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Ca faisait longtemps... - sdm - 03-06-2003 Bon la je le balance brut de décoffrage paske je suis un peu pressé alors je regarderais l'orthographe et les petites modifications plus tard ![]() Edit : bon ça y est j'ai fait le nettoyage que je voulais et éclairci un chouïa certains points, même s'il reste encore sans doute quelques fautes ![]() "...cette nuit je reprends ce vieux dictaphone car les évenements se précipitent et il y a tellement de choses que je dois mettre au clair. Ou au moins regarder les ténèbres en face. Bon sang ce que je peux regretter le goût âpre d'un bon whisky ce soir, ma putain d'immortalité pour une goutte de Macallan ! Dans quelques minutes Lucinius arrivera ici, Bénédict viendra sûrement aussi. Je n'ai pas franchement envie de les voir mais Aladax a insisté et il semble bien qu'il fasse partie du jeu. Un jeu qui commence à me couter bien cher. Je me suis regardé dans ma glace tout à l'heure, j'y ai vu un étranger. Une tignasse hirsute que n'aurait pas renié quelque barbare antique, un début de barbe qui dévore déjà tout le bas du visage, des canines qui se retienennent difficilement de jaillir de la bouche et surtout un regard où passe des ombres inquiétantes, des ombres qui sont un peu plus que l'instinct d'un prédateur. Reprenons les faits : il y a deux jours Lucinius m'appelle, il veut me voir pour une affaire. Je comprends tout de suite qu'un mauvais plaisant a décidé de mettre la ligne sur écoute mais comme on attrape pas les gros poissons sans appât je fais comme si de rien n'était et je lui donne rendez-vous dans un bar égyptien du XXème "Aux plaisirs du Caire". En partie parce que j'aime l'endroit en partie parce que je sais que le Toréador ne l'aimera pas. Une fois arrivé là-bas je m'installe, repère quelques caïnites mais aucune menace directe, l'élégance et le muscle me rejoignent alors. Apparemment Lucinius cherche à retrouver une fille qu'il avait connu avant l'Etreinte, voir qu'il avait suivi dans la non-vie par amour, la dernière fois qu'elle a été vue c'était dans les catacombes. Pas vraiment un endroit pour une Ventrue hein ? Tiens en parlant de Ventrue ça doit bien faire quelques semaines que j'ai pas de nouvelle de Loren, je suppose qu'il doit être en train de gérer ses sociétés dans un conseil d'administration composé de jeunes vierges blondes. A moins qu'Helena ait remit ça. Faudra vraiment que je m'occupe d'elle un jour. J'aurai besoin de lui car l'enquête qui s'annonce va demander des ressources et des reseaux. Après tout il m'en doit une doit une belle. Pendant ce temps un caïnite de grande taille, chauve, assis quelques tables plus loin ne prend pas assez de précautions pour nous épier. Comme j'en sais assez pour commencer l'enquête et que j'ai déjà un indice sur les gens qui nous espionnent je cède aux demandes de Lucinius qui crève d'envie de quitter les lieux. On part chez lui séparément ce qui permet à Bénédict de me confrmer que c'est bien eux que le caïnite du bar a suivi. Je ne sais pas ce que les gens trouvent d'intéressant dans la demeure de ce Toreador mais c'est un véritable lieu de passage, à ce niveau sa porte n'est plus qu'une considération esthétique. Son imbécile de serviteur n'est pas là bien sûr, il a laissé un message pour dire qu'il a des courses à faire. Un autre message aussi d'un gars qui n'a dû découvrir le téléphone qu'avant hier et qui raconte que des infos sur sa dulcinée attendent Lucinius au parc de Thoiry. Décidement les catacombes, les parc zoologiques, je l'aime bien cette Demoiselle. Comme pour ma part je n'ai pas appris mon boulot en regardant la télé je repère le dispositif d'écoute. Du bon matériel d'ailleurs. Il y a aussi une rose sur son cercueil et une carte de tarot par terre. Des conneries qui ne feraient pas peur à enfant. Un truc m'intrigue davantage, des poils sur le sol. En tout cas les pourris qui ont posé la