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Récit : Souvenirs d'un rônins - sdm - 26-06-2004 Il faut cliquer sur le lien "Ecrit le : " en tête du message pour obtenir l'adresse directe de celui-ci. Tu fais un copier, tu édites ton premier message et là tu cliques sur http:// et tu remplis avec l'adresse. Sinon comme le Gronico t'as déjà fait le premier tu peux remplacer juste l'adresse pour les suivants. Récit : Souvenirs d'un rônins - Riobe - 28-06-2004 merci ![]() ![]() Récit : Souvenirs d'un rônins - Darth Nico - 28-06-2004 Riobe,28/06/2004 à 09:40 Wrote:merci ![]() Récit : Souvenirs d'un rônins - CROM - 28-06-2004 cocotte, flood'attitude c'est copyright Willo, non mais :x Récit : Souvenirs d'un rônins - Darth Nico - 28-06-2004 ![]() ![]() Récit : Souvenirs d'un rônins - CROM - 28-06-2004 ça ira pour cette fois ![]() Récit : Souvenirs d'un rônins - Riobe - 27-07-2004 Attention c'est un peu long... ![]() Récit 1 : la meute se forme (2/4) Veille de bataille Le campement des mercenaires rônins était établi un peu à l’écart de celui des licornes. Il était constitué d’abris précaires montés à la hâte, fait de toiles, de feuilles et de bambou ou de tout autre matériau de fortune. De ci de là, des récipients divers recueillaient l’eau de pluie ; la plupart débordaient. Les allées tortueuses qui serpentaient entre les abris étaient aussi boueuses que désertes et les feux de camp étaient éteints. Pourtant, dans le désordre apparent, on pouvait distinguer des groupes d’abris plus ou moins soudés, et parfois dessin qui venait orner un morceau de tissu comme un signe de reconnaissance. Arrivés au campement, les trois rônins se séparèrent. Le premier se dirigea vers un groupe d’abris, le second d’un autre coté. Resté seul, Riobe erra sans but dans les allées. La pluie fine transperçait sa légère armure, et le froid le faisait frissonner de temps à autre. Il finit par atteindre l’autre bout du campement sans avoir osé demander quoique ce soit à ceux qu’il ait entrevu sous leurs abris. Un peu plus loin, un samurai était à genoux de dos sur une pierre, immobile. Il avait une longue chevelure grise et son sabre, toujours dans son fourreau, était posé devant lui. Intrigué, Riobe s’approcha doucement, mais à peine arrivé à cinq pas du samurai, celui-ci l’arrêta d’une voix posée. « Tu déranges ma méditation étranger. - Je vous prie d’accepter mes plus humbles excuses, noble samurai. J’ignorais que vous désiriez rester seul pour se moment de recueillement, et je vous promet que je commettrais plus cette maladresse à l’avenir. » Le samurai aux cheveux gris tournât doucement la tête pour regarder le jeune rônin. Puis repris sa position initiale et finit par répondre. « J’accepte tes excuses. Je pense que tu devrais aller dans la tente à la porte de tissu orange. Tu trouveras là des personnes avec qui parler. - Je vous remercie de votre conseil. Que les fortunes vous soient favorable demain. - Elles ne le seront jamais assez, mais ce qui doit être fait le sera. » ![]() La tente en question se trouvait vers ce qui pouvait être considéré comme le centre du campement. Elle était petite, et était éclairée de l’intérieur par un feu vacillant. Deux samurais en armure légère jouaient au go sur une table improvisée. Un troisième semblait se recueillir devant un minuscule autel vraisemblablement dédié à ses ancêtres. Les deux joueurs saluèrent le jeune rônin d’un signe de tête lorsqu’il rentra dans la tente et lui désignèrent d’un regard le troisième samurai. Riobe leur rendit poliment leur salut, se tourna vers le samurai en prière et attendit. Les deux joueurs s’étaient déjà replongés dans leur partie. Celle-ci semblait d’ailleurs passionnante, et le jeune rônin ne pu s’empêcher de jeter un discret coup d’œil à la position des pions, et se mit à l’analyser presque machinalement. Ses calculs furent interrompu quand le troisième samurai fini sa prière, se releva et remarqua enfin sa présence. « Avez-vous mangez du riz ce matin bushi san ? - Oui, merci et vous samurai san ? - Oui également… Puis-je connaître la raison de votre honorable visite dans notre humble refuge ? - Eh bien, Ichiyo sama viens de me faire l’honneur de m’accepter à son service, et, comme je ne savais pas trop où aller, un samurai