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25e Episode : Les huit samuraï - Darth Nico - 17-04-2007 Si le prof de magie de l'Air t'avait pris avec ça, il t'aurait mis quelques heures de colle.:P 25e Episode : Les huit samuraï - sdm - 17-04-2007 Gniark, j'imagine la tête d'Akitoki-sama s'il apprenait comment j'ai levelé dans le niveau des bibliothèques que je visite ![]() 25e Episode : Les huit samuraï - Gaeriel - 18-04-2007 Le leveling c mal ![]() 25e Episode : Les huit samuraï - Darth Nico - 18-04-2007 Suite. ![]() 25e Episode : Les huit samuraï - Gaeriel - 18-04-2007 mmmmh strobon, je craque, j'ai trop envie de rejouer à L5R!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 25e Episode : Les huit samuraï - Darth Nico - 18-04-2007 CHRONIQUES DE L'EMPIRE D'EMERAUDE 2ème chapitre<!--/sizec--> L'Oublié<!--/sizec--> La neige de printemps, éparse, dansait entre les arbres encore frêles. Dans les sous-bois, timidement, la nature s'éveillait et les bourgeons perçaient sur les branches froides. Le vent faisait frissonner cette vie fragile. D'abord, Ayame sentit un grand rayon blanc percer le voile de ténèbres sur ses yeux. Le soleil d'hiver la touchait et elle entendit son souffle haletant et sentit le sang circuler dans ses veines. Elle sentit la peur froide couler dans son dos. Elle courait à en perdre haleine. C'est comme si elle avait couru endormie. Elle se réveillait en pleine foulée, perdue, en nage. Elle s'arrêta enfin de courir. Elle eut très vite froid. Elle n'avait sur elle que son kimono, avec son daisho. Elle retrouva les réflexes acquis dans sa jeunesse, quand les jeunes shugenja partaient en forêt. Elle trouva du petit bois et alluma un feu avec l'aide des élèments. Le soir tombait, par un très crépuscule qui projetait des flammes à travers les bois, rosissant l'air. Les lieux se drapaient de couleurs d'un charme magique. Ayame se fabriqua deux torches et explora les lieux. Elle repéra la mousse sur les pierres. Elle savait que ces plantes poussent tournées vers le nord. Pour se nourrir, en revanche, elle ne disposait de rien. Elle ne connaissait pas les plantes de cet endroit. Elle ne se demandait pas comment elle était arrivée ici. Elle choisit de ne pas s'éloigner du campement, certes bien provisoire, qu'elle avait établi. Elle vit, à une petite distance, un amoncellement de petits rochers qui n'avaient pu être assemblés par l'effet du hasard. Alors que la lumière du jour mourait doucement, Ayame s'approcha, sa torche à la main. Elle approcha la flamme des rochers, car elle aperçut qu'on avait gravé des idéogrammes dans la pierre. Elle eut à nouveau un frisson dans le dos quand elle déchiffra le nom, écrit sur chaque pierre : Ninube ! Ninube ! Le nom donné par Nahoko sur l'île de la Larme ! Le nom maudit entre tous, sur lequel elle n'avait rien trouvé dans les bibliothèques Scorpions ! Ayame n'eut alors plus de doute, cela lui apparut clairement : elle se trouvait à l'heure actuelle sur les terres de son clan, non loin de sa Cité natale, dans la Cité de la Forêt des Ombres ! Elle sentit à nouveau la poigne de Matsu Bashô la saisir, dans la Bibliothèque. Et ensuite, rien. Elle s'était réveillée en pleine course. Elle finit par reconnaître un chemin par lequel elle était passée plusieurs fois. non loin de là, elle aperçut la clairière où se dressait le dojo des mains coupées... ![]() Il n'avait pas changé depuis la dernière fois. Sur les murs d'enceinte aussi le nom Ninube avait été gravé, sûrement à l'aide