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Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - Darth Nico - 31-01-2007

<span style="color:darkorange">Garfield Le consortium Garfield®</span><!--/sizec--> Garfield2

en association avec

La Gronico:LeLudwig:Goldwyn Mayer Inc.©

présentent




* NICOLASARTS *<!--/sizec-->


Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...


REVENGE OF THE SCUD<!--/sizec-->
<span style="color:gray">¤CRISTAL AGE¤</span><!--/sizec-->


EPISODE IV<!--/sizec-->

<span style="color:#black">LE PUITS DU TEMPS</span><!--/sizec-->

<span style="color:darkred">

Partis sur Djun pour délivrer les officiers de Vinovo, nos héros sont pris au piège sur la planète, au milieu de bombardements chimiques. Ils parviennent à s'échapper et abordent le destroyer du général Konen.
Pendant que Gaeriel et Kyle Katarn vont délivrer Blood et Sacratiff, Merwyn et Cyrillis Baelun retrouvent le général Barabel. Celui-ci, sa puissance décuplée par la rage, engage le combat et parvient rapidement à blesser Cyrillis. Puis, au bout de quelques passes, Merwyn est vaincu à son tour...
<!--sizec--></span><!--/sizec-->

...

Le destroyer Barabel évoluait lentement dans l'orbite de Djun, où des pluies acides dissipaient maintenant les nuages toxiques, autour de l'usine d'où nos héros s'étaient échappés.
Konen poussa encore un cri de rage. Il peinait à évacuer cette rage si noire, et il ne parvenait pas à la contenir.
A quelques mètres de lui, Cyrillis à terre, blessé à la jambe et au flanc, surveillait le Barabel et guettait son sabre, comme pour ne pas s’avouer vaincu. Merwyn, blessé au ventre, avait aussi perdu son sabre.
Konen contempla ses deux ennemis, qui se tordaient au sol. Il maudissait Tremayne : garder Peake en vie ! C'était ridicule !
Il s'approcha de la console de communication :
- Où se trouvent les autres ?
- Ils approchent des soutes, général, grogna un officier Barabel.
- Dépêchez-vous de les attraper !

Light

Katarn avançait, sabre à la main.
- Nous approchons des geôles. L'endroit doit être gardée mais je ne pense pas que-
Il se retourna : Gaeriel était blanche comme un linge. Elle avait dû s'appuyer au mur pour ne pas tomber.
- Qui y a t-il ?
Pas de blessure, personne en vue.
- C'est Merwyn, fit Gaeriel, souffrante, il est blessé...
- Konen les a vaincus, murmura Katarn...
- J'y vais.
- C'est de la folie !
Gaeriel s'était déjà remise du choc, au moins provisoirement.
- Katarn, allez délivrer Sacratiff et les autres ! Pendant ce temps, je vais trouver Konen !
Gaeriel passa la porte des soutes, qui allait se refermer :
- Si nécessaire, fuyez avec mes hommes. Tant pis pour nous !
- Je vais les délivrer, Gaeriel, mais vous ne perdez rien pour attendre ! Si vous croyez que nous allons partir sans vous !... Je vous contacterai par com'. Restez cachée pour le moment !

- Ton amie est là, dit Konen. Elle va venir te délivrer.
- Elle fera tout ce qu'elle peut pour ça...
- Elle ne peut plus rien pour toi, Revan.
- Elle essaiera quand même.
- L'Inquisiteur s'est trompé. De Revan, tu n'as que le nom. Tu ne peux pas être celui qui nous mènera à la Porte du Temps.
- Je ne suis pas Revan.
- Tu n'es plus rien.
- En s'emparant de la Porte, le Grand Inquisiteur aura accès à d'autres époques... Il voudra unir des seigneurs Sith du passé à ceux du présent... Quel intérêt pour toi Konen ?
- Tu parles beaucoup, pour un vaincu, Peake... Dire que tu aurais pu devenir puissant. Tu as préféré gâcher ton destin.
- Maintenant que Treides est mort, je n'ai plus rien à voir avec le côté obscur.
- Je suis un guerrier. Tu es diplomate. Nous aurions pu être complémentaires. Par ta faute, nous sommes opposés.
- Même sans moi, les Rebelles continueront. Leur armée est de plus en plus puissante. Ils uniront la Galaxie. Parce que le côté lumineux est le plus fort. Sans Palpatine, l'Empire ne tiendra plus. Sa fin est écrite.

