27-06-2005, 01:50 PM
(This post was last modified: 28-06-2005, 09:47 AM by Darth Nico.)
Le consortium Garfield® 
en association avec
La Gronico :LeLudwig: Goldwyn Mayer Inc.©
présentent
* NICOLASARTS *
Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
SCUD WARS +DARK AGE+
EPISODE II : THE SITH STRIKE BACK
Six mois ont passé depuis la bataille de Mayagil. L'amiral Captinson est partie sur les traces de la flotte Sith, dans l’espoir de retrouver Merwyn.
Les flottes de l’armée Sith se rapprochent du centre de la Galaxie, attaquant par surprise et disparaissant aussitôt. Nombreux sont les déçus de l’Empire qui rejoignent ouvertement la cause du duc Lepto.
Pendant ce temps, la Rébellion reçoit chaque jour le soutien de nouveaux alliés. Après avoir aidé à l’évacuation du secteur de Minos, Mushu décide d’en apprendre plus sur ce qui est arrivé à son ancien maître. Lui, Soul et le chevalier Jaggath prennent le risque de se rendre dans le temple de la Salamandre, où El Daoud a été tué.
Au même moment, Krispen Loktar, l’un des chefs de l’organisation criminelle du Soleil Noir, accepte d’ouvrir des tractations secrètes avec le sombre seigneur du Sith, Darth Revan…

#1 - Revan & the Black Sun
John Williams - Star Wars OST Episode III track #1 : Approaching the Battle
Le bâtiment de guerre portait le sigle de l'organisation criminelle du Soleil Noir. Il était accompagné de deux escadrilles de chasseurs légers, et d'une corvette bien armée.
![[Image: org_blacksun.jpg]](http://www.starwars-holonet.com/holonet/dictionnaire/photos/org_blacksun.jpg)
Au poste de commandement, les hommes de ponts allaient et venaient aux postes de communication. Assis sur un siège en surplomb, le maître à bord surveillait ses subordonnées. De taille moyenne, trapue, Krispen Loktar portait le manteau noir long et effilé de son organisation, et plusieurs implants cybernétiques sur le crâne. Autour de lui, plusieurs sinistres gardes du corps, les cheveux lissés et plaqués sur le crâne, eux aussi vêtus de longs manteaux noirs impeccables, se tenaient immobiles.
- Drôle d'idée, de ce seigneur Sith, de nous donner rendez-vous dans ce coin perdu ! L'Amas de Maw, qui se soucie de cet endroit !... Vous êtes sûrs de n'avoir fait aucune erreur ?
Le maître astronavigateur répondit qu'il n'y avait aucune erreur possible.
- Seigneur Loktar, nous détectons l'approche de plusieurs droïds spatiaux.
Sur les écrans apparurent en effet une dizaine de sphères munies de petits réacteurs. Elles évoluaient en groupe et commencèrent à se disposer dans l'espace comme pour former une figure géométrique. Soudain, des raies d'énergies jaillirent des droïds pour les relier en un cercle parfait, d'environ trois cent mètres de diamètre. Puis l'intérieur du disque se remplit d'un vortex lumineux, qui se mit à tourner rapidement sur lui-même, et un imposant Croiseur émergea de cette tourmente, suivi de près d'une escorte de chasseurs.
En voyant cela, Loktar s'était levé de son siège.
- Ils ne manquent pas de culot !... Ils ont le sens de la mise en scène, c'est le moins qu'on puisse dire !
- Seigneur, le Croiseur nous contacte.
- Acceptez la communication.
Sur l'écran principal, devant le Vigos* apparut un guerrier portant une armure couleur cuivre et vermillon.
(*Vigos = neveu ; un des dirigeants du Soleil Noir)
- Seigneur Revan, je suppose. J'ai accepté votre invitation, mais j'aimerais savoir pourquoi nous nous rencontrons dans ce lieu éloigné de tout.
- Je suis content que vous ayez répondu à mon invitation, seigneur Loktar. Mais je n'ai pas l'habitude de parler à mes interlocuteurs à distance.
- Je vois. Dans ce cas, venez à mon bord si cela vous plait plus.
