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Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - Printable Version

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Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - Darth Nico - 01-11-2003

Hé bien, c'était du bon cette partie ! bravo
Mais tu as déchaîné le bourrinage sur nous ! :P

Corso s'est gorgé du sang de ce grizzli ! Gnark !
[rire de hyène] [i]Gggnnyyaaaaarrrr ! Swann

Clever Je me demande comment il va réussir à s'intégrer à la société parisienne maintenant.

Je vais faire comme d'habitude un récit du point de vue de Lucinius. Seb, il parait de bon aloy que tu fasses le récit en parallèle, à Berlin, puis nous pourrons comparer notre vision de notre trip à Montréal. [Image: caribou.gif]


Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - Darth Nico - 01-11-2003

[Image: caribou.gif] JOURNAL D'ALADAX LUCINIUS

[Image: cariboo.gif]MA CAVALE AU CANADA


Nuits du 21 au 24 avril.

CROIX DE BOIS, PIEU DE FER, SANS MENTIR, J'IRAI EN ENFER !

Ces trois paires de lueurs écarlates, l’odeur de la terre humide dans ces forêts glacés, et mon corps attaché à cette croix… pauvre spectacle pour une piteuse crucifixion, en haut de cette colline au milieu de nulle part.
Je m’étais endormi dans mon cercueil, grièvement brûlé, et j’avais senti, grâce aux soins des goules de Tropovitch, le sang affluer à nouveau en moi, apaisant la douleur lancinante de mes blessures. J’avais sombré dans un lourd sommeil, de sang et de feu. Je délirais dans mes rêves, ma vie et ma non-vie affluaient comme des chars tirés par des bœufs emballés, comme des trains de marchandise déraillés, et tout se renversait. Des tremblements me parcouraient, je partais dans des voyages déglingués, puis je m’endormais à nouveau profondément.

Maintenant, je suis habillé pour aller au café de Flore, des barbelés, qui m’attachent par les poignets et les chevilles à cette lourde croix, me rentrent dans la peau. Les six yeux continuent à me regarder depuis la profondeur de la forêt. Mes efforts pour me libérer me tirent des gémissements de douleur. L’air n’est pas parisien ; il ne ressemble pas non plus au bois de Vincennes, ou Fontainebleau. Je dois être à la montagne, comme me l’indiquent les pins alentours. Le vent déploie sa force formidable non loin au-dessus de moi ; l’horizon finit de noircir, le faîte des arbres oscille lentement.
Cette croix ne doit pas être très solide. Je tente de dégager mon bras droit, mais je m’écorche encore plus. Je tente de forcer encore des bras et des jambes, pour briser le bois. Les yeux se sont rapprochés : j’aperçois maintenant des formes humanoïdes recouvertes de fourrures.
Si ce sont des lupins, je finirai dévoré avant peu. Les créatures se rapprochent : des femelles à en juger par leur poitrine. Elles avancent à quatre pattes, prudemment. Elles me regardent avec méfiance, me reniflent. A leur odeur, je sens qu’elles sont Caïnites.
Je tente de leur parler, de les amadouer. Elles n’ont pas l’air affamés.
- Aidez-moi ! Je ne vous veux pas de mal ! J’ignore comment je suis là… j’ignore où je suis, et regardez, je n’ai pas les moyens d’être dangereux. Je suis habillé comme pour aller à une réception de l’ambassadeur.

