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Interlude interpersonnelle
#1
23 Octobre 2025- 11h35 – Mexique.



L’homme venait de claquer la porte de son 4x4 noir coupant la parole au chef du commando resté dehors. La lumière du jour, soudain filtrée par les verres polarisant du véhicule, offrit aux occupants l’intimité qu’ils attendaient.
- C’est qui lui ?
- Aucune idée. Alen et ses hommes l’ont ramené avec le colis. On verra plus tard, pour le moment occupons nous de notre ami.
L’homme fût plutôt malmené. On lui ôta sans ambages la cagoule qui lui couvrait le visage ce qui eu pour effet de lui arracher un grognement. L’agent à sa droite ne lui laissa pas le temps de se remettre.
- la ferme.
- …
- Écoutez moi bien. Nous ne sommes pas vos ennemis. Mais pour être sur de votre identité et nous offrir, disons " certaines garanties" , nous allons vous prélever un peu de sang. Cela vous fera mal si vous vous débattez ou vous essayez quoi que ce soit. Maintenant répondez par oui par non par un hochement de tête : avez-vous compris ?
Le prisonnier hocha lentement la tête. Dans ses yeux, un mélange appréhension et de défit.
- Allez vous nous obliger à vous faire mal ?
Un « non » fût mimé du menton. L’agent était satisfait. Il se retourna et ouvrit un compartiment attenant au siège conducteur. Il pris, au milieu d’équipement Hitec, un pisto-seringue enserré dans sa mousse pré-moulée, un godet et un chargeur d’aiguille stérile sous vide. Il arma le tout et pris le bras de son prisonnier. D’un geste expert, la gâchette fût pressée et après quelque seconde d’un bruit de succion mécanique, du sang fût extrait. Il contempla alors le contenu du godet et sourit.
- Merci de votre collaboration Mr columbo. Encore quelque instant et nous pourrons parler.
Il détacha le godet du pisto-seringue et l’inséra dans une sorte de scanner. Il mis l’appareil sous tension et attendit qu’il sorte ses premiers résultats.Il se tourna vers son collègue :
- Vérifie s’il te plais
- ID ?
- Oui ainsi que casier, famille, antécédent médicaux….la totale.
- Ça marche.
Columbo n’avait pas bougé. Il regardait sans louper une miette de se qui se passait devant lui. Il n’était pas naïf. Il avait déjà entendu parlé des traqueurs génétiques et comprenait sans peine qu’on venait de le mettre en prison. La pire des prisons : celle de qui on ne voyait pas les barreaux mais qui pouvaient se refermer sans crier gare.
Cette prison qui ressemblait à la liberté.... Il compris alors. Il compris que jamais plus il ne reverrai ces enfants – cet espoir si subtile et si ténu venait de disparaitre à jamais. Pour la première fois depuis longtemps il souffrait.
- J’ai les résultats chef.
- Merci envoie sur mon terminal.
Il parcouru en silence de long en large le dossier et ce n’est qu’après s’être assuré des renseignements qu’il tourna la tete vers Columbo.
Il sourit et d’un geste souple sorti une lame de sa poche.

- « Merci de votre patience Mr Columbo. Désolé de tout cela mais nous devions être sur. Vous êtes un homme difficile à trouver. » Dit l’agent en tranchant ses liens.
- Mais qui êtes vous bordel ? Cria Columbo.
- Calmez vous, s’il vous plait. Nous ne sommes personne. Nous avions pour ordre de vous retrouver et de nous assurer de votre identité. C’est chose faite. Je suis désolé mais je ne répondrais à aucune de vos questions. Sachez toutefois que mes employeurs vous ont observé de prêt. Votre enquête au LAPD et ses ramifications ne leur est pas inconnu.
- « Vos employeurs ? Bordel mais qu’est ce que c’est que cette histoire ? vous bossez pour la NSA ou l’intelligence service, ne me prenez pas pour un débutant. » dit Columbo d’un air de défit.
- Oh non Mr Columbo, nous ne vous prenons pas du tout pour un débutant… bien au contraire. 18 ans d’enquête dans la clandestinité… vous avez réellement impressionné mes employeurs.

La route chaotique du début du trajet devenait plus régulière, plus douce. Les secousses du véhicule cédèrent leurs place au doux ronronnements des routes bitumées. Rapidement les bruits de circulation se firent entendre, bientôt ils seront à destination, bientôt les réponses tant attendues.
*




23 Octobre 2025- 11h35 – Los Angeles.


La jeune femme regardait dans le vide, ses cheveux ailes de corbeaux flottant au vent. Elle était penchée sur le rebord d’une rambarde de sécurité et chantonnait d’un air absent ; imperturbable devant les 38 étages qui défilait sous elle. C’était une jolie jeune femme, type latino, sportive et élancée. Malgré son tailleur dernière mode, on devinait sans peine la lionne ensommeillée en elle.

Derrière, l’ascenseur de service du Baker Building annonça son dernier étage et s’ouvrit sur un homme, la trentaine, costume sur mesure. Il sorti rapidement et pris la direction de la jeune femme. A son niveau il s’immobilisa et attendit. Pendant plusieurs minutes il ne dirent rien, à contempler le Downtown LA et sa circulation ; Le silence ne cédant que devant le petit air fredonné rabattu par le vent. Il attendait que la femme lui adresse la parole et, après se laps temps passé, il s’interrogea sur le fait que sa présence fût ou non remarquée. Au moment, ou il allait rompre le silence, la mélodie s’interrompit. Elle dit :
- Oui ?
- Pardon madame, mais le dossier que vous attendiez est arrivé.
- Et bien ? Qu’attends tu ? donne !
- Ou..Oui pardon. Le voici.
La femme pris le dossier d’un geste précis et entrepris de le consulter. Elle le lu en silence pendant plusieurs minutes luttant inconsciemment contre le vent. L’homme, quant à lui attendait patiemment qu’on lui adresse la parole. Il fini par être exhaussé. Elle le tendit le dossier et lui dit :
- Prend le et lit le, je veux ton analyse.
- Bien madame.
Le chantonnement recommença quand elle repris son observation, laissant son subordonné à ses lectures. Plusieurs minutes plus tard voyant qu’il avait terminé elle lui dit :
- Alors ? ton analyse ?
- Difficile à dire Madame.
- Commence donc par elle. Qu’en penses tu ?
- Elle ? Intelligente, déterminée. Bien établie. Sauf votre respect, je dirais qu’elle vous ressemble beaucoup Madame.
- Continue.
- Esprit critique et indépendance. Résistance naturelle à l’autorité. Rejet instinctif à tout vecteur social assimilé.
- Angle d’approche ?
- Relation forte avec frère et grands parents. Je dirais attachement familiaux très fort et psychologiquement important. C’est peut être sa force mais aussi sa faiblesse. On pourrait s’en servir contre elle.
- Intéressant, vraiment. Intéressant.
Elle marqua un instant.
- Seulement tu te trompe.
- Ah bon, pourtant vu son dossier, la famille me semblait être le meilleur vecteur, d’ailleurs c’est aussi l’avis des profiler de l’agence. Alors si cela ne va pas, qu’allons nous utiliser pour l’extraire ?
Le vent attrapa une photo du dossier et l’emmena voler loin de la tour. Elle la regarda et aperçu rapidement le logo du LAPD entre deux rotations de la photo. Elle sourit lentement et d’un regard carnassier répondit :
- C’est pourtant simple. La curiosité.
-

*
#2
Alors là je dis, on se calme les enfants [Image: gidoin.gif]
#3
23 Octobre 2025- 15h00 – Los Angeles.


