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La folle
#1
Bon, j'ai eu une nouvelle idée de roman.
Sans doute que je n'irais pas au bout mais le style change du premier.
J'envoie le début.
Tiens toi près gros Nico.
Reply
#2
Chapitre premier : Moi

Bonjour, je m’appelle Henri Dupond. Un nom commun pour un métier commun.
J’habite et je travaille à Neuilly. C’est dans les Haut de Seine. Vous savez, c’est la ville du nabot.
Je suis donc détective privé. En fait non, je suis chef d’entreprise. Je dirige une agence de conseil en détective. Grâce aux aides apportées par le département du nabot, j’ai pu monter ma boite de détective privé.

Donc en l’an 2006, janvier 2006, année où le pays peut devenir pays du nabot, je me retrouve à diriger une agence de détective privé.
En fait, non, j’ai menti. Je dirige ce que l’on pourrait appeler une agence de fouille merde.

J’ai su cibler ma clientèle : le con de cocu.
Un con de cocu vient me voir. Il m’annonce qu’il suppose que sa femme le trompe.
Pourquoi vient-il me voir ?
Parce que dans le fouille merde, je suis le meilleur.

Donc, un pauvre gars (enfin, j’ai rien contrez les pauvres gars, j’en suis un) viens me voir et j’envoie un employer suivre sa femme (généralement une bombe) pour lui justifier que sa dame le trompe.
Après, je lui donne les preuves photographiques. Si mon métier devient illégal, je pourrais toujours me recycler en tant que paparazzi.

Mes gars travaillent bien. Nous avons comme outil l’appareil photo et comme maison la poubelle. Enfin, au moins, les gars se rincent l’œil.

Ce qui amène la question suivante : pourquoi je suis le chef ?
Sans doute à cause du CV.
Il n’y a pas si longtemps que ça, j’étais commissaire de police.
Eh oui, je travaillait il n’y a pas si longtemps que ça pour le nabot.
Je dois bien l’aimer le nabot. Après avoir travaillé dans son équipe de campagne, j’habite dans sa ville, situé dans son département. Peut-être que je serais assez con pour voter pour lui. Enfin, entre lui et la pouf…

Je dirigeais un commissariat dans la seine Saint-Denis.
Vous savez, le département appelé le 9-3.
J’étais dans une ville où je tairais le nom. Il y a juste à savoir qu’il y avait deux cités.

La première était calme. Et ceci grâce à mon ami George.
Ah, mon ami George. Un véritable homme d’affaire. Alors que mon entreprise (actuelle) consiste à relancer l’industrie du divorce et du remariage, George vend de la paix civile. Il emploie les pauvres en leur faisant faire tourner le commerce de la drogue. Ce qui fait que toute l’entreprise de la drogue fait tourner l’économie de ma première cité.

Et c’est un malin, mon ami George. Outre le fait qu’il habite Neuilly (c'est-à-dire la ville du nabot), il a pris soins de laisser dériver la seconde cité. Ce qui fait que la seconde cité est peuplée par ce que mon nabot chéri appelle affectueusement des « racailles » qu’il avait promis de laver (ou espérait que je lave) au karcher.
Bref, mon ami George est un visionnaire. Il tenait tranquillement la première cité et nous rappelait que son maintient était indispensable. Effectivement, mieux vaut une seule cité de « racaille » plutôt que deux.

Puis, il sait investir, mon ami George. L’école est pourrie. Les collèges sont pourris. Enfin, non, j’exagère. Il ont réussit à ne pas être classé ZEP.
Puis il n’y a pas de poste, de pompier (pratique quand les voitures brûlent), de police…
Bref, aucun service public.

Comment devient-on commissaire dans ce que l’on appelle aimablement un commissariat ?
C’est très simple. J’ai d’abord fait trois ans de droit (quand je pense à tous ces cons qui ont des DEA ou DESS et qui se retrouvent vendeur chez Auchan).
Après, j’ai réussi un concours puis j’ai été lieutenant. Enfin, j’ai gravi les échelons jusqu’à devenir commissaire. Vingt ans que je suis dans le métier.