qui méditait dehors m’a conseillé d’aller dans votre honorable abri. - Un samurai qui méditait dehors dis-tu ? - Oui, juste à la sortie du camp. Il a de longs cheveux gris et porte un simple kimono. » Le samurai hésita un instant puis sourit. « Bien sur, je crois comprendre de qui il s’agit. Et bien, il ne manque pas de discernement il me semble… mais je manque à tous mes devoirs de politesse. Je suis Sasuke, gunso du troisième guntai de fantassins. - Je suis Riobe, mais je ne sais pas encore où je vais être affecté. - Oh, je pense que notre chui te le dira ce soir. Il se nomme Shinjo Hiroji. Il conduira notre kaisha pour l’assaut initial avec un guntai d’infanterie lourde et un de spécialistes du siège de son clan. - Je serais très honoré de le rencontrer. - Bon, en attendant je ne puis que te proposer humblement de rester à l’abri ici… - Je vous remercie humblement gunso Sasuke, mais je ne puis accepter un tel honneur. - Allons, il y a un peu de place ici et je ne puis te laisser dehors sous la pluie. - Gunso Sasuke, je ne voudrais en rien vous imposer ma misérable présence. La pluie n’est qu’un bien faible désagrément pour un samurai. - Tu as beaucoup marché et la journée de demain promet d’être extrêmement difficile. Pour le bien de notre armée tu dois te reposer. Reste ici je t’en prie. - Ma fois, si c’est pour le bien du kaisha, je ne peux pas refuser, même si je suis confus de vous imposer ma misérable présence. » Cela dit Riobe, salua Sasuke et alla s’asseoir dans un coin en essayant de se faire le plus discret possible. Sasuke s’assis calmement sur une natte de fortune, et entrepris d’aiguiser son katana. Fatigué de son périple, et bercé bar le doux bruit de la pluie et le calme de l’endroit, Riobe s’assoupi rapidement. ![]() En fin d’après midi le camp sembla s’agiter. La pluie avait cessée et on sonnait le rassemblement. Tous les rônins se réunirent en bordure du campement en se regroupant plus ou moins par guntai. Le chui Shinjo Hiroji inspecta rapidement les troupes et affecta les trois nouveaux arrivant en fonctions de leurs spécialités. Riobe se retrouva dans la deuxième unité d’archers. Puis, le chui annonça que si le temps se maintenait, l’assaut pourrait avoir lieu dès l’aube. Il comptait sur la vigilance des sentinelles cette nuit car, avec le clan déchu, une traîtrise était plus que jamais à craindre. Il rappela que le clan de la licorne attendait de chacun un courage et un sacrifice exemplaire. Puis il autorisa les samurais à se disperser et convoqua les gunso pour leur expliquer brièvement ce qu’ils auraient à faire. Riobe était allé saluer les membres de son guntai. Ils représentaient curieusement toute la diversité de l’empire d’émeraudes. Certains semblaient aguerris, d’autre inexpérimentés, certains avait le visage dur et renfermé, d’autres semblaient amicaux. Les armes étaient toutes de style et de qualité variables et les armures le plus souvent légères et constituées de pièces dépareillées. Parmi ceux qui semblaient les plus amicaux, Riobe remarqua une jeune samurai-ko dont l’armure portait un mon représentant une hirondelle, et un homme dans la force de l’age qui portait une armure a laquelle manquait un certain nombre de pièces, notamment au niveau des bras. Ils le saluèrent d’un signe de tête et Riobe s’approcha d’eux et s’inclina. « Je suis Riobe et je suis honoré de combattre à vos cotés. - L’honneur est pour moi Riobe, » répondit l’homme en s’inclinant « je suis Mitsuhide Kenage. - Et moi Toshie Tsubame ! » ajouta la samurai-ko. « As-tu déjà un abri ? - Non, pas encore. Pour l’instant Sasuke san a eu la bonté de m’offrir l’hospitalité, mais je ne voudrais pas abuser. - Et bien nous allons t’aider ! » déclara aussi tôt Mitsuhide. « Tu viendra avec nous. Mais il te faut quelque chose pour dormir. Allons voir les étas qui suivent la troupe. Il y en aura bien un pour te fournir quelque chose… » - Sans vouloir vous offenser, Mitsuhide san, »intervint Toshie, « mieux vaudrait sans doute s’adresser à un heimin. Ce sera plus digne et la natte sera de meilleure qualité. - Oui, bien sur… tu as raison. Allons, en route ! » Ils se mirent tous trois en route vers le campement licorne en discutant tranquillement de choses anodines. Après avoir réussi à se faire