06-06-2005, 10:10 PM
(This post was last modified: 06-06-2005, 10:11 PM by Darth Nico.)
SCUD WARS +DARK AGE+
#13 - A New Threat
Metallica - Star Wars Imperial March
La planète Satos était un monde couvert presque en permanence par la nuit, et battue par les vents. Un maigre soleil avait lui brièvement à l'horizon, puis avait vite replongé sous l'horizon, comme intimidé par ce monde lugubre.
Le roi Xantis III, appuyé sur la rambarde de la terrasse de ses appartements, contemplaient la ville misérable qui était sa capitale.
Deux de ses conseillers, portant des robes traditionnelles pourpres à hauts cols, se tenaient derrière.
- Votre Majesté, les Sith nous pressurisent jusqu'à la moelle. Le peuple meurt de faim. Vous savez que c'était la seule solution, de briser nos accords avec eux. Mieux vaut encore marchander avec l'Empire.
- Hélas, mon cher conseiller, dit le roi, très inquiet, j'ignore si nous aurons jamais l'occasion de traiter avec l'Empire.
Descendant du ciel orageux comme un obscur bloc, massif, une navette armée, suivie de plusieurs barges de transports, s'apprêtait à atterrir à la sortie de la ville. Le grondement électrique du ciel était comme une marche funèbre, aux notes aussi lourdes que l'atmosphère.
La navette, d'un modèle antique, mais visiblement équipée de moteurs récents, atterrit, ses lumières phosphorescentes se projetant dans l'épaisse nuit de Satos.
Le vaisseau s'ouvrit, comme une gueule béante crachant ses lueurs blafardes, et cinq soldats Sardaukars vinrent se placer en bas, pendant que, des deux barges de transports, quatre groupes de cinq Sardaukars se mettaient aussi en position.
Enfin, le chef de cette expédition descendit : Darth Revan. Son costume mat ne brillait pas dans ces projections sinistres de lumière.
Il se mit en route sans attendre, suivit des Sardaukars qui se mirent à battre le pas.
Les soldats d'élite, dans leurs souples armures noirs aux reflets violets, brandissaient des fusils lourds ou des blasters mitrailleurs, et avançaient résolument, suivant en cela l'exemple du seigneur du Sith qui les menait.
Ils pénétrèrent en ville, envoyant de temps à autre des rafales vers les bâtiments ou les passants pas assez pressés. On entendait des cris de terreur retentirent d'un peu partout, et toute la population se terrer devant l'avancée de cette colonne de terreur.
Les crépitements mécaniques aboyaient de plus en plus fort, la colère de plusieurs Sardaukars se contenant de plus en plus mal, sans que Revan ne fasse rien contre.
La colonne noire s'arrêta quand une force militaire tenta de s'interposer face à elle. Des éclairs parcouraient le ciel, plus effrayés qu'effrayants, déchirant les nuages. Un vent mauvais soufflait, chargé de pluie.
Les soldats du roi Xantis mirent un genou à terre. Ils cernaient maintenant les Sardaukars. Leur bonne connaissance du terrain leur avait permis d'investir la ville et d'encercler l'ennemi rapidement.
Le capitaine s'avança d'un pas vers Revan :
- Partez immédiatement de cette planète ! vous n'avez rien à y faire !
Revan mit tranquillement les deux mains sur sa ceinture.
- Je viens ici pour négocier certains accords que votre roi a rompu un peu trop vite, capitaine. Laissez-moi passer, ou vous en subirez les conséquences.
- Pas question ! dernière sommation ! repartez d'où vous venez.
Le sabre de Revan sortit doucement de sa ceinture, et vint se placer dans sa main droite, gantée de cuir. La lame, d'une belle couleur violacée, sortit doucement mais sûrement, ajoutant son bourdonnement menaçant aux crépitements orageux. Des gouttes de pluie vinrent s'écraser sur la lame, s'évaporant à son contact, et formant de légères fumerolles, comme de l'eau sur une pierre brûlante.
- En avant, soldat !
Revan pointa son sabre en direction du capitaine.
Les Sardaukars ouvrirent le feu de toutes leurs armes. Balayés, fauchés, par les rafales, les soldats ennemis, légèrement armés, furent rapidement déroutés. Des tirs partirent vers Revan, qui les dévia de sa lame, puis passa parmi les soldats en frappant à grands coups de sabre. Le capitaine s'écroula, transpercé par le laser, et les Sadaukars continuèrent leur route.
Le groupe sema terreur, flammes et violences dans la cité, avant d'arriver devant le palais. Là, les Sardaukars se déployèrent tactiquement, quatre d'entre eux cernant Revan pendant que les autres montaient les marches et prenaient position derrière les colonnes.
Rapidement, après quelques échanges de tirs, les lieux furent investis
et Revan put reprendre sa route. Ses soldats ouvraient le passage devant lui, défonçant les portes, tuant les soldats opposés, et faisant reculer de terreur tous les courtisans qui vivaient là leur plus sombre carnaval.
