31-05-2004, 11:49 AM
LE CONFLIT DES DEUX VILLAGES
Le matin même, alors que les autres samourai préparaient leur départ pour la ferme d'Ikoma Akira, Ide Soshu convoquait Isawa Ayame, Shiba Ikky et Kakita Hiruya.
A eux, il confiait une mission d’une nature différente. Non loin du village où ils se trouvaient, deux villages paysans étaient entrés en conflit. Chaque parti avait à sa tête quelques riches paysans qui, ayant commencé à engager mercenaires et rônins, menaçaient de créer une petite guerre locale. Il était hors de question de laisser la situation dégénérer. La population avait fait appel au clan de la Licorne pour résoudre ce conflit au mieux. Et les magistrats Ide ne pouvait refuser leur secours au peuple sans défense…
Le conflit avait une autre dimension : l’un des villages demandait son rattachement au clan de la Licorne, l’autre à celui du Lion. En conséquence de quoi, c’était le tracé même de la frontière qui était discuté. Or, aucune carte précise ne permettait vraiment de trancher. Il n’y avait pas d’autres solutions que de se rendre compte sur les lieux. Ide Soshu insista alors particulièrement sur l’obligation que les deux Phénix devaient au clan de la Licorne. Il serait temps, au moment où ils rendraient leur avis, de s’en souvenir… Le magistrat comptait bien que le conflit soit résolu au mieux des intérêts de son clan, et que le tracé de la frontière soit repoussé le plus à l’est possible… Autant dire qu’il faudrait une oreille plus complaisante au village fidèle à la Licorne… Isawa Ayame, adepte de l’impartialité et de l’honnêteté, accueillit mal cette nouvelle clause. Elle se demandait quel poids aurait le jugement qu’elle rendrait. Ide Soshu lui déclara, en termes à peine voilés, que si son jugement était conforme à ce qu’on attendait d’elle, elle serait bien évidemment écoutée, et y gagnerait les faveurs de Iuchi Kumanosuke. La shugenja promit d’écouter les avis des uns et des autres, puis de trancher selon la justice. Ide Soshu insista une dernière fois : la shugenja servait la Licorne… Elle ne pouvait donc entrer dans cette querelle en juge tout à fait impartial. Ayame-san sourit et assura Soshu-san de son aide...
Ainsi, Kakita Hiruya et les deux samouraï-ko Phénix partirent visiter les deux villages. Ils demandèrent quelques renseignements à des paysans qui commençaient leur journée de labeur. Ils arrivèrent aux deux villages rivaux alors qu'une querelle éclatait justement. Le village qui se réclamait de la Licorne opposait quelques paysans armés à une bande de paysans et de rônins venus de l'autre village. Nos trois samourai durent intervenir pour étouffer le conflit dans l'oeuf : l'un des assaillants reçut la punition d'un coup de sabre Kakita.
Après cette entrée en matière, les deux factions se retirèrent : des samourais prenaient les choses en main, les négociations sérieuses allaiet pouvoir commencer !
Bien vite, Isawa Ayame se rendit compte que chacun des villages parlait avec une certaine mauvaise foi, mais également une part de vérité. Il était de son devoir de la démêler. Pendant que la shugenja commençait à entendre les deux partis, Kakita Hiruya repartit sur les pas des rônins.
La shugenja entendit des témoignages concordants sur des ombres s'introduisant la nuit sur les champs de la Licorne, soit pour déplacer le poteau frontalier, soit pour saccager les pousses et provoquer le débordement des canaux d'irrigation. Tout laissait penser évidemment que ces saboteurs venaient du village d'en face, mais Ayame ne voulaient pas s'arrêter à de si rapides conclusions. Rien ne lui prouvait que ces saboteurs ne venait du même village...![[Image: icon2.gif]](http://sdm-jdr.homelinux.com/forum/style_images/set_Invi-516/icon2.gif)
Quand Kakita revint, il avait essuyé un affrontement : son bras saignait, frappé légèrement du tranchant d'un sabre. De coriaces adversaires. On lui fit rapidement un bandage. Le duelliste Grue avait connu pire...