La limousine fonçait sur l’interstate escortée par des motards du LAPD. Isolées des chaos du trafic, un téléphone portable à la main, la femme écoutait attentivement son interlocuteur. La conversation, qui avait l’air de lui déplaire au plus haut point était ponctuée par des « oui monsieur » solennel. Ce ne fût qu’au bout de quelques minutes qu’elle raccrocha le combiné.
- Quelles nouvelles de Washington Madame ?
L’homme du toit lui tendit un verre de vodka de la meilleure qualité et attendit. Elle but sans sembler se rendre compte du degrés d’alcool et dit :
- Comme d’habitude. Ils ne comprennent rien.
Un regard de haine passa sur son visage.
- Je leur apporte la preuve sur un plateau et ils ne voient rien. Bureaucrate de merde. Toujours à se cacher derrière leurs commissions et autres bureaus d’études. Plus ils sont loin du terrain, mieux ils se portent. Et une fois le mal fait, ils viennent geindre comme des enfants.
- Ils n’ont pas pris en compte notre requête ?
- Non. Sous prétexte que la Californie gronde, il ne faut pas agir. De plus ils ne veulent pas croire que le sujet s’est réveiller.
Elle rebut une gorgée et s’abîma dans ses pensées. Elle se revit des mois auparavant mettre sur pieds ces équipes à observer in situ le sujet. Collecter des données, passer des centaines d’heure à les interpréter. Faire rapport sur rapport. Connaître ses habitudes, son rythme de vie, ses amies ; ses collègues. Elle se remémora le jour ou elle su. Le jour ou elle compris que le sujet était en train de prendre conscience.
Qu’elle était en train de s’éveiller.

Il pleuvait ce jour la et rien ne la différenciait de la journée précédente. Elle venait de consulter les rapports de l’équipe de proximité au domicile des grands parents lorsqu’un rapport sorti du lot. Elle pouvait le réciter mot pour mot, ponctuation comprise.
« Rapport code Jaune - équipe Alpha. 18 juillet 2025 – LA
Avons reçu code Jaune à 17h53 aujourd’hui.
Sujet supposé sur place. Avons envoyé patrouille pour vérification.
Patrouille arrivée à 18h02 sur place et tentative prise de contact direct avec le sujet. Sujet non retrouvé. Apres entretien avec supervisor, avons levé l’alerte Jaune. 18h42.
Alerte code Jaune terminée. »


Elle se souvint d’avoir mis son manteau en catastrophe et d’avoir foncé la bas, entrer sans sonner, passer outre l’équipe Alpha… violer tout les protocoles de sécurité. Elle su. Encore aujourd’hui, elle était capable de revivre la décharge qu’elle reçu ce jour là. Comment oublier ? Comment oublier le bureau dans lequel elle se trouvait? des photos de famille partout, étalées les unes sur les autres, arrachées des albums à la va vite, déchirées, brisées de rage. Des étagères renversées et des tiroirs lancés à même le sol. L’image d’une vérité éclatée, sans l’ombre d’un doute. Elle se souvint de ce garde minable de l’ équipe Alpha venu pour l’arrêter se raviser immédiatement en la reconnaissant.
- Ma..madame ?
- Va me chercher le vieux.
C’était un ordre.
L’attente semblait interminable. Dans ses souvenirs c’était pire. Elle se vît chopper le vieux au col. Le plaquer contre le mur, lui hurler dessus.
- Ou est elle ?
- Nous…nous…
- OU-EST-ELLE ?
- Je l’ignore, vraiment. Nous nous sommes disputé et…
- Sait-elle ?
- …
- SAIT-ELLE ?
Elle but encore une gorgée de sa vodka hors de prix et elle compris que ni l’alcool ni le temps n’arriverait à effacer l’odeur du vieillard. Pourtant elle avait le sentiment d’avoir été clémente ce jour là…
- Répond !
- Je… Je ne sais pas. Ou.. Oui, peut-être.
Combien de temps s’était il écoulé ? Une heure, une minute, une demi heure ? Aujourd’hui encore elle ne saurait le dire. La chose qu'elle se souvenait par contre c'est ce sentiment du temps qui s’écoule comme fou, hors de contrôle.
Sa main se resserra sur son verre sans qu’elle s’en aperçu. Et lorsqu’elle se remémora avoir convoquer le chef de section Alpha, celui-ci éclata….
- Est ce vous qui avez ouvert un code jaune aujourd’hui à 18h00 ?
- Oui Madame. Mais après une conversation avec supervisor 1 nous l’avons annulée. Simple dispute de famille et…
- Et vous n’êtes pas rentré ici ?
- Non madame. Le témoignage de Supervis..
- Que je vous entende encore dire supervisor et je vous tue. Est-ce clair ?
- Ou-Oui. Oui Madame.
- Et vous n’avez jamais entendu parlé du syndrome de Nightingale ?
- Euhhh… l’infirmière qui tombe amoureux de ses malades ?
- précisément. Alors ? j’écoute.
- Mais, comment dire, j’ai parlé a supervisor alors je me suis dit…
De tous ces souvenirs, celui-ci était l’un des seuls qu’elle voyait presque au ralenti. Elle se vît mettre la main sur son arme, la dégainer et presser la détente avec une telle fluidité qu’on aurait dit un ralentit haute définition du Nascar Racing Advanced. Et quand l’arrière de la tête du chef d’équipe se détacha l’image semblait presque immobile… Quel con. Ne l’avait elle pas prévenu ?