- Gaeriel, vous me recevez ?
- 3 sur 5. Où en es-tu, Kyle ?
- J'ai délivré les officiers. Et vous ?
- Cachée dans un conduit d'aération, non loin de la salle d'entraînement de Konen.
- Vous les voyez ?
- Les deux Jedi sont blessés. Konen parle avec Merwyn. S'il le voulait, il les aurait déjà achevés.
- J'ai peut-être un plan. Mais c'est affreusement risqué !
- Dis toujours...
- Nous sommes encore dans les soutes. J'ai armé vos officiers. Nous sommes une quinzaine. Autant dire que nous avons de quoi occuper le terrain ! Nous pouvons atteindre les stabilisateurs gravitationnels du vaisseau. Les casser. Ce sera l'apesanteur, le temps que les circuits de secours se mettent en route.
- Ensuite ? fit Gaeriel, intéressée.
- Une minute, on est en train d'accéder aux plans du vaisseau. Un de vos hommes pirate le circuit. Décrivez-moi la pièce.
- Grande, ronde. Des plaques holo. Des communicateurs de bord. Des armes.
- Une baie vitrée ?
- Oui mais blindages abaissés.
- Bon, nous allons accéder au circuit. Quand nous couperons la gravité, nous relèverons les blindages.
- Alors ?
- Alors à ce moment, il faudra briser la baie. Aussitôt, dépressurisation de la pièce.
- Attends, Kyle. Je te précise une chose : ma seule chance est de désarmer Konen. Sans son sabre, il sera bien moins dangereux. Je veux dire que s’il garde son sabre, je n’ai aucune chance.
- Cassez la baie vitrée. La dépressurisation vous laissera quelques secondes pour agir. Mais il faudra attacher les Jedi. Je vais les prévenir en télépathie.
Dans son étroit conduit, Gaeriel suait abondamment. La situation n'avait jamais été aussi désespérée. Sauver les Jedi ou les perdre, ça n'allait tenir qu'à un fil ! Si tout se passait bien, dans quelques instants, Konen serait mort, expédié dans le vide spatial et la flotte Barabel serait aux mains des Ruusaniens.

Merwyn avait senti la présence de Gaeriel. Pendant que Konen tâchait de contacter Tremayne, il lui parla en télépathie :
- Konen est bien trop puissant, Gaeriel... Il nous a balayés, Cyrillis et moi. Mais Konen ne veut pas me tuer. Pars avec Kyle.
- Laisse-moi plutôt t'expliquer mon plan. Nous allons dépressuriser la pièce...
- Rien ne te fera changer d'avis.
- Non, confirma Captinson. Nous allons tous repartir. Vinovo a besoin de nous là-bas.

Light

Konen s'approcha de Merwyn. Cyrillis de son côté, s'était adossé au mur et tentait d'oublier la douleur.
- Ce n'est que cela, les Jedi, que cela... Tu vas repartir voir le Noyau Galactique, Revan... fit Konen. Si seulement Thembee-
Il ne finit pas sa phrase. Il se sentit décoller du sol, flotter et entendit soudain les blindages de la grande baie vitrée se soulever. L'espace étoilé apparut. Cyrillis saisit son sabre en télékinésie et le lança : la lame fracassa l'épaisse vitre qui permettait de contempler l’espace et aussitôt l'aspiration emporta Konen. Le Barabel se raccrocha à une console de communication, à quelques mètres de l’ouverture.
Juste avant, Gaeriel avait lancé des synthé-cordes : les deux Jedi, attachés, s'étaient plaqués contre un épais pilier, tandis que la monstrueuse dépressurisation emportait tout. Gaeriel elle-même, dans son conduit, était plaquée au sol.
Cyrillis passa la tête, au risque d'être emporté : Konen luttait pour se raccrocher, aspiré vers le néant, tandis que le système de secours s'activait enfin et que les blindages se rabaissaient. Les regards du Barabel et du Jedi se croisèrent. Le blindage s'était presque refermé. Konen avait tenu bon. Il allait revenir, tuer, tuer encore... Cyrillis prit sa décision : il utilisa la Force pour décrocher la grosse patte du général qui fut emporté, plaqué au sol, stupéfait et aspiré sous le blindage, avant d'être expédié, hurlant, dans le vide. L'instant d'après, les lourdes plaques d'acier s'étaient refermées.
La gravité revint, et le silence.

Lentement, Gaeriel défit la plaque et descendit dans la pièce à la force des bras. Nul n'osait parler. Merwyn put se relever, aidé par la Force et soutint Cyrillis.

On n’y croyait pas encore. On se regardait avec stupeur.
Cyrillis avait osé. Il avait utilisé la Force pour tuer. C'était une grave transgression du code Jedi, un de ces actes qui vous rapprochent du côté obscur. Mais qui lui aurait donné tort ?
Certainement pas Gaeriel, qui tomba dans les bras de Merwyn.
- C'est fini, c'est fini ! Il est mort !... exulta t-elle. Katarn, tu me reçois ! Konen est mort ! Il a été jeté dans le vide !
Les cris de joie retentirent dans le communicateur.
- A nous le vaisseau maintenant, cria Sacratiff.
- Nous allons soumettre cette flotte, rajouta Blood.
- Nous rentrons à Vinovo ! termina Gaeriel.
C'était la liesse, c'était inespéré !
L'instant d'avant, deux Jedi à terre et Konen triomphant ! Et maintenant, le Barabel mort et les Ruusaniens vainqueurs !
- Ah par la Galaxie !
On y croyait pas encore, quelle émotion !
- Ça va aller, Cyrillis ? demanda Merwyn.
- Allons, je ne suis pas encore bon pour la maison de retraite !
On riait, on se félicitait mutuellement. On respirait, on revivait.
- Cette fois, je crois bien que-