Après avoir interrogé l'autre village, Isawa Ayame commençait à comprendre que des enjeux plus larges s'étaient mis en place autour de ce conflit villageois.
Après avoir écouté ce que confessaient plusieurs paysans, nos héros furent orientés vers une vieille folle qui habitait non loin de là. Parait-il que la vieille avait l'oreille creuse et qu'elle en savait beaucoup. Peut-être même était-elle responsable des malheurs de la région... Cela méritait à tout le moins le détour.
La vieille femme habitait à l'écart des villages, près d'un marécage en stagnation. Sa demeure était pourtant loin d'être misérable : c'était un logis propre, grand, avec une servante qui accueillit nos samouraï. Il était vraiment surprenant de trouver cette grande demeure au milieu d'un tel endroit. L'intérieur prouvait que la vieille ne manquait pas de certaines ressources.
Elle accueillit nos visiteurs comme si elle les attendait pour le thé. Elle n'avait pas cette pudeur extrême auxquelles sont confinées les femmes de Rokugan. Elle s'imposait plutôt en maîtresse-femme.
Nos héros durent lui apprendre qu'ils avaient eu son nom par les paysans locaux, et qu'ils étaient au service de Shinjo Bunjiro. Ils voulaient jouer franc-jeu. La vieille, qui se nommait Kitabatake, accusa tout de même le coup. A son tour, elle avança ses pions à découvert en disant qu'elle ricanait doucement de l'autorité prétendue du magistrat Ide Soshu. Elle le traita d'incapable, sur un ton qui révélait qu'elle le connaissait déjà... Notre magistrat alcoolique serait-il déjà célèbre dans la région ? Kitabatake ajouta avec une pointe de miel et de poison qu'au palais de la Grenouille Riche, ce n'était pas vraiment Shinjo Bunjiro qui tirait toutes les ficelles. Ayame-san ne se priva pas de conclure, pour elle-même, que c'était bien le vieux shugenja Iuchi Kumanosuke qui y dirigeait de fait la politique...
La vieille Kitabatake connaissait enfin les querelles de villages locaux : des "amis" bien renseignés la tenaient informés. Elles refusaient pourtant de les présenter à nos samouraï.
Quoiqu'elle fût du rang d'un paysan, ou moins (à en juger par ses manières de courtisane aguerrie), elle en imposait à nos héros. Ils se doutaient qu'elle n'était pas tombée de la dernière pluie. Une femme si éduquée, si rusée, si perspicace, si solide... non, elle n'était pas une femme rônin ordinaire...
Elle demanda alors ce que nos héros pensaient des visiteurs nocturnes.
Pour Ikky-san, il s'agissait à l'évidence d'espions. Quant aux deux villages, leur conflit n'était pas né seul. Les paysans étaient manipulés par des agents embusqués. La vieille Kitabatake acquiesça, avec un sourire entendu...
Elle ajouta brusquement :
"Shinjo Bunjiro n'est qu'un pantin... Soshu aussi, mais c'est normal venant d'un fils..."
Décidément, elle connaissait les ficelles, la vieille...
Elle finit en disant à nos héros qu'ils trouveraient de l'aide auprès d'une personne non loin d'ici, en remontant le fleuve, à trois ou quatre heures de marche. Elle dispensait conseils et révélations comme on paye au compte-goutte une geisha après chacune de ses bonnes actions...
La journée était déjà bien avancée. Il était temps de réfléchir à tous ces élèments. Nos samurai se dirigèrent donc de nouveau vers le village où ils avaient dormi. C'est là qu'Ide Soshu avait élu domicile pour la durée de l'enquête.
Là, surprise du plus mauvais augure : un shuriken était planté sur la porte. Deux katanas sortirent de quelques centimètres des fourreaux. Ikky-san et Hiruya-san approchèrent prudemment de la demeure. Rien ne remuait.