Je les regarde d’un regard pénétrant, ce regard magique qui sert à exercer la fascination chez autrui.
L’une d’elle semble me comprendre. Elle grignote les barbelés. Mes jambes, libérées, pèsent maintenant leur poids. Tiré vers le sol, je sens mes bras se dérober peu à peu aux barbelés. Mais ceux-ci me rentrent dans les poignets. La douleur est atroce. Elle provoque une montée d’adrénaline, je me balance comme un possédé, je gigote pour déloger la croix du sol. Les trois femelles ont fait quelques pas en arrière.
Je m’écrase soudain à terre : la croix de bois humide, a cassé, et m’a entraîné dans sa chute. Je tombe dans de la terre grasse et froide. Mon costume est en piteux état.
L’une des créatures, celle qui m’a libéré, s’approche de moi. Elle lèche le sang qui coule de mon poignet. Que fait-elle ! Encore deux gorgées de mon sang, et elle me sera liée comme… comme ce ver de terre de Felias !
Je retire mon bras. Elle veut maintenant m’entraîner avec elle dans un coin. Elle exsude des phéromones, elle respire l’amour, son regard est teinté de rut. Effrayé par l’idée d’une telle copulation, je résiste à sa prise. Les deux autres se sont rapprochées ; l’une d’elle a sorti ses griffes.
Damnation ! Ce sont des Gangrels ! C’est dans ces moments-là que je me dis que Corso est décidément un allié précieux – et quelqu’un d’excessivement urbain ! Sans compter qu’il me truciderait s’il m’entendait penser à de telles sarcasmes !
Elle a sorti ses griffes. Ramenée sur elle-même, elle est un fauve prêt à bondir.
En ne la quittant pas du regard, je parle avec celle qui est attirée par moi –la pin-up des montagnes !
Elle grogne et baragouine. Ses gestes et ses paroles grossières me permettent de comprendre qu’elles vivent dans cette forêt, qu’elles ignorent comment je suis arrivé là, qu’aucune ville n’est à proximité. Puis elles m’amènent vers leur repaire. Je ne discute pas, j’ai besoin de sang et d’un abri pour le jour.
L’entrée de leur repaire est creusée dans un bourrelet de terre. On s’enfonce ensuite de plusieurs mètres sous le sol, en rampant dans un boyau, avant d’arriver dans une « salle » dégagée. L’obscurité est presque complète. Un feu de camp conserve au lieu un rougeoiement ténu.
Elles vont et viennent dans les lieux, tournent, comme pour m’y accueillir. Dans un coin de la pièce, un cerf mort. Belle pièce de chasse ! L’animal est un beau spécimen. A terre, leurs cercueils. Du marbre !
Je n’arrive pas à savoir où elles se sont procurées ces bières luxueuses.
La Gangrel qui me fait les yeux doux m’apporte soudain une fille morte ! Je recule, horrifié de cette apparition. Elle ressemble à une poupée mutilée ! Assoiffé, je prends ma dose de sang.
Où suis-je donc ?
Je visite une petite pièce adjacente. Une bibliothèque. Décidément, cette forêt recèle des surprises. Les rayons soutiennent des livres de littérature et de philosophie. Qui a pu entreposer ici près de deux cents volumes !
Un meuble sert de bureau. Où ont-elles volé tout ça ? Est-ce que cet endroit serait un repaire de chasseurs ? Elles ont alors investi les lieux. Je fouille le bureau. Je fais des découvertes précieuses. Des cartes d’état-major, vieilles de près de deux siècles. Quelques-unes plus récentes : elles datent de 1998. Elles sont écrites en français ou en anglais.
Dans les tiroirs, des passeports. Des passeports canadiens !
Je comprends pourquoi l’air pollué de Paris m’a semblé loin ! Me voilà dans le grand nord canadien ! Si je suis au Saskatchewan, je pourrai même aller visiter l’Alaska ? plutôt que de parcourir des milliers de kilomètres pour rejoindre Montréal !
La tête me tourne. Je trouve un sac de randonneur. Il faut que je parte d’ici. Il doit y avoir une route pas loin. Ceux qui m’ont amené là n’ont pas marché des jours loin de toute route pour me crucifier. Et on a pas pu me larguer par hélicoptère… Non, je suis certain qu’une route m’attend en bas de la colline.
Je reviens dans l’autre pièce. Les Gangrels, repus de sang, se sont endormies. Je leur fausse compagnie. Je retourne au pied de la croix, puis je descends la colline au pas de course.
Soudain, j’aperçois une silhouette humaine en contrebas. Que faire ? Caïnite, pas caïnite ?
Trop tard, il m’a vu. Je ne sens pas d’odeur de vampire. Je vais utiliser mes pouvoirs pour me donner une apparence humaine normale.
Non, je n’aurai pas le temps de discuter. L’homme saisit dans son dos un fusil à pompe, l’empoigne à deux mains, et m’envoie une décharge. Je me suis jeté à terre à temps. La déflagration provoque un écho tonitruant alentour, et manque de briser un arbre. D’affreux craquements, digne d’un édifice en ruine, parcourt tous les pins alentours, accompagnés des ululements du vent. Je roule sur quelques mètres, je m’arrête, me relève brusquement, et je saute sur le tueur. J’ouvre grand les yeux, les colore de liquides flammes vertes qui provoquent la terreur. Fasciné, il hésite un instant. Je lui arrache son arme, le frappe, et le braque avec ce fusil.
Au milieu des plaintes venteuses, je lui crie de me dire qui il est, ce qu’il me veut. La voix lourde de haine, il déclare qu’il est prêt à tout pour exterminer les buveurs de sang de ma sorte. Plus de doute : un agent de l’inquisition.
J’aurais pu le laisser en vie. Il m’a forcé à le tuer. Je l’écoutais, mais il a sorti un pieu en fer de sa veste. J’ai déchargé l’arme sur son bras. La détonation est terrifiante. Il a l’épaule arrachée, il a été projeté à terre. Je me suis approché de lui : il est plus mort qu’une pierre.