d'une pierre pointue. Ayame ne voulait pas rentrer dans le dojo seule. Elle s'éloigna. Non loin, elle trouva un campement avec un feu éteint récemment. Les pierres étaient encore tièdes. Il restait des déchets de nourriture. L'estomac d'Ayame commençait à se faire entendre. Elle parcourut les taillis, à l'affût. Sur une branche, elle avisa un moineau de bonne taille. Elle pointa le doigt sur lui et envoya une petite boule de feu, qui grilla à point l'oiseau ! Elle souffla sur son doigt, satisfaite de son tir. Elle dégusta son repas frugale, alors que les bêtes nocturnes entamaient leur chant. Elle ne pouvait pas dormir dans ces conditions, elle serait morte de froid pendant la nuit. Elle se remis en chemin. Il fallait qu'elle trouve n'importe quoi pour s'occuper. Elle retourna voir les rochers. Elle vit que l'un des signes n'avait pas été gravé entièrement. L'auteur avait-il remis son travail à plus tard ? Avait-il été dérangé dans son travail ? Ayame se souvint que lors de la première visite du dojo, ils avaient entendu quelqu'un rôder autour du bâtiment. La shugenja crut entendre des pas non loin d'elle. Elle se sentit espionnée. Le graveur d'idéogrammes revenait-il finir son travail ? Dans ce cas, Ayame le dérangeait. Et quelqu'un obsédé à écrire Ninube ne pouvait apprécier une telle gêne. Combien étaient-ils, dans l'Empire, à connaître ce nom ?... Il fallait pourtant tenter de parler à l'auteur des signes. Aussi Ayame fit-elle un nouveau feu, sur les restes de celui trouvé près des rochers. Il n'y avait qu'à attendre. Elle mit de gros morceaux de bois, passa du temps à trouver plein de branchages, car elle n'aurait que ce feu pour se chauffer jusqu'à l'aube, et après. La shugenja s'assit et attendit. Elle entendait quelqu'un tourner autour d'elle. Elle ne s'était pas trompé. S'il y avait une signification magique à ces signes dans les rochers, Ayame interrompait la bonne suite du rituel. L'homme ne pourrait le supporter longtemps. Il lui fallut une heure pour se décider. Il approcha lentement. Il portait un gros manteau, marchait avec une canne faite en grosse racine. Il avait des bandages sur le bras et le visage, une grande capuche et un sac en bandoulière. Ayame avait pris le temps de réfléchir à qui il pouvait être. Elle savait qu'un de ceux qui s'intéressait au dojo des mains coupées n'était autre qu'Emmon. Ayame se dit qu'il lui faudrait aller le voir, à Morikage Toshi. Elle avait pensé à Ryoko Owari, se demandait ce qu'il était advenu de la ville. Ses pensées se mélangeaient. Elle se recentrait sur l'identité de l'homme. Emmon. Elle se souvenait de ce que ce dernier avait raconté, au palais du Chêne Pâle. L'histoire de son frère disparu. Et si l'homme qui, maintenant, s'approchait d'Ayame, qui avait des dizaines de fois le nom maudit de Ninube dans la forêt, était ce frère enlevé par l'Ombre Vivante ?... ![]() Ayame se présenta et l'Homme ne répondit pas. Il restait à plusieurs pas de distance, de l'autre côté du feu. - Est-ce vous qui avez gravé ce nom dans la pierre ? - Oui. C'était bien une voix d'homme, mais une voix inquiétante, la voix de quelqu'un qui souffrait et en devenait dangereux. - Connaissez-vous la signification de ce nom ? - Oui, shugenja. Nul mieux que moi ne la connaît. - Vous vivez dans cette forêt ? - Oui. - Est-ce vous qui étiez près du dojo, quand nous l'avons exploré ? - Oui. Ayame se leva et voulut s'approcher. - N'approchez pas. Le feu avait fait fondre la neige. Dans une flaque d'eau, Ayame vit son