02-02-2011, 06:24 PM
(This post was last modified: 02-02-2011, 06:40 PM by Darth Nico.)
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Le consortium Garfield®</span><!--/sizec--> 
en association avec
La Gronico:LeLudwig:Goldwyn Mayer Inc.©
présentent
* NICOLASARTS *<!--/sizec-->


en association avec
La Gronico:LeLudwig:Goldwyn Mayer Inc.©
présentent
* NICOLASARTS *<!--/sizec-->
Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
REPUBLIC STRIKES BACK<!--/sizec-->
<span style="color:#800080">[GUARDIAN OF ETERNITY]</span><!--/sizec-->
EPISODE II<!--/sizec-->
DEFENSE OF THE REPUBLIC<!--/sizec-->
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Après avoir déjoué l'attentat de la LEB sur Center-Point, Gaeriel et Merwyn sont rentrés à Vinovo.
Le général Konen annonce alors la création d'une confédération de systèmes, l'Empire Barhugam (Barabel - Hutt - Gamoréen).
La Nouvelle République reconnaît cette nouvelle entité et envoie le sénateur Borsk Fey'La en observateur. Ce dernier, inconscient de la menace que représente Konen, déclare que Barhugam n'est pas un danger pour la paix galactique...
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<span style="color:#800080">[GUARDIAN OF ETERNITY]</span><!--/sizec-->
EPISODE II<!--/sizec-->
DEFENSE OF THE REPUBLIC<!--/sizec-->
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Après avoir déjoué l'attentat de la LEB sur Center-Point, Gaeriel et Merwyn sont rentrés à Vinovo.
Le général Konen annonce alors la création d'une confédération de systèmes, l'Empire Barhugam (Barabel - Hutt - Gamoréen).
La Nouvelle République reconnaît cette nouvelle entité et envoie le sénateur Borsk Fey'La en observateur. Ce dernier, inconscient de la menace que représente Konen, déclare que Barhugam n'est pas un danger pour la paix galactique...
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...
Le Moustache Noire arrivait en orbite de Vinovo. Darkrun Meer, l'Ichtyos qui servait comme second de Ludwe, réglait les formalités d'approche.
Le commandeur Sacratiff, ministre des armées du système, venait de donner son autorisation d'entrée.
Ludwig regardait inquiet par le hublot. Le communicateur bippa : l'amiral McRye apparut.
- Nous comptons sur vous pour être convaincant, capitaine Ludwe.
- Tout ce que nous pouvons dire, c'est que Vinovo est notre alliée. Mais au-delà de ça, qu'avons-nous comme arguments ?
- Que ceux d'en face sont pires...
Gaeriel attendait dans la salle de réception, avec Déménor, avec Sacratiff, avec le capitaine Blood, et Merwyn.
- Voilà qu'ils viennent mendier notre aide, dit-elle.
- La vérité, dit Sacratiff, c'est que la République a besoin de petits systèmes comme nous pour mener les opérations inavouables. Finalement, c'est ça, la différence avec l'Empire : c'est qu'eux faisaient eux-mêmes leur sale boulot.
- Je vous trouve bien cynique, dit Déménor. Pour avoir connu l'Empire de près, de trop près, je puis vous dire...
- Sacratiff n'a pas tort, dit Gaeriel, amère.
Elle se leva et regarda par la fenêtre :
- Il n'a pas tort...
Tout avait passé si vite. En dix ans, la face de la Galaxie avait changé. On était passé de la période la plus sombre de l'Ordre Nouveau, une époque avant Yavin, quand le règne de l'Empire paraissait devoir durer des millénaires. Maintenant, tout cela n'était plus que ruines, et la République se bâtissait dans la douleur sur ces décombres.
Et surtout, Gaeriel, qui avait appris à se battre contre l'Empire, se demandait si elle appartenait bien à cette époque qui commençait. Ne s'était-elle pas battue pour cela depuis une décennie ?
Alors pourquoi ne se réjouissait-elle pas tant que cela ? Parce que l'ennemi de toujours, l'ennemi indiscutable, l'Empire, ne faisait plus si peur ? Parce que maintenant, la Nouvelle République n'était pas si belle que l'image que l'on s'en faisait quand elle était une utopie ?
- La création de l'Empire Barhugam, dit Merwyn, est une provocation brutale, bien dans le genre de Konen. Il engage le rapport de force, et frontalement. Konen résonne et agit comme un Sith, qu'il est : il voit jusqu'où il peut aller trop loin avec un adversaire qui veut négocier.
- Qui veut se laisser marcher sur les pieds, dit Gaeriel, narquoise.