bombe qui a explosé quelques secondes plus tard savent mieux s'y prendre pour les menaces, on a bien failli y rester sur le coup. Faut décamper avant l'arrivée de la cavalerie. A croire que je suis en cheville avec le Dieu-des-fuites-en-courant parce qu'une voiture traine rue de Rivoli, portières ouvertes et clé sur le contact. Comme tout ce qui est trop beau je flaire un piège, la bagnole est rempli d'un bric-à-brac d'armes et de tenus orientales. Ainsi qu'un pur produit de notre belle société occidentale, du plastic. Bref je vole la voiture du salaud qui a essayé de nous satelliser, normal. Moins normal c'est le coup de la banquette creuse avec le môme qui en sort. J'entame alors une discussion surréaliste et récupère Bénédict au passage. Le môme est poli, pétri de cette bonne vieille hospitalité asiatique, et même prêt à me confier un job. Tout pour plaire. Mais comme d'habitude avec moi le revers de la médaille est putrescent, le "môme" a 150 putains d'années, c'est un Kuei-jin et le contrat qu'il me propose c'est rien de moins qu'assassiner Villon. Une question d'honneur si j'ai bien compris, je ne savais même pas que des mortels croyaient encore à ces conneries, alors un vampire. Le Kuei-jin me file son adresse, ça fera toujours un os à ronger pour le Prince. Après l'avoir quitté et piqué une autre voiture on rejoint Lucinius qui a décidé de prendre un bain de minuit dans l'égout à ciel ouvert qui coule au milieu de Paris. On m'avait dit que les Toreadors vénéraient l'élégance et la beauté, j'imagine que celui-là est un déviant. Bien évidemment avec ce rafut le Prince veut nous voir. Et le Suffisant est en colère, on a encore provoqué une catastrophe. Lucinius s'écrase, Bénédict et moi sommes obligés de cracher l'info sur le Kuei-jin pour qu'il nous lache la bride. En plus j'ai perdu ma moto dans l'histoire, quelqu'un me l'a fauché. On voudrait m'enerver que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Notre seule piste est l'appel au sujet de Thoiry et il est trop tard pour y aller cette nuit donc tout le monde rentre chez lui. Aladax va quémander le gîte chez son sire je crois. Une mauvaise surprise m'attend dans mes salles abandonées de Vincennes. Des poils. Oui bien sûr les mêmes. J'ai un pressentiment sur leur propriétaire. Que je brûle de revoir. Mais un vrai détective doit toujours maîtriser la situation et rencontrer les gens où et quand il veut. Qu'il soit revenu dans ce qui est maintenant MON antre me met les nerfs à vif. Je bloque la porte avant de m'endormir. Je me réveille avec le rictus de douleur d'un cauchemar trop réel. J'ai de plus en plus de mal à contenir la Bète, je la sens qui rôde dans le dédale de mon esprit. Je sens autre chose aussi, je n'y avais pas prêté beaucoup d'attention jusqu'à présent mais depuis des mois j'ai l'impression qu'une présence étrangère se promène dans ce labyrinthe. La Bète est en moi mais elle est une part de Moi, cette autre force plus diffuse, plus subtile m'est inconnue. J'ai le sentiment que d'ici peu ma tête va devenir un champ de bataille. En attendant je conduis notre trio vers Thoiry. Lucinius qui semble s'être refait une apparence plus conforme à ses attentes paie le prix fort au gardien pour le droit à une visite nocturne du parc. Comme je m'en doutais l'animation se trouve dans le secteur des fauves. Peu désireux d'entamer une conversation avec mes confrères carnassiers je réinterprète le tracé du circuit touristique. Le Nosfé seigneur des lieux nous attends près d'une caverne artificelle où se reposent les lions. Lucinius m'indique qu'une deuxième silouhette était là et nous a fuit. Soupçons confirmés par la présence d'empreintes à coté du Nosfé. Ce con essaye de nous impressioner avec ses amis les animaux mais Aladax réussi à négocier ce qu'il était venu chercher. Des informations. Sa Ventrue était ici, contre sa volonté bien sûr et la forme poilue qui nous a esquivé est mélée à ça. Je