reflet, ou plutôt elle le vit à peine. Il était presque disparu. La shugenja trembla. Son reflet était celui d'un fantôme. L'Homme le vit aussi. Ayame fit encore un pas vers. La lune apparaissait dans le ciel. L'Homme sortit un bijou brillant et le brandit devant lui. Le rayon d'argent passa au travers de la pierre, qui était un cristal, et toucha notre héroïne. Celle-ci, prise de paralysie, sentit ses muscles se glacer et recula, à grand peine. Le rayon la glaçait jusqu'aux os. - Enlevez ça... Vous ne connaissez pas les circonstances... Ayame pouvait difficilement articuler. Elle savait ce que signifiait cet effet du cristal sur elle ! Emmon lui avait bien dit que, de même que le jade repousse les créatures souillées, le cristal attaque les êtres touchés par l'Ombre Vivante ! - Vous ne pouvez pas me juger... - Vous êtes bien plus possédée que vous ne le croyez ! Le reflet de la shugenja dans la flaque avait disparu. - Dites-moi qui vous êtes, articula notre héroïne. - Vous n'êtes pas en position d'exiger de réponse. - ... suis proche du but maintenant... cette chose ne m'a pas envahie... ce n'est pas possible... - C'est elle qui vous a fait venir ici ! - Nous ferions mieux de nous associer contre elle.... - Non, je ne peux rester avec vous. L'Homme rangea son bijou et Ayame fut délivrée de l'étreinte glacée. Le temps qu'elle reprenne ses esprits et il avait disparu. A ce moment, la shugenja entendit distinctement le piétinement d'une troupe de cavaliers au galop. La troupe devait passer loin d'elle. Elle courut pour les trouver. Imprudence supplémentaire ! Ils pouvaient bien être n'importe qui, ces cavaliers nocturnes ! Elle les héla quand même. Elle les aperçut brièvement, mais ils ne l'avaient pas entendue. Elle ne se souvenait plus où était la clairière aux rochers. C'est alors qu'elle vit un autre feu de camp. C'était sa seule chance. Elle s'approcha, sans précaution. Il y avait un bushi, agenouillé, qui venait de saisir son sabre en l'entendant approcher. C'était un Licorne. Ayame, grelottante, s'approcha, à mi-chemin de la veille et du rêve hallucinée. Le bushi s'approcha. Ayame leva les yeux vers lui : c'était Shino Kohei ! - Teyandee, que faites-vous ici ?... La shugenja hésita. Le Licorne se méfiait, visiblement, et on pouvait le comprendre ! - Kohei, je vous jure que c'est moi. Le bushi portait un collier de perles de jade autour du cou. - Je veux juste me réchauffer. Kohei se recula, main sur le sabre. Ayame approcha sa main du feu. Elle ne s'était jamais trouvée dans une telle détresse. Elle attendit de sentir un peu de chaleur revenir en elle. - Tenez, mangez. Kohei lui passa un bol de riz. Il s'était rassis. La shugenja claquait des dents et sentait ses intérieurs trembler. - Je suis ici pour traquer l'Outremonde, commença Kohei. - Quel jour sommes-nous ? fit brusquement Ayame. - Le vingt-septième jour du mois du Lièvre. Cela signifiait qu'Ayame avait disparu de la Cité depuis plus de sept jours ! Et elle ignorait ce qui lui était arrivée depuis qu'on l'avait ravie dans les souterrains du palais ! Elle parla dans le désordre du dojo maudit, de la Cité... - Reposez-vous, fit Kohei. Vous en avez bien besoin. Il lui passa une couverture et il alla rassurer son cheval, qui s'était réveillé à l'approche d'Ayame. - Emmon... le dojo... Elle ne finit pas sa phrase. Elle dormait déjà. Elle avait tant de questions à poser. Kohei finit son repas en écoutant sa respiration régulière, troublée parfois, signe qu'elle partait dans