entendre des gardes, ils purent se rendre dans la partie réservée ashigarus. Là, Toshie demanda à Riobe et Mitsuhide de la laisser leur parler, seule. La discussion dura un moment pendant lequel Riobe et Mitsuhide purent discuter. « Vous croyez qu’elle va y arriver ? - Ne t’inquiète pas Riobe, si Toshie n’arrive pas à en convaincre un, alors aucun d’entre nous ne le peut. - Comment cela ? - Eh bien, c’est un peu gênant d’en parler, mais… disons qu’elle n’est pas née dans un clan comme nous deux. Oh, n’ouvre pas de grands yeux. Ta bonne éducation est difficile à cacher à un quelqu’un qui a longtemps vécu sur les routes. - Je…je ne pensais pas être si transparent. - Il n’y a pas de honte à cela, c’est tout à ton honneur. Mais allez faire comprendre ça à ces rustres de paysans qui prennent de travers le fait que nous soyons au dessus d’eux dans l’ordre céleste, même si nous errons sur les chemins! » Enfin, Toshie revint avec un des heimins qui était prêt à céder sa natte pour un prix extrêmement raisonnable. L’affaire conclue, ils reprirent tranquillement le chemin de leur campement. :yo: Le soir venu, ils eurent droit à une ration de riz et une tasse de sake gracieusement offertes par les licornes. Les tours de garde furent organisés et la surveillance renforcée sous les ordres de Shinjo Hiroji. En cette veille de bataille, beaucoup étaient allé se coucher tôt, d’autres s’étaient réunis autour d’un feu pour jouer ou discuter. D’autres, enfin, ne pouvant trouver le sommeil, attendaient l’aube avec anxiété. Toshie, Mitsuhide, Riobe et quelques autres samurais de leur guntai s’étaient réunis autour d’un feu qui peinait à vraiment prendre à cause de l’humidité ambiante. L’inquiétude et même l’appréhension se lisaient sur certains visages. Riobe regardait les flammes en silence et Toshie avait baissé la tête. Les autres rônins étaient en pleine conversation. « Alors ça y est, c’est le moment de vérité… - Oui, demain nous aurons de quoi vivre pour quelques mois, ou nous n’en aurons plus besoin. Dans les deux cas nous sommes gagnants sans doute. - Nous risquons surtout de ne plus en avoir besoin ! Ce sont toujours les archers qui comptent le plus de perte. Et nous serons en première ligne pour l’assaut ! Ils peuvent nous sacrifier et ne s’en priveront pas… - Je ne pense pas qu’ils envoient ainsi un de leurs officiers et deux groupes de leurs meilleurs éléments de siège à l’abattoir… - Effectivement… de toutes façon ce ne sont pas ces quelques traîtres terrés dans leur petite forteresse qui me feront reculer. - A votre place je ne compterais pas trop sur Hiroji san. Il aurait, dit-on, perdu la face à la cours il y a quelque temps et demandé à être affecté en première ligne. Sans doute pense-t-il qu’une mort glorieuse atténuera son déshonneur. » Mistuhide, resté jusque là silencieux, intervint soudain d’une voix ferme. « Un samurai doit vivre en étant prêt à mourir ! Demain nous allons servir le clan de la licorne pour sa plus grande gloire. Nous mourrons pour eux s’ils le veulent, et nous suivrons notre chef sans remettre en question ses choix. » Il se tenait droit, la main sur le katana et défiait du regard quiconque oserait contester sa parole. Tous baissèrent la tête, et le silence se fit le temps qu’il faut pour que l’eau d’un lac retrouve son calme après la chute d’une lourde pierre. Puis, le visage de Mistsuhide repris sa sérénité habituelle. « Excuse mon extrême hardiesse, Toshie, mais je ne t’ai jamais vue aussi silencieuse. Y a-t-il quelque chose qui te préoccupe. - …hein…non, non. - Je te présente mes excuses si j’ai dérangé ta méditation. - Je te suis très reconnaissante de l’intérêt que tu me portes, mais hélas, je ne méditais pas vraiment. J’étais, perdue dans mes souvenirs… - Les souvenirs sont parfois tout ce qu’il nous reste… » Un silence peiné suivi cette déclaration. Mitsuhide s’était tu et Riobe avait fermé les yeux pour retenir des larmes. Mais Toshie fini par reprendre la parole, s’adressant à l’ensemble des samurais. « Demain, nous allons vivre ou mourir, de même que les samurais qui défendent cette place. Nous somme tous des bushis, c’est la raison même de notre existence. Mais j’ai déjà vu des combats de ce type, et je sais que demain vont aussi mourir nombre de