04-11-2005, 12:41 PM
(This post was last modified: 05-11-2005, 11:34 AM by Darth Nico.)
Vampire 2006 - #4
Dans les trois nuits suivantes, les évènements se précipitèrent.
Une chasse au Sang-Clair eut lieu à nouveau, menée par Clémentine la Brujah. Il y eut encore sept victimes : le quota requis était presque atteint, mais Loren voulait encore un peu plus : il était temps d'instaurer une culture du résultat dans les Tours.
George Leblond signala qu'on s'en était pris à ses travailleurs en cave : vraisemblablement un Caïnite. Intrigué, l'adjoint à la sécurité promit qu'on allait faire toute la lumière sur cette affaire.
C'est alors qu'il fut appelé gare de Lyon, pour une affaire grave. Il arriva là-bas, suivi de Graziella et Clémentine, pour découvrir que le Lyon-Paris avait été "visité". Dans l'un des wagons, plusieurs humains avaient été egorgés. D'autres, survivants, étaient en état de choc. Et parmi les voyageurs, on ajouta pour Loren que se trouvaient un Ventrue... Une petite enquête avait permis d'établir qu'il s'agissait de maître Octave, notaire à Lyon. Loren frissonna : il venait de le rencontrer, quelques jours auparavant, à son retour du Danemark. L'homme de confiance de Roméo de Montaigu était venu à Paris, mais il n'en savait rien.
- Nous savons, ajouta l'une des goules, que Sire Cosimo Santi l'attendait à la descente du train. C'est ce Lasombra qui l'a emmené avec lui après avoir découvert l'agression dans le wagon.
Loren trouva que le chef des Vrais Lasombra ne manquait pas d'air d'agir ainsi. Mais cela signifiait qu'Octave venait voir Santi. Pour parler de Roméo de Montaigu ? Loren se doutait fortement que ce Montaigu devait être Lasombra...
L'enquête de Loren l'amena à fouiller le wagon, avant d'aller inspecter l'esprit des victimes, à la cellule de soutien psychologique mise en place à la Salpêtrière. Dans les souvenirs des victimes, du noir, des ombres qui rampent et qui hurlent... Il n'était pas bien difficile de comprendre que l'agresseur était Lasombra.
Et il devait toujours courir. Sans doute était-ce lui qui s'en était pris aux travailleurs de Leblond.
Loren retrouva Graziella chez Sire Santi, derrière Montparnasse. Sire Octave était là, allongé sur le lit, tremblant. Quand Loren plongea son esprit dans celui du notaire, il fit l'une des expériences les plus désagréables de sa vie : il plongea dans un monde fracturé, fut assailli d'images de violences, de hurlements bestiaux, d'un déferlement impitoyable de rafales, de tueries, de giclées de sang et de peur primales. L'ignoble Peur Rouge s'empara de lui : son sang bouillonna dans ses veines et il s'enfuit en courant, prêt à frapper quiconque l'en empêcherait.
C'était la première que Graziella voyait Loren perdre le contrôle de lui-même. Le Ventrue était en proie à la peur panique de la Bête qui ruait en lui. Il alla jusqu'au fond d'un couloir, tremblant, assailli de visions fantasmatiques plus réelles pour lui que n'avait jamais été aucune réalité.
Santi, Graziella et Camille prirent leur temps pour le calmer. Au bout d'un moment, le Ventrue reprit ses esprits. Il avait plongé dans l'esprit d'Octave et maintenant, il savait qui il y avait trouvé : l'esprit psychotique de Shrek !
C'était Shrek, ou un de ses suppôts qui avait attaqué le malheureux notaire. Et la folie du dément s'était transmis à la victime.

Remis de ces intenses émotions, Loren demanda à Santi de veiller sur Octave dans les jours à venir et de le prévenir s'il disait la moindre chose. Le Ventrue savait qu'il y avait un Lasombra du sabbat en cavale dans son Bourg. Graziella se porta volontaire pour aider à le traquer, tout comme Clémentine Brujah.