de pénibles cauchemars. ![]() Kakita Hiruya, accompagné de Hida Shigeru et Riobe, avait mis pied à terre chez le clan du Lion. Le château de la Loyauté avait désormais à son sommet les deux étendards des familles Kitsu et Ikoma. Riobe avisa dans un coin de la cour l'étendard de la famille Akodo, qu'on avait replié avant d'aller le brûler, comme du vieux linge. L'endroit était paisible. Kakita Hiruya était entré seul pour parler aux dirigeants du Château. Les autres magistrats ne disaient rien, par respect pour Riobe, qui revenait dans le lieu où avaient vécu les Ancêtres les plus glorieux de sa famille, et qui, désormaient, devenaient des vagabonds. La mort du vénérable senseï Akodo Kage avait condamné ces Ancêtres à errer de par le vaste monde. L'endroit était à l'image de feue la famille Akodo : digne, noble, mais sans apparat inutile. Accueillant, un rien austère mais solide et proportionné. C'était un château ancestral dans ce qu'il y avait de plus traditionnel, un lieu faisant honneur aux traditions militaires de Rokugan. Agenouillé, Kakita Hiruya présentait dans la salle de réception le daisho de Tsuyoshi. Devant lui, plusieurs vieilles femmes pleuraient, soutenus par leurs époux. Longuement, on parla du yojimbo d'Akodo Kage et un barde de la famille Ikoma retraça sa vie en quelques couplets émouvants. Tous insistèrent sur sa noblesse, son idéal de vertu, son dévouement infaillible à sa famille, son clan, l'Empire. - Il était le meilleur d'entre nous après le vénérable senseï, pleurait un vieux samuraï et il est mort. Mais nous savons qu'il a été accueilli par les Ancêtres et qu'il est de ceux qui, du monde des morts, peut apercevoir le paradis céleste où réside dame Soleil, car la voie qu'il a suivie était claire comme le jour. Fils d'un petit samuraï sans fortune, Akodo Tsuyoshi avait hérité de son grand-père un très vieux sabre, au saya sans aucun ornement. La lame elle-même était émoussée mais le jeune samuraï, le jour de son gempukku, avait juré de le porter avec la plus grande fierté et de verser le sang de quiconque oserait se moquer de lui. Il avait été remarqué à l'entraînement par Akodo Kage, qui l'avait pris dans son dojo, puis l'avait envoyé mener plusieurs duels iaijutsu. Il avait alors été convenu qu'il irait s'entraîner au dojo de la famille Kakita, pour parfaire son art du duel. Il apprit ainsi à conjuguer la férocité maîtrisée des Akodo et la finesse invincible des Kakita. Bientôt, il devint le yojimbo attitré du senseï. On passa rapidement sur son expédition dans l'Outremonde, à l'issue de laquelle il avait gagné son surnom de Masque de Jade. On souligna juste qu'il avait, grâce à l'honneur, triomphé d'une perfidie Scorpion, encore une ! A son tour, Hiruya raconta l'arrivée de Tsuyoshi le rônin à la Cité des Histoires. Il dit simplement que le samuraï était mort à la guerre, aux côtés des plus honorables guerriers de l'Empire. Le Magistrat demanda ensuite à pouvoir conserver encore un peu le daisho et on ne put lui refuser ce privilège. Hiruya promit bien sûr de le rapporter sitôt qu'il aurait fini d'accomplir une mission d'honneur. Notre Magistrat s'inclina et partit. - Tragique destin que le sien, maugréa Shigeru. - Le deshonneur est comme un gouffre où chacun peut tomber, dit Hiruya. - Quelle ignominie que celle des Scorpions, ajouta t-il. - Il n'est plus question des Scorpions maintenant, dit Riobe. Un autre doit être puni. Et l'esprit de Tsuyoshi habite son daisho. Il nous guidera. Les trois samuraï