La grande porte ouvragée s'ouvrit sur la salle d'audience de Xantis. Ce dernier était engoncé dans son trône, entouré de quelques conseillers et de sa famille. Un dernier barrage de soldats était prêt à défendre son roi.
Revan et les Sardaukars avancèrent tout prêt des soldats royaux. Ceux-ci ne pouvaient plus cacher leur appréhension face à la délégation des Sith.
- Dites... dites... bégayait Xantis, au seigneur Treides, que ses conditions ne sont plus acceptables... Mon peuple meurt de faim pour que nous financions votre armée !... je n'ai pas eu d'autre choix que de cesser de vous fournir ce que vous voulez nous extorquer...
Plusieurs soldats perdirent leurs moyens. Deux d'entre eux lâchèrent leurs armes et reculèrent, terrifiés. Un Sardaukar ouvrit le feu et en abattit trois, et aucun des autres n'osa répliquer. Les autres soldats de Revan braquèrent à bout portant les soldats et la famille.
Revan pointa son sabre sur la pomme d'Adam de Xantis :
- Je peux aussi traiter avec votre successeur, roi Xantis. Peut-être sera mieux disposé que vous.
- Non !... non !... pitié !...
- Dois-je comprendre, dans ce cas, roi Xantis, que nos accords sont bien maintenus ? que je peux aller annoncer au seigneur Treides qu'il n'a plus à s'inquiéter quant à votre planète ?...
Xantis était tombé à genoux. Derrière, sa famille voyait déjà sa fin venue.
- Oui... oui... vous n'avez plus à vous inquiéter, seigneur... Nous paierons ce qu'il faut...
Le roi était effondré, mort de honte et d'impuissance. Revan éteignit doucement son sabre et le remit à sa ceinture.
- Très bien. Vous nous voyez contents de la poursuite de nos accords.
Sans plus ajouter un mot, Revan tourna les talons, suivit des Sardaukars.
Il fallut un moment au roi et à sa famille pour croire qu'ils étaient encore en vie. Mais l'avenir était plus sombre que jamais : jamais plus le soleil ne pourrait se lever sur la planète Satos.
Les vaisseaux Sith redécollèrent dans un grondement qui couvrit celui du tonnerre, puis monta dans le ciel lourd de nuages noirs, et ne fut bientôt plus qu'un murmure indistinct et menaçant.
A suivre...
#13 - A New Threat
Metallica - Star Wars Imperial March
Darth Revan Wrote:Je briserai tous ceux qui se mettront sur ma route s'il le faut mais je la retrouverai, et alors ensemble...
La planète Satos était un monde couvert presque en permanence par la nuit, et battue par les vents. Un maigre soleil avait lui brièvement à l'horizon, puis avait vite replongé sous l'horizon, comme intimidé par ce monde lugubre.
Le roi Xantis III, appuyé sur la rambarde de la terrasse de ses appartements, contemplaient la ville misérable qui était sa capitale.
Deux de ses conseillers, portant des robes traditionnelles pourpres à hauts cols, se tenaient derrière.
- Votre Majesté, les Sith nous pressurisent jusqu'à la moelle. Le peuple meurt de faim. Vous savez que c'était la seule solution, de briser nos accords avec eux. Mieux vaut encore marchander avec l'Empire.
- Hélas, mon cher conseiller, dit le roi, très inquiet, j'ignore si nous aurons jamais l'occasion de traiter avec l'Empire.
Descendant du ciel orageux comme un obscur bloc, massif, une navette armée, suivie de plusieurs barges de transports, s'apprêtait à atterrir à la sortie de la ville. Le grondement électrique du ciel était comme une marche funèbre, aux notes aussi lourdes que l'atmosphère.
La navette, d'un modèle antique, mais visiblement équipée de moteurs récents, atterrit, ses lumières phosphorescentes se projetant dans l'épaisse nuit de Satos.
Le vaisseau s'ouvrit, comme une gueule béante crachant ses lueurs blafardes, et cinq soldats Sardaukars vinrent se placer en bas, pendant que, des deux barges de transports, quatre groupes de cinq Sardaukars se mettaient aussi en position.
Enfin, le chef de cette expédition descendit : Darth Revan. Son costume mat ne brillait pas dans ces projections sinistres de lumière.
Il se mit en route sans attendre, suivit des Sardaukars qui se mirent à battre le pas.
Les soldats d'élite, dans leurs souples armures noirs aux reflets violets, brandissaient des fusils lourds ou des blasters mitrailleurs, et avançaient résolument, suivant en cela l'exemple du seigneur du Sith qui les menait.
Ils pénétrèrent en ville, envoyant de temps à autre des rafales vers les bâtiments ou les passants pas assez pressés. On entendait des cris de terreur retentirent d'un peu partout, et toute la population se terrer devant l'avancée de cette colonne de terreur.