- Reste que la négociation est la marque des régimes civilisés. Alors que Konen ne recherche finalement que le bain de sang.
- Je ne comprends pas, moi, dit Sacratiff, quelles excuses on trouve à ce Konen ! C'est un barbare, dangereux, qui ne respecte en rien nos valeurs.
- Sauf que les peuples ont le droit de décider par eux-mêmes de leur destin, dit Déménor, et que la Nouvelle République ne peut pas leur interdire ce qu'elle promeut.
- Ils ne tiendront pas trois ans s'ils laissent chacun faire ce qu'il veut, dit Sacratiff.
- Ils ne tiendront pas trois ans s'ils laissent Konen s'étendre, dit Gaeriel.
- Nous avons des preuves, dit Sacratiff. Enfin, vous avez des preuves ! L'attentat manqué sur Corellia ! Tout ça, c'est l'ex-LEB qui en est responsable ! Depuis quand laisse-t-on un ennemi vous attaquer sans répliquer ! Mettons les points sur les i, et cognons du poing sur la table !
Merwyn sourit de la formule, qui n'avait rien à envier à la rhétorique d'un Sénateur va-t-en guerre.
- Il faut tirer au clair cette technologie de téléportation, dit Gaeriel. Et voir le rapport avec ce typhon spatial... Mais nous serons sûrement bientôt fixés...
Ludwig et son équipage descendaient de leur vaisseau. Gaeriel fit préparer une collation pour les invités.
L'équipage des agents du Renseignement républicain entrèrent, accueillis par Merwyn, le plus diplomate de la bande.
- Aux courageux fonctionnaires de Coruscant, dit Déménor en ouvrant une bouteille.
Il remplit les verres, on trinqua. On sentait que chacun y mettait du sien, mais l'ambiance était aigre-douce.
- Avez-vous fait bon voyage ? demanda Blood.
- Ma foi, très bien.
Il y eut un petit moment consacré aux banalités, mais sur Vinovo, on avait la culture du terrain, pas des conventions sociales.
- Que pouvons-nous pour vous ? demanda Gaeriel.
- Nous voudrions connaître la position de Vinovo concernant l'Empire Barhugam.
Gaeriel sourit :
- Nous n'avons pas encore de relation diplomatique avec eux. Mais je comptais m'acheter un Rancor et m'en faire un ambassadeur sur Barab I. A moins que je n'embauche un Ewok, vu ce que les dirigeants de Barab auront à nous dire.
Ludwig se tordait la moustache.
Merwyn intervint, car il sentait Sacratiff bouillant :
- Il est bien évident que nous ne reconnaissons pas l'existence de cet Empire. C'est grotesque. De plus, ses dirigeants sont connus pour être des ennemis acharnés de la liberté. Tant mieux si ces gens se mettent ensemble, ils ne font que montrer leur détermination à réinstaller la tyrannie.
- Vous savez quand même, dit Déménor de sa voix bien posée, qui dirige cet Empire ? Cette brute de Barabel, des Hutts spécialisés dans le trafic d'esclaves, d'organes, et dans la prostitution ; des gens du Soleil Noir, qui concurrencent les Hutts et font aussi dans l'expérimentation scientifique de pointe -si vous voyez ce que je veux dire ; des Gamoréens qui sont à peine doués de conscience, qui vont juste servir de chair à canon ; enfin, divers bandes de fripouilles ramassées dans les coins les plus malodorants de la Frange, comme la Fraternité de Balbiva XIII, qui sont des pillards sanguinaires.
"Voilà les jolies personnes que nous avons en face de nous.
- Nous savons bien sûr tout cela, dit Ludwig. Mais le rapport du Sénateur Borsk Fey'La...
- Alors lui, dit Sacratiff, qui jouait avec son couteau, si je croise son chemin, je vais te me lui faire...
- Nous avons compris vos intentions, commandeur dit Gaeriel. Allons à l'essentiel, Ludwig : la Nouvelle République, de notre point de vue, se dégonfle -passe moi le terme. Elle est en guerre contre l'Empire, mais, pour une raison qui nous échappe, elle veut calmer Barhugam. Pourquoi ? Est-ce que, soudain, quelques systèmes de plus à combattre, ça lui ferait trop ?
"Aujourd'hui, Coruscant domine, allez quoi ? Les deux-tiers de la Galaxie ? Et le Sénat aurait peur de faire la guerre à moins de 5% de cette galaxie ? Quand nous avons commencé, avant Yavin, nous étions 0%, je te rappelle, l'Empire avait tout !
Merwyn rit sous cape. Voilà que Gaeriel se mettait à parler comme une "vieille gâchette". De son temps, on n'avait pas peur d'aller au front !