Le Grue venait de repérer un adversaire masqué en embuscade sur le toit. Il fit comme si de rien n'était. Soudain, l'agresseur sauta du toit. Hiruya était prêt à le recevoir : il n'avait pas touché terre que le katana le coupait. Le misérable atterrit en deux fois sur le sol...
Deux autres bandits surgirent, armés de katanas. Une embuscade bien préparée.
Les deux bushis firent face. Ils jetèrent des coups de katanas que les crapules esquivèrent souplement. Plusieurs fois, les lames des opposants tranchèrent l'air. Soudain, un coup mieux placé frappa de plein fouet Shiba Ikky, puis un second. La yojimbo tomba à terre, gravement atteinte.
Hiruya fit face aux deux adversaires et rendit coup pour coup : il sortit vainqueur, Isawa Ayame vint au secours de soa yojimbo et l'emmena avec son bras unique à l'intérieur de la bâtisse. Hiruya-san avait repéré un tireur embusqué : il ne put éviter une flèche, qui lui perça une entaille profonde dans le bras. Il était trop tard pour le rattraper : l'archer avait décampé.
Isawa Ayame commençait déjà à prodiguer des soins magiques à Shiba Ikky. Celle-ci avait frôlé la mort, et n'en était pas encore très éloigné. Elle avait besoin de meilleurs soins avant peu.
Ide Soshu n'était pas dans les environs. Il ne revint pas dans les heures suivantes. La nuit tomba sans qu'on le vit reparaître. Rien ne pouvait expliquer cette absence, sinon un enlèvement...
Dans la nuit, Shinjo Kohei, Mirumoto Ryu et Riobe revinrent. Nos héros n'allaient encore pas beaucoup dormir, malgré une journée éprouvante.
Quelles épreuves les jeux des Ancêtres et des Fortunes réservaient encore à nos héros, dans la vallée de la grande rivière d'Inchu ?...
FORCE ET HONNEUR, SAMOURAI !
Le matin même, alors que les autres samourai préparaient leur départ pour la ferme d'Ikoma Akira, Ide Soshu convoquait Isawa Ayame, Shiba Ikky et Kakita Hiruya.
A eux, il confiait une mission d’une nature différente. Non loin du village où ils se trouvaient, deux villages paysans étaient entrés en conflit. Chaque parti avait à sa tête quelques riches paysans qui, ayant commencé à engager mercenaires et rônins, menaçaient de créer une petite guerre locale. Il était hors de question de laisser la situation dégénérer. La population avait fait appel au clan de la Licorne pour résoudre ce conflit au mieux. Et les magistrats Ide ne pouvait refuser leur secours au peuple sans défense…
Le conflit avait une autre dimension : l’un des villages demandait son rattachement au clan de la Licorne, l’autre à celui du Lion. En conséquence de quoi, c’était le tracé même de la frontière qui était discuté. Or, aucune carte précise ne permettait vraiment de trancher. Il n’y avait pas d’autres solutions que de se rendre compte sur les lieux. Ide Soshu insista alors particulièrement sur l’obligation que les deux Phénix devaient au clan de la Licorne. Il serait temps, au moment où ils rendraient leur avis, de s’en souvenir… Le magistrat comptait bien que le conflit soit résolu au mieux des intérêts de son clan, et que le tracé de la frontière soit repoussé le plus à l’est possible… Autant dire qu’il faudrait une oreille plus complaisante au village fidèle à la Licorne… Isawa Ayame, adepte de l’impartialité et de l’honnêteté, accueillit mal cette nouvelle clause. Elle se demandait quel poids aurait le jugement qu’elle rendrait. Ide Soshu lui déclara, en termes à peine voilés, que si son jugement était conforme à ce qu’on attendait d’elle, elle serait bien évidemment écoutée, et y gagnerait les faveurs de Iuchi Kumanosuke. La shugenja promit d’écouter les avis des uns et des autres, puis de trancher selon la justice. Ide Soshu insista une dernière fois : la shugenja servait la Licorne… Elle ne pouvait donc entrer dans cette querelle en juge tout à fait impartial. Ayame-san sourit et assura Soshu-san de son aide...