Mais ce n’est pas facile. J’ai souffert lors des émeutes. Faut dire, j’ai pas beaucoup de policier. J’ai seulement des jeunes qui sortent de l’école. Je ne les envoie pas faire des rondes.
Pourquoi les envoyer dans la première cité ? Mon ami George s’occupe de tout.
Pourquoi ne pas les envoyer dans la seconde cité (ça, c’est la vrai question) ?
Parce que dès qu’ils y mettent le pied, ils se font tirer comme des lapins.
Pourquoi vouloir aller sur Mars ? Là où je travaillais, on était vraiment sur une autre planète.
Mais au moins, je n’ai jamais eu les bœufs carottes, car aucune bavure.

Comment devient-on directeur de fouilles merdes ?
Ca, c’est une autre histoire.
Un jour, à peu près un an après les émeutes, le préfet de 9-3 a envoyé une lettre à notre nabot de ministre. Il expliquait que la situation de la Seine Saint Denis était de plus en plus difficile. Histoire de dire en langage diplomatique que c’est de plus en plus la merde. Au fond, le préfet a raison, mais quel con ce préfet.

Malheureusement, cette lettre a été publiée par le journal le monde.
Ce qui a énervé notre nabot de ministre, en campagne depuis 2002.
Je m’en rappelle comme si c’était hier. Il avait convoqué tous les commissaires de police du 9-3.
Pendant que l’on attendait monsieur le ministre de l’intérieur (le nabot, quoi), on pouvait voir son fils sauter sur toutes les chaises. Une vraie « racaille »…
Après, le nabot est arrivé. Il était tout énervé le nabot.
Il a commencé à dire :
« Bien, aujourd’hui, je suis très énervé. Je sais que ça ne se voit pas, mais je suis très en colère. »
Eh bien, moi, je l’ai vu.
Puis il nous a passé un de ces savons.
Et là, c’était trop pour moi, j’ai craqué.
Sait-il qui sont mes policiers ? Des jeunes sortis de l’école de police !
Et mon ami George ? Il va bien, merci !
Mais qu’il aille dans mon commissariat !
Bref, j’ai écrit ma lettre de démission, et je l’ai donné à mon nabot adoré.
Beaucoup de mes collègues disent que j’ai été courageux. Moi, je trouve que j’ai été bien con !
Il faudrait que je pense à consulter.
Enfin, j’ai su, après avoir bataillé ferme contre les charges sociales et les trente cinq heures que le gouvernement du nabot avait promis de supprimé (car dangereuse), créer mon entreprise de fouilles merdes.

En ce début décembre 2006, je reçois un de mes clients. D’ailleurs, je me suis occupé personnellement de son dossier.
Il soupçonnait sa femme de le tromper. Et comme je suis la meilleure agence de fouilles merdes, il est venu me voir.
Malheureusement, j’ai une mauvaise nouvelle à lui annoncer.
- Mon cher monsieur Rousseau, je vous annonce que votre femme ne vous trompe pas.
- Dieu merci, quelle bonne nouvelle ! Merci, monsieur Dupond.
- Mais elle va au casino.
- Au casino ?
- Oui, et elle a perdu environ cinq cent euros.
Enfin, ces cinq cents euros ne sont pas perdu pour tout le monde. C’est moi qui me les suis empochés grâce à ma couverture.
Mon client me dit :
- Merci, au moins, je sais que ma femme ne me trompe pas. Combien je vous dois ?
- Au prix de trente euro l’heure, comme nous l’avons suivit vingt quatre heures sur vingt quatre pendant une semaine, vous me devez cinq mille cinquante euros.

Bingo, en tout, sur cette affaire, j’ai gagné environ cinq fois le SMIC en une semaine. Ca rapporte, fouille merde.
Bon, mon client m’a fait le chèque, il est dix huit heure, je ferme mon agence (il est toujours temps de prendre des habitudes de fonctionnaires que l’on a jamais eu), je pose mon chèque à la poste, et je vais à mon club de bridge.

