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Rots OZ - Episode VI : Operation Peake
#8
REVENGE OF THE SCUD

Jaggath s'assit en tailleur, dans la grande salle de la Vallée, là où Katarn avait vaincu Jerec en duel singulier ; entouré de cinq cristaux qui brillaient de plus en plus fort, il se plongea dans la Force ; un disque lumineux apparut autour de lui et des flammes de lumières se mirent à danser.
Nello et Gaeriel approchèrent prudemment et entrèrent dans le champ puis tâchèrent de se concentrer à leur tour. Gaeriel n'avait pas encore appris les techniques secrètes du Vide Spirituel et réclamait en permanence à Merwyn de les apprendre. :baton:Et comme le côté obscur ne l'avait pas encore totalement quitté, elle peinait à entrer en harmonie avec la Force.
La transe de méditation dura quelques minutes. Le champ cristallin avait le pouvoir de faire surgir des visions d'autres lieux et d'autres temps, de façon chaotique. Ce phénomène s'était manifesté de façon minuscule dans le temps d'Hypsis, quand Merwyn avait aperçu maître Unduli et son élève. Grâce aux cristaux, les passages dans le temps et dans l'espace devenaient plus assurés. Le champ ouvrait comme des portes vers d'autres lieux et permettait d'apercevoir les Jedi vivants dans la Force, comme perdus dans un brouillard éblouissant.

Jaggath rouvrit les yeux ; il s'était concentré sur l'image de Merwyn. Il pensait que les cristaux pouvaient interagir avec l'univers réel, comme s'ils parvenaient à en contenir de plus en plus d'images en miniatures. Dès lors, lire dans le cristal revenait à cerner l'univers en modèle réduit, en très peu de temps.
- Alors Jaggath ?
Le Bothan se frotta les yeux et dit :
- Je crois avoir vu Merwyn à bord d'une navette Lambda. Empire ou Soleil Noir, je l'ignore. Puis une planète aux quartiers résidentiels indistincts et une grande cité sur cette planète, comme une sierra noire en acier et des blockhaus impénétrables...
- Nello, ça te rappelle Libria ?
- Oui je pense que c'est cette planète. Le Soleil Noir y a construit une cité ultra-protégée, appelée Cattaga, où seuls sont admis l'élite de l'Organisation. C'est la sierra noire que Jaggath a vue.
- Alors comme tu le pensais, ils vont emmener Merwyn là-bas...
- Vous avez l'intention de vous y rendre ? dit Jaggath.
- Et comment !
- J'en suis aussi, dit Nello.
- Là-bas, nous ne pourrons emmener aucune arme. Pas de blaster, pas de sabrelaser, rien.
- Je suis prêt à courir le risque. J'ai deux bonnes raisons d'y aller : Merwyn... et découvrir pourquoi le Soleil Noir a fait des clones de moi. Si l'explication est quelque part, elle est sur Libria.
- Nous devons demander l'aide de Ludwig ; ses services doivent nous aider à rentrer sur cette planète.
- Il faudra déjà le convaincre que Merwyn va réussir à sortir d'Ossus et qu'il sera emmené là-bas...
- J'en fais mon affaire. Il nous doit bien ça. Et c'est lui qui nous a demandés de retrouver l'holocron au départ.
Gaeriel prit l'holocron avec elle et se retira dans ses quartiers pour contacter Blood :
- Vous allez vous mettre en mouvement avec la flotte, direction l'espace profond en bordure du secteur Libria, prêt à intervenir. Je vous enverrai les coordonnées. Je vais tâcher de vous croiser brièvement, pour vous remettre l'holocron voulu par Cypher.
- Vous envisagez une attaque contre cette planète ?
- Pas impossible. Vous devez être prêts à réagir vite.
Blood acquiesça. Gaeriel coupa la communication et alla trouver Meer et Ludwig.
- J'ai du nouveau concernant l'opération Merwyn Peake...

