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Récit : Souvenirs d'un rônins - Printable Version

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Récit : Souvenirs d'un rônins - Riobe - 24-06-2004

Introduction

Le soir était tombé maintenant, et tandis que dame soleil embrasait les nuages avant de disparaître, le vieil homme remplissait lentement les trois petits bols d'un thé auquel le ciel donnait une couleur de feu. Ses mains usées par les travaux des champs contrastaient fortement avec le daisho et le noble kimono qu'il portait. Assis à sa droite, son fils observait chaque mouvement pour en saisir toute la signification. Tout comme son père, il avait revêtu pour la circonstance un kimono portant leur mon, celui du moineau. Face à lui, à la place réservée aux invités, se trouvait un jeune rônin de son age qui serrait les dents pour tenir la position et rester le plus stoïque possible malgré les élancements de douleur qui parcouraient son bras et son épaule blessés. Une fois le thé servi, le vieux samurai se rassit posément et contemplât la scène sans un mot, tandis que son fils semblait méditer et que le rônin s'efforçait de trouver un semblant de paix intérieure. La maison des moineaux était assez pauvre, et ressemblait plus à celle d'un heimin qu'à celle du maître du domaine. Cependant l'autel des ancêtres était couvert de noms glorieux, et était complété par des armes et des présents qui témoignaient de la gloire de la famille. Tous trois étaient assis autour de la petite table basse réservée aux cérémonies, placée au centre de la grande pièce pour l'occasion. Les deux grand panneaux donnant vers l'Ouest étaient ouverts pour que les samurai puissent contempler le coucher de soleil et regarder les champs prêt à être semés. Puis sur un geste du maître de maison, les trois samurai burent lentement leur thé. Le jeune rônin ne pu réprimer une grimace lorsqu'il essaya de prendre son bol avec son bras meurtri, mais devant le regard calme du vieux samurai il respira, pris sur lui et trouva la force de porter le précieux liquide à ses lèvres. Le soleil était maintenant couché et la cérémonie s'achevait. Le rônin pris alors la parole.
"Je remercie encore Ukyo sama pour sa généreuse hospitalité et je demande l'immense honneur de me rendre utile aux champs pour compenser les soucis que je cause et les soins prodigués par son honorable famille.
- C'est moi qui ait l'honneur de recevoir le lion sans crinière pour l'aider dans sa quête Riobe san."
A ces mots, le jeune rônin leva un regard plein d'interrogations, mais le visage du vieux maître ne laissait rien transparaître. Il fini alors par hasarder une question
- Veuillez pardonner ma terrible ignorance Ukyo sama, vous qui savez tout de moi sans que je n'ai rien dit. Mais, quel est le meilleur chemin à suivre pour sauver l'honneur de mes ancêtres?
- Seul toi peux répondre à cette question Riobe.
- Comment pourrai-je y répondre moi, pauvre guerrier errant devant lutter pour manger, si un sage tel que vous ne le peut pas?
- Toute réponse vient en son temps, jeune samurai. Quand tu sera calme et en paix avec toi même malgré tout les tourments qui t'attendent, alors tu sauras.
- Je remercie Ukyo sama pour ses sages conseil."
Après un moment de silence respectueux, le vieil Ukyo repris la parole.
"Les moineaux ont pour habitude de raconter les choses qui les ont marqués durant leur vie pour que chacun puisse en tirer un enseignement. Puisque tu es notre invité pour quelques jours et que tu ne peux pas nous aider aux champs tant que tes blessures ne sont pas remises, je propose que tu nous fasses partager ton expérience à défaut de ta force.
- Ukyo sama, je ne suis pas digne de parler de ma misérable expérience devant un sage tel que vous.
- Riobe, la sagesse se trouve souvent dans les choses les plus inattendues, et je suis convaincu que tes récits seront riches d'enseignements.
- Ukyo sama c'est bien trop d'honneur que vous me faites, car ce n'est pas la noble vie d'un moineau mais celle d'un loup que je peux raconter.
- Riobe, raconte la, je t'en prie, le loup peut aussi être sage.
- Eh bien dans ce cas Ukyo sama, je vais vous parler d'un groupe de rônin qui s'est fait puis s'est défait au gré des fortunes et de la volonté des ancêtres...