Le sang chaud qui coulait à bouillon fume. Craquements derrière moi : les trois Gangrels femelles surgissent, prédateurs attirés par le sang. Je m’écarte instinctivement, elles se jettent sur le tueur et le dévore jusqu’aux os, puis elles me regardent, tiède de toute cette viande saignante.
Je fouille les vêtements : des clefs de voiture, des euros, des dollars canadiens, des vêtements de rechange, des papiers, un téléphone portable. Aucun émetteur dissimulé dans les habits. Je vais pouvoir appeler Corso à la rescousse, mais il faudra que je détruise le téléphone après.
Le véhicule est en contrebas sur la route : un Range Rover. Je le fouille de fond en comble. Dans le coffre, des armes à feu (fusil, pistolets, revolvers), une faux à double lame, des couteaux. Rien sous les sièges, le moteur n’a pas l’air piégé. Je suis en train de faire une dernière vérification des pneus, quand je vois la Gangrel qui m’aimait monter et s’asseoir à la place du passager. Les deux autres ont disparu, mais elle est attachée à moi !
Moi, je ne sais pas conduire, mais elle me fait signe qu’elle le peut ! Je réfléchis et me dis que je n’ai pas le choix. Nous allons former un beau couple ! J’ai revêtu les habits du chasseur. Moi comme serial-killer, elle comme psychopathe échappée d’un pénitencier pour criminels irrécupérables, et nous deux dans un 4x4 bourrée d’armes sans permis… pourvu que la police montée ne sonne pas la charge !
Elle boit encore de mon sang, elle démarre l’engin. Dans la boîte à gant, une carte à plus grande échelle. Nous croisons plus loin un panneau indicateur. Montréal est à deux cents cinquante kilomètres (et non pas 200, comme le fait remarquer le MJ-Sadique ! twisted ). Nous n’aurons pas assez d’essence jusque là. Heureusement nous devrions passer par un bled dans une cinquantaine de kilomètres. Il faudra y faire le plein. Je regarde sur l’horloge du véhicule : il est quatre heures du matin, nous sommes le 21 avril. Mes ravisseurs ont été rapides. Je serais curieux de savoir comment on a pu m’enlever en plein cœur de la butte Montmartre !


