24-08-2005, 09:00 PM
(This post was last modified: 25-08-2005, 03:41 PM by Darth Nico.)
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Vampire 2006 - #5
0h47
En chemin pour le village suisse, à fond la caisse dans les rues du 15e arrondissement, le moteur de la petite "sport" volée un instant pluts tôt par Clémentine ronflant gaiement !
Graziella reçoit un appel de Désastre, gêné et désolé, qui lui apprend que les invités (parmi lesquels Elisabeth d'Orval) ne sont pas très contents de son absence et que, pour ne rien arranger, Loren a été prévenu (par le Lapin de Garenne) de l'affaire Moncrieff à Montparnasse, qu'il a vu les vidéos et qu'à présent, il est en route pour retrouver Graziella. Celle-ci remercie Désastre de ce rapport ; elle n'a pas le temps de soupirer de cette complication qu'elle voit les dires du Nosfe se concrétiser : son portable sonne et c'est François Loren. Impérieux, celui-ci lui demande où elle se trouve. A contre-coeur, Graziella dit qu'elle se rend chez Camille au village suisse.
- Je vous y retrouve !
Le Ventrue raccroche et Clémentine (énervée de cet appel car elle a instinctivement pris le parti de Graziella) appuie sur le champignon et fait fumer les pneus dans un virage brusque qui lui permet de s'engouffrer dans une rue à sens unique (et en sens interdit toujours -comme si elle prenait un malin plaisir à conduire systématiquement à l'envers !
.
1h05
Loren arrive devant le village suisse, au volant de sa propre voiture, comme si, à distance, il rivalisait avec Clémentine pour le grand prix de Paris. Avisant une voiture garée en double-file n'importe comment, portière ouverte, il se précipite dans les galeries commerçantes où il entend des pas précipités.
1h00
Clémentine gare en double-file, n'importe comment, sa voiture, dans un puissant crissement de pneus dont elle n'est pas peu fière, sans compter qu'elle réveille tout le voisinage des antiquaires ( "tous des salauds de vieux bourgeois qui croupissent dans leurs meubles croulants qui sentent l'encaustique" dixit la féroce Brujah ). Sans même prendre le temps de refermer la portière, elle et Graziella courent dans les galeries silencieuses. Les petites boutiques précieuses sont toutes sous alarme et semblent ronfler comme les meubles pimpants qu'elles contiennent. Bruits de pas, de course précipitée. Les deux femmes aperçoivent, au détour d'un couloir, une créature des plus étonnantes, d'autant plus qu'elle surgit dans ce décor habituel et bien connu : un humanoïde de près de deux 2 mètres 30 de haut, portant une gabardine noire, un grand chapeau mou tombant, la tête dissimulée derrière un col montant, la peau très pâle, des yeux bleus comme des fenêtres sur un autre monde, une créature venue d'un astre solitaire et froid, un Sélène ou un habitant des profondeurs du cosmos, égaré sur terre...
Il aperçoit fugitivement les deux femmes et s'enfuit aussitôt. Dans leur course, Graziella et Clémentine rencontrent François Loren et continuent avec lui. Au détour d'un couloir, la créature, grand échalas presque mécanique, hésite un instant puis reprend sa course. Un grand flash lumineux, comme un coup de foudre silencieux, éblouit tous les poursuivants. La lumière blanche est suivie de l'envol soudain de milliers de papillons multicolores, comme l'explosion d'un paquet de cartes de tarots. les purs êtres de lumière retombent doucement, ainsi que les derniers éclats d'un feu d'artifice. Nos Caïnite se frottent les yeux et constatent que la créature a bel et bien disparu, emportée comme une comète dans un trou noir !
1h10
En examinant un pan de mur, ils découvrent qu'il est parfaitement lisse et tout neuf, au contraire du reste de la pierre. Mais ils ont beau tâté, ils ne trouvent aucune porte cachée, aucun dispositif, rien par où la créature a pu passer... mais pourtant il est presque certain qu'elle s'est enfuie par là !
Dans le poste de surveillance du village, ils trouvent le vigile sur sa chaise, agité de tremblements, inconscient, les yeux pleurant abondamment. Sur les écrans, ils repassent l'enregistrement et ne voient que le grand échalas étrange qui disparait dans ce flash lumineux...
