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RotS OZ - Episode I : Le Marais des Ténèbres
#6
REVENGE OF THE SCUD

Le cargo vint s'arrimer dans le grand quai de déchargement. Il fut saisi par plusieurs lourdes attaches et des pontons se déroulèrent jusqu'à ses entrées, pendant qu'on ouvrait le haut des soutes pour les traiter et y déverser le minerais.
Les deux pilotes sortirent pour passer au contrôle. Le sergent vérifia leurs papiers :
- Wallace Corben, je le connais. C'est bien son vaisseau et les papiers sont en règle, mais ce n'est pas vous en tout cas.
- Je vais vous expliquer, dit posément Merwyn Frime . Wallace est mon cousin. Et par malheur, il est tombé malade ! Cloué au lit le pauvre ! Et nous, dans la famille Corben, nous sommes solidaires, vous pouvez me croire. Alors il m'a appelé, moi son cousin et il m'a dit : "Bernard, sauve-moi la vie !" (Bernard c'est moi). Alors, j'ai fait ni une ni deux, j'y ai dit : "Wallace, file-moi les clefs de ta caisse, tu peux compter sur moi ! J'irai prendre ta cargaison sur Illum !" "-Bernard, tu es un frère pour moi !" qu'y me dit. Et c'est moi que voilà ! Frime
Tout en baratinant, notre diplomate avisé Aloy avait emmené l'officier, bluffé, vers la cantina, pour se rincer la gorge.
- Et deux fusions nucléaires !
- On voit que vous n'êtes pas habitués, M. Corben Bernard. Jamais d'alcool pendant le service.
- Alors c'est moi qui les boirait. Un lait-fraise pour le sergent !
- Sacré Bernard. Sachez que Wallace Corben est un bon ami à moi. Vous pensez si je me suis inquiété en le voyant pas.
- Comme je vous comprends : mais il sera de retour dès la prochaine livraison !

Pendant que Merwyn commandait un nouveau lait-fraise pour le sergent, Gaeriel était partie en tournée d'inspection. Ses connaissances héritées de l'Académie Impériale lui permirent de se retrouver facilement dans la base : les Impériaux les construisait selon le même modèle préconçu et celle-ci ne faisait pas exception à la règle. En quelques habiles esquives des caméras, elle arriva à proximité du QG. Elle évita plusieurs patrouilles de troopers et vit enfin la porte du commandant. Alors qu'un groupe de cinq garçons en blanc martelait le sol métallique non loin, notre amirale corsaire se précipita à la porte, actionna le mécanisme qui l'ouvrit en grand et entra posément dans la pièce. Il y avait dedans trois officiers et quatre soldats.
- Bonjour à vous. Je vous demanderai de bien vouloir poser vos armes !
Stupéfait d'une telle intrusion, le plus haut gradé réagit selon les instructions du manuel académique :
- Feu !
Les soldats lâchèrent une bordée de tirs paralysants. Peine perdue : ils ricochèrent sur le vibroblaster et repartirent assommer deux des garçons.
Les deux autres officiers tirèrent leur blaster de ceinture.
- Arrêtez, baissez vos armes...
Les officiers continuèrent à braquer mais le commandant répéta son arme, séchement.
- Je l'ai reconnue... C'est Gaeriel Captinson. Elle est au top 10 des criminels les plus recherchés de la galaxie.
- Ma foi, sourit notre héroïne, je suis flattée de cet honneur. C'est bien la première fois...
Elle se sentait comme une vedette qui vient de tourner un grand film et qu'on reconnaît à présent dans la rue.
Le commandant, nerveux, posa son arme et ordonna à ses subordonnées d'en faire autant. Gaeriel sentit Merwyn en danger.
- Si vous voulez bien me rendre un autre service, je ne suis pas venue seule...
- Oui, dit le commandant, qui essayait de garder sa dignité. Merwyn Peake je présume...
- Il sera flatté d'être aussi connu. Voulez-vous le faire venir ici ?