Light

Une lame rouge passa alors à travers le blindage. Elle commença à découper la plaque d'acier.
- Non !
Cri d'effroi collectif. La lame se déplaçait lentement, de derrière la plaque, comme animée d'une vie propre.
- Non !!
- Quoi ? demanda Katarn dans le com’
- Il a survécu !
- Qui ? quoi !
L’acier, chauffé à blanc, fondait lentement.
- Il a survécu au vide spatial ! Il est là, derrière la plaque de blindage !...
La lame tournait à angle droit et continuait sa coupe.
Les Jedi n'étaient plus en état de se battre.
- Il est bien trop fort ! pire : il est invincible !
C'était à s'en arracher les cheveux !
- Gaeriel, disait Kyle au com', vous me recevez ?... Vous me dites que Konen est vivant ?...
Oui, vivant, invisible, de retour du vide de mort !
- On abandonne le terrain, cria Gaeriel ,il est beaucoup trop fort. Il a réussi à survivre au vide spatial !
On se le répétait pour s’en persuader. A présent, la lame avait presque fini de découper une ouverture.
- J’ai compris, cria Katarn. Il y avait un double-blindage, Gaeriel ! Je viens de le voir sur le plan ! Il est resté bloqué entre les deux plaques. Un double-blindage !...
- Trouvez-nous un vaisseau pour partir d'ici, Kyle, en vitesse ! On vous rejoint au hangar !
- Compris !

Merwyn et Cyrillis se supportèrent mutuellement et coururent comme des éclopés qu'ils étaient. La Force diminuait leur souffrance mais cette anesthésie partielle n’allait pas durer. .
Gaeriel referma la porte et détruisit le système d'ouverture. Ce qui ne ralentirait pas longtemps Konen...
Ce fut une course affolée dans les couloirs, Gaeriel jouant du vibro-blaster pour dégager le terrain en même temps qu'elle écoutait les instructions de Kyle pour rejoindre le hangar.

Cinq troopers surgirent : Gaeriel les arrosa d'une belle volée de tirs, pendant que les deux Jedi se mettaient à couvert. Gaeriel bondit devant eux et les mit en déroute. Puis nos héros passèrent près du bloc médical où ils récupérèrent des packs médicaux d'urgence, dont les deux Jedi s'inoculèrent une bonne dose. Ils allaient pouvoir tenir jusqu’au vaisseau. La décharge d'adrénaline et de calmants fit son effet.

Les deux Jedi purent reprendre leur course : à la suite de Gaeriel, ils arrivèrent dans le hangar, où les combats faisaient rage. Le groupe Sacratiff - Kyle avait engagé une fusillade en règle contre des adversaires trois fois supérieur en nombre ! Au milieu du théâtre des opérations, Katarn jouait du sabre et repoussait une escouade de soldats à lui seul. Et d'autres officiers de Vinovo avaient pris possession d'un vaisseau et mettaient les moteurs en chauffe.

Le groupe Captinson arriva à l'autre bout de la pièce, en haut d'une coursive. Ils sentaient que Konen serait bientôt là. Un groupe de huit gros Barabels avança pour leur barrer la route. Cyrillis avait perdu son sabre pour briser la vitre. Merwyn avait encore celui donné par Kyrian Tel. Avec Gaeriel, ils engagèrent un corps à corps musclé, un de ceux qui, en fait, font honneur aux Barabels, fiers de combattre des adversaires aussi forts !

Les Dieux de Barab durent se réjouirent de voir leurs huit guerriers tomber valeureusement au combat pour servir Darth Konen. Surtout face à Gaeriel qui avait puisé dans la Force pour se donner un supplément de muscle des plus conséquents ! Elle prenait pendant quelques secondes une allure peu gracieuse de championne de lever de Bantha, mais c'était des plus efficaces !
Konen n'était plus loin. Ils coururent au vaisseau.
- Arrêtez cet engin ! Feu à volonté !
C'était le signal du départ !

Le transport, chargé à mort, s'arracha du destroyer. Les officiers se répartirent entre les six canonnières et déclenchèrent un beau raffut dans l'espace. Certains étaient des vieux de la vieille, de ceux qui avaient fait partie des corsaires de Sacratiff, avant même qu'ils ne se mettent au service de feu le prince Anthracite !
- C'est moi qui les ai formés les p'tits, criaient le ministre de l'Intérieur de Vinovo !
- Hyperespace dans 5... 4... 3... 2...
D'autres escadrons de chasseurs arrivaient : mais trop tard ! Konen assistait, impuissant, à cette évasion insensée !
Le transport quittait le système !...

- La Force est avec nous, conclut Cyrillis, épuisé.



A suivre...Light


Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - sdm - 01-02-2007

Quote:Elle prenait pendant quelques secondes une allure peu gracieuse de championne de lever de Bantha


lolJ'aime les gens qui prennent des risques pour leur futur perso

Sinon....


Saloperie de barabelOuimaisnon²

Applause


Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - Darth Nico - 01-02-2007

Elle gagne 3D en Vigueur, donc franchement, elle commence à ressembler à une haltérophile soviétique.lol


Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - Gaeriel - 01-02-2007

bah, je connais des univers où on a une grosse constit alors qu'on pèse 40kg pour 1m80redaface2


Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - Darth Nico - 01-02-2007

Des univers parallèles de grosse 1337 !Amour


Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - Gaeriel - 02-02-2007

de l'univers de grosse qualitéTeach


Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - Darth Nico - 03-02-2007

¤CRISTAL AGE¤


Nos héros firent un court passage à Vinovo, où ils déposèrent Sacratiff et Blood qui avaient ordre, avec leurs hommes, de reprendre en main le secteur. L’Alliance avait envoyé des frégates de surveillance en l’absence du gouverneur, afin d’assurer la sécurité des lieux.
Les deux Jedi et Gaeriel repartirent ensuite sur Ruusan.
Arrivés dans la Vallée, ils racontèrent leur séjour mouvementé sur Djun et leur invasion incroyable. Les autres Jedi eurent des sueurs froides rétrospectives pour nos héros. Ils revenaient de loin !