La chasse commença le soir suivant. Nos héros dénichèrent la créature parmi les ombres du 13e arrondissement : la communauté Kuei-Jin les avait prévenus qu'un démon noir rôdait près de chez eux. La poursuite les emmena vers le 12e, puis le 20e arrondissement. Ils faillirent l'appréhender sur le toit mais le Lasombra répandit les ténèbres autour de lui. Le combat eut lieu à l'aveugle et malgré toute sa détermination, notre équipe de choc n'arriva pas à l'attraper. Se fondant dans les ombres, la créature disparut, solitaire, haineuse.
Dépité par cet échec, Loren décida de ne pas se laisser abattre ; il reprit son enquête sur Shrek. Il alla à la Bibliothèque Nationale, ce tombeau à livres, pour y mener une enquête approfondie sur les pouvoirs de la folie et de l'illusion : il n'abandonnait pas l'enquête sur les évènements de la rue de Tolbiac, survenus le soir de l'attaque de Loren et des Brujah dans les tours chinoises.
En fouillant parmi les archives des Malkavien, Loren trouva le nom d'un certain Bernard de Latréaumont, considéré comme Antitribu depuis plusieurs siècles. Il aurait été exclu à un certain moment de la Camarilla parisienne, serait parti en Birmanie... Loren sentait qu'il tenait le bon filon, car Latréaumont, c'était le Brujah du Danemark qui lui en avait parlé pour la première fois.
Ce soir-là, le Sénéchal Lucinius rappela Loren et Graziella, pour leur dire que le Duc, le chef des Ravnos de Paris acceptaient de les recevoir. Comme on s'en souvient, la signora et l'adjoint à la sécurité s'étaient retrouvés devant la porte de Lucinius, au même moment, pour demander au Sénéchal une entrevue avec le Gitan.
Ils se rendirent sur les grands boulevards, impatients d'en savoir plus.
Le Duc les reçut dans un appartement discret, sobrement aménagé. Quelle ne fut pas la surprise de nos deux héros de découvrir, non un terrible Gitan aux gestes impitoyables mais un Caïnite paraissant 18 ans, habillé d'une chemise tahitienne et s'exprimant avec de grands gestes et un ton jovial dans la voix. Le terrible Gitan attendu était à côté de lui, mais c'était son homme de confiance, Ruis.
La discussion dura quelques heures car le Duc était bavard et prolixe en souvenirs en tous genres. Il en ressortit qu'il devait être très vieux, ou très farceur, car il parlait de la dynastie de Cléopâtre comme d'amis à lui.
Ruis ne bougeait presque pas, tandis que le Duc, volubile comme un oiseau-mouche, se répandait en paroles, d'un sujet l'autre, sans ordre, guidé par le seul plaisir de l'anecdote et des liaisons imprévisibles de l'imagination. Il parla du poète Garcia Lorca, des Saintes-Maries-de-la-Mer, de Cordoue, de l'Asie ; Graziella et Loren en eurent vite la tête qui tournait : il avait des tornades de paroles à leur servir, à les enivrer comme le vent du large.
Loren parvint à canaliser quelque peu ce flot de conversation. Il apprit que le pouvoir de Tolbiac pouvait bien ressembler à la Chimérie de son clan, mais que jamais un Ravnos ne l'aurait employé ainsi, pour engager une fusillade. Peut-être en revanche que des Kuei-Jin connaissaient ce genre de choses, ou un bien un Caïnite ayant fréquenté des Ravnos restés en Asie et pactisant avec les démoniaques Cathéens de là-bas. Graziella savait qu'une guerre avait eu lieu en Asie entre Gitans et Cathéens : ces derniers avaient gagné. Mais le Duc parlait volontiers des Gitans restés là-bas comme de démons de l'est.
Loren se souvint que Bernard de Latréaumont avait voyagé en Birmanie. Là-bas, il avait pu être en contact avec des Cathéens ; là-bas, il avait pu devenir fou et vouloir se venger de Paris. Le Ventrue avait une vibrante intuition, lui soufflant que Shrek était bel et bien ce Bernard de Latréaumont.