crois qu'il a promit quelque chose en retour mais mon attention était plutôt accaparée par les lionnes qui nous encerclaient. Un Toreador qui boit le sang d'un Nosfératu, cette nuit est riche en surprise. Quand notre informateur lache enfin l'endroit où est réfugié l'autre caïnite nous mettons les voiles en vitesse, direction la serre des lémuriens. Au moins la faune locale ne devrait pas représenter une menace. Une fois sur place on se sépare, je tombe sur le cercueil où Lisbeth était maintenue captive mais c'est encore le Toreador qui tire le gros lot en tombant sur le ravisseur et son hôte forcée. Bien sûr je savais déjà que c'était Kruegger qui était ici, mais quand Lucinius hurle ce nom maudit à plein poumon il me fait l'effet d'une balle de magnum. Les circonstances ne se prêtent guère aux questions existencielles. Je..je veux savoir pourtant. Malheureusement il m'apparait vite que ses propos signent sa folie. Il parle de devenir le prédateur ultime, celui que rien ne peut arrêter et qui décide de la vie et la mort, désir pathétique d'un démiurge improbable. La Bète rit en moi, elle rit de l'agonie de ces questions, de la mort inéluctable de cet héritage humain. Je n'ai plus rien à faire avec lui. Il ne me sera plus d'aucune utilité. Je m'accroche alors à ce que je peux pour ne pas penser à ce vertige, en l'occurence à mon enquête. Kruegger a l'intention manifeste d'emmener avec lui les 2 amoureux et cela je ne peux pas l'accepter. Mon Sire me dit alors qu'il est prêt à mettre le Toreador en jeu pour un défi. Je demande à Bénédict qui a sorti son arme depuis longtemps de ne pas intervenir. Il est plus fort que moi, je dois le reconnaitre. J'ai un mal fou à esquiver ses coups et je récolte une belle estafilade lorsque je ne suis pas assez vif. Mais la Bète trouve facilement son chemin dans mes veines quand je la chevauche. Je suis obligé de m'abandonner à elle pour percer la défense de Kruegger et planter mes griffes dans son coeur. Malheureusement il en faudrait bien plus pour mettre à terre un Gangrel de sa génération. Pourtant il admet sa défaite pour cette fois. Comme je ne crois pas à l'existence chez lui d'un sentiment aussi humain que la pitié, s'il a arrêté là l'affrontement ce n'est que partie remise en attendant que je sois une cible plus alléchante. A moins que le vestige d'un sentiment parternel perverti ne l'ai poussé à épargner le fruit de son Sang. Son sang ! Mais pour moi il n'est plus rien ! Je récupère Lucinus et m'écarte du chemin de mon Sire. Mais Bénédict...L'orgueil des Brujahs leur a déjà couté tant de perte, il semble qu'ils n'apprennent pas de leurs erreurs. C'est leur échec fondamental. Que pense-t-il faire avec son arme contre un monstre de cette nature, même s'il atteint sa cible les balles ne l'arrêteront pas. Je ne sais pas si le coup de griffe de Kruegger fera changer Bénédict mais il survivra à cette nuit. Pendant que Lucinius reprend ses esprits, mon Créateur s'enfuit avec Lisbeth, il ne manque pas en partant de tuer le gardien nous obligeant à épancher notre soif avec les animaux du parc. Sans doute ai-je été trop loin sur la voie de la Bète cette nuit, sans doute la perte de mes questions m'a fait bien plus mal que les coups de Kruegger mais de quel droit ce Brujah me fait la morale ! Qui est-il pour comprendre le combat permanent pour ne pas se laisser déborder par son instinct ! Qui est-il pour savoir l'ecoeurante odeur du sang qui coule sur les mains, la jouissance de voir sa proie se vider et contempler dans ses yeux la vie s'en aller ! Lui qui se cache derrière ses principes et refuse sa nature de Vampire, nous SOMMES des prédateurs ! Kruegger n'a fait que franchir la barrière et abandonner derrière lui ses oripeaux d'homo sapiens. MAIS JE NE SUIS PAS KRUEGGER ! Son sang ne me dominera pas, je reste le maître de mon esprit et je dompterai la Bète. J'ai même laissé partir les Sethites qui nous filaient le train