Une heure plus tard, je me retrouve donc à mon club de bridge avec mon ami George. Il faut dire que c’est mon partenaire de bridge.
Que ça fait plaisir de retrouver ses vielles connaissances.
Bon, il est un peu enveloppé, mais il est richement vêtu.
Puis, le bridge n’a pas de secret pour lui. Il maîtrise parfaitement la majeure cinquième. Avec mon ami George, on est les meilleurs du club.
Et en plus, il ne triche pas, pour une fois.
Pour mon ami George, le bridge, c’est une affaire sérieuse.
Quelle joie, pour une fois, après tant d’année, de réussir. Bien que se soit avec mon ami George.
Là, nous somme face à deux vieux.
Et je suis Sud.
- Comment va mon ami le commissaire Dupond ? Me demande George.
- Je ne suis plus commissaire.
- Vraiment, quel dommage qu’ils aient viré un homme aussi intelligent que toi.
- Ils ne m’ont pas viré, j’ai démissionné.
- Quel dommage. Et tu fais quoi, maintenant ?
- Je suis détective privé.
- Je pourrais peut-être venir te voir, si besoin est.
- Ta femme te trompe (pas étonnant, il est gros).
- Ne me dit pas que tu t’occupes d’adultère.
- Si. Je ne suis pas Sherlock Holmes.
- T’es tombé bien bas. C’est à toi d’annoncer.

Alors, j’ai en cœur le valet et le deux, en trèfle le roi, la dame, le dix, le neuf et le trois. J’ai le valet de pique. En carreau j’ai l’as, le huit, le six, le trois et le deux.
Cela me fait onze point. Dix en fait, le valet de pique compte pas, il est seul.
« Je passe ».
Espérons que George ait plus de jeux.

« Un pique ». Et merde, il a du jeu, le vieux, en ouest.

Evidement, mon ami George passe.

« Trois piques ». Mouais. Le jeu est dans le camp adverse.

« Je passe ». Ca va être la merde.

« Quatre pique ». Comme attendu, le vieux Est joue la manche.

Bon, tout le monde passe, Ouest est le mort, George entame le deux de pique.
J’en ai un, il doit en avoir pas mal.
Effectivement, le mort (la vielle en Est) a en cœur le roi, le neuf, le huit, le cinq et le quatre.
Il a le roi et le sept de carreau.
Son trèfle, ne possédant le huit, le six et le cinq est assez nul.
Mais la vielle a un beau pique avec le roi, la dame et le cinq.

Le mort joue le cinq. Je joue mon unique pique pris par l’as.
Ouest joue le deux de pique, histoire de faire tomber les atouts. George joue le quatre, le mort prend de la dame et je défausse le deux de carreau. A part l’as, mon jeu en carreau est nul.

Le mort enchaîne du roi de pique, je défausse le trois de carreau, Ouest joue le six de pique et George le sept de pique.

Le mort joue son quatre de cœur. Je joue le deux, faut être patient. Il joue l’as. George joue le six.

Il joue le trois de cœur. George joue le dix et le mort le roi. Merde, mon valet. De toute façon, il était cuit. On va bouffer du cœur.

Tien, le mort joue le cinq de cœur, je défausse mon trois de trèfle, Ouest joue son sept et George prend de la dame. Ca nous fait un pli.

George joue le sept de trèfle. Le mort joue le huit, je joue le roi et l’as prend.
Erreur, il faut être patient. Je suis maître en trèfle.

Il joue la dame de carreau. Quel piège à con. Toi, le vieux, tu viens de faire une erreur. Mon as va rester au frais. George joue le cinq, le mort joue le sept et moi le six. Tu ne profiteras pas de tes cœurs.

Qu’il a l’air con, le vieux. Il joue le valet de trèfle. George joue le deux, le mort le cinq et moi, je prends de la dame.

Histoire que le mort soit ka put, je joue l’as de carreau. Le vieux joue le quatre, George le dix et le mort le roi. On ferme.

Je joue le dix de trèfle. Le valet de carreau est encore en jeux. Ouest coupe du huit. George joue le quatre et le mort le six.

« Fini, annonce George, j’ai le valet de carreau et le dix de pique qui sont maîtres ».
Deux de chute pour les vieux. Du coup, on va pouvoir continuer à éclater les vieux au bridge.
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#3
Chapitre deux : elle.

Je m’appelle Caroline. J’ai quinze ans depuis septembre 2006. J’habite Suresnes (c’est dans les Haut de Seine). Je suis depuis septembre au lycée de Suresnes en seconde.

Je ne suis pas mauvaise pour les études mais mes professeurs disent que je pourrais faire mieux. Mais bon, je ne vais pas me fatiguer.
J’ai de beaux yeux vert, de magnifiques cheveux noires et (car il n’y a que ça qui intéresse les mec) des seins d’une taille adaptée.

Il y a quelques mois, j’avais un mec. Il était assez mignon et m’a appris plein de chose. Mais je l’ai largué, il était trop con.
Donc je recherche un mec assez beau, intelligent, et ayant un peu d’expérience. Etant assez jolie, je pense que je peux être exigeante.