Gaeriel fut d’ailleurs fort déçue que Merwyn ait refusé de poursuivre son entraînement, car elle pensait avoir largement mérité.OuimaisnonMais notre Jedi pensait que le moment n’était pas encore venu. De plus, il avait l’occasion de suivre une formation sous la férule de Skywalker lui-même. Gaeriel, même seule, parvenait à progresser dans sa compréhension de la Force, mais plus lentement.
Merwyn prit plusieurs jours de repos complet, ainsi que Cyrillis. Puis il passa près de deux semaines à s’entraîner avec Luke, au cœur de la Vallée.

Light

L’ambiance était bonne sur Ruusan. Au bout d’une dizaine de jours, Merwyn essaya de rentrer en contact avec l’esprit de Kyrian Tel mais n’y parvint pas. Les mystères de la Porte du Temps se remirent à le tracasser. Il avait gardé l’esprit serein depuis son arrivée mais maintenant qu’il allait mieux, il se sentait plus soucieux. Il se dit alors que l’holocron de Darth Andeddu se trouvait encore dans la Vallée. C’était de là que tout était parti finalement, quand Ludwig avait insisté pour que les Jedi le retrouvent et que Cypher s’en était mêlé. Merwyn savait que Gaeriel et Nello avaient essayé d’y jeter un œil, sans s’aventurer dans les couches trop profondes de cet objet maudit.
Pourtant, si des secrets pouvaient se trouver quelque part, c’était bien là ! Est-ce qu’Andeddu ne devait pas en savoir énormément, pour avoir endormi son disciple Ritius pendant mille ans, pour qu’il retrouve cette Porte ?...

Merwyn prit donc son courage à deux mains et se rendit dans la pièce où l’artefact était gardé.
La petite pyramide, d’aspect tellement innocent, était posée sur une petite table, solitaire dans cette pièce cachée au fond des souterrains de la Vallée.
Il s’était préparé à y passer du temps, à pénétrer loin dans les mystères des Sith pour en apprendre plus. Il s’y sentait prêt. Il n’avait plus de problèmes avec le côté obscur. C’était bel et bien du passé. Les tentations avaient disparu. Il avait définitivement tourné la page. L’ombre de Darth Revan ne le hantait plus. Son image dans l’eau de la chambre de Zzin était la sienne, uniquement la sienne : celle de Merwyn Peake.
Il prit son souffle et activa l’objet. Il relut ce que Gaeriel et Nello avaient lu, mais cela avait peu d’importance. Il trouva ensuite des plans détaillés de l’armure de Cypher. Ce n’était plus d’actualité.
Son idée était d’entrer peu à peu dans l’holocron, de manière à juger au fur et à mesure quand il serait trop risqué d’aller plus loin.

Il fallait manier délicatement cet objet, plus délicatement que le plus complexe des ordinateurs ou que le plus compliqué des casse-tête. Il avait demandé à ne pas être dérangé.
Inquiet, il osa activer les données enfouies en-dessous de la surface.
Il fit alors une fausse manœuvre et ouvrit d’un coup le cœur même de la pyramide. Les données les plus difficiles d’accès. Il réussit, bien involontairement, une manipulation très difficile, qui aurait pris des jours. Ouvrir le cœur de l’holocron ! Passer les barrières et les codes d’accès d’un seul coup.
Bien sûr, il avait sûrement activé un piège, laissé par Andeddu pour accélérer la conversion de ses victimes au côté obscur.

Notre héros eut à peine le temps de s’apercevoir de son erreur qu’un visage nécromantique, grimaçant, sarcastique, lui apparut, immense, juste devant lui, l’espace d’un instant. Merwyn crut mourir de peur, terrassé par cette inimaginable face sortie d’entre les morts, et il tomba évanoui !