A suivre... Diablo


Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - Gaeriel - 02-11-2003

trop fort le smiley caribou


Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - CROM - 03-11-2003

Le caribou, c'est fou! Boidleau


Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - Darth Nico - 03-11-2003

Gnaime les caribous moi ! Boidleau
bravo2


Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - CROM - 03-11-2003

Le bois-Montreal : 250km twisted


Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - Riobe - 04-11-2003

Je plusoie le smiley caribou est excellent :shock:

J'attend la suite avec impatience, surtout le combat final


Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - Darth Nico - 06-11-2003

[Image: cariboo.gif]
Ma cavale au Canada (suite)
Résumé : Lucinius a échappé au chasseur de l'Inquisition, dans les forêts canadiennes. Avec pour seule alliée une Gangrel sauvage, il roule vers Montréal, où sont basés les tueurs.

[b]MONTRÉAL


J'ai une adresse : la société de Léonard, à Montréal. C'est cette organisation qui m'a fait enlever à Paris. Et ils sont proches de l'Inquisition. Je dois prévenir Corso et le reste de la bande. J'ignore où ils sont à l'heure actuelle. Sans doute encore à Paris.

La pluie commence à frapper à gros grains le parebrise. La visibilité se réduit, mais notre 4x4, tous phares allumés, perce à travers la brume humide. La Gangrel conduit comme si elle était pilote de rallye. Ah oui, nous serons à Montréal avant l'aube !
Nous arrivons en vue du bled indiqué sur la carte. La pluie s'est arrêtée. Tout semble dormir. On entend que les cris des oiseaux de nuits. La Gangrel et moi faisons rapidement le tour du patelin. Personne ne nous a vus.
Il me faut de l'essence. Nous nous arrêtons à la station-service. Je vais devoir me servir moi-même. Pendant que ma "coéquipière" reste au volant, prête à démarrer, j'entre par effraction dans la boutique de la station. Pas le temps de piquer des "Mars" ni de faire la caisse, je prends juste deux bidons et je remplis le réservoir. L'aiguille remonte, le 4x4 a le ventre plein ! Tant mieux !
Nous repartons sans plus tarder. Une vraie visite de courtoisie. Je regrette de ne pas avoir pris la tête du caribou, dans le repère des Gangrels. En l'empaillant, j'aurais pu ensuite le fixer sur l'avant du toit, et j'étais prêt pour jouer les aventuriers rednecks dans les grandes plaines de l'ouest !

Encore trois petites heures de route, et nous arrivons dans la banlieue de Montréal. L'aube pointe déjà. Une rapide recherche nous permet de trouver une station de métro désaffectée. L'endroit idéal !
A mon contact, la Gangrel retrouve peu à peu le sens de la parole. Elle se nomme "Kara". J'espère l'acclimater rapidement à la civilisation.
Avant de m'endormir, je contacte Corso, qui doit dormir à cette heure-ci (il est quelque chose comme 11h en Europe). Je détruis le portable, et je sombre dans le sommeil.

Le lendemain soir, j'ai une fringale de sang. Je pars en chasse et me sustente sans difficulté.
Avec l'argent du chasseur, j'achète un nouveau portable, des vêtements chauds pour la demoiselle. Je dois également penser à acquérir une tondeuse ! Pas question de me promener avec une "louve-garoue" en ville !
Je me renseigne auprès d'un Caïnite : qui est le Prince local ? quelles sont les démarches à faire ?
Mon interlocuteur s'appelle Albert (ou André ? Gne ). Il se donne une allure de bûcheron et un air jovial. Il m'apprend que le Prince local est un Ventrue, qui ne s'occupe guère de formalités. J'irai signaler ma présence plus tard !
Pour moi qui suis rompu à l'étiquette parisienne, les moeurs me semblent très simples ici !
Le Gangrel m'invite dans un pub. J'accepte volontiers. Je n'oublie tout de même pas Kara, qui doit m'attendre dans notre métro. J'ai mes emplettes avec moi. Je passe un coup de fil à Corso. Il est déjà à Montréal ! Et il est accompagné de Benedict et Loren.
Evidemment, ils ne viennent pas par charité pour moi. Ils doivent avoir de bonnes raisons pour venir au Canada. De l'aéroport, ils nous rejoignent rapidement, après que je leur ai indiqué la direction.
Ils ont pris l'avion vers 10h du soir, et en remontant les fuseaux horaires, ils ont échappé au soleil, et arrivent peu après être partis.
Corso affiche un air de plus en plus bestial. Un croisement de Jack Nicholson en loup-garou et de Wolverine ! Benedict et Loren sont pareils à eux-mêmes. Nos relations ne sont ni amicales ni distantes.
Ils s'assoient à la table, je leur présente Albert, mais là, une torpeur irrépressible nous tombe dessus. Nous sombrons dans un lourd sommeil.
"Ils" nous ont bien eus ! fache