Comme toute les filles, j’aime bien Lorie, la star académie, faire les courses ainsi que les films avec de beaux mecs qui savent être romantiques.
Je n’aime pas le football, bien que je sois triste que la France ait perdu face à l’Italie.

J’habite un pavillon. Mon père est manager dans une entreprise. Laquelle ?
J’en sais rien. Je ne m’occupe pas de ses affaires.
Ma mère est une femme au foyer. Elle s’occupe de moi et de mes frères et sœurs.

Et oui, je suis l’aînée.
Mon petit frère est en quatrième. Il aime le football, les nanas (qu’il collectionne), la playstation, la X-box et la game cube. D’ailleurs, pour noël, il va avoir une X-Box 360 avec un jeu de foot.
Mon frangin est champion de jeux vidéo comme Mario Kart, jeux de foot ou de combat.

Je ne sais pas ce que ses copines trouvent à mon frangin. Il a des goûts de beaufs. Il ne sait pas être romantique.
Mon frère ne travaille pas à l’école. Il s’en fous (moi aussi d’ailleurs).
Il passe son temps à faire chier les profs.
Mais comme il n’y a pas de preuve, il n’y a pas de conseille de discipline.

Puis j’ai une petite sœur. Elle est gentille mais un peu naïve. Elle adore l’école.
Je ne la comprends pas. Certes, c’est agréable de voir les copines et de se faire draguer, mais apprendre, c’est rasoir.
Je lui ai demandé pourquoi elle aimait travailler. Elle m’a dit que c’était important d’être instruite.
Je ne la comprends vraiment pas. A part la musique pour réussir à la star académie, rien n’est utile.
Elle est en cinquième, et elle ne veut pas profiter de la vraie vie comme la star académie, les copines et les mecs.

Aujourd’hui, c’est une nouvelle journée du mois d’octobre. Nous somme en début octobre.
Nous sommes lundi.

Hier, je me suis bien amusée. J’ai été à la soirée d’anniversaire d’une de mes copines. Il y avait Guillaume. Il est beau. Puis il a l’air intelligent. Il me drague. Quel bonheur.
Si il est bon, peut-être qu’on couchera ensemble.
On a dansé et s’était merveilleux.

Aujourd’hui, je commence par la physique. Je commence à neuf heures. Mon professeur est adorable et j’ai bien appris pour le contrôle de la semaine dernière. Je suis sûre qu’il sera content.
Ensuite, j’ai un emploi du temps rasoir. J’ai deux heures de français avec une vielle peau, deux heures d’histoire avec un jeune con, et je finis par une heure de math.
Que c’est chiant, les maths. On fait des valeurs absolues. J’y comprends rien, c’est du chinois ! Enfin, si je veux passer en S (ce qui n’est pas le cas), j’ai toujours la physique.
J’ai pris SES, car il faudra pouvoir gérer mon argent quand j’aurais gagné à la star-ac.
Autrement, je joue du piano. Comme ça, je serais une artiste célèbre. Et les plus grands acteurs me feront la cour.

Bon, une journée difficile et après, chat sur MSN avec les copines.
C’est ainsi que je commence par la physique.
Le prof nous parle d’Ératosthène. Il parait que c’est un grec.
Ca me fait une belle jambe. Heureusement, le prof est beau. Mais que c’est chiant Eratosthène. Qu’est ce que j’en ai à faire d’un grec qui a mesuré le rayon de la terre. Il suffit juste de faire le tour, mesurer le périmètre, et on arrive à avoir le rayon.
En tout cas, ma façon de faire est plus simple, mathématiquement parlant.
Le grec, il fait intervenir des angles, du radian….
Mon dieu ! Il y a des angles alternes internes !
Au secours, voici la proportionnalité qui revient !

Enfin, le prof rend les copies. J’ai bien appris ma chimie. Je devrais avoir la moyenne.
Quoi, j’ai seulement…. deux sur vingt.

A la fin de l’heure, je vais voir mon professeur.
- Comment se fait-il que je n’aie que deux sur vingt ?
- Vous avez tous mélangé, Caroline.
- Par exemple, ici, on a une infusion. Le solvant est chauffé.
- Non, on a une décoction. Le solvant est maintenu à ébullition.
- Et là, le cyclohexane est en bas ?
- Non, il est en haut. Sa densité est plus petite que celle de l’eau.

Mon dieu, j’ai fait plein d’erreur stupide ! Mais le professeur m’a dit que je pourrais remonter. Mes TP de début d’année sont bons.

Ensuite, vient les heures de français.
« Mademoiselle Renard, votre copie est nulle. Il y a des idées très intéressantes, un très bon argumentaire mais votre orthographe est nulle. Et ceci n’est pas tolérable. Il y a au moins une faute de français par mot.»
Vers midi, je suis un peu abattu.
Guillaume vient me voir. Qu’il est beau.

- Alors, ça va.
- Moyen.
- Pourquoi ?
- Ma matinée a été désastreuse.
- Allez, sourit, une aussi jolie fille n’a pas le droit d’être triste.
J’ai très envie de l’embrasser. Il me fait une bise sur la joue.
Je le serre très fort contre moi et je l’embrasse.
- Et après, me demande guillaume ?
- On pourrait travailler ensemble.

Il me serre contre lui et m’embrasse. Il embrasse très bien. Il est doué.
- C’est une très bonne idée, me répond-t-il.

Au moins, ma journée n’est pas perdue.
Reply
#4
Le déversoir de la rancune!!!^^ J'ai trouvé le titre!!! lol
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#5
Chapitre trois : mon boulot

Je ne sais pas pourquoi, mais en ce mois de décembre, j’ai beaucoup de boulot.
Du coup, je suis obligé de m’occuper de certaines affaires moi-même.

C’est le cas de monsieur Durand. Ce pauvre monsieur Durand. Il est persuadé que sa femme le trompe. Et évidement, qui la suit ? C’est moi.
Et c’est ainsi que je la file jusqu’à une table de poker du casino « aviation club de France ».
Ca me ferait de la peine d’annoncer à mon client, qui à l’air dépressif, que sa femme le trompe. J’espère juste lui annoncer que sa femme a perdu de l’argent en jouant (comme ça, je pourrai peut-être empocher la plus value).

Elle s’installe à une table. Il y a un vieux monsieur. Deux place de libres. Que du beau monde à plumer.

Je m’approche de mes futur pigeon (terme peu appréciable de la part d’un ancien poulet).
- Puis-je me joindre à vous.
- Bien sur me répondit le vieux.

Je m’installe.
- Bonjour, je suis mademoiselle Eléonore. (Ce n’est pas vrai, c’est Agnès Durand).
- Enchanté, je suis monsieur Dupond. Je me retourne vers le vieux. Et vous, monsieur ?
- Je suis le Comte de Sainte Anne.
- Ah oui (cachant mon mépris des nobles). C’est en bretagne.
- En effet.
- Vous êtes dans les parfums et les produits de luxes, n’est-ce pas ?
- C’est exact. Je suis également dans la bourse. J’investi dans les bonnes affaires Vous semblez très au courant.
- Que de ce qui est écrit dans le journal (que je lis pour connaître mes futurs clients ou victimes).
- Et vous, dans quel domaine êtes vous ?
- Dans le conseil.
- Quel type de conseils ?
- En sécurité.
Soudain, un jeune homme arrive. Il est bien peigné, bien rasé et bon gosse.
Madame Durand le présente. Il s’agit de monsieur Dufour, cadre à la BICS.
Evidement, je gagne au poker.
Je fais semblant de m’intéresser au vieux comte.
- Si mes souvenirs sont bons, c’est votre neveu qui héritera de votre affaire.
- C’est exact. Ma fille aînée est décédée dans un accident de voiture il y a quinze ans.
- Et elle n’a pas laissé d’enfant ?
- Non. C’est pourtant ce qu’elle raconte dans son testament.
- Vous devriez embaucher un détective privé (Peut-être que je pourrais toucher le jackpot).
- Je l’ai fait mais il n’a rien trouvé. Ma fille était folle. Elle a du inventer cette histoire.
- Vous n’avez vraiment rien trouvé ?
- Rien. Aucun certificat de naissance, rien du tout.
- Si vous le dites (mais une riche héritière qui meurt dans un accident de voiture, c’est vraiment bizarre. A moins que je regarde trop de série B).

Après avoir plumé mes pigeons (encore une mission bien rentable), Barbie et Ken quittèrent la table.
« Je suis désolé monsieur le comte, mais je dois y aller. »

Et c’est ainsi que je suivis les deux tourtereaux jusqu’à Rueil Malmaison.
Il entrèrent dans une riche maison.
Je sortis de ma voiture avec mon appareil photo (indispensable pour mon métier).

« Waf, Waf, Waf »

Et ben, il m’a fait peur ce sale chien.
Heureusement, j’ai du sucre et du somnifère.
C’est malin, à cause de lui, je suis obligé de retourner dans la voiture.

Je prend donc mon matériel anti-chien (c’est à ça que l’on reconnaît le vrai pro).
Je m’approche du chien.
- Waf, waf, waf
- Bon, ça va, mange le bon susucre.
Il me lèche la main, et il mange le sucre.
« Tiens, un deuxième, il est bon mon susucre. »
Il avale le second morceau.
« Tiens, mange le troisième que j’ai bourré de somnifère. »
Il avale le troisième et s’endort.
J’escalade le mur. Je marche dans le jardin. Je vois une grande lumière. C’est le salon.

Et bien, ils ne se privent pas les tourtereaux. Et quelques photos ! Souriez !
Bon, je me casse. J’ai rempli ma mission.

Le lendemain, je reçois monsieur Durand à mon bureau.
- Mon cher monsieur, vous avez eu raison. Votre femme vous trompe. Tenez, voici les photos.
- Comment est-ce possible ?
Monsieur Durand tomba sur mon bureau et se mit à pleurer.
« C’est la femme de ma vie »
Je donne à monsieur Durand un mouchoir.
- Allez, une de perdue, dix de retrouvées. Puis elle ne vous mérite pas.
- Mais c’est la femme de ma vie !
- Bon, allez, ça arrive à tout le monde. Puis si vous avez envie d’en parler, je connais une très bonne psychologue.

C’est vrai que si mon métier devient illégal, je pourrais faire de la télévision sur TF1.
L’affaire a été très rentable, y compris pour ma famille. Ma sœur est psychologue.
Reply
#6
Je vais lire ça.wink
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#7
On nage en plein bonheur psycho-social dis-moi.:P
Sacré Philou:P
Pour les détectives privés, ya pas que les affaires de cocu. Ya aussi les anarques à l'assurance par ex. Bon filon : l'assureur flaire une escroquerie et embauche un privé pour voir si le client n'a pas bidonné sa jambe cassée ou la perte de ses diamants.
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#8
Chapitre quatre : mon frère et ma sœur.

Nous sommes en fin décembre. Cela fait depuis début décembre que je n’ai pas de nouvelles de mon petit frère et de ma petite sœur.
Il est tard et je rentre de mes cours.
Papa est en train de lire son journal.
- Bonjour papa.
- Bonjour ma chérie.
- As-tu des nouvelles de mon petit frère et de ma petite sœur ?
- Mais tu es ma fille unique, Caroline.

C’est bizarre, je suis persuadée d’avoir un petit frère et une petite sœur.
Je monte dans ma chambre. Ma télévision est toujours là. Mon lit, mes posters de Lorie.
Quelques pièces plus loin, je retrouve la chambre de mon frère. Je vois toutes ses consoles, ainsi que tous ses posters de Zidane.

Je vais dans la chambre à ma sœur. Je vois son bureau, et tous les livres de cours ouverts.
Mon père monte.
- Papa, j’aimerai tant que mon frère soit là. Tu te rappelles quand il jouait avec ses consoles ?
- Mais se sont tes consoles, ma chérie.
- Et ma petite sœur, quand elle révisait ses cours. Elle me manque.
- Mais se sont tes livres de cours.

Le lendemain, après mes cours, je vais au collège de Suresnes.
Je rencontre mon ancien professeur de français.
- Bonjour Caroline.
- Bonjour Monsieur.
- Comment vas-tu ?
- Ca va. Je viens voir mon petit frère et ma petite sœur.
- Mais tu es fille unique.
- Mais non, vous avez mon petit frère en quatrième. Il me raconte qu’il étudie les femmes savantes de Molière.
- Certes, j’ai étudié les femmes savantes avec mes quatrièmes, mais je suis certain que tu es fille unique.
- Mais, j’ai pourtant un frère et une sœur.
- Non, l’année dernière, il y avait un seul membre de la famille Renard. Comme tu es en seconde, nous n’avons plus qu’un seul membre.
- Mais j’ai un frère et une sœur. Tiens, je sais que ce n’est pas bien, mais je vais balancer mon frère. Il a fait sonner son portable pendant votre cours.
- Mais non. C’est Nicolas. Il a été renvoyé trois jours pour cela.

Je vais jusqu’au bureau du principal. Je frappe à sa porte.
- Entrez.

Je rentre.
- Caroline, comment vas-tu ma puce ? Je suis content que tu viennes me voir. Ta seconde, ça se passe bien ?
- Ca va. Je viens vous voir pour la disparition de mon frère et de ma sœur.
- Mais je ne comprends pas, Caroline, tu n’as jamais eu de frère et de sœur.
- Mais si, j’ai un frère et une sœur. Vous l’avez d’ailleurs reçu à plusieurs reprises pour comportements insolents.
- Tu sais, je reçois tellement d’élèves pour comportements insolents.
- Et ma sœur. L’année dernière, vous lui avez donné trois fois les félicitations.
- Une élève aussi brillante, je m’en souviendrais.

Le soir, je rentre à la maison. Ma mère vient me voir.
- Eh bien, ma chérie, que se passe-t-il ?
- Je suis inquiète, nous n’avons toujours pas de nouvelles de mon frère et de ma sœur.
- Mais, tu n’as jamais eu de frères et de sœurs.

De la part de ma mère, j’aurais préférée un réconfort.
Mais où sont passés mon frère et ma sœur ?

Le lendemain, je vais au commissariat de police. Le commissaire est un bon ami de mon père.
Malgré son travail important, il accepte de me recevoir.
- Ah, Caroline, comment vas-tu ?
- Ca va et vous ?
- Le travail, comme d’habitude. Alors, que puis-je pour toi ?
- Je viens signaler deux disparitions.
- Deux disparitions ? Mon dieu ! Rien de grave, j’espère.
- Si, je n’ai aucune nouvelle de mon petit frère et de ma petite sœur.

A cette phrase, le commissaire fut surpris. Il écarta ses yeux et me fixa du regard.

- Mais je ne comprends pas Caroline, tu es fille unique ?
- Mais si, j’ai un frère et une sœur. Vous les avez déjà vu. Je me rappelle que quand ma petite sœur avait quatre ans, vous la faisiez sauter dans vos bras. Elle vous avait pissez dessus.
- Mais non, tu te trompes. C’était toi.
- Et mon petit frère avait triché au poker.
- Mais non, c’est ton père. Il m’avait fait une blague, c’est tout.
- Mais où sont mon frère et ma sœur ?
- Mais je t’assure, Caroline, tu es fille unique. Ca va bien ?

Le lendemain, je suis à la défense avec Guillaume.
Nous sommes allés voir Casino Royale.
J’aime beaucoup James Bond. Le héro est beau et il sait parler aux filles.
Après, Guillaume m’invite à boire un verre.
Il me tient dans ses bras puis il m’embrasse. Il est très doué et ça me réchauffe.

Nous rentrons par le tramway et nous marchons dans les rues de Suresnes.
- Tu me sembles en colère Caroline. Est-ce après moi ?
- Mais non.
- Tu m’aimes encore ?
- Mais oui, je t’aime encore.
- Tu sembles si inquiète. Qu’est-ce qui ne vas pas ?
- Mon frère et ma sœur ont disparu.
- Je suis surpris, il me semble que tu es fille unique.

Mais il ne va pas s’y mettre aussi !
- Mais non, j’ai un frère et une sœur. Tu ne t’en rappelles pas, mon frère t’a mis 10-0 à PES.
- Mais c’est toi qui m’as mis 10-0 à PES. Je ne pensais pas qu’une fille puisse aussi bien jouer à PES. Ma fierté en a pris un coup. J’espère que tu m’accorderas une revanche.
- Mais où sont mon frère et ma sœur.

Je crie, je hurle.
- Où sont mon frère et ma sœur ?

Guillaume me prend et me réconforte.
- Mais je t’assure, tu n’as pas de frères et sœurs. Tu es fille unique. Tu me l’as toi-même dit.

Mais moi, je suis sûre d’avoir un frère et une sœur.
Reply
#9
c'est de la psycho<strike>attitude</strike>logie que tu nous fait la mon philou^^
Reply
#10
[GN]

Ca va virer au LAINTerreur

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