Light

Gaeriel et Nello accoururent. Ils avaient senti le brusque influx de côté obscur. Gaeriel ressentait en plus la terreur ignoble qui avait frappé Merwyn.
Ils le trouvèrent allongé, frissonnant, parcouru de tics nerveux. Comme s’il avait été victime d’éclairs de Force ou d’illusions fantastiques.
Nello regarda l’holocron et comprit :
- Il a ouvert les couches les plus cachées de l’holocron !
Gaeriel, morte d’inquiétude, essayait de réveiller Merwyn. Elle mit la main sur sa poitrine et tenta d’entrer en communication avec lui. Elle le sentit un instant à l’article de la mort, puis dans un coma profond.
- J’ai fait une fausse manipulation, murmura le Jedi. J’ai tout ouvert d’un coup…
- Je suis certaine que cela n’aura pas trop de conséquences !
- Ici, il fait froid… il fait noir… sensation atroce.
L’esprit de Merwyn n’était presque plus dans la pièce. Il était plongé dans les limbes, dans un royaume du côté obscur.
- Je sens ta présence, Gaeriel, à travers les ténèbres… C’est un trait de lumière…
Sa voix avait quelque chose de sublime et de desespéré. Il parlait comme s’il était déjà mort. C’était terrifiant. Il essayait de rassurer Gaeriel, d’adoucir l’impression qu’il donnait, mais notre héroïne sentait qu’il « s’enfonçait ». Il coulait dans ce monde noir et froid.
- Il est comme dans un autre monde, murmura t-elle.
Le visage de Merwyn était devenu livide. Nello fit emporter le Jedi dans sa chambre.
Gaeriel resta toute la nuit à le veiller. Elle lui tenait la main et sentait qu’il abandonnait ce monde. Il plongeait dans le noir, parut pendant un moment être sur le point de revenir. Son coma sembla plus léger, puis il retomba plus profond encore. Il n’allait pas mourir mais il fallait se rendre aux faits : il partait vers ailleurs, vers une sorte de voyage intérieur, dans l’inconnu.
Gaeriel sentait qu’il partait loin au-delà des frontières du monde connu. Elle lui tenait la main, elle était bien auprès de lui, mais en même temps, il était plus loin que jamais, plus loin que si une galaxie les séparait.
Dans la nuit, elle eut de brefs moments d’assoupissement. Au matin, fatiguée comme après trois jours sans dormir, elle constata que Merwyn n’allait pas mieux. Bientôt douze heures qu’il était dans le coma.
Nello vint au nouvelle, juste avant le lever du soleil. Gaeriel, les traits tirés, les yeux rouges :
- Il ne va pas mieux…
- Emmenons-le dans le champ cristallin. La présence de la Force ne peut lui faire que du bien.
On transporta le corps du Jedi et on l’étendit au centre de la plaque de cristal, entre les piliers mystiques. Les Jedi inquiets, voyaient bien que la médecine serait impuissante pour Merwyn et la Force elle-même aussi.
- Il faut que je sache ce qui lui arrive, dit Gaeriel, en s’agenouillant près de celui qu’elle aimait.
- Qu’allez-vous faire ? dit Nello, sous-entendant par là qu’elle allait évidemment faire quelque chose de très imprudent.
- Je vais comprendre ce qui se passe.
Gaeriel mit sa main sur Merwyn et se plongea dans une transe méditative profonde. Elle se sentit quitter Ruusan, pour s’enfoncer dans ce lieu froid et noir où l’esprit de Merwyn errait.
Elle rouvrit les yeux sur Korriban, dans le tombeau d’Andeddu. Elle était debout, la fosse dans son dos. Devant elle, assis sur son trône, portant une couronne archaïque, un mort-vivant effroyable, blafard, une sorte de roi des morts, joyeux de sa putréfaction, maître des poussières et des os.
- Andeddu…
- Lui-même, chère demoiselle, sourit le vieux Sith. Je crains que votre ami ne nous quitte pour longtemps.
- Où est-il ?...
Pour Merwyn, Gaeriel aurait affronté un Sith et, certainement, n’aurait aucune peur face à lui.
- Il tombe actuellement dans un Puits des Ténèbres. Un de ceux que j’ai creusés, grâce au pouvoir de la Porte. Autant dire qu’il part s’enfoncer dans les profondeurs du temps… et plus loin encore… vers un autre monde…
Gaeriel, recula et, l’instant d’après, se réveilla sur Ruusan. Le soleil dorait la vallée mais notre héroïne frissonnait. L’ignoble peur transpirait dans son dos.
- Merwyn, tu m’entends ?
- Oui, fit une voix lointaine.
- Il faudra de nombreuses épreuves pour sortir de là.
- Je le crains, dit le Jedi. Mais j’ai confiance : je me suis débarrassé des dernières scories de mon passage dans le côté obscur.
- Merwyn, tu es entré dans un passage du temps…
- Un passage du… ?... qui te l’a dit ? El Daoud ?...
- Non, Andeddu lui-même… Il m’a expliqué…
- Tu as vu Andeddu ? C’est de la folie… Il m’a expliqué…
- Je dois traverser ces épreuves seules. Reste présente à la surface.
- Moi j’ai encore des choses à me prouver. Et je ne peux pas te suivre… Sinon je le ferais sans hésiter ! Mais Andeddu ne m’aura pas ! Pas comme Orcus !
Notre héroïne se hâtait de parler, car elle sentait que ce serait les derniers mots avant longtemps.
- Je te fais confiance, murmura Merwyn.
Et il se sentit partir pour de bon. Gaeriel le sentit aussi. Elle couvrit son corps d’une couverture, devant les autres Jedi, consternés par ce qui arrivait.
Où avait donc pu être entraîné Merwyn ?...

Light

Il y eut un grand tunnel sombre.
Ce n’était pas le passage par un des anneaux de voyage. Pas une plongée délirante et féerique dans mille mondes par les champs d’étoile.
Non, il n’y avait que les ténèbres. D’inquiétants débris de matières, épais, lourds et des trouées de néant. Des blocs de peur, des flaques d’angoisse. Le sentiment d’un exil irrémédiable, d’une perte irréparable.