Récit 1 : la meute se forme
1ere partie : La meute se forme
2eme partie : Veille de bataille
3eme partie : La violence et le sang
4eme partie : La victoire amère


Récit 2 : deux frères sous les étoiles

Récit 3 : campement sous la muraille

Récit 4 : l'appel retentit

Récit 5 : l'oiseau de paix foudroyé



Récit : Souvenirs d'un rônins - Gaeriel - 24-06-2004

vite ouvre les liens des récits!!!!!!!!!!!




Récit : Souvenirs d'un rônins - Darth Nico - 24-06-2004

Je plussoie ! biggrin
Je suis impatient de lire cela !


Récit : Souvenirs d'un rônins - Riobe - 24-06-2004

Laissez moi le temps de les écrire, c'est que je ne vais pas aussi vite que Panda moi... Sweatdrop Je les ai tous en tête mais le seul déjà sous word c'est le 4ième


Récit : Souvenirs d'un rônins - Darth Nico - 24-06-2004

Tu sais ce qu'on met comme smiley dans ce cas-là... Spamafote










Jultey !!!!!


Récit : Souvenirs d'un rônins - Riobe - 24-06-2004

chacun son tour Nico Wink


Récit : Souvenirs d'un rônins - Riobe - 24-06-2004

Récit 1 : la meute se forme (1/4)

Dans les mois qui suivirent la déchéance du clan scorpion, des armées des différents autres clans, vinrent sur les terres du clan déchu pour en obtenir une part et éliminer les dernières traces de ces familles qui avaient osées assassiner le divin empereur. Cependant, ils trouvèrent bien souvent, peu de samurai pour défendre les anciens domaines des scorpion, comme si une bonne partie du clan s’était volatilisée. A quelques endroits pourtant, que ce soit par désespoir ou pour donner le change, des places fortes refusèrent de se rendre. L’une d’entre elle se trouvait à l’Ouest et c’est une armée licorne qui se proposait de la prendre. Comme souvent pendant une guerre, de nombreux rônins étaient venu pour gagner un peu d’argent en tant que mercenaires. Or le clan de la licorne est connu pour utiliser des rônins en première ligne lors des batailles pour épargner ses guerriers.
C’est Shinjo Ichiyo qui avait la charge déterminer s’il y avait là des espions, des lâches ou au contraire des hommes de valeur. C’est lui aussi qui avait la moins honorable charge de traiter avec eux et de leur donner leurs ordres de bataille. Ce matin là, le ciel était sombre et la pluie rendait tout boueux et froid, comme si la région elle-même voulait décourager les envahisseurs. Pourtant trois samurais vêtus d’armures légères dépareillées descendaient la route qui venait des collines du Nord en direction du campement licorne. Deux samurais du clan licorne les observaient malgré la pluie.
« En voila encore d’autres. Juste à la veille de la batailles, tels des charognards !
- Ils ont sans doute passé le col hier ou le jour d’avant, et fait étape au dernier village que nous avons visité.
- Et si c’était des espions. Car enfin nous avons trouvé jusqu’ici bien peu de résistance. Peut-être, abritons-nous des Bayushi ou des Shosuro au sein même de notre armée.
- Je ne pense pas qu’ils arriveraient à tromper Ichiyo san. De toute façon, même si c’était le cas, le résultat sera le même car peu d’entre eux survivront à la journée de demain.
- Plutôt eux que moi ! Qu’ils payent leur déshonneur ou celui de leur ancêtre en mourrant au combat.
- Je pense qu’ils seront bientôt là, je vais prévenir Ichiyo.
- Le pauvre, devoir sortir par un temps pareil pour trois rônins. »

