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Scud Wars GA - Episode V : Secrets of Minos II
#3
LA METRO Garfield MAYER®

en association avec

.LA CORPORATION KORBO.

présentent...

*NICOLASARTS*


Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...


The time seemed suspended in the silent cockpit, lit by the strange light of the whirlwind of hyperspace. Many sensors and electronic flight controls had burned and the generator was set to minimal power to avoid undergoing the same fate, plunging the vessel into darkness. Each one held his breath, looking at the unusual figures in front of the vessel, hoping that the life support systems would hold out. Whereas the lights of the modified navcomputer, completely overrun by the contradictory informations, flashed desperately, the vessel pursued its crazy flight towards a fabulous spring of light side, a secrete base, a friend to save, and an enemy to face.

©Mathieu




SCUD WARS *GOLDEN AGE*

EPISODE V : SECRETS OF MINOS
PART TWO



Hyperespace, nébuleuse, astéroïdes

Les avaries se multipliaient à bord du Kazellis. Le choc consécutif à la plongée dans le tunnel hyperspatial modifié avait saturé les instruments de navigation au moment du départ, puis avait perturbé tous les circuits à bord pendant les deux jours de voyage.
Kyner se battait contre des dysfonctionnements des réacteurs secondaires, des systèmes de stabilisation, du circuit de recyclage de l’air et de régulation de la température. De fait, les réserves d’oxygène s’amoindrissaient, en raison de fuites, et la température atteignait maintenant près de 40°. Gaeriel tenta d’aider Kyner, mais rien n’y fit : la mécanique ne voulait rien savoir, et les détraquages n’étaient pas réparables dans l’immédiat.
Jaggath et Merwyn s’étaient retirés dans la soute où ils pratiquaient leurs exercices de Jedi. Mais ils ne parvenaient pas à ce détachement et ce calme nécessaire au vide spirituel, par lequel ils entrent en communion avec l’essence de la Force.
Plus grave : Mushu, déjà malade depuis plusieurs mois, sans avoir été jusque là affecté trop gravement, était tombé dans une inconscience proche du coma. Etait-ce dû au choc de départ dans l’anneau, ou bien sa maladie gagnait-elle du terrain ? Malheureusement, son organisme de Liax était en bonne partie inconnu à la médecine classique de la galaxie.
Les senseurs de bord rétablissaient peu à peu leur surveillance, après avoir subi de graves perturbation, dues à la traversée d’un champ de plasma ionisé. Tandis que nos héros poursuivaient leur route vers l’inconnu, l’hyperespace lissé s’ouvrait devant le Kazellis, l’emportant dans un tourbillon, un vortex, exotique et mystérieux.

La fin du tunnel finit par arriver, comme un disque lumineux, éblouissant, qui grossissait à vue d’œil devant la cabine de pilotage. Le Kazellis fut éjecté hors du tunnel multicolore, et retrouva la stabilité complète de l’espace normal. Pas tout à fait en réalité : dès la sortie de l’hyperespace, le vaisseau s’enfonça dans une nébuleuse immense, dont les particules de gaz crépitaient quand le Kazellis venait provoquer des frictions. Dans une traînée de lumière giclant, l’appareil se fraya un passage à travers ce nuage gigantesque, perdu dans son errance galactique.
A nouveau, les appareils de navigation subirent un choc qui provoqua leur extinction pendant un important laps de temps. Puis le Kazellis émergea enfin hors de cette purée de matière ionisée, pour glisser cette fois dans le vide absolu, froid et mort, de l’espace.
A quelques heures-lumière de là, se dessinait au loin une immense ceinture d’astéroïde, un amalgame à l’échelle d’un petit système de rochers. Les senseurs rétablis, nos héros purent capter un signal radio en provenance de cette ceinture. Un signal radio régulièrement envoyé, toujours identique. Qu’est-ce qui pouvait bien émettre au milieu de cette vaste solitude de pierres ?
Pendant que l’appareil retrouvait peu à peu un fonctionnement normal, il s’approchait de la ceinture. A la manœuvre, Gaeriel négocia prudemment l’entrée parmi cette zone saturée de débris. A vitesse réduite, elle fit pénétrer le Kazellis dans ce labyrinthe mouvant, à la recherche du signal radio que les senseurs captaient toujours.
C’est alors que les instruments de détection permirent à nos héros de découvrir qu’ils n’étaient pas seul dans ce champ d’astéroïde. Un autre appareil évoluait à vitesse rapide, en virant sec et changeant rapidement de direction, parmi l’amas. Il se tenait à la limite de la zone de détection du Kazellis. Qui pouvait bien être ce mystérieux appareil ? Il devait lui aussi capter le signal radio. Nos héros tardèrent à découvrir l’origine de l’émission, à cause de déréglages répétitifs des senseurs. Et pendant qu’ils progressaient en quelque sorte à tâtons, la recherche dans une zone plus étendue leur signala soudain l’arrivée massive de lourds vaisseaux spatiaux.
Des bâtiments impériaux, qui pénétraient dans le champ d’astéroïde, en se frayant de temps à autre un passage à coups de batteries de lasers, pour pulvériser les corps les plus massifs. Selon une tactique de déploiement parfaite, les Impériaux commencèrent à quadriller le secteur de la ceinture, se plaçant en formation relâchée. Eux aussi devaient chercher l’origine du signal. Il n’y avait guère que cela à chercher dans ces désolations spatiales, loin de toute terre habitée. Mais le petit transport était-il de mèche avec les Impériaux ? Il ne le semblait pas. Il s’était maintenant bien éloigné du Kazellis, et il ne semblait pas non plus se mettre en formation avec les vaisseaux de guerre. Etait-il un explorateur au service du Faucon d’Acier ?