L'ARÈNE

Quand je me réveille, je suis allongé, poignets et chevilles dans des fers. Ça empire : j'aimais mieux ma croix au fond des bois !
Mes compagnons d'infortune et moi sommes disposés en croix. Une aiguille touche notre gorge, prête à piquer dedans. Horreur !
Arrivent cinq types en toges blanches, le genre KKK, armés de faux à double-lame. C'est carnaval tous les jours avec ces gens-là.
Ils veulent prendre notre sang. Une petite rigole mène le sang prêt à couler de notre gorge vers un petit bac au centre, où se fera le mélange.
Je vois Benedict se débattre. Quand les affreux arrivent, il a presque fait sauter un des fers. Puis, je vois Corso, d'une humeur de fauve affamé, qui se débat également. La confrérie ne bouge pas, le laisse faire. Ses mouvements brusques provoquent l'enfoncement de l'aiguille. Idem pour Benedict. Leurs deux coulées de sang se mélangent. Si les garçons en blanc Wink ont l'intention de créer un mixte des deux, ils obtiendront une chimère puissante et rapide, mais pleine de contradictions au niveau morale !
Je m'imagine que Corso va se libérer à la force des muscles. Non, il se transforme soudain en corbeau ! Par Belzébuth, j'ignorais qu'il avait ce talent ! Il se retransforme en "humain", il a les membres libres.
Les amis du KKK s'amusent de ses gesticulations. Il sort de ses fers, et commence à discuter avec nos ravisseurs. Ceux-ci, armés de leurs faux, ne paraissent pas le redouter. Selon leurs dires, une centaine de personnes sont dans le bâtiment, si bien que nous ne pourrions jamais nous échapper. Benedict s'est relevé aussi, et fait front.
Avec Loren, nous nous regardons, et nous sentons bien piteux...
Corso frôle apparemment la crise d'hystérie. Il pousse des rires de hyène (ou de mouette rieuse ?), il est parcouru de frissons, il a le calme sombre de la bête prête à bondir sur la proie. Benedict affiche une mine plus sereine. Toujours gaillard, il en vient aux mains avec un des acolytes, lui prend des mains sa faux et se met en garde. Corso déambule dans la pièce, me lance des sarcasmes au visage (qu'a-t-il à se préocupper de moi maintenant !). Et ce dingue plante carrément l'aiguille dans ma gorge : j'y avais échappé jusqu'à présent, là je suis bon pour la prise de sang ! Affreux, sale et méchant ! Injures

L'amical des chasseurs de vampire de la société de Léonard (nommée ainsi d'après un saint apocryphe local), nous expose enfin ses projets pour notre avenir : les jeux du cirque !
Une arène dans le bâtiment va nous accueillir, et nous allons nous battre contre les malabars armés de leurs faux.
On nous conduit sur l'heure sur la piste aux étoiles.
Albert est là fache . Le vendu, l'abominable, l'ordure !... Ah, il avait l'air aimable et accueillant ! Ne pas se fier aux apparences. Adage confirmé dans le cas d'Albert, quand il se transforme en grizzli noir !
Corso, face à lui, fait deux pas en arrière, se recroqueville et se change en hyène ! (ce qui explique la tonalité de son rire, soit dit en passant...).