Il remercia le Duc pour ses informations. Maintenant, il tenait quelque chose de solide. Mais il fallait qu'il retrouve Roméo de Montaigu, ce voyageur, qui devait l'aider -si, comme le pensait Loren, Shrek-Latréaumont était bien lié à la Main Noire, cette inquisition du Sabbat. Les choses se mettaient en place.
Pour le moment, il en savait plus que Graziella et c'était une bonne chose.
En partant, la signora se permit d'inviter le Duc à une soirée qu'elle organisait le surlendemain, chez elle, quai de Bercy. Intrigué, amusé, le Duc accepta le carton d'invitation, sans promettre de pouvoir venir. La signora croisa les doigts pour avoir un invité si sulfureux et si prestigieux chez elle.
Elle avait en effet organisé cette soirée -à laquelle elle avait convié, entre autres, Loren, Lucinius, les membres de son clan, le chroniqueur Patrice - sur une idée de Mégane : la harpie voulait essayer de séduire Camille. A mots couverts, ou si peu, c'est ce qu'elle avait suggéré à Graziella. Celle-ci avait alors eu l'idée de les réunir, comme par hasard, au cours d'une petite soirée. Mégane, ravie, avait accepté et dit à Graziella qu'elle lui revaudrait ça.
Il est vrai qu'à ce moment, l'Italienne ignorait qu'un Lasombra déchu viendrait rôder dans Paris après avoir attaqué le TGV de Lyon... Mais elle maintint sa soirée. Elle avait réussi à y inviter du beau linge : c'était une question de prestige, de dignité, de classe, de ne pas se dédire de son invitation, juste parce qu'un ignoble serviteur de Gratiano se terrait dans les Tours. C'était le boulot de l'adjoint à la sécurité, ça, de ne pas laisser rentrer n'importe qui chez elle ! :ahah: Loren, lui, était impatient de mettre la main sur Shrek : les règles de la Camarilla parisienne avaient été suffisamment bafouées !
A suivre dans le prochain épisode...
Dans les trois nuits suivantes, les évènements se précipitèrent.
Une chasse au Sang-Clair eut lieu à nouveau, menée par Clémentine la Brujah. Il y eut encore sept victimes : le quota requis était presque atteint, mais Loren voulait encore un peu plus : il était temps d'instaurer une culture du résultat dans les Tours.

George Leblond signala qu'on s'en était pris à ses travailleurs en cave : vraisemblablement un Caïnite. Intrigué, l'adjoint à la sécurité promit qu'on allait faire toute la lumière sur cette affaire.

C'est alors qu'il fut appelé gare de Lyon, pour une affaire grave. Il arriva là-bas, suivi de Graziella et Clémentine, pour découvrir que le Lyon-Paris avait été "visité". Dans l'un des wagons, plusieurs humains avaient été egorgés. D'autres, survivants, étaient en état de choc. Et parmi les voyageurs, on ajouta pour Loren que se trouvaient un Ventrue... Une petite enquête avait permis d'établir qu'il s'agissait de maître Octave, notaire à Lyon. Loren frissonna : il venait de le rencontrer, quelques jours auparavant, à son retour du Danemark. L'homme de confiance de Roméo de Montaigu était venu à Paris, mais il n'en savait rien.
- Nous savons, ajouta l'une des goules, que Sire Cosimo Santi l'attendait à la descente du train. C'est ce Lasombra qui l'a emmené avec lui après avoir découvert l'agression dans le wagon.
Loren trouva que le chef des Vrais Lasombra ne manquait pas d'air d'agir ainsi. Mais cela signifiait qu'Octave venait voir Santi. Pour parler de Roméo de Montaigu ? Loren se doutait fortement que ce Montaigu devait être Lasombra...
L'enquête de Loren l'amena à fouiller le wagon, avant d'aller inspecter l'esprit des victimes, à la cellule de soutien psychologique mise en place à la Salpêtrière. Dans les souvenirs des victimes, du noir, des ombres qui rampent et qui hurlent... Il n'était pas bien difficile de comprendre que l'agresseur était Lasombra.
