03-11-2004, 05:08 PM
Le quart d'heure philo
La Boétie s'interrogeait sur ce fait obscur et impénétrable qui fait que les hommes peuvent être amenés à désirer leur propre répression, par un instinct de complaisance qui les fait s'agenouiller devant le dictateur (parce qu'il leur promet des plaisirs, est doucereux avec eux, les flatte dans leurs bas instincts...).
Spinoza a dit que la fin de l'Etat est la liberté. En conséquence, la société raisonnable est celle qui résulte de l'association de tous les citoyens qui désirent rationnellement la liberté = la joie = la perfection de l'homme.
Au contraire, le besoin de sécurité, de fuir la peur, est le signe des hommes esclaves, qui s'associent pour construire leurs propres superstitions et leur propre asservissement.
La Boétie s'interrogeait sur ce fait obscur et impénétrable qui fait que les hommes peuvent être amenés à désirer leur propre répression, par un instinct de complaisance qui les fait s'agenouiller devant le dictateur (parce qu'il leur promet des plaisirs, est doucereux avec eux, les flatte dans leurs bas instincts...).
Spinoza a dit que la fin de l'Etat est la liberté. En conséquence, la société raisonnable est celle qui résulte de l'association de tous les citoyens qui désirent rationnellement la liberté = la joie = la perfection de l'homme.
Au contraire, le besoin de sécurité, de fuir la peur, est le signe des hommes esclaves, qui s'associent pour construire leurs propres superstitions et leur propre asservissement.