ayame

Merwyn se tenait prêt. Il refit une fois encore les exercices respiratoires appris auprès d'Eo Khelin, Jaggath puis El Daoud et laissa le flux de la Force circuler librement à travers lui. Il approchait de l'un de ces points critiques auxquels seuls les Jedi savent se confronter vraiment.
C'était une belle journée ensoleillée, qui rentrait par la fenêtre de la chambre. L'air était lourd, humide, mais le fond de l'air était printanier. Merwyn entendit du bruit dans la chambre à côté. Un homme entrait :
- Q'orianka, je suis de retour.
- Ixxos, enfin te revoilà...
- Pourquoi, tu m'attendais avec impatience ?
- Hé bien, oui en quelque sorte.
- Les Impériaux seront bientôt partis. Tremayne me l'a promis.
- J'en suis heureuse. Je n'aime pas les voir dans notre belle cité.
Merwyn entendait la gêne dans la voix de la princesse et l'autorité assurée dans celle de Sadim.
- Hé bien, tu ne me demandes pas si nous avons arrêté ce Rebelle ?
- Je crois que non...
- Comment cela ! Tu doutes de nous, c'est ça ! Tu as toutes les insolences !
- Ne te fâche pas, Ixxos, mais tu dois comprendre...
- Comprendre quoi ! Hé bien, non, c'est exact, nous ne l'avons pas trouvé ! Il a dû réussir à quitter Carsteinvaal, mais nous lui aurons bientôt mis le grappin dessus !
- Sadim, écoute-moi... Ce Jedi...
- Comment sais-tu que c'est un Jedi !
- Ixxos, il se trouve -
Le gouverneur eut-il une brusque intuition ? Merwyn l'entendit écarter la princesse et se précipiter vers la porte. Il l'ouvrit et tomba nez à nez avec notre héros. Furieux autant que surpris, il recula même d'un pas.
Il était grand, athlétique. La peau brune, avec deux paires d'yeux l'une au-dessus de l'autre. Merwyn avait déjà vu un représentant de cette race, mais sur le moment ne se souvint pas où.
- Gouverneur Sadim...
C'était presque Merwyn qui l'accueillait en ces lieux. Casque à la main, le gouverneur portait une armure intégrale, aux couleurs dorées et cuivre. Un sabre-laser au manche en électrum (3/4 or, 1/4 argent) à la ceinture.
- J'ai entendu par l'Inquisiteur Tremayne que vous aviez toutes les audaces, Jedi ! Mais je ne pensais que cela allait si loin ! Je sais que vous êtes désarmé. Vous avez perdu votre sabre et c'est pourquoi je ne vous transperce pas la poitrine sur le champ : je n'attaquerais pas un homme désarmé.
- Votre sens de l'honneur est appréciable...
- Plus que le vôtre : vous vous introduisez dans la chambre de mon épouse ! Terroriste et coureur de jupons, j'ignorais cette dernière qualité !
- Vous vous trompez, dit calmement Merwyn. Je veux bien admettre certains actes de "terrorisme", mais je n'ai pas touché à la princesse...
- Votre sens de l'honneur vous permet de tuer, mais pas de cocufier ?
- J'ai entendu parler de vous par la princesse... Je crois que vous n'êtes pas si obscur que Tremayne. Loin de là même je dirais...
- Vous n'avez pas à me juger. En revanche, j'estime que vous êtes insensé de vous jeter dans la gueule du loup ainsi. Croyez-moi, je n'ai rien contre vous mais je serais trop heureux de vous voir entre les mains de Tremayne !
- Qui vous dit qu'il partira une fois que vous m'aurez livré ?... Les Impériaux ne repartent pas d'où ils sont arrivés...
- Vous n'avez pas à en juger, Peake. Vous n'êtes plus en état. Je ne me soucie même pas de tirer de la gloire de votre capture. Je veux juste diriger Felucia en paix.
- Voilà qui vous différencie encore des serviteurs du côté obscur : eux veulent dominer la galaxie entière, généralement...
- J'ai quitté l'Inquisition impériale, Peake. Cela ne m'empêchera pas de vous livrer.
Merwyn ne perdait pas, en apparence son calme. Donner le change, donner le sentiment qu'on maîtrise la situation : c'était les enseignements de base d'Eo Khelin.
- Je sens que le côté lumineux en vous ne demande qu'à se réveiller, gouverneur. J'ai combattu plus d'un Jedi Noir et abattu ma quantité de Sith... Récemment encore, j'ai tué les deux assistants de Tremayne.
- Cela ne vous empêchera pas de trembler lorsque vous serez emmené sur Coruscant, au fin fond des prisons impériales...
Merwyn faillit répondre qu'il avait déjà - brièvement - visité les lieux, mais garda le silence et sa contention. Il sentait que Sadim hésitait.
- Je ne révélerai rien de ma présence ici, gouverneur. Cela ne me servirait à rien. Je ne fais que mon devoir en venant essayer de vous sauver.
Sadim approcha la main de son sabre :
- Vous allez me faire croire que vous êtes venu ici pour le salut de l'âme, et pas pour la princesse ?
- Elle m'a appelé à l'aide. Mais je n'en ai pas profité pour me comporter en soudard. Lisez dans mon esprit si vous le désirez, je ne vous en empêcherai pas.
- Vous cherchez à gagner du temps, comme tous les bavards de diplomate. Mais ce temps vous est compté.
- Je sais que vous êtes de ceux qui peuvent revenir à la Lumière. Et ils sont rares.
Disant cela, Merwyn repensait à la cohorte grimaçante, grotesque, monstrueuses de ces êtres vaincus par les ténèbres et qu'il avait abattu et qui demeurait auprès de lui sous forme de cauchemars...