serviteurs et de paysans et d’étas. Pourquoi ? - Eh bien parce qu’ils sont au service des traîtres ! - Ils n’en font pas partie. Ils n’en n’ont ni les lien du sang, ni l’éducation, ni même l’âme. - Ils les ont pourtant bien servi ! - Tous comme ils auraient servi les lions, les grues ou les licornes. Ils n’ont pas choisi leur maîtres. Ils n’ont rien à voir avec eux. - Oui, mais ils sont avec eux dans cette place ! - Mais pas avec eux dans cette lutte. Ils n’ont rien à faire dans ce combat… - Certes, il est dommage qu’ils doivent mourir également, mais c’est la loi de la guerre Toshie. D’ailleurs, ils se essaieront de se défendre. De toute façon, ils vivent pour servir leur maître samurai. Quand il n’y a plus de maître à servir, ils n’ont plus de raison d’exister. Il est donc dans l’ordre des choses de les tuer. Du reste, le non peuple n’a pas d’âme. Il n’y a plus de remords à les tuer qu’à abattre un animal. - Ils peuvent pourtant donner des enfants à ceux du peuple. Du reste, nous sommes également des serviteurs sans maître. Devons nous mourir pour autant ? - Nous sommes…différents ! Tu…tu ne peux pas comprendre…Ce sont tes origines paysannes qui t’inspirent ces questions dépourvues de sens… - Allons allons, du calme, » intervint Mitsuhide « nous devons être unis demain. Toshie, ne te pose pas ce genre de question. Tu es une samurai-ko. Tu es une bushi. Tu es ici pour tuer et mourir honorablement. C’est tout ce qui importe. » « En tout cas il vaut mieux se poser de telles questions que de rester à pleurer dans son coin comme un enfant. » Lança un des samurais d’un ton méprisant en regardant Riobe. En un éclair, Riobe avait relevé la tête et lui lançait un terrible regard noir. Sa main était doucement allée se poser sur le manche de son katana. La tension était palpable entre les deux rônins qui se regardaient dans les yeux. En serrant les dents, Riobe fini par articuler. « Je ne pense pas que vous faisiez allusion à quelqu’un ici n’est-ce pas ? - Vraiment ? Et si c’était le cas, cette personne oserait-elle me demander réparation ? - Cet endroit manque de place pour un duel… - Il y en a dehors… » Le bruit inattendu d’une lame sortant d’un fourreau à coté d’eux surprit tous les membres de l’assistance. D’un coup sec, Mitsuhide avait révélé quelques centimètres de son katana. Il avait le visage calme et gardait les yeux fermés. « Une telle allusion ne pourrait hélas qu’être le fait d’un duelliste prétentieux, pensant prouver quoique ce soit en affrontant un bushi clairement moins expérimenté que lui. Sa bassesse et les affronts qu’il commettrait devant moi pour provoquer ce duel seraient autant d’affronts pour moi. Si quelqu’un se permettait ainsi de détruire la cohésion de notre groupe en provocant sans raison un de ses membres à la veille d’un combat, j’irais en premier l’affronter dehors ! » Riobe sembla se calmer, et éloigna sa main de son katana. L’autre samurai dégluti péniblement et fini par déclarer « Bien sur… il n’y avait heureusement ici aucune allusion de ce genre. Je m’excuse si mes paroles étaient mal tournées… Bien, il se fait tard, je pense qu’il est temps pour nous de nous reposer… » Tous se retirèrent laissant seuls Riobe et Mitsuhide. Riobe sourit et Mitsuhide lui répondit d’un signe de tête. « Je vous remercie d’être intervenu Mitsuhide san. - C’était normal. Je ne pouvais pas laisser un acte déshonorant être commis sous mes yeux. - Je pense cependant que le pauvre bougre aurait été surpris. Je suis peut-être jeune, mais je suis également meilleurs duelliste qu’archer. - Il est plus sage de gagner sans combattre Riobe. De même qu’il est parfois inutile de vouloir combattre quand on connaît l’issue du combat. » ![]() Les deux samurais restèrent silencieux, le regard perdu pendant un long moment. Les craquements et les petites explosions du feu semblaient parler un étrange langage tandis que les petites flammes dansaient au son d’une lointaine musique. Quelqu’un jouait de la flûte quelque part. Le ciel était maintenant bien noir, et entre deux nuages, apparaissaient quelques étoiles. Mitsuhide semblait en profonde méditation, quand à Riobe il parcourait en pensée les chemins des souvenirs plus heureux. Des bruits de pas s’approchant de la tente attirèrent leur