12-12-2003, 04:40 PM
Et après ça, on doit croire en la justice de ce pays...
Réquisitoire surprise au procès pour viols d'enfants à St-Omer
SAINT-OMER, Pas-de-Calais (Reuters) - Contre toute attente, le procureur de
la République d'Arras a requis vendredi l'acquittement de quatre adultes
accusés d'agressions sexuelles et de viols sur les enfants d'un couple
d'amis.
L'avocat général, Jean-Pierre Valenci, a également demandé des peines de
prison avec sursis pour un troisième couple ainsi que des condamnations à 4
et 6 ans de prison pour les parents des six enfants livrés contre
rémunération aux jeux sexuels du groupe, dans une cité de la banlieue de
Lens.
Ces réquisitions ont provoqué des réactions de surprise et de colère dans la
salle de la cour d'assises du Pas-de-Calais, à Saint-Omer, où se déroule le
procès pour viols, agressions sexuelles et diffusion d'images à caractère
pornographique depuis lundi.
Le représentant du ministère public a expliqué qu'il requérait
l'acquittement de deux couples, parce que, s'il n'y avait pas de doute sur
les agressions sexuelles dont ont été victimes les enfants entre 1997 et
2000, il en subsistait un sur leurs auteurs.
A l'encontre des parents des victimes, Jean-Pierre Valenci a retenu la
simple "corruption de mineurs".
Ils sont accusés d'avoir prêté leurs enfants contre de l'argent à trois
couples, des amis ou voisins de la famille. Les enfants, âgés de huit à
treize ans, auraient été drogués, violés et parfois filmés sous les yeux de
leur père.
Ils avaient été retirés à leurs parents et placés par les services sociaux
en 1997 dans des familles d'accueil.
L'une des filles, âgée de 7 ans, avait alors expliqué qu'elle subissait des
sévices sexuels lors des visites à ses parents.
Tous les enfants, entendus un par un, ont répété les mêmes accusations et
raconté des scènes insoutenables de viols et d'agressions par des adultes,
hommes et femmes. Ils ont tout particulièrement mis en cause un homme,
"Gérard", chez qui ils se rendaient en France puis en Belgique.
L'homme a toujours nié les faits ainsi que son épouse.
En revanche, le père des enfants avait avoué les faits devant les enquêteurs
avant de se rétracter. A l'audience, il a d'ailleurs mis en cause le juge
d'instruction qui l'aurait forcé à avouer.
Un autre prévenu a reconnu une partie des faits commis sur les six enfants
de la même famille et sur deux autres, ceux de sa concubine, avant de se
rétracter également.
Les victimes, qui sont huit au total, aujourd'hui âgées de 5 à 18 ans, sont
partie civile au procès. Après les plaidoiries de la défense, le verdict est
attendu vendredi soir ou samedi.
Réquisitoire surprise au procès pour viols d'enfants à St-Omer
SAINT-OMER, Pas-de-Calais (Reuters) - Contre toute attente, le procureur de
la République d'Arras a requis vendredi l'acquittement de quatre adultes
accusés d'agressions sexuelles et de viols sur les enfants d'un couple
d'amis.
L'avocat général, Jean-Pierre Valenci, a également demandé des peines de
prison avec sursis pour un troisième couple ainsi que des condamnations à 4
et 6 ans de prison pour les parents des six enfants livrés contre
rémunération aux jeux sexuels du groupe, dans une cité de la banlieue de
Lens.
Ces réquisitions ont provoqué des réactions de surprise et de colère dans la
salle de la cour d'assises du Pas-de-Calais, à Saint-Omer, où se déroule le
procès pour viols, agressions sexuelles et diffusion d'images à caractère
pornographique depuis lundi.
Le représentant du ministère public a expliqué qu'il requérait
l'acquittement de deux couples, parce que, s'il n'y avait pas de doute sur
les agressions sexuelles dont ont été victimes les enfants entre 1997 et
2000, il en subsistait un sur leurs auteurs.
A l'encontre des parents des victimes, Jean-Pierre Valenci a retenu la
simple "corruption de mineurs".
Ils sont accusés d'avoir prêté leurs enfants contre de l'argent à trois
couples, des amis ou voisins de la famille. Les enfants, âgés de huit à
treize ans, auraient été drogués, violés et parfois filmés sous les yeux de
leur père.
Ils avaient été retirés à leurs parents et placés par les services sociaux
en 1997 dans des familles d'accueil.
L'une des filles, âgée de 7 ans, avait alors expliqué qu'elle subissait des
sévices sexuels lors des visites à ses parents.
Tous les enfants, entendus un par un, ont répété les mêmes accusations et
raconté des scènes insoutenables de viols et d'agressions par des adultes,
hommes et femmes. Ils ont tout particulièrement mis en cause un homme,
"Gérard", chez qui ils se rendaient en France puis en Belgique.
L'homme a toujours nié les faits ainsi que son épouse.
En revanche, le père des enfants avait avoué les faits devant les enquêteurs
avant de se rétracter. A l'audience, il a d'ailleurs mis en cause le juge
d'instruction qui l'aurait forcé à avouer.
Un autre prévenu a reconnu une partie des faits commis sur les six enfants
de la même famille et sur deux autres, ceux de sa concubine, avant de se
rétracter également.
Les victimes, qui sont huit au total, aujourd'hui âgées de 5 à 18 ans, sont
partie civile au procès. Après les plaidoiries de la défense, le verdict est
attendu vendredi soir ou samedi.