La vodka finissait de s’étaler sur la baquette en cuir véritable de la limousine. L’homme du toit était interloqué et inquiet.
- Madame ? Tout va bien ?
Un instant de silence. La limousine imperturbable, continuait sa percée dans le trafic Angelino.
- Appelle l’aéroport. on va à Seattle.
- Bi-Bien Madame. Puis-je vous demander pourquoi ?
- On extrade le sujet... J’ai besoin d’une équipe et j’ai besoin d’ « elle ».
- Mais, et Washington ?
- Qu’il aillent tous au diable. Si vous ne vous en sentez pas capable, je ne vous retiens pas.
- Euh si Madame. Bien sûr Madame.
#4
Ca va finir en crêpage de chignons et tailleurs tout ça:o
#5
Aaaaah pas assez de réponse et trop de question Ornithorynque
#6
23 Octobre 2025- 14h00 – Mexique


Le 4x4 roula deux heures durant. Les modulations sonores du trafic, les courbes de niveaux et les odeurs offraient à l’ancien inspecteur quelques brèves indications sur le parcours qu’il suivait. Une route de campagne sur de haut plateau rocheux, une autoroute et sa banlieue, un centre ville et un petit aéroport. Une odeur de mer, distante mais bien là. Ensenada. Côte Ouest du Mexique. Un peu moins de 100 bornes de Tijuana et sa frontière....
Lorsque que la voiture ralenti, l’agent sorti un téléphone et composa un numéro. La communication établie, il dit :
- « Nous sommes arrivé » et sans réellement attendre de réponse, il raccrocha.
- L’aérodrome d’Ensenada n’est-ce pas ? lâcha l’ancien flic.
L’agent le toisa quelques instant sans rien dire ; cherchant le piège.
- « Vous êtes perspicace Mr Columbo. Nos informations a votre égard ne nous ont pas menti. J’en suis fort aise. »
- Content de vous faire plaisir, ironisa t’il, mais je ne sais toujours pas ou nous mène toutes ces cachotteries. Vitres tintées, silence radio, pas un mot échangé... Beaucoup de précautions me semble t’il, et pourquoi?.
- Vous allez comprendre rapidement Mr Columbo.
Il dut se contenter de cet explication. Et ce n’est pas sans amertume qu’il se replongea, pour la 20eme fois aujourd’hui dans la contemplation de l’intérieur très luxueux de la voiture. Les minutes semblaient des heures. Le véhicule roulait au pas mais ne semblait jamais vouloir s’arrêter.
L’ancien inspecteur lâcha un soupir lourd de sens. Ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention de l’agent qui sourit tranquillement
- « Patience Mr Columbo, nous arrivons. »
L’agent ne mentit pas. Quelques secondes seulement après cet intermède, la voiture s’immobilisa complètement. Des pas se firent entendre et on ouvrit la porte. Le soleil était déjà haut dans le ciel et brillait de tout son éclat.
Columbo ne pu réprimander un grognement face à l’intensité lumineuse qui lui fit plisser les yeux. Les agents sortirent en premier et l’invitèrent finalement à les suivre à l’extérieur. Il marqua un temps d’hésitation laissant ses yeux s’habituer. Et c’est sans une légère appréhension qu’il mis les pieds dehors.