Roll_fast

Merwyn repassa les murs de la basse ville de la cité. Il jeta un dernier regard au palais flamboyant de Felucia et s'éloigna dans les faubourgs. Il avait réussi à plier la décision de Sadim, qui l'avait laissé partir : il fermait les yeux.
- Vous perdez votre temps, Peake. Tremayne vous trouvera, d'autant plus facilement hors des murs de Felucia. Je vous laisse partir uniquement pour m'éviter des ennuis. Qu'on ne sache pas que vous êtes venu ici...
Merwyn l'avait convaincu, avec la princesse, qu'il n'avait pas touché à cette dernière. Imaginer que le Jedi avait réussi à entrer au palais était moins vexant que de penser qu'il avait pu aller au lit avec Saa...
Notre Jedi n'était pas tiré d'affaire pour autant, tant s'en fallait... Au sortir de Felucia, alors que le brouhaha des rues n'était plus qu'un murmure, que la nuit tombait à nouveau, que le vent des plaines soufflait de plus en plus fort, Merwyn s'enfonça dans une forêt venteuse, inquiétante.
Sans provision, sans couverture, il reprenait sa vie de fuyards, après quelques jours à profiter du confort du palais. Jamais il n'avait senti à quel point sa situation pouvait être desespéré. Le ciel était sans étoile mais on le devinait charger des lourds vaisseaux d'acier et d'heure en heure, l'Inquisiteur devait se rapprocher de lui. Et s'il le trouvait, Merwyn n'aurait pas de quoi faire face... Il trouva une misérable cabane, percée, humide, grinçante, où il put trouver refuge pour la nuit.
Le feu prenait péniblement dans l'âtre, comme timide, misérable, pendant que Merwyn, enroulé dans une couverture de tissu grossier, essayait de se réchauffer et de se souvenir que même dans la flamme la plus fragile, la Force demeure encore présente...