- J'arrive.
La communication se coupa. Par le grand hublot, Loktar observa le mystérieux Croiseur, sorti des profondeurs du temps. Les droïds s'étaient dispersés, le cercle avait disparu. Etait-ce donc un mécanisme perfectionné de voyage hyperspatial ? Peut-être un moyen de brouiller les pistes ?
Une navette Sirius sortit du destroyer Sith, fit un court saut dans l'espace et aborda dans le Croiseur du Soleil Noir.
Quelques minutes après, alors que les gardes du corps de Loktar se rapprochaient de leur maître, le sas s'ouvrit pour laisser passer quatre guerriers en armure tactique, avec des pistolets lourds à la ceinture. Des Sardaukars, ces guerriers qui avaient fait la réputation du clan Korbo. Mais Loktar ne craignait pas de leur opposer ses propres guerriers d'élite, capables de tirer à deux blasters à la vitesse de l'éclair et se mouvoir comme des poissons dans l'eau dans tous les types d'environnements.
- Hé bien, dit Loktar, mal à l'aise, pourquoi donc êtes-vous venus me voir ?
- J'ai à traiter une affaire avec vous. J'en suis chargé par mon maître, le duc Lepto.
- Le duc Lepto... dit Loktar, avec une moue de mépris. J'ai entendu parler de sa tentative secessioniste. Courageux séparatiste, mais aux dernières nouvelles, il n'est pas dans les bonnes grâces de l'Empereur, que je sers avant tout. Pourquoi devrais-je traiter avec lui ?
- Les banquiers, dit posément Revan, sont des gens avisés, qui gardent toutes traces des opérations qu'ils mènent. Et quand on sait leur parler, ils vous donnent des informations intéressantes.
- Que voulez-vous dire ?
Un des Sardaukars donna un disque aux techniciens du bord. Ceux-ci l'enclenchèrent dans le lecteur holographique, et des colonnes de chiffres apparurent, lumineuses et translucides. Le Vigos grogna :
- Qu'est-ce que c'est que ce programme ?
Un des droïds vint murmurer quelques paroles à l'oreille de son maître. Celui-ci bondit sur sa chaise.
- Les données de mon compte en banque ! Comment aavez-vous obtenu ça ?
- La force de persuasion du duc Lepto est très grande. J'imagine que vous voyez où je veux en venir. Votre maître, Xizor, serait sans doute fâché d'apprendre l'ampleur des sommes que vous lui deviez et que vous avez préféré faire disparaître dans votre poche. Il serait fâcheux pour vous qu'il l'apprenne.
- Que me voulez-vous ?
Loktar était furieux. Il haïssait autant qu'il craignait ce Revan, au masque impassible.
- J'ai besoin de m'assurer du passage sans danger de la flotte du duc par votre secteur. Sans danger, et sans bruit. Nous ne faisons que passer discrêtement par chez vous. Ce sera le prix de notre silence.
- Vous avez du cran, Revan, et cela me plaît.
Loktar faisait semblant d'accepter de son plein gré, comme une faveur qu'il rendait à ce Sith.
- C'est entendu, je vous accorde le droit de passer par mon secteur. Vous pourrez remplir le ventre de vos appareils, mais ne comptez pas sur moi pour vous offrir l'hospitalité. Vous êtes des hôtes officieux et vous disparaîtrez dès que vous aurez fait le plein.
- C'est comme ça que je l'entendais.
Sans attendre, Revan tourna les talons, suivi de près par les Sardaukars.
Quand la porte se referma, Loktar eut l'impression de respirer pour la première fois depuis quelques minutes. Il se retint difficilement de donner l'ordre de détruire la navette Sirius qui ramenait Revan à bord de son Croiseur.
Une fois la navette entrée dans le hangar, ailes repliées, Revan en descendit. Il était attendu par un capitaine Sardaukar, qui tenait son casque sous le bras. Sous cet uniforme se tenait en fait un autre élève du duc Lepto, un seigneur d'une trentaine d'années nommé Darth Aramon. Il n'avait pas de talent particulier au sabrelaser, mais s'avérait un excellent astronavigateur. La Force était avec lui pour tracer des routes spatiales très rapides. Il se montrait toujours humble devant Revan, et celui-ci ne s'intéressait à Aramon que le moins possible.