ressortirent du château et, sur leurs poneys, reprirent la direction de l'est. Pendant qu'ils avaient traversé une bonne partie des terres du clan du Lion, le reste du groupe s'était rendu sur les terres de la famille de Riobe. Tous les Magistrats se retrouvèrent deux jours après, au nord de la Vallée d'Inchu. Là, Bayushi Bokkai, qui avait certains contacts interlopes dans la Cité de la Grenouille Riche, s'était procuré des informations sur Matsu Matasaka. Celui-ci dirigeait une ville militarisée non loin de là. - Vous nous attendrez chez Shinjo Bunjiro, dit Hiruya à Bokkai, au Moine, à Rukya et à Shizuka. Shigeru et Riobe viendront avec moi chez Matasaka. Rendez-vous dans deux jours. ![]() Au premier village à la sortie de la Forêt, Shinjo Kohei réquisitionna un poney pour Ayame. Avant de continuer leur chemin, ils s'offrirent un plantureux repas à l'auberge. C'est à dire que, pour une fois, la shugenja mangea comme quelqu'un d'ordinaire, son appétit d'oiseau étant proverbial chez ceux qui la connaissaient. Le ventre plein, Kohei écouta le récit des évènements à la Cité des Mensonges. Puis il dit qu'il avait combattu aux côtés de la famille Otaku dans le nord de Rokugan. Récemment, il avait été envoyé en éclaireur pour traquer des éclaireurs de l'Outremonde. Etant donné la dangerosité de cette mission, il était parti seul. Au village, il ordonna à un volontaire de partir avec un message, pour le campement des Licornes à trois heures de là. Il décrivait en quelques mots ce qu'il avait vu, la direction des cavaliers ennemis et informait ses supérieurs qu'il devait mener sans tarder une mission pour la Magistrature d'Emeraude. - Je vais vous créer des ennuis, dit Ayame. - Non, ne craignez rien. La mission qui m'a été demandée est remplie. Et pour l'honneur, je dois d'abord m'acquitter de ce qui concerne les missions de la Magistrature d'Emeraude. De par mon statut, je n'étais que détaché auprès de l'armée de mon clan. A tout moment, je pouvais revenir servir directement l'Empereur. Après une petite journée de chemin, les deux Magistrats entrèrent dans la Cité de la Forêt des Ombres, où soufflait l'air marin et où régnait une joyeuse animation de début de printemps. On entendait les cris des mouettes et des pêcheurs. La région avait été épargnée par la guerre. A peine si on pouvait imaginer, en arrivant ici, que l'Empire était sur le point de succomber aux attaques du Crabe. Si bien que ce bonheur semblait même étrange, irréel. Avait-on le droit de profiter du printemps dans une période pareille ? Nos deux héros furent reçus chez le Magistrat Shiba Tadamischi, de qui ils obtinrent l'autorisation d'utiliser un pigeon voyageur. Ayame écrivit un message à la Cité des Histoires, puis se rendit avec Kohei à la demeure de Shosuro Emmon. Il était urgent de lui parler. On frappa à la porte mais il n'y eut pas de réponse. - Teyandee, on ne répond pas à la Magistrature d'Emeraude ! Kohei frappa encore, plus fort qu'Ayame. Un serviteur vint enfin ouvrir, quelque peu mal à l'aise. - Nous voulons parler à ton maître, gronda le Licorne. - Il n'est plus là ! - Où est-il alors ? - Il a disparu ! - Quand ça, il a disparu ? - Il y a deux jours ! - Il ne t'a pas prévenu ? - Non, je le jure. Kohei s'invita à l'intérieur. Ayame fit le tour des lieux, pendant que le Licorne cuisinait le serviteur, façon Shigeru ! Mais ni la fouille ni l'interrogatoire ne donnèrent de résultats. Les deux Magistrats en informèrent Shiba Tadamischi, qui se déclara surpris de la