attention. C’était Sasuke qui parcourait le camp l’œil aux aguets. « Riobe san, Mitsuhide san, rien à signaler ? - Non, nous n’avons rien remarqué… - Bien, où est Kibe, votre gunso ? - Il se repose à coté. - Eh bien tant mieux…s’il arrive à trouver le sommeil je n’irais pas le déranger. Eh bien Riobe, je vois que tu t’es bien intégré à ton groupe… - Je dois remercier Mitsuhide san pour cela. Il m’a aidé et a maintenu autant que possible le moral et la cohésion du groupe. - Oh, Riobe est trop généreux. Je n’ai fait que remettre à leur place quelques mauvais samurais. » Un sourire éclaira pendant un court instant le visage de Sasuke. Puis, comme le nuage qui cache le soleil, l’inquiétude pour la journée à venir lui rendit son visage sombre. Il regardait dans la nuit, vers le château des scorpions. « Cette place est à la mesure de notre force… En d’autres temps j’aurais dit que cette journée allait être glorieuse, mais il n’y a plus de gloire pour nous, seulement la honte. Des semaines de harcèlements de la part de ces fourbes, de pluie, et de mépris de la part des autres samurais, ont sérieusement sapé le moral de mes hommes. Vont-il avoir assez de courage demain pour mener l’assaut principal ? Il faut bien l’espérer ; mais que va-t-il se passer si les choses tournent mal ? La seule certitude que j’ai, est d’avoir choisi le camp de l’honneur. - Sasuke san - Oui Riobe ? - Il me semble voir une forme là-bas sur le rocher. » Sasuke tourna un instant la tête puis acquiesça. « Oui, c’est Naoaki. Cela fait deux jours qu’il médite sur son sabre. Il n’a du s’arrêter pour manger qu’une seule fois. C’est lui que tu as rencontré tout à l’heure. On ne sait pas trop pourquoi il est venu ici. Il ne semble pas particulièrement aimer le combat en bataille rangée. Nous verrons bien demain, si son caractère hautain et son mysticisme font de lui un meilleurs samurai. Bien, vous devriez essayer de prendre un peu de repos et…» Les paroles se perdirent et les yeux de Sasuke s’agrandirent d’un seul coup. « Aux armes ! Nous sommes attaqué ! » Le camp fut aussi tôt parcouru de cris d’alarme et de colère. En quelques battement de cœur, plusieurs bushi se tenaient déjà prêt à vendre chèrement leur vie. Un peu plus loin, le camp des licornes était en émoi. Plusieurs tentes brûlaient, et des bruits de combat et des cris d’agonies provenaient de la direction de la tente de commandement. En moins d’une minute, Sasuke avait rassemblé une trentaine de samurai et organisé la défense du campement. Un petit groupe de scorpion qui pensait profiter de l’obscurité et de la surprise se retrouva face à une force avertie de leur présence et prête au combat. Celui-ci fut très bref et les assaillants furent repoussés. « Vite, allons au secours des nôtres dans la tente de commandement ! - Non Hiroshige ! - Quoi ? Mais c’est notre devoir Sasuke san ! - Il est trop tard pour cela. C’était une attaque suicide contre nos commandants ; qu’elle ait réussie ou non, nous arriverons de toute façon trop tard. - Mais, nous ne pouvons rester ici sans rien faire ! - Je suis désolé Hiroshige. Les Shinjo et les Otaku vont s’en occuper. Ils sont déjà sur place. Nous devons rester prêt à contrer une deuxième vague. Donc nous devons rester groupés et en formation. Aller se disperser et en rajouter à la confusion là bas serait aider nos adversaires. » Serrant les dents de frustration, le samurai du se ranger à l’avis de son gunso. Le feu et les cris finirent rapidement par s’éteindre. De nouveaux tours de garde furent organisés et une partie des samurais alla se reposer. Il serait décidément difficile de trouver le sommeil cette nuit. La bataille était, semble-t-il, déjà commencée. ![]() La violence et le sang Récit : Souvenirs d'un rônins - Darth Nico - 27-07-2004 ![]() ![]() Ca ![]() ![]() EDIT Ajout de Toshie à l'auberge du PNJ. ![]() Récit : Souvenirs d'un rônins - Riobe - 27-07-2004 Merci beaucoup ![]() ![]() S'il y a des commentaires n'hésitez pas... un texte ça s'édite Récit : Souvenirs d'un rônins - Darth Nico - 27-07-2004 Hé ouais, ça prend grave du temps d'écrire ces textes. Mais quel plaisir quand même de l'avoir fait, non ? ![]() Ya qqes fautes ici et là, et qqes tournures impropres. ![]() EDIT Ajout de Toshie à l'auberge du PNJ. ![]() |