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Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - Gaeriel - 26-02-2007 <span style="color:#FF0000">A Grofredo's and
![]() <span style="color:#3333FF">Récit épique de Jean-François de Portzamparc</span><!--/sizec--> <span style="color:#CC33CC">L'Exil d'un Forgien </span><!--/sizec--> <span style="color:#CC33CC">Première partie : Aux armes citoyens!</span><!--/sizec--> La tempête bat son plein, les tourbillons de vents déferlent sur les passerelles infinies comme des lames de rasoir adoucies par le flot continu des pluies torrentielles. En face, une étendue sans fin d’eau semblant happer doucement mais inexorablement cet îlot de terre, Exil. Ici le soleil ne se lève jamais, la pénombre règne partout à l’exception de quelques lieux privilégiés possédant leur propre machine capable de simuler la chaleur et la lumière de l’astre suprême. Jean François, accoudé au bord de la passerelle qui relie son « chez lui » à son boulot, médite sur la nouvelle vie qui va s’offrir à lui. Par chance il a déjà réussi à se trouver un boulot sympa, relativement bien payé, et qui lui assurera l’obtention de ses papiers à la fin de 3 années de service. Pour un forgien qui faisait ses débuts dans la cité d’obsidienne, cela lui semblait convenable. Le bruit de la tempête couvrait les rares discussions qui se tenaient aux abords de la passerelle, la pluie était telle que peu de monde n’osait s’aventurer à l’extérieur. Les passerelles étaient solides grâce au travail continuel des ingénieurs et des mitiers mais un accident était vite arrivé, surtout lorsque les vents étaient violents. Jean François n’entendit donc pas le bruit des pas qui s’approchaient furtivement vers lui, il sursauta de surprise lorsqu’il sentit la froide sensation de la pointe d’un couteau posé délicatement en bas de son dos. - Du calme De Portzamparc, personne ne doit mourir ce soir, je serai déçu de devoir déroger à cela. - Qui êtes vous ? demanda JF la voix tremblante. - La seule chose que vous devez savoir est que je n’ai pas l’intention de vous tuer maintenant ce qui devrait suffire à vous calmer afin que vous enregistriez avec exactitude ce que j’ai à vous dire. Jean François déglutit difficilement et tacha de reprendre le contrôle de ses émotions. Bien qu’il n’avait aucune idée de l’identité de cet inconnu qui venait sans raison le déconcentrer pendant sa méditation du soir, il préféra obéir sans trop poser de question et attendit d’écouter ce que ce malade mental avait à lui dire. - Bien, voilà qui est plus sage. Sache déjà qu’il te sera inutile d’essayer de me retrouver par la suite, je reviendrai te voir mais seulement quand je l’aurai décider. Tu sais en partie les raisons qui t’ont conduit jusqu’en Exil, mais tu ne sais ni le comment ni les motivations profondes et si tu veux un bon conseil, ne les cherche pas. Et de manière générale dans cette magnifique cité, ne regarde pas aux endroits où tu sais pertinemment que tu ne dois pas regarder car tu risquerai de voir des choses qui te causeraient du soucis et personne ne souhaite qu’il t’arrive quelque chose avant que tu n’ai pu te rendre utile aux tiens. Pour l’instant tu vas tranquillement passer les 3 prochaines années à acquérir tes papiers chez Sûreté, nous aviserons ensuite de la suite de ta carrière ici. Je suis venu jusqu’à toi ce soir pour que tu saches bien que personne n’est à l’abri sur la lune d’Exil, encore plus pour les exilés forgiens comme toi. Tout le monde te rendra la vie difficile alors tu vas gentiment courber l’échine tant que tu ne seras pas officiellement exiléen… - Je sais déjà tout cela, et je n’ai pas l’intention de procéder différemment vous pouvez être rassuré… - Bien je suis heureux d’entendre que tu as accepté dors et déjà tout cela. Maintenant tu sais qu’il y aura toujours quelqu’un pour veiller sur toi et pas seulement de la lointaine Forge… - Le message est bien passé, maintenant si vous pouviez ranger votre arme ou alors vous avez encore quelque chose à me dire ? JF sentit l’appui de la lame quitté le bas de son dos à son plus grand soulagement. Il n’osa pas se retourner immédiatement ; encore sous le coup de cette discussion inattendue . Lorsqu’il se décida, l’homme avait bien évidemment disparu. Cette rencontre eu le mérite de lui saper le moral, il n’en fallait pas moins du reste tant il se sentait libre et heureux quelques minutes auparavant. Soucieux de retrouver cet état d’esprit qu’il avait perdu, JF se dirigea au « Hammer’s bar » afin d’y déguster quelques cocktails du type assommants . Et comme beaucoup d’autres délicats palais asséché, sa dégustation vira rapidement à la sur consommation ce qui permit à tout le monde de mettre de coté pendant un moment les ennuis et les tracas du quotidien Exiléen. Le réveil du lendemain fut difficile, fort heureusement c’était un jour non travaillé de la semaine. Voilà un des bons points de la concorde sociale, JF ne connaissait pas grand-chose à cette règle mais il