Et Merwyn se réveilla.
Il faisait nuit et les étoiles brillaient dans le ciel froid. Le Jedi était allongé sur l’herbe, exposé au froid. Il se releva. Il était entre les montagnes de Ruusan. Il reconnaissait bien ce paysage : c’était celui de la Vallée. C’est comme s’il n’avait pas bougé.
Seulement, Gaeriel l’avait prévenu : il était « tombé » dans un passage du temps. Et la familiarité du lieu rendait pourtant une question encore plus inquiétante : à quelle époque se trouvait-il ?
Dans le passé ? Des millénaires avant la défaite de l’Empire ?... Dans les profondeurs du temps, dans les premiers temps du monde ?... Ou bien dans un lointain avenir ?...
Il était difficile de seulement envisager ces questions, car les nécessité immédiates de la vie se rappelaient au Jedi : il lui fallait un abri pour la nuit.
Le champ cristallin n’était pas là. Mais le Jedi aperçut des installations militaires, sur les flancs de la montagne sous laquelle se trouvaient les grandes cavernes de la Vallée. Il s’approcha silencieusement et entendit la voix caractéristique de troopers. Oui, il y avait bien deux garçons en blanc en train de discuter, sur un chemin de ronde : une passerelle de fer installée sur la pente. C’était rassurant de voir ces bons vieux adversaires ! Merwyn ne pouvait pas être beaucoup plus que vingt ans en arrière.
Il ne sentait la présence de personne de connu : ni Nello, ni Cyrillis, ni Jaggath… Il était bien seul, désarmé, face aux soldats de choc. Et il sentait surtout la présence du côté obscur. Il réfléchit. Ruusan avait dû être occupée, avant que Katarn, retrouvant la trace de son père, ne se lance sur la voie des Jedi et réussisse l’exploit d’empêcher un puissant Inquisiteur de mettre la main sur le pouvoir de la Vallée. Pouvoir qui était celui des âmes des Jedi, tués à la bataille de Ruusan par l’explosion de la bombe psychique du seigneur Kaan.
Il était bon d’y voir clair.

Bref, Merwyn était bon pour une opération d’infiltration comme on en apprend aux cadets des agents spéciaux ! Là pour le coup, il revenait en arrière.
Mais il n’était pas mauvais d’en revenir aux fondamentaux !
Il tendit la main et attrapa le fusil d’un trooper en télékinésie. Il visa, tira et le tua net, avant qu’il n’ait pu donner l’alarme. Mais l’armure était trouée, donc inutilisable. Il cacha le corps, se hissa sur le chemin de ronde. Le com’ grésilla : un officier mécontent demandait ce qui s’était passé. Un rien ému de reprendre un rôle mille fois joué, Merwyn grogna :
- Non, c’est bon, je vérifiais mon arme et j’ai eu raison. Dysfonctionnement : un coup est parti tout seul.
- Réparez-moi ça en vitesse !
- A vos ordres !
C’était passé comme un Bantha à la poste !
Merwyn plaqua le fusil à la verticale contre sa poitrine et attendit le retour du voisin de ronde. Il avait réglé l’arme sur paralysant. Il tira et assomma le second trooper.
- Poste n°5 ! que se passe t-il !
- Rien du tout, je vous assure. J’ai dû tirer une seconde fois pour finir de remettre l’arme bien. Maintenant, plus de problème.
- Vous aurez de mes nouvelles vous mon gaillard ! Vous me ferez quatre jours !
- A vos ordres !
Cette fois, Merwyn avait à sa disposition une armure en bon état. Son com’ se mit à grésiller.
- Poste n°6, au rapport !
- Rien à signaler, à part le fusil du n°5 mais c’est réparé maintenant !
- Bon tant mieux. Bonne ronde.
- A vos ordres !
Le Jedi connaissait le terrain par cœur. Le chemin faisait le tour de la montagne et en plusieurs endroits pénétrait dans la montagne.
En vitesse, le Jedi courut jusqu’à une petite entrée, un boyau à moitié praticable qui servait d’issue de secours. Il dut descendre dans un étroit conduit et mit pied à terre dans un couloir excentré, mal éclairé.
Tout allait bien. L’endroit était à peine aménagé. L’Empire devait mal connaître les lieux.
Il se cacha juste à un coin : il était à l’entrée d’un couloir bien construit, bien éclairé. Il savait bien où il se trouvait. Son idée était de rejoindre la grande salle là où, à son époque, se trouvait la paroi permettant de communiquer avec les esprits des Jedi.
Il jeta quelques coups d’œil. Il vit approcher un jeune homme, habits noirs, l’air pressé. Et notre héros nota tout de suite qu’il portait un sabre à la ceinture !
Merwyn se recula dans l’ombre et quand l’autre passa, il attrapa le sabre, l’alluma et le pointa sur sa gorge.
- Viens par là, pas un mot !
C’était une belle lame dorée qui avait surgi. Le jeune homme, tremblant, effaré, obéit. Merwyn ressentait le côté obscur en lui.
- Pas un mot, j’ai dit, compris !
Le jeune homme avala.
- Ton nom pour commencer ? Et parle dou-ce-ment.
- Yun.
- Qui est le maître ici ?
- L’Inquisiteur Jerec.
Jerec ! C’était ça le nom de celui qui avait voulu s’emparer de la Vallée ! Katarn l’avait vaincu, ainsi que tous ses assistants.
Merwyn commençait donc à cerner l’époque : il devait être peu après la mort de Palpatine.
- Y a t-il d’autres inquisiteurs ici ?
- Les assistants de Jerec.
- Combien ?
- En plus de moi, cinq.
- Depuis combien de temps l’Inquisiteur est-il ici ?
- Deux ans environ.
Merwyn fut surpris. A sa connaissance, Kyle n’avait pas laissé tant que ça à l’Inquisiteur !
- Tu dis deux ans ?...
- Oui.
- Où sont les Jedi ? Où est Luke Skywalker ?
- Skywalker ?... Il a disparu.
- Disparu ?...
- Oui.
- Connais-tu un certain Kyle Katarn ?
- Bien sûr. Il a été tué par Jerec.
- Tué ?...
Cette fois, Merwyn était stupéfait. Il garda le silence quelques instants. Il avait peur de comprendre.
- Quand Skywalker a-t-il disparu ?
- Lors de la bataille d’Endor.
- Comment ça ?
- Il a disparu juste avant la défaite de la Rébellion là-bas.
- Quoi ?...
Merwyn fut pris de vertige.
- Et l’Empereur ?
- Quel Empereur ? répondit Yun, qui ne comprenait pas.
- Quoi quel Empereur ! Ne te moque pas de moi ! Qui est l’Empereur !
- Darth Vader !
- Et Palpatine !
- Tué par Vader !