Merwyn entendit alors des pas au-dehors. Il vit la soldatesque de Felucia approcher, avec à leur tête Sadim en armure. Le gouverneur avait-il changé d'avis ?
Notre héros sortit sur le seuil.
- Monsieur Peake, je viens vous dire que la situation a évolué récemment. Figurez-vous que j'ai reçu un appel d'une de vos connaissances...
Merwyn n'osait y croire : Gaeriel ou les autres avaient-ils réussi à décider Sadim ?
- Un membre du Soleil Noir appelé général Cypher. Il affirme qu'il est prêt à vous sortir du piège impérial...
Merwyn restait abasourdi.
- Il me dit que si vous acceptez de partir avec ses hommes, vous échapperez à l'Inquisition...
- Cypher n'est pas mon ami ! C'est ce genre de personnages que je combats !
- Peu m'importe, Peake ! Je ne fais que vous transmettre ce qu'il m'a dit. Mais comme il savait que vous vous braqueriez, il m'a demandé de vous donner ceci.
Sadim sortit un holodisque et l'envoya à Merwyn. Celui-ci l'activa : Gaeriel apparut.
- Merwyn, tu seras surpris de recevoir cet enregistrement, mais c'est notre seule chance de te sortir d'Ossus. A l'heure qu'il est, nous ne pouvons pas forcer le barrage impérial. Et si tu es emmené sur Coruscant, nous ne pourrons plus rien pour toi.
"Alors je me suis résolue au pire. J'ai proposé au général Cypher de lui donner l'holocron en échange de toi. Cela inclue qu'il te sauve de Tremayne. Et je pense qu'il est prêt à le faire. Je préfère encore négocier ta libération au Soleil Noir car je n'ai rien à proposer à l'Empire.
"Si tu veux que nous t'aidions, accepte la proposition de Cypher, je t'en prie.

Merwyn n'avait pas besoin de cela. Choisir entre Cypher ou Tremayne, il n'aurait pas pu l'imaginer. Devant son air desespéré, Sadim n'insista pas et tourna les talons avec ses hommes.
- Si vous acceptez cette proposition, monsieur Peake, soyez demain à l'aube, aux portes de Felucia. Sans quoi, vous vous débrouillerez avec l'Inquisiteur !

La nuit passa, douloureuse, comme une agonie et le lever du soleil n'était pas un soulagement. Il n'était pas le temps où l'on sent ses forces s'éveiller pour la journée. C'était la fin de longues heures de solitude, d'ennui et d'incertitude.

En grande tenue, dès l'aube, entouré de sa garde d'honneur, le gouverneur Ixxos Sadim regardait les marchands prendre possession des places à l'entrée de la ville, alors que le soleil perçait au-dessus de la crête des montagnes. Près de lui se tenait quatre agents spéciaux du Soleil Noir, raides comme des piquets, longs manteaux noirs, lunettes teintées, mains croisées derrière le dos.
- Messieurs, dit Sadim, je pense que votre attente va prendre fin.
On vit s'avancer un homme fatigué, barbu, amaigri par les épreuves.
- J'accepte la proposition du général Cypher, prononça t-il, grelottant.
- Bien, dit le chef des agents. Alors suivez-nous.
- Qui me dit que vous ne me livrerez pas à l'Empire ?
- Vous pouvez toujours essayer de fuir à présent, dit froidement l'agent.
Merwyn jeta un dernier regard à Sadim, qui avait remis son casque intégral doré.
Une navette militaire de l'Organisation attendait et mettait déjà les moteurs à chauffer alors que les agents hissaient Merwyn à bord.
Celle-ci décolla bientôt, passa au-dessus de Felucia et rejoignit les étoiles. Merwyn, par le hublot, entrevit une partie de l'imposante flotte impériale, véritable mégalopole spatiale qui cernait Ossus. Et l'intégralité de cette armée n'était là que pour lui. N'était-ce pas flatteur ?
Il entendit l'agent du Soleil Noir transmettre ses autorisations spéciales : commerce avec Felucia. L'Empire envoya à bord des troopers fouiller de fond en comble le vaisseau. Merwyn fut placé dans un coffre blindé, respirateur à la bouche et dissimulé au fond d'une réserve à produits de refroidissement de circuits. Les troopers n'y virent que du feu. Comment auraient-il pu se douter que le Soleil Noir aidait leur ennemi à quitter Ossus ?
La navette poursuivit son chemin, passant au travers des enfilades de corvettes, à proximité des titanesques destroyers puis se projeta dans l'hyperespace.
- Général, dit l'agent, nous avons passé leur barrage. Nous partons pour le point de rendez-vous. Arrivée calculée pour dans 82 heures.