Ainsi, Kakita Hiruya et les deux samouraï-ko Phénix partirent visiter les deux villages. Ils demandèrent quelques renseignements à des paysans qui commençaient leur journée de labeur. Ils arrivèrent aux deux villages rivaux alors qu'une querelle éclatait justement. Le village qui se réclamait de la Licorne opposait quelques paysans armés à une bande de paysans et de rônins venus de l'autre village. Nos trois samourai durent intervenir pour étouffer le conflit dans l'oeuf : l'un des assaillants reçut la punition d'un coup de sabre Kakita.
Après cette entrée en matière, les deux factions se retirèrent : des samourais prenaient les choses en main, les négociations sérieuses allaiet pouvoir commencer !
Bien vite, Isawa Ayame se rendit compte que chacun des villages parlait avec une certaine mauvaise foi, mais également une part de vérité. Il était de son devoir de la démêler. Pendant que la shugenja commençait à entendre les deux partis, Kakita Hiruya repartit sur les pas des rônins.
La shugenja entendit des témoignages concordants sur des ombres s'introduisant la nuit sur les champs de la Licorne, soit pour déplacer le poteau frontalier, soit pour saccager les pousses et provoquer le débordement des canaux d'irrigation. Tout laissait penser évidemment que ces saboteurs venaient du village d'en face, mais Ayame ne voulaient pas s'arrêter à de si rapides conclusions. Rien ne lui prouvait que ces saboteurs ne venait du même village...
![[Image: icon2.gif]](http://sdm-jdr.homelinux.com/forum/style_images/set_Invi-516/icon2.gif)
Quand Kakita revint, il avait essuyé un affrontement : son bras saignait, frappé légèrement du tranchant d'un sabre. De coriaces adversaires. On lui fit rapidement un bandage. Le duelliste Grue avait connu pire...
Après avoir interrogé l'autre village, Isawa Ayame commençait à comprendre que des enjeux plus larges s'étaient mis en place autour de ce conflit villageois.
Après avoir écouté ce que confessaient plusieurs paysans, nos héros furent orientés vers une vieille folle qui habitait non loin de là. Parait-il que la vieille avait l'oreille creuse et qu'elle en savait beaucoup. Peut-être même était-elle responsable des malheurs de la région... Cela méritait à tout le moins le détour.
La vieille femme habitait à l'écart des villages, près d'un marécage en stagnation. Sa demeure était pourtant loin d'être misérable : c'était un logis propre, grand, avec une servante qui accueillit nos samouraï. Il était vraiment surprenant de trouver cette grande demeure au milieu d'un tel endroit. L'intérieur prouvait que la vieille ne manquait pas de certaines ressources.
Elle accueillit nos visiteurs comme si elle les attendait pour le thé. Elle n'avait pas cette pudeur extrême auxquelles sont confinées les femmes de Rokugan. Elle s'imposait plutôt en maîtresse-femme.
Nos héros durent lui apprendre qu'ils avaient eu son nom par les paysans locaux, et qu'ils étaient au service de Shinjo Bunjiro. Ils voulaient jouer franc-jeu. La vieille, qui se nommait Kitabatake, accusa tout de même le coup. A son tour, elle avança ses pions à découvert en disant qu'elle ricanait doucement de l'autorité prétendue du magistrat Ide Soshu. Elle le traita d'incapable, sur un ton qui révélait qu'elle le connaissait déjà... Notre magistrat alcoolique serait-il déjà célèbre dans la région ? Kitabatake ajouta avec une pointe de miel et de poison qu'au palais de la Grenouille Riche, ce n'était pas vraiment Shinjo Bunjiro qui tirait toutes les ficelles. Ayame-san ne se priva pas de conclure, pour elle-même, que c'était bien le vieux shugenja Iuchi Kumanosuke qui y dirigeait de fait la politique...