Dans un des couloirs centraux de la base, Merwyn n'avait pas perdu son temps. Il était au prise avec cinq troopers qui le canardaient de tirs qu'ils déviait de son sabre. Il les vit cesser le feu et baisser leurs armes.
- Monsieur Peake, dit sans émotion l'un d'eux, si vous voulez bien me suivre. Le commandant de la base désire vous recevoir.
- Conduisez-moi donc soldat ! 8)

C'est ainsi que, avec une escorte de soldats de choc, Merwyn parvint dans la salle de commandement. Le chef de la base transpirait.
- Que me voulez-vous ? Il n'y a rien ici ! Pas d'armes secrêtes ! Presque pas d'argent !
- Nous sommes simplement venus inspecter vos réserves, commandant.
Gentiment, Gaeriel le prit par le bras, comme pour aller au bal. Mal à l'aise dans une telle posture, si peu martiale, le commandant sursauta :
- Inspecter ??... mes réserves ? Mais enfin, il n'y a rien ici ! Rien de précieux ! Il n'y a que du minerais.
- C'est lui que nous venons voir, souligna Merwyn.

Ils se firent conduire dans les grands hangars où était stockées des milliers de tonnes de minerais que les cargos apportaient brut d'autres planètes (dont Miaral) ou qu'ils venaient prendre raffiné.
- Voilà, vous êtes contents ! Du minerais ! je ne vous ai pas menti.
Le commandant hésitait entre la peur, l'étonnement et l'agacement. Pourquoi deux des plus dangereux terroristes de la galaxie venaient-ils chez lui, dans sa base, alors que l'endroit était si tranquille ?
Il vit que Peake examinait de près le minerais, puis regardait Gaeriel en hochant la tête négativement.
- Mais enfin, que voulez-vous ? Ce ne sont que des cailloux ! Ils coûtent 8 crédits la tonne ! C'est ça qui vous intéresse ? Il n'y a ni or ni diamants ici !
La situation devenait franchement comique. Pour un peu, nos héros auraient passé pour l'inspection générale du travail, mécontente de la qualité des produits raffinées sur place.
- Nous nous sommes laissé dire, commandant, susurra Gaeriel, qu'une partie de votre minerais provenait de Miaral, est-ce exact ?
- Oui, parfaitement, fit le commandant, gêné par la présence insistante de la belle Gaeriel. Gaeriel
- Nous pensons, fit Merwyn, qu'une partie de ce minerais n'est pas exploitable. Et vous devez sûrement le garder à part.
- Ah oui, je comprends... Je vois à quoi vous voulez en venir.
L'officier était sincére. Il savait ce qu'ils étaient venus chercher : il allait leur donner et ils allaient partir bien vite, sans faire d'histoire.
- Venez suivez-moi. Je vais vous montrer.
Ils arrivèrent à la porte d'une petite soute.
- C'est ici. Nous entreposons effectivement un minerais défectueux. Impossible d'en tirer quoi que ce soit.
Merwyn s'en approcha et hocha la tête, positivement.
- Auparavant, nous le gardions de côté. Pour livraison exclusive à Coruscant. Les ordres venaient de tout en haut, murmura respectueusement le commandant. Mais maintenant, plus personne ne le reclame...
- Comme cela tombe bien, nous venons vous en débarrassez.
- Vous le voulez ? Entendu, il est à vous.
- Mais nous tenons à payer, dit Gaeriel en sortant quelques pièces de son porte-monnaie.
- Ecoutez, fit sévèrement le commandant, je vous ai dit qu'il y en a pour 8 crédits la tonne. A tout casser, il y en a ici 50 kilos. Alors, je vous en prie, c'est offert par la maison !
- Mais non, tenez, je vous en prie.
Gaeriel lui glissa une barre-cred de 20.
- Et pour ce prix-là, dit-elle en clignant de l'oeil, vous nous prêterez un petit transport pour emmener notre cargaison.
Elle faillit l'embrasser sur la joue, mais là, Merwyn serait devenu trop jaloux !

:jmekiffe:

Cinq jours plus tard, un transport YT-1220 arrivait à Vinovo, une de ses soutes remplie de minerai. Le transport était suivi de cinq cargos géants, aux couleurs de la famille Corben : Gaeriel avait recruté Wallace et sa tribu, après avoir récupéré le malheureux sur sa planète déserte, pour faire du commerce avec Corben & cie.
- Ah bah vous alors ! vous alors !
Wallace n'en revenait, devant sa fusion nucléaire, au palais de Vinovo.
- On peut dire que vous êtes de sacrés explorateurs ! Ah bah ça alors !...
Il hochait la tête, amusé et stupéfait.
- Ah ça ! si on m'avait dit que... J'aurais jamais voulu le croire.
- Allez, remettez-vous, sourit Deménor, qui fumait le cigare de la signature de contrat, la maison vous en sert un autre.
Le Ministre était satisfait d'avoir attiré de nouveaux partenaires commerciaux. Les Corben avaient bonne réputation : ils allaient attirer d'autres livreurs intergalactiques !