- Seigneur Revan, dit ce dernier, le seigneur Treides a demandé à être contacté dès votre retour.
- Entendu.
Revan était passé sans presque s'arrêter pour écouter Aramon. Il se rendit dans la salle de communication, et s'agenouilla devant la grande plateforme brillante.
Treides apparut, en stries bleutées, vêtu de son uniforme du clan Korbo dont il avait remplacé les insignes par ceux du Sith.
- Alors, Revan, où en sommes-nous ?
- Loktar accepte nos conditions. J'ai pu le persuader du bien fondé de notre proposition.
- Très bien, sourit le duc. Je suis content que cette affaire ait été promptement menée. Je vais donc faire avancer la flotte dans l'Amas de Maw.
"Pour ce qui te concerne, tu vas repartir à destination de la planète Giedi Prime. Aramon connaît le chemin, il t'y ménera. Là, tu y trouveras l'autre seigneur du Sith qui sert le grand maître comme moi. Ce seigneur est ce rival dont je t'avais déjà parlé. Il ne suit pas l'idéal de force et de bravoure des guerriers comme nous. Il néglige l'art du sabre pour ces tours de sorcier. Il est vicieux, hypocrite. C'est le Grand Maître lui-même qui a demandé que tu le rencontres. Souviens-toi ce que je t'ai enseigné, et surtout, surtout, ne te laisse pas faire. Impose leur le respect, en mon nom.
- C'est compris, maître. Je montrerai ce que je vaux, ce que vous avez réussi à faire de moi.
- Tu me recontacteras quand tu en auras terminé là-bas.
L'holograme s'évanouit doucement. Ce n'est que quand il eut disparu que Revan se releva. Il repartit vers la navette Sirius, avec Aramon et quatre Sardaukars sur les talons. Ils connaissaient déjà le plan de vol.
Sans tarder, la navette redécolla, déplia ses ailes et s'enfonça dans l'espace.
A suivre...

en association avec
La Gronico :LeLudwig: Goldwyn Mayer Inc.©
présentent
* NICOLASARTS *
Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
SCUD WARS +DARK AGE+
EPISODE II : THE SITH STRIKE BACK

Six mois ont passé depuis la bataille de Mayagil. L'amiral Captinson est partie sur les traces de la flotte Sith, dans l’espoir de retrouver Merwyn.
Les flottes de l’armée Sith se rapprochent du centre de la Galaxie, attaquant par surprise et disparaissant aussitôt. Nombreux sont les déçus de l’Empire qui rejoignent ouvertement la cause du duc Lepto.
Pendant ce temps, la Rébellion reçoit chaque jour le soutien de nouveaux alliés. Après avoir aidé à l’évacuation du secteur de Minos, Mushu décide d’en apprendre plus sur ce qui est arrivé à son ancien maître. Lui, Soul et le chevalier Jaggath prennent le risque de se rendre dans le temple de la Salamandre, où El Daoud a été tué.
Au même moment, Krispen Loktar, l’un des chefs de l’organisation criminelle du Soleil Noir, accepte d’ouvrir des tractations secrètes avec le sombre seigneur du Sith, Darth Revan…

#1 - Revan & the Black Sun
John Williams - Star Wars OST Episode III track #1 : Approaching the Battle
Le bâtiment de guerre portait le sigle de l'organisation criminelle du Soleil Noir. Il était accompagné de deux escadrilles de chasseurs légers, et d'une corvette bien armée.
![[Image: org_blacksun.jpg]](http://www.starwars-holonet.com/holonet/dictionnaire/photos/org_blacksun.jpg)
Au poste de commandement, les hommes de ponts allaient et venaient aux postes de communication. Assis sur un siège en surplomb, le maître à bord surveillait ses subordonnées. De taille moyenne, trapue, Krispen Loktar portait le manteau noir long et effilé de son organisation, et plusieurs implants cybernétiques sur le crâne. Autour de lui, plusieurs sinistres gardes du corps, les cheveux lissés et plaqués sur le crâne, eux aussi vêtus de longs manteaux noirs impeccables, se tenaient immobiles.