Loren et moi avons droit à une rondache chacun. Nous servirons de rempart à Benedict, face à deux échappées de l'asile, déguisées en guerrières de la reine Hippolyte ! Elles ne se sont pas coupé un sein pour mieux tirer à l'arc, mais elles sont armées de glaives bien tranchants... elles sont blondes, elles sont belles, elles sentent bon le sable chaud, les deux amazones !
Elles arrivent face à nous, gladiateurs improvisés. Et par les côtés, deux tueurs armés de faux. Loren et moi nous replions en (petite) tortue romaine.
Le combat s'engage !

Terreur

Les coups de glaive viennent cogner sur nos boucliers. Loren et moi nous regardons au plus fort de la bataille. Elles cognent dur les garces !
Derrière nous, Benedict reçoit royalement ses adversaires. Ils parent les coups, les glaives des amazones s'abattent encore sur mon bouclier. Loren s'est bien gardé aussi. Benedict réplique et fauche les deux costauds comme deux grosses gerbes de blé ! twisted
Les deux amazones mordent la poussière peu après. L'un des faucheurs recule. Soudain, la terre derrière lui se gonfle, remue, comme si une grosse taupe cherchait à attendre la surface. Il chancèle, manque de tomber en arrière. Deux bras poilus sortent du sol, l'agrippent, il tombe, et je vois Kara jaillir de terre, et dévorer sa victime.
Elle se lèche les babines et vient à mes pieds.
Il n'y aura personne pour demander la grâce de nos adversaires.
[Image: GS_1c480ff9f6363454a2ed81c3436b0ab1.png]
4-0 pour nous !

Corso et Albert sont à l'autre bout de l'arène. Nous approchons prudemment d'eux. Le grizzli balance un violent coup de patte. La hyène encaisse rudement le choc. Baveux, tremblant de colère, blessé, Corso rugit et saute à la gorge de l'ours noir. Un fulgurant coup de gueule arrache la gorge du gros Albert. Il s'effondre comme un gros sapin par terre. Corso se jette sur lui, et le diabolise sans plus de cérémonie. Il pompe littéralement toute l'hémoglobine de l'animal, s'en remplit comme une outre. Un petit renvoi, il reprend forme humaine, s'essuie les babines. Il n'est pas mécontent ma foi ! Charmant et satisfait comme un échappé d'Alcatraz.

Arrivent alors le comité de direction de la société Léonard. Contents de nos prouesses, ils ont la bonté de nous relâcher. Et ils nous promettent que nous reviendrons en deuxième semaine !
Les adorables bambins !

Mais ça ne va pas se passer comme ça ! [Image: mavo.gif]

Je m'étais adressé à Corso, quand il avait encore les deux pieds dans l'humanité, et pas un dans la tombe et un dans la bestialité. Je voulais qu'il m'aide à retrouver Lisbeth. Pour le moment, ce projet est au point mort.
A présent, je crois qu'il est temps que j'ai une discussion avec Loren. J'ai des appuis dans la Camarilla parisienne, il en a dans la société française. Nous allons passer quelques coups de fils à nos alliés, et nous verrons bien qui va finir dans une arène !...

Virus


Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - CROM - 06-11-2003

Applause


Journal de Lucinius #5 : Ma cavale au Canada - Riobe - 12-11-2003

Il y avait 2 gars armés de faux et 2 amazones avec des griffes qui sortaient de leur mains. Au premier tour vous avez encaissé les faux pendant que je tranchais les guerrières jusqu'au stade d'invalidité (pas de mort notez bien), puis me rapprochais d'un des gars. Au round suivant les deux gars se sont énervés, et j'en ai calmé un de manière assez invalidante également puis ton amie a surgi et s'est fait le dernier.

Sinon, c'est pour empècher le sang de Loren de couler que j'ai gentiment calmé le gars à la faux dans la prmière salle.