Il ne s’était pas trompé, ils était sur le tarmac d’un aérodrome. Devant lui, un hangar ouvert affichait fièrement son contenu : un jet Dassault Falcon 45 2015 flambant neuf qui attendait ses instructions pour partir. La silhouette presque fantomatique d’un vieil homme en fauteuil roulant se découpait en contre jours.
Le soleil cuisait le bitume qui instillait une odeur de caoutchouc brûlé dans les narines de Columbo. La chaleur faisait onduler l’air devant lui et apportait à la scène une touche de quelquechose de … suspendu.
L’agent fit signe à columbo de rester sur place et parti vers l’homme en fauteuil roulant, le dossier et la valise contenant son sang à la main. Ils échangèrent quelque mots et l’inspecteur compris rapidement que l’agent faisait égard d’un grand respect pour celui qui semblait être son patron. On l’invita a se joindre à la conversation.
- …. bien lui, monsieur.
- Merci beaucoup Jack, dit l’homme.
Columbo arrivé :
- Voici l’inspecteur Columbo, monsieur. L’homme que vous vouliez voir.
- Ex.
- Plait-il ? demanda l’agent.
- Je disais : Ex inspecteur. Je ne suis au LAPD depuis longtemps…
L’homme en fauteuil roulant sourit et dit d’une voix chevrotante :
- Certes. Certes. Mr Columbo. Je suis réellement heureux de vous rencontrer. Cela fait longtemps que nous nous intéressons à vous.
Il fit un geste à l’agent lui intimant l’ordre de les laisser. Ce dernier s’exécuta d’un signe de tête. Le vieil homme repris :
- Nous avons des choses à nous dire, Mr columbo..
- Commencez par me dire qui est ce « nous »…
- Bien sur Inspecteur…mmmh pardonnez moi. Mr Columbo. Mais avant cela, j’aimerais que vous répondiez à une question vous concernant. Portant sur une petite chose qui ne figure dans aucun de vos dossiers, vous pouvez vous en douter…un chose presque insignifiante aujourd’hui, une petite chose mais qui fait toute la différence… Alors, répondez moi franchement svp.
Le vieillard marqua un temps d’arrêt et fit pivoter son fauteuil roulant d’un geste rapide. Il regarda fixement l’ex flic dans les yeux et dit, un sourire carnassier dessiné sur les lèvres :
- « Croyez vous en dieux, Mr Columbo ? »


Le sourire de l’homme se fit plus affiché et plus démoniaque encore. Quelque chose brilla à sa main et attira le regard du flic. Un reflet. Une bague. Un sceaux.
Deux serpents enroulés dont les gueules se faisaient face…

Sic semper tyranis.

#7
' Wrote:L’ancien inspecteur lâcha un soupir lourd de sens.

mdrTel père, telle fille.


' Wrote:un jet Dassault Falcon 45 2015 flambant neuf qui attendait ses instructions pour partir.

Du matériel FRÂNCAIS, monsieurredaface2(c'était un message du CPPP : comité pour le placement-produit patriotique)


J'ai un pote chez Dassault qui est justement spécialiste de ces avions. Si tu as besoin de détails techniquesredaface2
#8
Haha terrible a chutebiggrin

J'propose de bruler la fille dans le douteWhistle


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