- Drôle d'idée, de ce seigneur Sith, de nous donner rendez-vous dans ce coin perdu ! L'Amas de Maw, qui se soucie de cet endroit !... Vous êtes sûrs de n'avoir fait aucune erreur ?
Le maître astronavigateur répondit qu'il n'y avait aucune erreur possible.
- Seigneur Loktar, nous détectons l'approche de plusieurs droïds spatiaux.
Sur les écrans apparurent en effet une dizaine de sphères munies de petits réacteurs. Elles évoluaient en groupe et commencèrent à se disposer dans l'espace comme pour former une figure géométrique. Soudain, des raies d'énergies jaillirent des droïds pour les relier en un cercle parfait, d'environ trois cent mètres de diamètre. Puis l'intérieur du disque se remplit d'un vortex lumineux, qui se mit à tourner rapidement sur lui-même, et un imposant Croiseur émergea de cette tourmente, suivi de près d'une escorte de chasseurs.
En voyant cela, Loktar s'était levé de son siège.
- Ils ne manquent pas de culot !... Ils ont le sens de la mise en scène, c'est le moins qu'on puisse dire !
- Seigneur, le Croiseur nous contacte.
- Acceptez la communication.
Sur l'écran principal, devant le Vigos* apparut un guerrier portant une armure couleur cuivre et vermillon.


(*Vigos = neveu ; un des dirigeants du Soleil Noir)
- Seigneur Revan, je suppose. J'ai accepté votre invitation, mais j'aimerais savoir pourquoi nous nous rencontrons dans ce lieu éloigné de tout.
- Je suis content que vous ayez répondu à mon invitation, seigneur Loktar. Mais je n'ai pas l'habitude de parler à mes interlocuteurs à distance.
- Je vois. Dans ce cas, venez à mon bord si cela vous plait plus.
- J'arrive.
La communication se coupa. Par le grand hublot, Loktar observa le mystérieux Croiseur, sorti des profondeurs du temps. Les droïds s'étaient dispersés, le cercle avait disparu. Etait-ce donc un mécanisme perfectionné de voyage hyperspatial ? Peut-être un moyen de brouiller les pistes ?
Une navette Sirius sortit du destroyer Sith, fit un court saut dans l'espace et aborda dans le Croiseur du Soleil Noir.
Quelques minutes après, alors que les gardes du corps de Loktar se rapprochaient de leur maître, le sas s'ouvrit pour laisser passer quatre guerriers en armure tactique, avec des pistolets lourds à la ceinture. Des Sardaukars, ces guerriers qui avaient fait la réputation du clan Korbo. Mais Loktar ne craignait pas de leur opposer ses propres guerriers d'élite, capables de tirer à deux blasters à la vitesse de l'éclair et se mouvoir comme des poissons dans l'eau dans tous les types d'environnements.
- Hé bien, dit Loktar, mal à l'aise, pourquoi donc êtes-vous venus me voir ?
- J'ai à traiter une affaire avec vous. J'en suis chargé par mon maître, le duc Lepto.
- Le duc Lepto... dit Loktar, avec une moue de mépris. J'ai entendu parler de sa tentative secessioniste. Courageux séparatiste, mais aux dernières nouvelles, il n'est pas dans les bonnes grâces de l'Empereur, que je sers avant tout. Pourquoi devrais-je traiter avec lui ?
- Les banquiers, dit posément Revan, sont des gens avisés, qui gardent toutes traces des opérations qu'ils mènent. Et quand on sait leur parler, ils vous donnent des informations intéressantes.
- Que voulez-vous dire ?
Un des Sardaukars donna un disque aux techniciens du bord. Ceux-ci l'enclenchèrent dans le lecteur holographique, et des colonnes de chiffres apparurent, lumineuses et translucides. Le Vigos grogna :
- Qu'est-ce que c'est que ce programme ?
Un des droïds vint murmurer quelques paroles à l'oreille de son maître. Celui-ci bondit sur sa chaise.