Le gouvernement était réuni pour trinquer au retour de nos héros. Sacratiff avait accepté lui aussi un bon cigare, comme son homologue de la défense, Blood.
- Mademoiselle le gouverneur, lança le corsaire, il y a votre papa au bout du fil ! Il est furieuxque vous soyez pas rentrée à l'heure dite ! Il suspend les permissions dorénavant !
L'assemblée rit un bon coup, pendant que Wallace Corben s'en envoyait un dernier derrière le col.
- Ha ça alors, si on m'avait dit, si on m'avait dit que !...

boire

Merwyn retourna dans son paisible temple, sur Hypsis, avec plusieurs beaux cristaux. Jaggath était là. Il embrassa chaleureusement notre héros.
- Content de vous revoir. On commençait à s'inquiéter ici.
- Nous allons disposer de plusieurs cristaux maintenant, sourit le Jedi. Regardez, ils sortent de l'usine. Les droïds de Déménor les ont parfaitement taillés.
Les Jedi, comme des enfants qui ouvrent leurs cadeaux, regardèrent avec attention les pierres, estimant leur pureté, leur robe, leur limpidité, en connaisseurs. wink
Merwyn les disposa en cercle, conformément aux indications de l'holocron de Luminara Unduli. Le côté lumineux de la Force baignait plus qu'avant le temple et Merwyn était content de retrouver la sérénité de ces lieux, après cette cauchemardesque visite dans les marais. Les Jedi se plongèrent en transe, aidés par les cristaux qui filtraient et amplifiaient la lumière mystique de la Force.
- Un bref repos sur un tumultueux chemin...
Merwyn ouvrit les yeux sur un univers de désert blanc, soyeux, comme dans la Source Lumineuse.
- La Source a presque disparu, disait Eo Khelin, mais elle peut continuer à vivre grâce aux Jedi. Les cristaux de maître Unduli permettent de concentrer un champ de Force. Grâce à eux, tu pourras t'immerger plus facilement dans la Force. Et communiquer avec ceux qui, comme moi, ont rejoint l'au-delà de la vie. Sans ce champ, je ne pourrais plus t'atteindre. Je serais fondu entièrement dans la Force.
- Maître Khelin, je suis content de vous revoir.
- Tu es à un moment crucial, Merwyn. Mais à vrai dire, quel Jedi n'est pas en permanence à un moment crucial ? Je veux dire que désormais, la voie t'est ouverte pour devenir un jour maître Jedi.
- Moi, maître ?...
- Bien sûr. Tu as dépassé ce que je pouvais espérer pour toi. Tu as su prouver que tu était un chevalier Jedi digne de la vieille République, en revenant des ténèbres. Crois-tu que beaucoup de tes prédécesseurs l'auraient pu ?
- Je ne sais pas... Je les connais si mal à vrai dire... Ce sont plus des légendes pour moi.
- Peux-être que grâce à la Force, tu pourras les rencontrer et apprendre d'eux... Qui sait ?... La galaxie est plus vaste et plus profonde qu'on ne croit.
- Que dois-je faire ?
- La tâche qui t'incombe, tu la connais. Tu dois entraîner Gaeriel. Tu dois la former à être un chevalier Jedi à son tour. C'est pour elle la seule façon d'échapper au côté obscur. Mais pour y échapper, il faut aussi s'y confronter. Alors il convient de savoir mieux que jamais ce qu'est la lumière. Il faut apprendre à connaître la Voie. Elle seule compte. Pour le moment, tu dois continuer sur les traces de maître Unduli. Va à Kashyyyk. C'est là-bas qu'elle a été tuée.
- Bien maitre, j'irai là-bas.
- Autre chose, très importante. Pour suivre la Voie, tu devras rencontrer quelqu'un de très important : l'oracle de Zzin. Trouve-le et consulte-le.
- Bien maître, j'irai.

Merwyn sentit le paysage se fondre entièrement dans un grand blanc vaporeux et rouvrit les yeux, dans le temple d'Hypsis. Il avait sur les lèvres le nom de Zzin, l'oracle de Zzin. Devant lui, scintillait le cristal qu'il comptait adopter pour son nouveau sabrelaser, un beau cristal orange qui dardait des rayons enflammés dans le crépuscule d'Hypsis.



Gaeriel See you, Space Jedi ! Merwyn
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RotS OZ - Episode I : Le Marais des Ténèbres - by Darth Nico - 29-12-2005, 01:45 AM

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