Comprenant qu’ils ne tarderaient pas à être détectés, nos héros prirent la décision de couper tous les circuits à bord du vaisseau, ne conservant qu’une activité minimale. Puis le Kazellis fut amené lentement derrière un astéroïde massif, et immobilisé. Tandis que les corps stellaires continuaient leur très lent ballet improvisé, tournant, roulant, avançant comme des mastodontes, parfois se heurtant et se faisant mutuellement éclater en morceaux, les vaisseaux Impériaux forçaient leur passage. Déjà, ils organisaient leurs parcours de surveillance et accomplissaient des parcours réguliers de recherche.
Quant au Kazellis, il était maintenant très proche de l’origine du signal. Nos héros l’avait repérée : il s’agissait d’une petite station implantée sur une roche. Il ne devait y avoir à l’intérieur qu’un matériel de communication rudimentaire. Quant les patrouilleurs impériaux furent au plus loin, le capitaine Captinson manoeuvra lentement pour s’approcher de la station. Quand elle passa au-dessus, Kyner et Merwyn descendirent en scaphandre sur l’astéroïde. Les pieds posés à terre, ils approchèrent de la station radio. Ils pénètrent à l’intérieur. Là, ils découvrirent un matériel holo-réseau ancien, du temps de la République. La station continuait d’émettre régulièrement son signal. Téléchargeant les informations contenues dans l’ordinateur, Kyner et Merwyn comprirent que cette station donnait l’emplacement d’un anneau hyperspatial, situé tout simplement en plein milieu de ce champ d’astéroïde. Une zone était relativement plus clairsemée. Selon la configuration indiquée, il fallait se positionner à l’entrée de cette « clairière », puis de-là, envoyer un signal, selon une fréquence indiquée, à deux petites balises accrochées à deux astéroïdes jumeaux. S’ouvrait alors un anneau d’hyperespace lissé, dans lequel il fallait se projeter à pleine vitesse.
Les données enregistrées sur un bloc, les deux hommes s’empressèrent d’effacer toute la mémoire du disque. Même si les Impériaux parvenaient jusqu’ici, ils se trouveraient le bec dans l’eau. Kyner et Merwyn remontèrent à bord du Kazellis, puis Gaeriel se dirigea lentement vers le point indiqué.
C’est au prix de précautions minutieuses que le transport léger pût atteindre l’entrée de la clairière spatiale. On voyait effectivement nettement deux astéroïdes très semblables flotter à l’autre bout du champ découvert. Les Impériaux ne tarderaient plus à être là. Et l’autre petit vaisseau venait de faire sa réapparition. Il était temps de mettre les gaz !...
Gaeriel stabilisa le Kazellis à l’entrée de la piste virtuelle de lancement. Puis elle commença lentement à faire chauffer les réacteurs. Ce brusque regain d’activité affola tout d’un coup les senseurs des Impériaux, qui distinguèrent une tâche de chaleur sur leurs radars. Mais le temps qu’ils modifient leur trajectoire pour intercepter le Kazellis, celui-ci s’engageait déjà vers l’Anneau, sa vitesse augmentant de plus en plus vite à chaque kilomètre parcouru. Le vrombissement des réacteurs se changea en mugissement dantesque, tandis que le carburant fusionnait et que le Kazellis expulsait derrière lui une traînée lumineuse de plus en plus intense. Alors que les vaisseaux impériaux pénétraient à grands fracas dans le champ de lancement, le signal fut envoyé sur la fréquence secrète vers les deux astéroïdes jumeaux. Un grand cercle lumineux se dessina en crépitant, avant de se remplir d’un disque éblouissant, dans lequel le Kazellis, pareille à une comète, s’engouffra dans un flash puissant, déchirant ce disque en un tourbillon qui se rétracta brusquement. Quand les premiers vaisseaux impériaux atteignirent l’anneau, ils ne trouvèrent que le vide spatial. Et sans le signal, ils ne pourraient pas trouver avant longtemps le moyen de réactiver l’anneau…

Pendant que les officiers du Faucon d’Acier enrageaient de dépit, le Kazellis leur filait sous le nez une fois de plus.

A suivre...
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Scud Wars GA - Episode V : Secrets of Minos II - by Darth Nico - 05-09-2004, 02:58 AM

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