Ichiyo reçu comme à l’accoutumée les rônins à sa table de travail protégée par une grande toile laissant les visiteurs exposés aux intempéries. Il leur expliqua brièvement que le clan Licorne était prêt à accepter que des samurais de valeurs se battent et meurent en son nom, mais qu’il n’y avait pas de place pour des gens sans honneur, faible ou manquant de courage. Il ajouta également qu’ils ne recevraient pas plus que ce qu’ils méritaient s’ils survivaient. Puis les rônin vinrent se présenter un à un, donnant leur nom et leur spécialité. Les deux premiers avaient déjà connus plusieurs étés de batailles. L’un était habile au sabre, l’autre à la lance. Mais quand le troisième s’avança Ichiyo ne pu réprimer un mouvement de surprise. Ce samurai ne devait même pas avoir dix-sept ans. Il était un peu grand pour son age, mais son visage et son attitude peu assurée le trahissaient. Il ne portait pas encore les cicatrices des combats et à sa seule façon de parler, Ichiyo comprit rapidement que le jeune samurai avait grandi dans un milieu bien différent de celui où il se trouvait maintenant.
« Que viens-tu faire ici jeune samurai ?
- Je viens me battre contre les scorpions.
- Contre les scorpions précisément, ou juste pour gagner de l’argent ?
- Eh bien… un peu des deux je crois.
- Vraiment ? Tu viens de loin pour ça ?
- J’ai beaucoup marché, oui. »
Ichiyo jeta un rapide coup d’œil aux bottes du rônin dont la boue n’arrivait pas à dissimuler l’usure. Puis ils se regardèrent un long moment dans les yeux. Rarement, Ichiyo y avait vu tant de tristesse mêlée à tant de haine. Il fini par reprendre la parole.
« Je te crois quelqu’un de déterminé, mais es-tu sur que c’est bien ce que tu veux ? Une bataille est un lieu de mort et de peu de gloire, surtout pour les bushis inexpérimentés.
- J’ai déjà connu une grande bataille Shinjo san, et j’y ai survécu.
- Tu ne portes pourtant pas de trace de cela…
- J’ai été bien soigné Shinjo san. »
Décidément, ce rônin était bien étrange, mais il était encore difficile de dire si c’était ou non un scorpion.
« Sous quel général as-tu servi ? »
Encore une fois les deux samurais s’affrontaient du regard. La question avait presque foudroyé le jeune rônin. Il serrait les dents et tremblait presque.
« As-tu entendu ma question rônin ? Quel était le nom de ton général ? »
Cette fois le visage du jeune samurai se pourprât et ses yeux devinrent humides. C’est à grand peine qu’il parvint à articuler le nom qui le pétrifiait de honte :
« Toturi... »
Ichiyo poussa un soupir puis se rassit calmement.
« Tu m’apparais comme un homme honorable, mais je ne pense pas que ce combat soit le tien.
- Shinjo san, je veux me battre !
- Qu’espères-tu y gagner ?
- Qu’avez-vous à y perdre ?
- Que veux-tu dire ?
- Si je me bats et que je meure, j’aurai de toute façon occupé l’ennemi et pris une blessure à la place d’un de vos samurais, et en définitive vous n’aurez pas à me payer. Si je survis, c’est que je méritais bien de me battre, et vous aurez eu raison de me faire confiance. »
Shinjo Ichiyo regarda quelques instant le rônin avec un sourire amusé.
« Très bien tu as gagné ! Quel est ton nom et de quelle arme sais-tu te servir ? »
Le jeune samurai eu une petite hésitation puis il reprit avec assurance.
« Je suis Riobe le rônin. Je sais me battre au sabre et à l’arc.
- Eh bien bats toi et meurs avec honneur Riobe ! »

"A suivre" Wink

Veille de bataille


Récit : Souvenirs d'un rônins - Darth Nico - 24-06-2004

Ca roolz ! On s'y croit trop bien, et je suis impatient de lire la suite. bravo2

:LeMarkSunstorm:
Ils va leur montrer comment ça se passe à la bataille pour un Akodo, le Riobe ! :LeAkodoWatanabe:



J'ai rajouté le lien dans le 1er msg. Sinon, t'aurais dû penser à réserver des emplacements. :P


Récit : Souvenirs d'un rônins - sdm - 25-06-2004

Clair il va leur apprendre la stratégie aux Licornes wink

Et bravo pour le texte bravo2


Récit : Souvenirs d'un rônins - Riobe - 25-06-2004

Merci Chinese ! Pour le lien Panda en fait je dois faire un terrible aveux : si je n'ai pas mis de lien c'est tout simplement que je ne sais pas le faire. Sinon je pensais édité le premier message pour mettre la suite...