- Donc nous disons : arrêtons les dirigeants de l'autoproclamé Empire Barhugam, et tout rentrera dans l'ordre ! Qui peut croire un seul instant, continua Gaeriel, que Konen représente un espoir pour les Barabel ? Il en fait ses esclaves, c'est la seule chose que savent faire les Sith ! Il a appris à bonne école, je te signale. Mais cela, les gens ne le savent pas assez ! On oublie d'où il vient.
Merwyn n'avait personnellement pas trop envie qu'on aille détailler tout le passé de Konen...
- Nous avons compris, dit Ludwig. Cependant, le Sénat veut régler cela dans la légalité. C'est une nouveauté, j'en conviens, mais nous n'aurons aucune légitimité si nous en passons directement par les armes. C'est tout le malheur d'avoir gagné au nom de beaux principes : c'est qu'on doit les respecter une fois en place.
- Tu sais très bien comment Konen fonctionne, dit Gaeriel. Il "poussera" tant qu'il pourra. Il verra jusqu'où il peut étendre son Empire. Et un jour, il faudra bien dire "stop". Espérons que vous vous en rendrez compte avant que la frontière ne passe au milieu de la salle du Sénat.
Blood resservit les verres de tout le monde.
- Nous ne sommes pas venus que pour parler politique, dit Ludwig, en toussotant.
- Je me doute bien que l'amiral McRye ne dépense pas l'argent des contribuables rien que pour que nous discutions le coup sur Konen.
- Nous vous proposons de nous aider, une fois de plus.
- "Nous" ? demanda Merwyn. La République ou ses services de renseignement ?
- Nous faisons partie de la République ! dit Ludwig avec hauteur.
- D'accord, sourit Merwyn, qui avait compris.
Ce vieux scélérat de McRye avait bien besoin de Vinovo pour mettre en place ses opérations loin au-delà des frontières de la légalité.
- Si nous vous aidons, dit Gaeriel, c'est avec un seul objectif en tête, Ludwig...
- Cet objectif je le connais.
- C'est foutre sur la gueule aux Barabels, dit Sacratiff, qui avait vu un i auquel manquait un point.
- Voilà, sourit Gaeriel, mon ministre des armées a résumé notre position.
- Je vous réécrirai cela en langage diplomatique, dit Merwyn, ne vous en faites pas.
- Je tiens à dire tout de suite, dit Ludwig, que pour le moment, nous ne tentons rien contre Barhugam. Il est prévu qu'une commission d'inspection, envoyée par le Sénat, aille visiter l'Empire de Konen, et qu'ils rendent un rapport critique à leur retour, sur les conditions de vie, les libertés etc.
- Ils partent quand, vos inspecteurs ? demanda Blood.
- Dans quelques semaines, dit Ludwig.
- J'oubliais que vous êtes des rapides sur Coruscant, ricana Sacratiff. Ah, je vous le dis, vive la bureaucratie !
Ludwig ne répondit rien.
- Allez, dit Gaeriel, qui avait pitié du pauvre agent de renseignement, dis-nous ce qui te ferait plaisir.
- Que vous meniez de votre côté quelques missions de surveillance ?
- De surveillance en force ? demanda Gaeriel.
- En quoi ?... Ah non, surveillance-surveillance, dit Ludwig. Pas surveillance agressive, hein !
- Bah autant rester à la maison, dit Sacratiff. Si c'est juste prendre une paire de jumelles et s'asseoir derrière un muret...
Gaeriel regarda Ludwig avec compassion :
- Tu le savais, de toute façon, que tu allais en baver en venant ici, Ludwig...
- Ça fait partie du boulot.
- Allez, j'hésitais à vous mettre dehors, dit Gaeriel, mais finalement, je vais peut-être vous inviter à rester pour le dîner. Et pour la nuit, on verra s'il reste de la place dans l'enclos à Bantha !
Ils passèrent dans la grande salle de dîner et, après quelques verres, rirent comme de vieux amis, de Konen, de l'impératrice Isard, de Borsk Fey'La, en attendant de reprendre le lendemain des négociations plus sérieuses.
Le lendemain, Gaeriel signait -façon de parler, car c'était complétement officieux - pour des missions de "surveillance-surveillance" de Barhugam.
Elle et ses ministres regardèrent le Moustache Noire :
- Allez, soyons beaux joueurs, dit Sacratiff, on s'est bien moqués d'eux, mais ils ont quand même obtenu ce qu'il voulait... Allez, moi, je vais m'en jeter un avec mon Etat-Major.
Gaeriel partit en marmonnant des choses sur la surveillance qui allait bientôt changer de nature et prendre un tour plus offensif.
A suivre...:jedis: