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13e Episode : Ouest, Nord, Est
#21

hahahaha

Voila le blog! Énorme:P
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#22
Yats revient transformée en divinité à la Vishnou : 18 bras, autant de naginatas, et des longues jambes+5 en low-kicksRoxx
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#23
Le blog de Yatsume

"24e jour du mois du Chameau, Mahudin, Sables Brûlants


Heey, kikoo les gens !!biggrinbiggrin
Waah, trop la folie ces derniers jours ! J'ai rien eu le temps de vous raconter mais je pense carrément à vous les gens !
Sans plus tarder, une photo

[Image: gpw-20060914-UnitedStatesAirForce-071009...medium.jpg]

Vous me reconnaissez, dans le F16 ?? mé si c moi avec mon Rajounet en copilote !! (pas moyen que je lui laisse les commandes haha) !! mdr comme on a rigolé avec les copains !§ Avishnou m'a présenté son ami, l'Emir Abdul (je le kiffe gravaime) qui a acheté ces avions... Trop dla balle on a fait des raids toute la journée avec ses potes... Je vous en ramènerai tkt Franchement, je me suis trop éclatée hahabravo2

Allez lâchez vos comm' franchementmdr
bizzzzzzzzzzzzzzzzz xxxxxxxxxxxxx

Yats'"
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#24
CHRONIQUES DE L'EMPIRE D'ÉMERAUDE

A la Cité de la Pieuvre, Maya n'avait pu retourner dans la maison de thé où elle servait avant. Elle en était partie lorsqu'elle avait fait le voyage dans les terres du Serpent. Elle n'aurait pas pu se faire engager à nouveau : comme elle mentait très mal, elle n'aurait pas su donner une excuse valable.
Elle ne voulait néanmoins pas abandonner la piste du Lotus. Lors de ses recherches, elle avait déjà entendu parler de plusieurs repaires de conspirateurs en ville. En réalité, ils changeaient régulièrement d'endroit. Maya se déguisa en souillon et se remit en quête d'une entrée chez le Lotus.
Elle connaissait maintenant bien les bas-fonds de la Cité ; elle y retrouva plusieurs crapules de bas étages qui avaient aussi peu d'honneur que les oreilles grandes ouvertes. Elle put leur délier la langue grâce à quelques verres ; elle finit enfin par trouver une adresse, un restaurant, La langouste joyeuse, dans le quartier des pêcheurs, pas loin des marécages. Maya s'y rendit : elle découvrir un établissement qui n'était pas de première fraîcheur ; notre héroïne y reconnut une partie de la canaille qui traînait sur le port, des contrebandiers et des trafiquants en tous genres. Il y avait la bande qui organisait le transport de l'opium pour le compte des Scorpions.
Notre Ize-Zumi sans peur se présenta et dit qu'elle cherchait du travail ; elle savait imiter l'accent canaille du quartier, et donna le nom de quelques bandits célèbres de la Cité, qu'elle avait soi-disant fréquentés.
- Hmm, je n'ai rien à refuser à une fille qui a bossé avec Joki le manchot... Tu commences maintenant, on verra bien si tu sais travailler...
A la fin de la journée, Maya sentait fortement le poisson. Heureusement, dans ce quartier, ce n'était pas gênant... Elle avait passé son après-midi à décortiquer les fruits de mer et à nettoyer les cuisines. C'était un travail de petite main, harassant et répétitif. Les pêcheurs affluaient, et ils exigeaient d'être vite servis. Plusieurs bandes de "frères de la côte", qui travaillaient pour le marché noir favorisé discrètement par les Yasuki, étaient affamés et ils considéraient La langouste joyeuse comme leur territoire. Maya reçut plusieurs mains aux fesses alors qu'elle avait les mains dans le crabe ou qu'elle vidait un saumon.
Le soir tombait, elle allait vider les abats de poissons dans les marécages. Le patron venait fumer sa pipe et lui dit qu'elle avait bien travaillé, qu'il la gardait.
- J'en suis sincèrement honorée...
- Ça ça, ne fais pas ta grande dame, va !
C'était un personnage avec un bon embonpoint, qui avait dû trouver ce commerce après une jeunesse aventureuse, à en juger par ses cicatrices sur le bras et le visage. Maya dit qu'elle irait dormir pas loin.
- C'est ça. Et sois demain à la première heure en cuisines...
Le patron regarda ses petites fesses qui roulaient. Il était content de sa nouvelle recrue.

Maya fit mine de partir dans le sud du quartier. En réalité, elle profita de la première ruelle venue pour changer d'itinéraire. Elle partit par les toits et se retrouva bientôt dans les marécages, en sautant d'un toit à une branche de vieux saule pleureur. Elle attendit une petite heure en se promenant près de la berge du fleuve, à regarder les marins qui faisaient la fête sur leurs navires.
Le soir tombé, elle revint en silence à la Langouste joyeuse et s'infiltra dans le grenier. Des gens se réunissaient déjà dans le saloir. C'était comme dans la maison de thé d'avant ! Les conspirateurs n'étaient que quatre, et ils se parlèrent sans cérémonial compliqué. Il était vrai que l'odeur de poisson était assez embarrassante !
- C'est malin, dit l'un des hommes masqués, n'importe qui pourra nous suivre à l'odeur !
- Allons, tu exagères. Tout le monde pue le poisson dans ce quartier. Nous changerons d'habits en partant, voilà tout.
- Parlons peu, parlons bien... Les Serpents ne sont plus qu'un souvenir... Nuage est satisfait, bien évidemment.
- A-t-on retrouvé le démon lui-même ?
- Non, il ne semble pas. Le clan du Phénix le cherche encore...
- Sale affaire...
- C'est à vous autres de terminer le travail demandé par Nuage...
- Vous pouvez parler, vous autres du Lotus. Avez-vous trouvé un nouveau maître ?
- C'est fait, oui. Nous avons repris notre collecte de fonds pour cet hiver.

Maya ne discernait pas qui parlait. Elle comprenait qu'il y a des hommes de Lotus, des hommes de Nuage...
- Si vous ne trouvez pas ce démon, demandez à Saphir d'envoyer ses hommes...
- Vous autres du Nuage ne manquez jamais d'air. On croirait que les gens du Saphir sont à votre service exclusif. J'ajoute que ce n'est pas à nous de chasser les démons.
- Les Saphir ont l'esprit d'indépendance...
- Nous aimons savoir quelle besogne on nous confie. Et bannir un démon sorti du Jigoku n'est pas dans nos cordes.

Maya écouta encore plus attentivement. Il y avait un Saphir maintenant ! Ils étaient quatre, si on ajoutait Nuage, Lotus et Cristal. Combien y avait-il de ces maîtres conspirateurs et de leurs hommes ?...
Notre héroïne écouta surtout l'un des conjurés. Malgré son masque et sa robe, elle crut bien le reconnaître... Il était solidement bâti, avec une voix rocailleuse, comme celle du yojimbo Hida Goemon... Oui, elle le reconnut ! Il se nommait Hida Torazo, et il était en effet le cousin de Goemon !
Ce Torazo avait déjeuné aujourd'hui même au restaurant. C'était une chance à saisir... Maya savait qu'elle pourrait le faire parler. Il lui faudrait simplement, une fois de plus, payer de sa personne...

Les conjurés échangèrent encore quelques mots puis se séparèrent. Maya suivit un moment Torazo et repéra l'auberge dans laquelle il était descendu.

Le lendemain soir, elle l'attendait dans sa chambre, déjà lascive. Étonné, Torazo entra.
- Salut ma mignonne...
Le Crabe ne se souvenait pas d'avoir demandé une chambre "garnie".
- Je te sers à boire ?
- Volontiers, tiens...
Maya avait déjà préparé du sake. L'aubergiste n'avait pas fait de difficulté à la laisser monter. C'était une affaire de samuraï, et il ne voulait pas s'en occuper. De plus, on ne refusait rien à un vétéran de la Muraille comme Hida Torazo.
- Assieds-toi à côté de moi, tu ne vas pas rester sans boire.
On sentait que c'était un homme à poigne, habitué à faire marcher des hommes à la baguette.
- Tu t'appelles comment ?
- Maya...
Il la découvrait négligemment, et se resservait.
- Tu tombes bien, je n'avais pas envie de passer la nuit seul...
- C'est pour ça que je suis là...
Elle lui enlevait son haut et lui faisait un massage.
- Oui, parfait, c'est bien...
Il se retourna et l'attira violemment à lui, l'embrassa, la déshabilla en vitesse et la jeta sur le tatami.
- Tu ne vas pas regretter d'être venue, c'est moi qui te le dis...
Il enleva son kimono et s'allongea sur elle. Il prit son temps, s'y reprit en plusieurs fois, haletant d'un souffle rauque.

Quand il eut fini, il lui fit signe de resservir à boire. Il ne plaisantait pas. Il gardait son sérieux. On le sentait toujours grave, peu enclin à sourire.
- C'est bien que tu sois venu... Je ne sais pas qui t'envoie, mais c'est bien...
Il continuait à boire. Maya sentait déjà qu'il en avait gros sur le coeur. Sans exiger d'elle des réponses ou des assentiments, il lui parla. Il raconta sa vie sur la Muraille, les nuits mortelles, les attaques incessantes, la discipline à faire régner. Et puis la peur, l'ennui, les faiblesses inavouables... Une vie sans plaisir, passée à se battre et à endurer. Les samuraï qui dans leur vie avaient à peine le temps de connaître leur femme ou leurs enfants, qui regrettaient leur maman, qui ne supportaient pas la vie sur le Mur... La soirée avançait, Torazo parlant, parfois secoué d'un sanglot qu'il écrasait.
- Même si tu n'étais pas venue, je serais allé voir une femme comme toi ce soir...
Il lui demanda un autre massage. Il parut se détendre enfin. Il disait qu'il avait trop mal.
- La plupart des autres jours, je tiens le coup... Mais ces derniers, j'ai vu mourir tant de monde, tu sais... Des amis, des hommes fidèles, un de nos supérieurs... Et nous en avons tellement tué, alors que ça ne change rien. Il en viendra encore plus demain...
Il regardait droit devant lui, sombre, il paraissait si seul, même avec Maya à ses côtés. Il lui fit signe d'arrêter de le caresser et il s'allongea. Il ne mit pas longtemps à dormir.
Maya l'entendait respirer régulièrement quand elle se leva pour fouiller la pièce. Elle regarda dans ses vêtements, souleva des lattes du plancher et regarda dans les armoires. Elle ne trouva rien de compromettant. Torazo grimaçait dans son sommeil. Il faisait un mauvais rêve, il gémissait vaguement.
Maya partit sur la pointe des pieds, referma le panneau sans bruit et rentra chez elle. Elle n'avait rien obtenu ce soir, mais elle pourrait revenir bientôt voir ce Torazo.
En parlant avec lui, elle n'avait entendu que l'histoire de sa vie.
Il lui avait parlé de sa femme, morte l'année passée, puis de sa mère. Il avait même dit qu'elle le surnommait "Trollemon" ! C'était en pensant à son cousin Goemon, mais elle voulait que son fils soit encore plus redoutable. "Mon petit troll, mon trollounet..."
- Ma mère non plus, je ne l'ai pas trop connue, tu vois... Les femmes, vous passez comme ça, on vous tient à peine, et vous repartez...

Samurai

C'était l'époque du pèlerinage vers les temples des Ancêtres. De nombreux Grues partaient à la Vallée aux Esprits, l'un des lieux les plus reculés de l'Empire. On ne connaissait presque rien sur cette région pour ainsi dire inhabitée. On disait que dans le temps, les troupes de Shinjo avaient exploré cet endroit avant leur départ pour les Sables Brûlants. Depuis, aucun clan ne revendiquait ces terres. L'immense forêt Shinomen servait de frontière est à ce lieu sauvage. Des bois recouvraient les pentes et les creux de ces vallons habités par des animaux et des esprits. Il y faisait souvent froid, même en pleine été, le soleil n'y apparaissant que rarement.
Matsu Mitsurugi, Matsu Sasuke et Hida Goemon faisaient le chemin avec Doji Onegano, Doji Suzume et Doji Ikue. C'est le Crabe qui ouvrait la route. Grâce à sa présence, le voyage fut plus confortable : ils trouvèrent facilement de la place dans les auberges le long du chemin, passaient plus vite aux postes de douanes. La seule vue de Goemon ouvrait les chemins et les portes. Si certains officiers ne le reconnaissaient pas, il montrait le sceau de l'Inquisition et aussitôt, on se pliait en quatre pour lui. Les lieux de cultes étaient innombrable sur la route : presque chaque gros rocher était consacré, chaque ruisseau, fontaine ou arbre était habité d'une divinité qu'on saluait. Des groupes de moines passaient leur journée à saluer les éléments du paysage, tandis que des marchands assaillaient les pèlerins aux étapes importantes. Ils avaient leurs babioles habituelles à vendre. Ils n'approchèrent pas du groupe de Goemon, de peur de froisser le massif yojimbo.
Le chemin passait au sud de la forêt Shinomen, puis la suivait sur un chemin montant au nord-ouest. A partir de ce moment, le voyage devenait bien plus calme. Les pèlerins devenaient plus rares, les marchands presque absents, et les postes-relais disparaissaient. Encore quelques villages fort isolés, dont les seuls contacts avec le monde extérieur étaient les voyageurs.
Le soir avant le dîner, Mitsurugi entraînait Suzume au sabre. Le jeune Grue affronterait le Scorpion à son retour. Il n'en dormait presque pas avant le départ. Il ne pouvait pas croire qu'il avait pu défier un homme en duel.
Depuis qu'ils étaient partis, la vie au grand air, de rudes étapes avaient chassé les soucis de Suzume, qui dormait comme une souche. Au début, on lui avait épargné les tours de garde lors des nuits à la belle étoile. Après trois jours, de l'avis unanime, il y eut droit !
Seuls Doji Ikue et son père faisaient leurs nuits complètes.

Le claquement des bokken retentissaient dans les bois, pendant que Goemon ramassait du petit bois et que Sasuke y mettait le feu en claquant des doigts. Mitsurugi s'ouvrait juste l'appétit en faisant quelques passes avec Suzume, mais ce dernier se fatiguait vite. Il était en sueur après juste quelques coups. Il était décidément trop amolli par la vie de palais. Il ne connaissait pas l'aventure, l'incertitude, le danger ! Mitsurugi retenait ses coups : il sentait Suzume encore tellement jeune, tellement fragile. Il se décourageait, il faisait des caprices... Mitsurugi levait les yeux au ciel, en avait assez de ses airs de courtisan maniéré... Son altesse s'était fait mal à un ongle, son altesse se demandait si la violence était une bonne chose, s'il ne devrait pas demander pardon au Scorpion, lui avouer qu'il s'était mal habillé ce jour-là et qu'il avait eu tort... Exaspéré, Mitsurugi fit exprès de taper sans se retenir. Il flanqua une correction à Suzume, qui se retrouva estourbi, les quatre fers en l'air.
- J'ai tapé trop fort, Suzume-san ? Excusez-moi, je dois être fatigué, je ne sens plus ma force...
Suzume venait de prendre une bonne dégelée et il saignait du nez.
"S'il va pleurer dans le kimono de son père, songea Mitsurugi, j'abandonne..."

Suzume fit le brave ce soir-là. On sentait qu'il était vexé, humilié. Toute la journée suivante, il n'adressa pas la parole à Mitsurugi, se réservant visiblement pour le soir. Au moment du duel, le jeune Grue attaqua sans se retenir, et avec une précision surprenante. Mitsurugi prit plusieurs coups. Il repoussa Suzume, qui attaquait encore et allait faire payer le Lion pour ce qu'il lui avait fait subir la veille !
Mitsurugi, voyant qu'il fallait calmer son jeune élève (ne pas froisser son père, ne pas froisser son père...), encaissa les coups et dit qu'il était vraiment fatigué aujourd'hui.
- Je ne prendrai pas de tour de garde ce soir, décréta Mitsurugi.
Il fallait bien en profiter !
- Suzume prendra le vôtre, lança Doji Onegano.
- Oui, c'est une bonne chose, dit Ikue, qui finissait un travail de broderie.
Le garçon n'était pas content mais il voyait bien qu'il était seul face aux autres.
- Bon, on mange quoi ? demanda-t-il pour changer de sujet.
- Pose ton cul déjà, répliqua Goemon.
C'était le début de la sagesse !

Samurai

Il restait encore une journée de marche pour arriver dans la Vallée aux Esprits. La lune était haute et loin dans le ciel et les fins nuages lui donnaient un aspect gelé. La forêt était immobile, elle se figeait pour l'hiver. La terre froide craquait sous les pas.
Goemon et Suzume revenaient avec un fagot de bois sur l'épaule.
- Alors, elle est pas belle la vie par chez nous ?
- Si, Goemon-san.
Suzume était fatigué mais heureux. Il apprenait à aimer les Crabes, qu'il avait pris jusque là pour des brutes. Sasuke et Onegano revenaient de la pêche. Ils discutaient gaiement. Mitsurugi avait pu passer un moment avec Ikue, qui arrivait à court de papier pour ses origamis. Ils étaient restés silencieux, blottis dans les bras l'un de l'autre, à regarder les étoiles.
- Allez, posons notre cul, déclara Suzume.
On le regarda, surpris de ce langage, et Goemon éclata de son gros rire. Il flanqua une bonne tape dans le dos du Grue :
- Il apprend vite ce petit !
Ils mangèrent avec appétit le poisson grillé. Puis ils se couchèrent, alors que Suzume prenait la première garde et que les brindilles crépitaient sur la cendre.
Suzume réveilla Sasuke quand ce fut son tour. Le shugenja bailla et se glissa hors de sa couverture. Suzume avait laissé le feu rapetisser mais d'un claquement de doigts, Sasuke le raviva. Il se cala contre un rocher et attendit l'heure de réveiller Mitsurugi.

Il faut préciser que Doji Ikue n'était pas venue seule pendant ce voyage. Elle avait emmené son chat ! Comme la brave bête était trop fainéante pour marcher (ce n'était pas non plus un chien de chasse), il fallait la transporter dans une cage, que Doji Suzume et son père portaient à tour de rôle. Pour rien au monde, les Lions ne se seraient chargés d'un chat. Quant à Goemon, on se souvient qu'il était un peu en froid avec l'animal...
- Il fallait vraiment qu'il vienne avec nous celui-là ? soupirait Suzume.
- Il est tellement mignon... Et puis il m'a adopté, je te rappelle. Je ne peux pas l'abandonner comme ça...
Et le soir venu, il fallait le nourrir !
- Quoi ? tu ne comptes pas qu'on lui donne notre poisson ? disait Suzume, scandalisé.
- Juste la tête et la queue, tu ne les manges pas de toute façon...
- Tu ne peux pas aller chasser un mulot, gros paresseux ?...
Manifestement, le chat aimait autant les restes du repas...
- Et maintenant, petit chacha va faire un gros dodo...
- Pendant que grand Suzu va prendre son tour de garde, maugréait le jeune homme.
Mitsurugi commençait à jalouser franchement cet animal, qui était plus souvent dans les bras d'Ikue que lui et qui recevait plus de tendresse que lui !

Sasuke souriait en y repensant. Tiens au fait, où était-il ce pique-assiette de félin ?
D'habitude, il dormait près d'Ikue. De plus, courageux mais pas téméraire, il ne s'aventurait pas en-dehors des chemins. Sasuke vit une lueur dans les bois, juste à côté du chemin. Des esprits de la nuit ? Ou bien des rôdeurs qui approchaient ?
Sasuke avait besoin de se dégourdir les jambes. C'était bientôt le tour de Goemon. Il éveilla le Crabe et lui murmura de garder le camp pendant qu'il allait vérifier quelque chose.
Le shugenja s'approcha de la lueur. Il découvrit alors le chat, qui tournait en rond. Autour de lui flottaient des boules de feu grosses comme le poing. Sasuke avança d'un pas. Le chat se mit en position d'arrêt, et cracha. Sasuke sourit et enflamma son poing ! Il fit tourbillonner plusieurs boules de feu autour de sa main et les fit grossir d'un coup. Le chat parut apprécier, il se calma. Sasuke montrait qui était le patron !
- Pourquoi es-tu venu chez nous ?...
Le chat se remit à tourner et ne répondit pas.
Sasuke avait entendu parler de ces créatures venues d'un autre monde, les bakeneko [démons-chats]. On leur prête plusieurs pouvoirs, de celui de se dresser sur leurs pattes arrières, de lancer des boules de feu, voire de manipuler le feu ou de ressusciter les morts.
- J'espère que tu ne veux pas de mal à Ikue, mon petit, car mon ami Mitsurugi en serait très fâché, et par conséquent moi aussi...
Sasuke n'avait pas vu que Goemon, attiré par la forte lumière, s'était approché et avait vu cette sorcellerie ! Il le savait bien, que ce chat n'était pas clair ! Son instinct ne l'avait pas trompé !... Le Crabe repartit se coucher sans se faire voir.
Sasuke revint peu après, suivi du chat qui alla se blottir contre Ikue.
- Toi, mon bonhomme, tu as cru jouer au plus malin avec moi, se dit Sasuke, souriant pour lui-même.

Samurai
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#25
Pose ton cul, ça c'est ce qu'aurait dit Shinsei à l'Empereur s'il était né crabebiggrin
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#26
On écoute mieux en étant assisSpamafote
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#27
' Wrote:Le blog de Yatsume

"24e jour du mois du Chameau, Mahudin, Sables Brûlants


Vous me reconnaissez, dans le F16 ?? mé si c moi avec mon Rajounet en copilote !! (pas moyen que je lui laisse les commandes haha) !! mdr comme on a rigolé avec les copains !§ Avishnou m'a présenté son ami, l'Emir Abdul (je le kiffe gravaime) qui a acheté ces avions... Trop dla balle on a fait des raids toute la journée avec ses potes... Je vous en ramènerai tkt Franchement, je me suis trop éclatée hahabravo2

Allez lâchez vos comm' franchementmdr
bizzzzzzzzzzzzzzzzz xxxxxxxxxxxxx

Yats'"

MDR! Mais Yats qui parle limite en SMS c'est très moche:P
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#28
Le raffinement...

[Image: DADA.jpg]
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#29
bravo
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#30
Suite au-dessus : le chat des faits des siennesLight
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