- Les données de mon compte en banque ! Comment aavez-vous obtenu ça ?
- La force de persuasion du duc Lepto est très grande. J'imagine que vous voyez où je veux en venir. Votre maître, Xizor, serait sans doute fâché d'apprendre l'ampleur des sommes que vous lui deviez et que vous avez préféré faire disparaître dans votre poche. Il serait fâcheux pour vous qu'il l'apprenne.
- Que me voulez-vous ?
Loktar était furieux. Il haïssait autant qu'il craignait ce Revan, au masque impassible.
- J'ai besoin de m'assurer du passage sans danger de la flotte du duc par votre secteur. Sans danger, et sans bruit. Nous ne faisons que passer discrêtement par chez vous. Ce sera le prix de notre silence.
- Vous avez du cran, Revan, et cela me plaît.
Loktar faisait semblant d'accepter de son plein gré, comme une faveur qu'il rendait à ce Sith.
- C'est entendu, je vous accorde le droit de passer par mon secteur. Vous pourrez remplir le ventre de vos appareils, mais ne comptez pas sur moi pour vous offrir l'hospitalité. Vous êtes des hôtes officieux et vous disparaîtrez dès que vous aurez fait le plein.
- C'est comme ça que je l'entendais.
Sans attendre, Revan tourna les talons, suivi de près par les Sardaukars.
Quand la porte se referma, Loktar eut l'impression de respirer pour la première fois depuis quelques minutes. Il se retint difficilement de donner l'ordre de détruire la navette Sirius qui ramenait Revan à bord de son Croiseur.

Une fois la navette entrée dans le hangar, ailes repliées, Revan en descendit. Il était attendu par un capitaine Sardaukar, qui tenait son casque sous le bras. Sous cet uniforme se tenait en fait un autre élève du duc Lepto, un seigneur d'une trentaine d'années nommé Darth Aramon. Il n'avait pas de talent particulier au sabrelaser, mais s'avérait un excellent astronavigateur. La Force était avec lui pour tracer des routes spatiales très rapides. Il se montrait toujours humble devant Revan, et celui-ci ne s'intéressait à Aramon que le moins possible.
- Seigneur Revan, dit ce dernier, le seigneur Treides a demandé à être contacté dès votre retour.
- Entendu.
Revan était passé sans presque s'arrêter pour écouter Aramon. Il se rendit dans la salle de communication, et s'agenouilla devant la grande plateforme brillante.
Treides apparut, en stries bleutées, vêtu de son uniforme du clan Korbo dont il avait remplacé les insignes par ceux du Sith.
- Alors, Revan, où en sommes-nous ?
- Loktar accepte nos conditions. J'ai pu le persuader du bien fondé de notre proposition.
- Très bien, sourit le duc. Je suis content que cette affaire ait été promptement menée. Je vais donc faire avancer la flotte dans l'Amas de Maw.
"Pour ce qui te concerne, tu vas repartir à destination de la planète Giedi Prime. Aramon connaît le chemin, il t'y ménera. Là, tu y trouveras l'autre seigneur du Sith qui sert le grand maître comme moi. Ce seigneur est ce rival dont je t'avais déjà parlé. Il ne suit pas l'idéal de force et de bravoure des guerriers comme nous. Il néglige l'art du sabre pour ces tours de sorcier. Il est vicieux, hypocrite. C'est le Grand Maître lui-même qui a demandé que tu le rencontres. Souviens-toi ce que je t'ai enseigné, et surtout, surtout, ne te laisse pas faire. Impose leur le respect, en mon nom.
- C'est compris, maître. Je montrerai ce que je vaux, ce que vous avez réussi à faire de moi.
- Tu me recontacteras quand tu en auras terminé là-bas.
L'holograme s'évanouit doucement. Ce n'est que quand il eut disparu que Revan se releva. Il repartit vers la navette Sirius, avec Aramon et quatre Sardaukars sur les talons. Ils connaissaient déjà le plan de vol.
Sans tarder, la navette redécolla, déplia ses ailes et s'enfonça dans l'espace.
A suivre...