Et il devait toujours courir. Sans doute était-ce lui qui s'en était pris aux travailleurs de Leblond.
Loren retrouva Graziella chez Sire Santi, derrière Montparnasse. Sire Octave était là, allongé sur le lit, tremblant. Quand Loren plongea son esprit dans celui du notaire, il fit l'une des expériences les plus désagréables de sa vie : il plongea dans un monde fracturé, fut assailli d'images de violences, de hurlements bestiaux, d'un déferlement impitoyable de rafales, de tueries, de giclées de sang et de peur primales. L'ignoble Peur Rouge s'empara de lui : son sang bouillonna dans ses veines et il s'enfuit en courant, prêt à frapper quiconque l'en empêcherait.
C'était la première que Graziella voyait Loren perdre le contrôle de lui-même. Le Ventrue était en proie à la peur panique de la Bête qui ruait en lui. Il alla jusqu'au fond d'un couloir, tremblant, assailli de visions fantasmatiques plus réelles pour lui que n'avait jamais été aucune réalité.
Santi, Graziella et Camille prirent leur temps pour le calmer. Au bout d'un moment, le Ventrue reprit ses esprits. Il avait plongé dans l'esprit d'Octave et maintenant, il savait qui il y avait trouvé : l'esprit psychotique de Shrek !
C'était Shrek, ou un de ses suppôts qui avait attaqué le malheureux notaire. Et la folie du dément s'était transmis à la victime.

Remis de ces intenses émotions, Loren demanda à Santi de veiller sur Octave dans les jours à venir et de le prévenir s'il disait la moindre chose. Le Ventrue savait qu'il y avait un Lasombra du sabbat en cavale dans son Bourg. Graziella se porta volontaire pour aider à le traquer, tout comme Clémentine Brujah.
La chasse commença le soir suivant. Nos héros dénichèrent la créature parmi les ombres du 13e arrondissement : la communauté Kuei-Jin les avait prévenus qu'un démon noir rôdait près de chez eux. La poursuite les emmena vers le 12e, puis le 20e arrondissement. Ils faillirent l'appréhender sur le toit mais le Lasombra répandit les ténèbres autour de lui. Le combat eut lieu à l'aveugle et malgré toute sa détermination, notre équipe de choc n'arriva pas à l'attraper. Se fondant dans les ombres, la créature disparut, solitaire, haineuse.
Dépité par cet échec, Loren décida de ne pas se laisser abattre ; il reprit son enquête sur Shrek. Il alla à la Bibliothèque Nationale, ce tombeau à livres, pour y mener une enquête approfondie sur les pouvoirs de la folie et de l'illusion : il n'abandonnait pas l'enquête sur les évènements de la rue de Tolbiac, survenus le soir de l'attaque de Loren et des Brujah dans les tours chinoises.
En fouillant parmi les archives des Malkavien, Loren trouva le nom d'un certain Bernard de Latréaumont, considéré comme Antitribu depuis plusieurs siècles. Il aurait été exclu à un certain moment de la Camarilla parisienne, serait parti en Birmanie... Loren sentait qu'il tenait le bon filon, car Latréaumont, c'était le Brujah du Danemark qui lui en avait parlé pour la première fois.
Ce soir-là, le Sénéchal Lucinius rappela Loren et Graziella, pour leur dire que le Duc, le chef des Ravnos de Paris acceptaient de les recevoir. Comme on s'en souvient, la signora et l'adjoint à la sécurité s'étaient retrouvés devant la porte de Lucinius, au même moment, pour demander au Sénéchal une entrevue avec le Gitan.
Ils se rendirent sur les grands boulevards, impatients d'en savoir plus.
Le Duc les reçut dans un appartement discret, sobrement aménagé. Quelle ne fut pas la surprise de nos deux héros de découvrir, non un terrible Gitan aux gestes impitoyables mais un Caïnite paraissant 18 ans, habillé d'une chemise tahitienne et s'exprimant avec de grands gestes et un ton jovial dans la voix. Le terrible Gitan attendu était à côté de lui, mais c'était son homme de confiance, Ruis.
La discussion dura quelques heures car le Duc était bavard et prolixe en souvenirs en tous genres. Il en ressortit qu'il devait être très vieux, ou très farceur, car il parlait de la dynastie de Cléopâtre comme d'amis à lui.
Ruis ne bougeait presque pas, tandis que le Duc, volubile comme un oiseau-mouche, se répandait en paroles, d'un sujet l'autre, sans ordre, guidé par le seul plaisir de l'anecdote et des liaisons imprévisibles de l'imagination. Il parla du poète Garcia Lorca, des Saintes-Maries-de-la-Mer, de Cordoue, de l'Asie ; Graziella et Loren en eurent vite la tête qui tournait : il avait des tornades de paroles à leur servir, à les enivrer comme le vent du large.
Loren parvint à canaliser quelque peu ce flot de conversation. Il apprit que le pouvoir de Tolbiac pouvait bien ressembler à la Chimérie de son clan, mais que jamais un Ravnos ne l'aurait employé ainsi, pour engager une fusillade. Peut-être en revanche que des Kuei-Jin connaissaient ce genre de choses, ou un bien un Caïnite ayant fréquenté des Ravnos restés en Asie et pactisant avec les démoniaques Cathéens de là-bas. Graziella savait qu'une guerre avait eu lieu en Asie entre Gitans et Cathéens : ces derniers avaient gagné. Mais le Duc parlait volontiers des Gitans restés là-bas comme de démons de l'est.
Loren se souvint que Bernard de Latréaumont avait voyagé en Birmanie. Là-bas, il avait pu être en contact avec des Cathéens ; là-bas, il avait pu devenir fou et vouloir se venger de Paris. Le Ventrue avait une vibrante intuition, lui soufflant que Shrek était bel et bien ce Bernard de Latréaumont.
Il remercia le Duc pour ses informations. Maintenant, il tenait quelque chose de solide. Mais il fallait qu'il retrouve Roméo de Montaigu, ce voyageur, qui devait l'aider -si, comme le pensait Loren, Shrek-Latréaumont était bien lié à la Main Noire, cette inquisition du Sabbat. Les choses se mettaient en place.
Pour le moment, il en savait plus que Graziella et c'était une bonne chose.
En partant, la signora se permit d'inviter le Duc à une soirée qu'elle organisait le surlendemain, chez elle, quai de Bercy. Intrigué, amusé, le Duc accepta le carton d'invitation, sans promettre de pouvoir venir. La signora croisa les doigts pour avoir un invité si sulfureux et si prestigieux chez elle.
Elle avait en effet organisé cette soirée -à laquelle elle avait convié, entre autres, Loren, Lucinius, les membres de son clan, le chroniqueur Patrice - sur une idée de Mégane : la harpie voulait essayer de séduire Camille. A mots couverts, ou si peu, c'est ce qu'elle avait suggéré à Graziella. Celle-ci avait alors eu l'idée de les réunir, comme par hasard, au cours d'une petite soirée. Mégane, ravie, avait accepté et dit à Graziella qu'elle lui revaudrait ça.
Il est vrai qu'à ce moment, l'Italienne ignorait qu'un Lasombra déchu viendrait rôder dans Paris après avoir attaqué le TGV de Lyon... Mais elle maintint sa soirée. Elle avait réussi à y inviter du beau linge : c'était une question de prestige, de dignité, de classe, de ne pas se dédire de son invitation, juste parce qu'un ignoble serviteur de Gratiano se terrait dans les Tours. C'était le boulot de l'adjoint à la sécurité, ça, de ne pas laisser rentrer n'importe qui chez elle ! :ahah: Loren, lui, était impatient de mettre la main sur Shrek : les règles de la Camarilla parisienne avaient été suffisamment bafouées !

A suivre dans le prochain épisode...