Roll_fast

Un Z-10 Seeker vint se poser sur Nar Shaddaa, dans un petit astroport à proximité de l'enclave des Rodiens. L'endroit était devenu bien plus sûr depuis que l'attaque contre la Forteresse du Soleil Noir avait échoué et qu'une violente répression s'en était suivi : le gang de Vreedo avait été décimé par une contre-attaque d'une violence inouïe des agents spéciaux. Une véritable blitzkrieg, rapide et fulgurante, qui avait débarrassé Nar Shaddaa d'une belle bande de criminels féroces -au profit, il est vrai, de la plus grande organisation criminelle de la galaxie. Les Rodiens qui avaient eu la vie sauve avaient été capturés et envoyés dans une des prisons, sur une planète de l'Organisation.
Nello et Gaeriel sortirent discrêtement de leur appareil, à la nuit tombée et s'enfoncèrent dans la métropole lunaire, parmi les enfilades de canyons de buildings, dans les rues labyrinthiques et pluvieuses.
Ils entrèrent dans un bâtiment appartenant à un syndicat de travailleurs de l'industrie des speeders. En réalité, une couverture pour des agents du clan Korbo. Officiellement, celui-ci avait été dissout mais Déménor et Sandra se gardaient encore quelques succursales pour traiter de leurs affaires. Sandra surtout, du reste.
Mais Nello, ayant appartenu à la maison par le passé, connaissait quelques adresses sûres. Il n'était pas en bons termes avec Déménor mais par l'intermédiaire de Gaeriel, le Prince avait accepté la requête du Jedi. On le reconnut dès qu'il entra. Les hommes s'affairaient autour d'ordinateurs : ils traitaient de grosses affaires avec des banques Hutts, depuis cet endroit discret, véritable base opérationnelle dissimulée dans une petite usine de montage d'allure décrêpie.
- Messieurs, j'ai besoin de votre aide, car je sais que vous êtes des experts en matière d'information...
- Vous pouvez compter sur nous, monsieur. Vous pouviez pas mieux tomber sur Nar Shaddaa. Nous et nos droïds, on peut vous provoquer une panne d'électricité géante si on veut ! Nar Shaddaa dans le noir d'un simple clic.
- Je n'en demande pas tant, mais pas tellement moins...
- On vous écoute.

Une fois leur requête terminée, Nello et Gaeriel remercièrent les techniciens et, d'un coup de Z10, se rendirent dans un quartier résidentiel anonyme, dans un de ces blocs où vivent des milliers de créatures qui ne se connaissent pas et forment une solitude peuplée, d'individus engoncés dans le confort de leur petite habitation, inquiets de vivre sans parler à leurs voisins.
Nos deux héros réglèrent leurs blasters sur paralysant et montèrent au 45e étage. Un long couloir froid, verdâtre, s'étendait devant eux.
- Appartement 45-24.
Gaeriel se plaqua contre le mur à côté de la porte, tandis que Nello frappait à la porte. Il consulta son databloc : la fiche informatique d'un agent du Soleil Noir apparut. Kristall Bane, dit Preston VIII, agent d'élite. Un des clones de Nello.
- Qui est-ce ?
- Bane ? C'est moi, Preston IV.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je reviens de la Forteresse. J'apprends que tu as obtenu un congé, veinard.
- Pourquoi tu viens chez moi ?
- Te dire au revoir avant ton départ.
La porte s'ouvrit. Nello l'enfonça violemment ; elle s'ouvrit en grand alors que Gaeriel surgissait et expédiait plusieurs coups de paralysants à l'agent, à bout portant.
Nello avait dégainé son propre blaster et braqua la femme de l'agent. Il lui intima l'ordre de se taire. Elle était terrifiée.
- Du calme, madame. Nous ne vous voulons aucun mal.
Habillée en tenue de soirée, elle tenait un verre de vin. Elle et son mari s'apprêtait sans doute à sortir fêter sa permission.
- Mais je vais vous demander de nous suivre.
Interdite, les larmes lui montant aux yeux, elle recula d'un pas. Nello soupira et tira : assommée, elle s'effondra par terre.
- C'est encore le moyen le plus rapide.
Gaeriel ramassait l'agent. Ils sortirent le couple, dans l'indifférence générale des voisins. Ils les chargèrent à bord d'un speeder et rejoignirent en vitesse le vaisseau personnel de Preston VIII, que Gaeriel emmena sans tarder dans l'hyperespace.