Cette fois, c’était on ne peut plus clair.
Andeddu venait d’expédier Merwyn dans un monde parallèle ! A la même époque, mais dans un autre monde possible ! Un monde où l’Empire avait triomphé !

Light

Rapidement, Merwyn se fit mettre au courant de la situation.

La seconde Etoile de la Mort avait pu être détruite à Endor. Mais la défaite des Rebelles avait sonné le glas de leurs espérances.
- Et le duc Lepto ? Les Séparatistes.
- Décimé eux aussi, lors du retour de Vader sur Coruscant. Maintenant, la princesse Amanoa est à leur tête. Elle est traquée par l’Empire.
- Bien, murmura Merwyn, qui voulait paraître satisfait. Maintenant, j’ai une dernière question…
Yun avala encore. Il ne comprenait bien sûr pas qu’on pût lui poser de telles questions.
- Tu vas me dire ce qu’il est advenu d’un Jedi nommé… Merwyn Peake.
- Il a rallié le duc Lepto. Mais il a voulu le trahir et le duc l’a tué.
- Entendu…
Au moins il ne risquait pas de croiser un double gênant. Mais il y avait par contre la princesse Amanoa, au sommet de son pouvoir et de sa méchanceté. Une Gaeriel en dix fois pire. Merwyn préférait ne pas trop y penser pour le moment…
- Qui d’autre dirige les Séparatistes ?
- Je l’ignore.
- Tu n’as jamais entendu le nom d’Orcus ?
- Non.
- Et Thembee ? Réfléchis bien.
- Jamais.
Ce n’était qu’un novice. Il ne savait pas grand’chose.
- Bien, mon ami, je te remercie pour ces informations. Mais à présent… Non, je ne vais pas te tuer…
Merwyn plaqua le fusil sur la nuque du garçon et tira. D’avoir tiré à bout portant étouffa le bruit du paralysant.
Notre héros enleva son armure de trooper. Maintenant, il savait à quoi s’attendre. Il mit le sabre de Yun à sa ceinture, bien résolu à rendre visite à l’Inquisiteur. Il avait entendu le com’ du jeune adepte grésiller : il était attendu pour une réunion au sommet dans la Vallée.
Merwyn reconnut le parcours. Il fit un large détour pour trouver une entrée secrète qui menait à la grande salle de la paroi des esprits.
Il se cacha dans les hauteurs, dans un couloir naturel. De là, il avait une vue imprenable. La salle était semblable à celle de son monde, avec une grande table de conseil. Les assistants arrivaient. Merwyn les dévisagea attentivement. Il essayait de se souvenir de ce que Katarn lui avait dit d’eux.

Un Twilek qui riait compulsivement. Peau blanche, tatouages violets. Deux sabres à la ceinture. Merwyn avait oublié son nom. Il savait que c’était une sorte d’hystérique incontrôlable.
A côté, une belle jeune femme blonde, habits bleus nuit. « Sariss. Très habile au sabre… » murmura Merwyn pour lui-même.
Ensuite, ue espèce de cousin des Barabel, un gros mastoc à peau orange, qui avait perdu ses deux jambes et le bas du tronc. Il se déplaçait, à un mètre du sol, grâce à un anneau anti-gravité fixé à la ceinture. « Lui, c’est Maw. Une brute. Coupé en deux par le Jedi Qu Rahn, juste avant que Jerec ne le tue traîtreusement. »
Et puis deux cousins, un énorme et un petit. Le petit était une sorte de Yoda teigneux et méchant, tout cruel avec ses vilaines dents coupantes et ses oreilles taillées en pointe. Son cousin était une armoire à glace, stupide comme un Bantha et brutal comme un Rancor. Il portait un énorme sabre à la ceinture, qu’il devait utiliser plutôt comme une massue ! « Le gros, c’est Gork. Le petit, c’est Pik. »

C’était une belle compagnie !
Et restait le maître de cérémonie : l’Inquisiteur Jerec. Un humanoïde, un Miraluka, la soixantaine. Chauve, un fin bandeau noir sur les yeux, de petits tatouages à la naissance des lèvres. Les Miraluka sont aveugles mais voient par la Force.
Bizarrement, depuis qu’il savait où il se trouvait, notre Jedi se sentait pris d’un regain d’énergie. Il aurait avalé un Hutt tout cru !