La vieille Kitabatake connaissait enfin les querelles de villages locaux : des "amis" bien renseignés la tenaient informés. Elles refusaient pourtant de les présenter à nos samouraï.
Quoiqu'elle fût du rang d'un paysan, ou moins (à en juger par ses manières de courtisane aguerrie), elle en imposait à nos héros. Ils se doutaient qu'elle n'était pas tombée de la dernière pluie. Une femme si éduquée, si rusée, si perspicace, si solide... non, elle n'était pas une femme rônin ordinaire...
Elle demanda alors ce que nos héros pensaient des visiteurs nocturnes.
Pour Ikky-san, il s'agissait à l'évidence d'espions. Quant aux deux villages, leur conflit n'était pas né seul. Les paysans étaient manipulés par des agents embusqués. La vieille Kitabatake acquiesça, avec un sourire entendu...
Elle ajouta brusquement :
"Shinjo Bunjiro n'est qu'un pantin... Soshu aussi, mais c'est normal venant d'un fils..."
Décidément, elle connaissait les ficelles, la vieille...
Elle finit en disant à nos héros qu'ils trouveraient de l'aide auprès d'une personne non loin d'ici, en remontant le fleuve, à trois ou quatre heures de marche. Elle dispensait conseils et révélations comme on paye au compte-goutte une geisha après chacune de ses bonnes actions...
La journée était déjà bien avancée. Il était temps de réfléchir à tous ces élèments. Nos samurai se dirigèrent donc de nouveau vers le village où ils avaient dormi. C'est là qu'Ide Soshu avait élu domicile pour la durée de l'enquête.
Là, surprise du plus mauvais augure : un shuriken était planté sur la porte. Deux katanas sortirent de quelques centimètres des fourreaux. Ikky-san et Hiruya-san approchèrent prudemment de la demeure. Rien ne remuait.
Le Grue venait de repérer un adversaire masqué en embuscade sur le toit. Il fit comme si de rien n'était. Soudain, l'agresseur sauta du toit. Hiruya était prêt à le recevoir : il n'avait pas touché terre que le katana le coupait. Le misérable atterrit en deux fois sur le sol...
Deux autres bandits surgirent, armés de katanas. Une embuscade bien préparée.
Les deux bushis firent face. Ils jetèrent des coups de katanas que les crapules esquivèrent souplement. Plusieurs fois, les lames des opposants tranchèrent l'air. Soudain, un coup mieux placé frappa de plein fouet Shiba Ikky, puis un second. La yojimbo tomba à terre, gravement atteinte.
Hiruya fit face aux deux adversaires et rendit coup pour coup : il sortit vainqueur, Isawa Ayame vint au secours de soa yojimbo et l'emmena avec son bras unique à l'intérieur de la bâtisse. Hiruya-san avait repéré un tireur embusqué : il ne put éviter une flèche, qui lui perça une entaille profonde dans le bras. Il était trop tard pour le rattraper : l'archer avait décampé.
Isawa Ayame commençait déjà à prodiguer des soins magiques à Shiba Ikky. Celle-ci avait frôlé la mort, et n'en était pas encore très éloigné. Elle avait besoin de meilleurs soins avant peu.
Ide Soshu n'était pas dans les environs. Il ne revint pas dans les heures suivantes. La nuit tomba sans qu'on le vit reparaître. Rien ne pouvait expliquer cette absence, sinon un enlèvement...
Dans la nuit, Shinjo Kohei, Mirumoto Ryu et Riobe revinrent. Nos héros n'allaient encore pas beaucoup dormir, malgré une journée éprouvante.
Quelles épreuves les jeux des Ancêtres et des Fortunes réservaient encore à nos héros, dans la vallée de la grande rivière d'Inchu ?...