savait que 2 matins sur 8 il pouvait dormir à volonté et pour l’instant ça lui allait amplement. Les journées à Pandore étaient assez chargées mais la quantité de travail était quand même moindre ici pour les petites gens que sur Forge, et encore à sa connaissance, le royaume d’Autrelles était ce qui se faisait de plus « social » sur toute la planète. Forge, JF repensa soudainement à toutes ces années passées là bas à vivre une vie de noble et à guerroyer contre le ténébreux empire Kargarlien. Kargarl avait fait son temps désormais, Autrelles représente l’avenir des royaumes de Forge même si les vieux impériaux ne semblent pas encore enclins à passer le flambeau. Il repensa aussi doucement à la discussion qu’il avait eue avec son frère 3 mois avant son départ. JF se leva de son lit pour aller se passer un coup d’eau sur le visage. Même si la journée était non travaillée, il avait beaucoup trop de choses à découvrir sur Exil pour passer une journée à penser sur son lit. Une fois la figure nettoyée, il passa dans son armoire pour choisir sa tenue vestimentaire. Ses habitudes d’habits nobles étaient difficiles à enfreindre, il s’habillait sur Exil de manière élégante pour quelqu’un de son statut mais pas au point d’éveiller des soupçons. La rencontre de la veille traînant encore quelque part dans son cerveau, il choisit les habits les plus laids qu’il possédait pour sortir aujourd’hui. Pas de doute, il n’irait rien tenter d’inconsidéré avant d’en connaître un peu plus sur cette cité d’acier et de ses mœurs. Il pris ses clefs dans la commode près de son lit, y découvrant avec stupéfaction un livre qu’il était persuadé n’avoir jamais eu en sa possession. Intrigué, il saisit l’ouvrage et l’ouvrit délicatement. Il était manuscrit ce qui était assez rare sur Exil tant les industries d’imprimerie avaient la côte ici. Il était donc probable que ce livre soit initialement originaire de Forge. Le sceau Autrellien en première page finit de l’en convaincre. Il feuilleta quelques pages au moment où il vit son nom apparaître dans le roman. Au même moment une petite feuille de papier tomba sur le sol face retournée. JF mit quelques secondes avant de s’en saisir et de le lire « Voici un cadeau que ton frère Pierre m’a demandé de te remettre. Exil aime les gens cultivés alors je te souhaite une bonne lecture. » Voilà qu’en plus de rentrer chez les gens sans leur consentement, cet homme est un comique. Les probabilités que celui qui a déposé ce roman ici soit le même que celui avec qui il a discuté hier soir sur la passerelle sont à peu près maximales. JF reposa le livre dans sa commode et sorti sur le seuil de son petit appartement. Un vieil homme sortait au même moment de chez lui. JF l’interpella : - Excusez moi Monsieur mais y a-t-il eu auparavant des vols commis dans cet immeuble ? Le vieil homme tout intrigué regarda bizarrement JF avant de lui lancer sur un ton méprisant : - De ma vieille mémoire je dirai qu’il ne s’est jamais rien passé d’anormal ici. - Pourtant je vous assure que quelqu’un a réussi à rentrer chez moi pour y prendre quelque chose… Enfin y déposer plutôt même ça ne fait pas beaucoup de différences. - Si quelque chose est arrivé chez toi, c’est qu’ADMINISTRATION en a décidé ainsi... - Pardon ? - ADMINISTRATION ne se trompe jamais mon jeune ami. Le sourire démoniaque accompagné d’une dentition répugnante finit de convaincre JF de stopper là cette conversation pour retourner chez lui. Exil semblait soudainement bien plus dangereuse et incompréhensible que jamais. Il décida de remettre à plus tard sa visite et entreprit de lire ce livre arrivé chez lui par la volonté d’Administration… A suivre Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - Darth Nico - 27-02-2007 Excellent, on attend la suite ! ![]() Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - Gaeriel - 27-02-2007 et ben tu peux attendre ![]() Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - Darth Nico - 27-02-2007 T'as marqué "à suivre" ![]() ![]() Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - Gaeriel - 27-02-2007 oui mais j'ai pas dit quand:jmekiffe: Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - Darth Nico - 27-02-2007 S'il faut attendre autant que le journal de Gaeriel...:P Sinon on dit que c'est à suivre dans le prochain dossier Exil. ![]() Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - Gaeriel - 12-07-2007 dis donc j'avais complètement oublié ce récit, je me souviens par la même que j'ai toujours le journal de gaga à finir (mmmh disons 400 pages à peu près^^) et qu'en plus j'ai commencé un nouveau récit à SW... Bref faudrait que je m'y mettes mais je n'ai ni le courage ni la plume du GN ![]() Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - Darth Nico - 12-07-2007 Finis celui-là. ![]() Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - Gaeriel - 13-07-2007 pour cela il me faudrait des vacances ![]() Dossier spécial : L'exil d'un Forgien - sdm - 10-10-2007 Le genre de truc que tu as en ce moment ? ![]() |