Light

- Où est donc Yun, grondait Jerec.
- Je l’ignore, votre Excellence, dit Sariss, la jeune femme. Je l’ai appelé il y a peu mais il a disparu.
Merwyn s’était agenouillé et méditait profondément pour réunir ses forces. Il s’accorda quelques minutes, à observer patiemment.
- Que se passe t-il donc ? dit Jerec, de plus en plus impatient.
Merwyn ne voulut plus le faire languir. Il se releva, et, avec l’aide de la Force, fit un immense saut et atterrit au beau milieu de l’assemblée en allumant son sabre.
- Bonjour à tous !
Tous reconnurent la lame dorée de Yun. Ils reculèrent d’un pas et mirent la main sur leurs sabres.
Ils étaient stupéfaits, et déjà fous de colère !
- Qui es-tu ? dit Jerec, hors de lui.
- Tsss, quelle déception, fit Merwyn en hochant la tête négativement, un jour on est inscrit en haut des listes de l’Empire … Et le lendemain, on retombe dans l’oubli…
- Je le reconnais, cria Sariss. C’est Merwyn Peake !
- Peake, dit Maw-le-tronqué, impossible ! Il a été tué sur Coruscant par Lepto !
- Je suis certaine que c’est lui, dit Sariss.
Merwyn souriait et les laissait se disputer, tout en continuant à brandir son sabre.
- C’est pourtant bien moi, fit-il avec une légère révérence.
- Nous allons vite le savoir, dit le Twilek, qui bavait d’envie d’en découdre. Si tu es bien Peake, tu devrais être un adversaire de taille.
- Si j’étais toi, je n’essaierais même pas, dit notre héros en se mettant en garde.
Inutile. Déjà le Twilek bondissait et allumait deux sabres violets en hurlant de joie. Une joie malsaine, démente.
Merwyn para ses deux lames croisées, contre-attaqua et en trois enchaînements, il dégagea une des lames du Twilek, cassant sa défense, et lui trancha la tête.

Il se remit en garde. La tête roula, et fit un bruit lourd, qui résonna dans la vaste salle silencieuse.
- Cette fois, c’est terminé pour vous tous, fit Merwyn. Rendez-vous immédiatement. Posez vos armes.
Il les fixa un par un. La tête du Twilek n’était pas encore revenue de sa surprise. Vaincu en un éclair !
Les assistants allaient obéir.
Jerec, furieux, jeta son manteau à terre et alluma son sabre rouge. Merwyn recula, para son attaque et le laissa faire le temps de quelques passes. Les coups de Jerec étaient maladroits, trop prévisibles. Il en avait vu d’autres, notre Jedi !
Au début, il fit mine de faiblir. Sariss n’eut pas le temps de prévenir Jerec : elle avait vu venir les feintes de Merwyn. Trop tard : Merwyn avait laissé le loisir à l’Inquisiteur d’attaquer et de négliger sa défense. C’était la grosse faiblesse du Djem-So : ne miser que sur l’attaque. Merwyn, combattant dans la forme diplomatique traditionnelle, était parfaitement à l’équilibre : il mena le duel d’un bout à l’autre, prit Jerec en défaut et lui trancha le bras.
Et il se remit en garde.
- A qui le tour ?
Il était essoufflé, mais on sentait que ce n’était qu’un échauffement pour lui. Jerec se tordait de douleur.
Cette fois, les survivants, Gork, Pic, Sariss et Maw posèrent leurs sabres. Merwyn les attrapa et les détruisit. Il ne faisait pas la collection !
Il avait gardé quand même un des deux violets du Twilek, qu’il mit à sa ceinture.
- A mon tour de combattre à deux armes !
Si Nello avait été là pour voir ça !

A suivre…Light


Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - Darth Nico - 03-02-2007

[center]¤CRISTAL AGE¤

INTERLUDE<!--/sizec-->

<span style="color:#CC0000">LES SEPT JEDI NOIRS</span><!--/sizec-->



MAW<!--/sizec-->______________BOC<!--/sizec-->
[Image: Maw_kyle.jpg] [Image: Boc_jk.jpg]


[Image: Yun.jpg] [Image: 250px-Sariss.jpg]

YUN<!--/sizec-->______________SARISS<!--/sizec-->


GORC<!--/sizec-->
[Image: Gorc.jpg] [Image: Pic_jk.jpg]


[Image: 250px-JerecScreenCap.jpg]
JEREC<!--/sizec-->

[/center]


Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - sdm - 05-02-2007

Gniiahahaha oui deux sabres, depuis le tempsSwann


Rots ¤Cristal Age¤ - Episode IV : Le puits du Temps - Darth Nico - 05-02-2007

Sabres obtenus lors d'une opération de loot en règle, c'est du propre !redaface2

HA !...
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[Image: Gorc.jpg]