1h15
Clémentine, Loren et Graziella vont à la boutique de Camille, boutique hétéroclite de déguisements, farces et attrapes, costumes vénitiens, masques, accessoires de magie... Loren aperçoit au travers de la vitrine peinte un corps à l'intérieur du magasin. Le temps que Clémentine "crochète" la serrure et la porte s'ouvre en grinçant. Tout semble noir et poussiéreux mais dès que tout le monde rentre, c'est comme si un diabolique manège se mettait en marche. Des lumières éblouissantes, des musiques bizarres d'orgues de barbarie, des mélodies étourdissantes, le sol qui se met à chavirer en tous sens, un kaléidoscope de chatoiements fabuleux, des créatures qui surgissent en tous sens, des masques fantômatiques, grimaçants et ricanants, qui poussent de gros rires caverneux...
Les intrus tombent à genoux, complétement désorientés.
C'est Loren qui se relève le premier ; Graziella et Clémentine sont encore KO à ce moment-là.
Le corps par terre porte un masque en porcelaine sur le visage et ne bouge pas. Loren retire le masque et reconnaît le Malkavien de la tour Montparnasse.
- Moncrieff, debout ! Relevez-vous ! vous allez me raconter un grand nombre de choses maintenant !
1h25
Moncrieff s'est recroquevillé, comme s'il voulait disparaître à la manière d'un escargot dans sa coquille. Il hurle qu'il a une trouille bleue de Latréaumont, que ce monstre viendra le détruire, qu'il le ronge déjà par la peur depuis longtemps... Il est comme plaqué à terre par une main de fer qui ne veut plus le lâcher, il est la proie de Shrek, cette terreur qui parle en lui et qui vient de Birmanie.
Graziella et Clémentine se remettent peu à peu de l'étrange sortilège qui les a pris. Etait-ce lié à Shrek ou au magasin lui-même ?
Il va être l'heure de rentrer quai de Bercy, même si Camille est toujours introuvable. Loren dit à Eric d'emmener Moncrieff en sécurité chez Clémentine. La Brujah va rentrer à son repaire surveiller le Malkavien, pendant que Graziella ira retrouver ses invités avec Loren...
A suivre...
Vampire 2006 - #5
0h47
En chemin pour le village suisse, à fond la caisse dans les rues du 15e arrondissement, le moteur de la petite "sport" volée un instant pluts tôt par Clémentine ronflant gaiement !
Graziella reçoit un appel de Désastre, gêné et désolé, qui lui apprend que les invités (parmi lesquels Elisabeth d'Orval) ne sont pas très contents de son absence et que, pour ne rien arranger, Loren a été prévenu (par le Lapin de Garenne) de l'affaire Moncrieff à Montparnasse, qu'il a vu les vidéos et qu'à présent, il est en route pour retrouver Graziella. Celle-ci remercie Désastre de ce rapport ; elle n'a pas le temps de soupirer de cette complication qu'elle voit les dires du Nosfe se concrétiser : son portable sonne et c'est François Loren. Impérieux, celui-ci lui demande où elle se trouve. A contre-coeur, Graziella dit qu'elle se rend chez Camille au village suisse.
- Je vous y retrouve !
Le Ventrue raccroche et Clémentine (énervée de cet appel car elle a instinctivement pris le parti de Graziella) appuie sur le champignon et fait fumer les pneus dans un virage brusque qui lui permet de s'engouffrer dans une rue à sens unique (et en sens interdit toujours -comme si elle prenait un malin plaisir à conduire systématiquement à l'envers !

1h05
Loren arrive devant le village suisse, au volant de sa propre voiture, comme si, à distance, il rivalisait avec Clémentine pour le grand prix de Paris. Avisant une voiture garée en double-file n'importe comment, portière ouverte, il se précipite dans les galeries commerçantes où il entend des pas précipités.
1h00
Clémentine gare en double-file, n'importe comment, sa voiture, dans un puissant crissement de pneus dont elle n'est pas peu fière, sans compter qu'elle réveille tout le voisinage des antiquaires ( "tous des salauds de vieux bourgeois qui croupissent dans leurs meubles croulants qui sentent l'encaustique" dixit la féroce Brujah ). Sans même prendre le temps de refermer la portière, elle et Graziella courent dans les galeries silencieuses. Les petites boutiques précieuses sont toutes sous alarme et semblent ronfler comme les meubles pimpants qu'elles contiennent. Bruits de pas, de course précipitée. Les deux femmes aperçoivent, au détour d'un couloir, une créature des plus étonnantes, d'autant plus qu'elle surgit dans ce décor habituel et bien connu : un humanoïde de près de deux 2 mètres 30 de haut, portant une gabardine noire, un grand chapeau mou tombant, la tête dissimulée derrière un col montant, la peau très pâle, des yeux bleus comme des fenêtres sur un autre monde, une créature venue d'un astre solitaire et froid, un Sélène ou un habitant des profondeurs du cosmos, égaré sur terre...

Il aperçoit fugitivement les deux femmes et s'enfuit aussitôt. Dans leur course, Graziella et Clémentine rencontrent François Loren et continuent avec lui. Au détour d'un couloir, la créature, grand échalas presque mécanique, hésite un instant puis reprend sa course. Un grand flash lumineux, comme un coup de foudre silencieux, éblouit tous les poursuivants. La lumière blanche est suivie de l'envol soudain de milliers de papillons multicolores, comme l'explosion d'un paquet de cartes de tarots. les purs êtres de lumière retombent doucement, ainsi que les derniers éclats d'un feu d'artifice. Nos Caïnite se frottent les yeux et constatent que la créature a bel et bien disparu, emportée comme une comète dans un trou noir !
1h10
En examinant un pan de mur, ils découvrent qu'il est parfaitement lisse et tout neuf, au contraire du reste de la pierre. Mais ils ont beau tâté, ils ne trouvent aucune porte cachée, aucun dispositif, rien par où la créature a pu passer... mais pourtant il est presque certain qu'elle s'est enfuie par là !

Dans le poste de surveillance du village, ils trouvent le vigile sur sa chaise, agité de tremblements, inconscient, les yeux pleurant abondamment. Sur les écrans, ils repassent l'enregistrement et ne voient que le grand échalas étrange qui disparait dans ce flash lumineux...

1h15
Clémentine, Loren et Graziella vont à la boutique de Camille, boutique hétéroclite de déguisements, farces et attrapes, costumes vénitiens, masques, accessoires de magie... Loren aperçoit au travers de la vitrine peinte un corps à l'intérieur du magasin. Le temps que Clémentine "crochète" la serrure et la porte s'ouvre en grinçant. Tout semble noir et poussiéreux mais dès que tout le monde rentre, c'est comme si un diabolique manège se mettait en marche. Des lumières éblouissantes, des musiques bizarres d'orgues de barbarie, des mélodies étourdissantes, le sol qui se met à chavirer en tous sens, un kaléidoscope de chatoiements fabuleux, des créatures qui surgissent en tous sens, des masques fantômatiques, grimaçants et ricanants, qui poussent de gros rires caverneux...
Les intrus tombent à genoux, complétement désorientés.
C'est Loren qui se relève le premier ; Graziella et Clémentine sont encore KO à ce moment-là.
Le corps par terre porte un masque en porcelaine sur le visage et ne bouge pas. Loren retire le masque et reconnaît le Malkavien de la tour Montparnasse.
- Moncrieff, debout ! Relevez-vous ! vous allez me raconter un grand nombre de choses maintenant !
1h25
Moncrieff s'est recroquevillé, comme s'il voulait disparaître à la manière d'un escargot dans sa coquille. Il hurle qu'il a une trouille bleue de Latréaumont, que ce monstre viendra le détruire, qu'il le ronge déjà par la peur depuis longtemps... Il est comme plaqué à terre par une main de fer qui ne veut plus le lâcher, il est la proie de Shrek, cette terreur qui parle en lui et qui vient de Birmanie.
Graziella et Clémentine se remettent peu à peu de l'étrange sortilège qui les a pris. Etait-ce lié à Shrek ou au magasin lui-même ?
Il va être l'heure de rentrer quai de Bercy, même si Camille est toujours introuvable. Loren dit à Eric d'emmener Moncrieff en sécurité chez Clémentine. La Brujah va rentrer à son repaire surveiller le Malkavien, pendant que Graziella ira retrouver ses invités avec Loren...
A suivre...