Les crépitements mécaniques aboyaient de plus en plus fort, la colère de plusieurs Sardaukars se contenant de plus en plus mal, sans que Revan ne fasse rien contre.
La colonne noire s'arrêta quand une force militaire tenta de s'interposer face à elle. Des éclairs parcouraient le ciel, plus effrayés qu'effrayants, déchirant les nuages. Un vent mauvais soufflait, chargé de pluie.
Les soldats du roi Xantis mirent un genou à terre. Ils cernaient maintenant les Sardaukars. Leur bonne connaissance du terrain leur avait permis d'investir la ville et d'encercler l'ennemi rapidement.
Le capitaine s'avança d'un pas vers Revan :
- Partez immédiatement de cette planète ! vous n'avez rien à y faire !
Revan mit tranquillement les deux mains sur sa ceinture.
- Je viens ici pour négocier certains accords que votre roi a rompu un peu trop vite, capitaine. Laissez-moi passer, ou vous en subirez les conséquences.
- Pas question ! dernière sommation ! repartez d'où vous venez.
Le sabre de Revan sortit doucement de sa ceinture, et vint se placer dans sa main droite, gantée de cuir. La lame, d'une belle couleur violacée, sortit doucement mais sûrement, ajoutant son bourdonnement menaçant aux crépitements orageux. Des gouttes de pluie vinrent s'écraser sur la lame, s'évaporant à son contact, et formant de légères fumerolles, comme de l'eau sur une pierre brûlante.
- En avant, soldat !
Revan pointa son sabre en direction du capitaine.
Les Sardaukars ouvrirent le feu de toutes leurs armes. Balayés, fauchés, par les rafales, les soldats ennemis, légèrement armés, furent rapidement déroutés. Des tirs partirent vers Revan, qui les dévia de sa lame, puis passa parmi les soldats en frappant à grands coups de sabre. Le capitaine s'écroula, transpercé par le laser, et les Sadaukars continuèrent leur route.
Le groupe sema terreur, flammes et violences dans la cité, avant d'arriver devant le palais. Là, les Sardaukars se déployèrent tactiquement, quatre d'entre eux cernant Revan pendant que les autres montaient les marches et prenaient position derrière les colonnes.
Rapidement, après quelques échanges de tirs, les lieux furent investis
et Revan put reprendre sa route. Ses soldats ouvraient le passage devant lui, défonçant les portes, tuant les soldats opposés, et faisant reculer de terreur tous les courtisans qui vivaient là leur plus sombre carnaval.
La grande porte ouvragée s'ouvrit sur la salle d'audience de Xantis. Ce dernier était engoncé dans son trône, entouré de quelques conseillers et de sa famille. Un dernier barrage de soldats était prêt à défendre son roi.
Revan et les Sardaukars avancèrent tout prêt des soldats royaux. Ceux-ci ne pouvaient plus cacher leur appréhension face à la délégation des Sith.
- Dites... dites... bégayait Xantis, au seigneur Treides, que ses conditions ne sont plus acceptables... Mon peuple meurt de faim pour que nous financions votre armée !... je n'ai pas eu d'autre choix que de cesser de vous fournir ce que vous voulez nous extorquer...
Plusieurs soldats perdirent leurs moyens. Deux d'entre eux lâchèrent leurs armes et reculèrent, terrifiés. Un Sardaukar ouvrit le feu et en abattit trois, et aucun des autres n'osa répliquer. Les autres soldats de Revan braquèrent à bout portant les soldats et la famille.
Revan pointa son sabre sur la pomme d'Adam de Xantis :
- Je peux aussi traiter avec votre successeur, roi Xantis. Peut-être sera mieux disposé que vous.
- Non !... non !... pitié !...
- Dois-je comprendre, dans ce cas, roi Xantis, que nos accords sont bien maintenus ? que je peux aller annoncer au seigneur Treides qu'il n'a plus à s'inquiéter quant à votre planète ?...
Xantis était tombé à genoux. Derrière, sa famille voyait déjà sa fin venue.
- Oui... oui... vous n'avez plus à vous inquiéter, seigneur... Nous paierons ce qu'il faut...
Le roi était effondré, mort de honte et d'impuissance. Revan éteignit doucement son sabre et le remit à sa ceinture.
- Très bien. Vous nous voyez contents de la poursuite de nos accords.
Sans plus ajouter un mot, Revan tourna les talons, suivit des Sardaukars.
Il fallut un moment au roi et à sa famille pour croire qu'ils étaient encore en vie. Mais l'avenir était plus sombre que jamais : jamais plus le soleil ne pourrait se lever sur la planète Satos.
Les vaisseaux Sith redécollèrent dans un grondement qui couvrit celui du tonnerre, puis monta dans le ciel lourd de nuages noirs, et ne fut bientôt plus qu'un murmure indistinct et menaçant.
A suivre...