sans les égorger comme les couleuvres insignifiantes qu'ils sont. Par contre la compagnie des mortels était insupportable pour moi à ce moment et j'ai préféré aller dormir dans les bois plutot que d'écouter plus longtemps le couple de vieux qui nous avait pris en stop après la rencontre, fatale pour notre Clio, avec la limousine des serpents. Ce soir j'ai pu réfléchir sur ces évènements. Et une pièce du puzzle ne colle pas. Quelques chose que je ne pouvais pas voir hier, obnubilé par ma rencontre avec mon Sire. Il y a un décalage trop évident entre ce qu'il m'a dit et ses actes. Un prédateur ne s'encombre pas de sentiments amoureux, à plus forte raison un Vampire. De plus les Ventrues et les Gangrels ne vivent pas dans le même monde, je suis bien placé pour le savoir, leur route ne se croisent qu'exceptionnellement. Pourquoi aller tuer une cantatrice au beau milieu de Paris, pourquoi enlever son infant ? Prouver sa force réclame d'affronter des ennemis dangereux comme les Brujahs ou les Assamites. Tout cela n'est pas compatible avec les déclarations de Kruegger. Je ne doute pas de sa folie et je le pense sincère dans sa quête de puissance mais quelque chose l'a poussé à s'attaquer à la Comtesse Constance Bathory. Quelque chose ou quelqu'un. Et les réponses à mes questions sont là. On sonne à la porte. Ce doit être Lucinius." Ca faisait longtemps... - CROM - 03-06-2003 ![]() et excellent! Ca faisait longtemps... - Darth Nico - 03-06-2003 "Because I'm bad, I'm bad ! Really really bad !" "Thriller !...Thri-ller !" ![]() ![]() J'écoutais ça en lisant ce texte qui roXxor à mort ! un vrai plaisir ! ![]() C'est du über-compte-rendu ! En plus, j'imagine trop la scène : Corso à son agence, les pieds sur le bureau etc. Ça me rappelle un film noir, enfin bref, ça roulaize ! ![]() Ça me donne envie d'aller me faire le résumé de SW ! 8) Ca faisait longtemps... - Darth Nico - 03-06-2003 Pour être constructif, je dirais que tu devrais corriger quelques mots oubliés dans le texte et reprendre la construction de plusieurs phrases, peu claires, au moment des combats contre Krugger. Quote:Pourquoi aller tuer une cantatrice au beau milieu de Paris, pourquoi enlever son infant ? Prouver sa force réclame d'affronter des ennemis dangereux comme les Brujahs. Tout cela n'est pas compatible avec les déclarations de Kruegger. Je ne doute pas de sa folie et je le pense sincère dans sa quête de puissance mais quelque chose l'a poussé à s'attaquer à la Comtesse Constance Bathory. Quelque chose ou quelqu'un. ![]() ![]() Elementaire, mon cher Watson ! Kruegger n'était peut-être que le bras armé ! "Ils vont toujours par deux. L'élève et le maître. Mais qui est l'élève, et qui est le maître ?..." ![]() ![]() Ca faisait longtemps... - CROM - 04-06-2003 Et si je vous disais que son maître est ... Himself? Le croiriez vous? Ca faisait longtemps... - Riobe - 04-06-2003 Bravo! ![]() C'est passionnant! Génial! ![]() Au fait, Lucinus, tu me dois un service maintenant. ![]() Bon de toute façon ça n'est pas grave, tu m'a déjà aidé une ou deux fois, donc je ne serais pas méchant. ![]() Va quand même falloir que j'apprenne à mordre pour survivre ![]() ![]() Bon allez, je vais peut-être commencer à écrire une histoire pour mon perso ![]() En attendant je suis le gentil vampire de l'équipe ![]() Ca faisait longtemps... - Darth Nico - 04-06-2003 Quote:Au fait, Lucinus, tu me dois un service maintenant. ![]() Permets-moi de te remercier avec la politesse et la sincérité d'un Ming-Li-Foo ! ![]() Nan, je déconne : je suis vraiment sincère ! ![]() Ca faisait longtemps... - sdm - 04-06-2003 Hmmm à moi aussi tu en dois un. Et compte sur moi pour te le rappeler en temps voulu ![]() Ca faisait longtemps... - CROM - 04-06-2003 Génial, ça commence à devenir le bordel entre les joueurs, j'addorre!!!!! ... J'oubliais, c'était déjà le bordel. Avec le retour de Frédo/Loren, la suite n'en sera que plus palpitante ![]() |