Le petit vaisseau d'exploration ressortit en vue de Ruusan et se posa dans la Vallée des Jedi. Les soldats Rebelles se chargèrent d'emmener le couple à l'infirmerie. Aussitôt, les droïds et les ordinateurs des services de Darkrun Meer s'activèrent : ils prirent les mesures de Bane et sa femme, sous toutes les coutures. En moins d'une heure, leur code ADN était déchiffré et aucun secret de leur constitution organique, moléculaire et nucléaire n'échappait aux services de la Rebellion.
Des droïds modèle LM-2 se mirent à fabriquer, avec leurs dizaines de petits bras fins et agiles, des greffons de peau. Gaeriel passa sur la table d'opération le soir même : on lui greffa un visage, réplique parfaite de celui de la femme de l'agent. L'intervention était provisoire, mais le masque ne pourrait pas être enlevée sans une autre opération.
Darkrun Meer donna les dernières nouvelles, au moment du départ :
- La situation dans le secteur d'Ossus ne s'arrange pas. Une grosse partie de la flotte impériale est partie, mais le blocus est maintenu, car ils n'excluent pas que Merwyn s'y trouve encore. Le Soleil Noir n'est mentionné dans aucun des rapports que nous avons pu intercepter. Nous ignorons si Tremayne est parti chercher ailleurs.
- Alors nous tenons une chance de sauver Merwyn. Le général Cypher tient trop à son holocron, dit Gaeriel, qui se faisait à sa nouvelle identité, pendant que son "mari" réglait les détails du vol à la console de pilotage.
Ludwig, Jaggath, Katarn, Jan Ors et Limbo étaient venus souhaiter bon courage.
- La planète où vous allez a la réputation d'être l'une des plus dangereuses, les plus totalitaires, du Soleil Noir, dit Ludwig. Vous pouvez encore renoncer...
- Nous ne pouvons pas livrer l'holocron à Cypher, lança Gaeriel, alors que les moteurs grondaient de plus en plus fort. Merwyn désapprouverait moins de savoir que je me jette dans la gueule du loup que de savoir que j'ai livré l'objet au général !... Ma flotte se tient prête, en cas de situation desespérée, à une attaque là-bas.
- L'Alliance ne peut officiellement rien pour vous, Gaeriel. Seuls nous autres des renseignements pouvont nous mettre en peine pour vous. Mais j'ai de grosses dettes envers vous.
- Votre aide en rembourse une bonne partie, Ludwig.
- Alors que la Force soit avec vous !

Le transport du Soleil Noir quitta Ruusan et partit pour un long voyage, pour la plus dangereuse mission qu'ait jamais tentée ses passagers, à l'exception peut-être de la bataille de Coruscant.

Roll_fast

La navette du Soleil Noir sortit de l'hyperespace et arriva en vue d'une planète grise, entourée de plusieurs stations de défenses et ceinturée par des patrouilles de surveillance et des satellites d'observation. Elle descendit dans l'atmosphère, survola une vaste cité saturée de dispositifs de protections, de dômes, de tourelles, de miradors et de batteries de défense. Elle se posa à l'entrée d'une grande cité où des milliers de citoyens, dans des tenues standardisées, battaient le pavé sous une fine pluie de début de journée.

La navette se posa. La passerelle s'abaissa et Merwyn, menottes aux poignets, cerné des quatre agents, en descendit lentement. Le général Cypher l'attendait à la descente, avec une dizaine d'autres agents alignés derrière lui.
- Bienvenue sur Libria, monsieur Peake...








See you, Space Jedi...Vader3<!--sizec--><!--/sizec-->
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Rots OZ - Episode VI : Operation Peake - by Darth Nico - 13-04-2006, 02:06 PM
Rots OZ - Episode VI : Operation Peake - by sdm - 16-04-2006, 11:26 AM
Rots OZ - Episode VI : Operation Peake - by sdm - 16-04-2006, 11:32 AM
Rots OZ - Episode VI : Operation Peake - by sdm - 16-04-2006, 11:37 AM

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