disparition du samuraï Shosuro Emmon, qui résidait régulièrement en ville depuis la réhabilitation de son clan et qui ne manquait pas de prévenir de ses déplacements, en particulier quand il partait dans les montagnes pour méditer. Au passage, Ayame prit un gros lot de parchemins blancs dans les réserves de ce palais, car elle avait tout laissé dans Ryoko Owari ! Aux dernières nouvelles, ses précieux trésors de connaissances étaient au palais d'Emeraude, dans sa chambre. Elle priait les Fortunes qu'Ikky en prenne soin. Elle écrivit d'ailleurs à la Cité des Mensonges pour donner de ses nouvelles, mais elle ignorait où en était la guerre là-bas et si son message arriverait jamais. - Maintenant, le mieux que nous ayons à faire, dit Kohei, serait de retourner au camp établi par la famille Shinjo, au nord de la Forêt. Je dois rendre compte de cette mission. - Oui nous en profiterons pour faire nos excuses. Ayame commençait à retrouver du poil de la bête. Elle était ressortie vivante de la Forêt, non ! Après une journée et demi de voyage, les deux Magistrats entraient dans le camp Licorne. La menace de l'Outremonde avait été repoussée pour le moment. On pouvait goûter un peu de repos et profiter de cette fin de mois agréable. Au nom de la Magistrature, Ayame expliqua comment elle avait réquisitionné Shinjo Kohei pour une mission urgente et demanda à ce qu'il soit à nouveau détaché parmi les samuraï d'Emeraude. La shugenja sut s'y prendre avec diplomatie et, puisqu'elle était sur ses terres, ce fut encore plus facile. C'est ainsi qu'elle et Kohei purent partir à la Cité du Repos Confiant, au palais d'Isawa Akitoki. A suivre... ![]() 25e Episode : Les huit samuraï - sdm - 19-04-2007 ' Wrote:mmmmh strobon, je craque, j'ai trop envie de rejouer à L5R!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! On ne peut pas rester insensible devant les résumés du Gronico, il sait si bien s'y prendre pour nour replonger dans l'ambiance et réveiller les souvenirs ![]() Domo arigato Gronico ![]() 25e Episode : Les huit samuraï - Gaeriel - 19-04-2007 tu m'étonnes, y a rien de tel qu'une petite lecture de résumé quand on arrive au boulot à 8h du mat... ![]() 25e Episode : Les huit samuraï - Darth Nico - 19-04-2007 ' Wrote:il sait si bien s'y prendre pour nour replonger dans l'ambiance et réveiller les souvenirs Hmmm... ![]() ![]() CHRONIQUES DE L'EMPIRE D'EMERAUDE
Kohei et Ayame repartirent vers la Cité du Repos Confiant. Kohei dit : - La situation dans l'Empire se dégrade inexorablement. Cela ne peut plus durer. Allons tout de suite à Otosan Uchi chasser les Crabes ! - Mais Kohei-sama, c'est bien trop dangereux, s'exclama Ayame. Ou attendons au moins que notre maître, Hiruya-senseï nous rejoigne ! Que ferons-nous sans lui ! :shock: - Ne l'attendons pas pour prendre le pouvoir et quand je monterai sur le trône, j'en ferai mon yojimbo ! - Ok, concéda Ayame, mais je veux me monter mon Kolat perso, avec manipulations et tout et tout. Et bien sûr, avoir la main mise sur toutes les biblios de l'Empire. - Ca me va, de toute façon, moi je n'y vais jamais. ![]() - C'est possible aussi que Hitomi ait une fonction importante ? Je l'aime tellement. ![]() - Pfff... bon ok, mais franchement, hein... :baton:Mais par contre, vos potes serviteurs de l'Ombre, tout ça, là, pas question !... ![]() ![]() - Ok ok. ![]() ![]() - Alors allons-y ! Nous n'avons plus qu'un épisode pour finir tout ça ! ![]() 25e Episode : Les huit samuraï - Gaeriel - 19-04-2007 ![]() ![]() ![]() |