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Rots OZ - Episode VII : La planète de l'équilibre
#4
REVENGE OF THE SCUD

Le transport civil, classe élite, aux couleurs du Soleil Noir, entra dans le système Libria et fut invité à se poser sur l'une des nombreuses lunes artificielles qui tournaient en orbite autour de la planète.
L'agent spécial Preston VIII, Kristall Bane, en descendit, avec sa femme au bras et présenta ses papiers d'identité au contrôle.
- Très bien, fit le soldat en saluant, cela me semble en règle, vous pouvez continuer.
Ce n'était que le premier des nombreux contrôles que le couple eut à passer ce jour-là. On était, en heures standards, huit heures du matin et ils ignoraient à ce moment qu'ils en auraient jusqu'à 17h.
Après chaque vérification, ils étaient autorisés à passer un nouveau portillon, une porte blindée, un portail transparent ou à se rendre dans une nouvelle section de la base, par un tapis roulant.
Ils furent séparés quand ils durent passer sous la douche et au centre de désinfection spatiale, où on s'assura qu'ils ne portaient avec eux aucun virus spatial et/ou extraterrestres.
Ils furent invités à revêtir les habits standardisés de la lune de contrôle, avant de se rendre aux quartiers luxueux réservés aux agents d'élite. Oui, une petite journée, c'était le temps des contrôles pour les agents de choc, ce qui laissait imaginer combien de temps cela pouvait prendre pour le vulgum pecus !

L'après-midi, divers tests médicaux, sensori- et psychomoteurs, puis attribution d'une note globale selon l'échelle réglementaire de Hemmlir, mesurant la normalité biologique des sujets. Bane et sa femme obtinrent la très bonne note de 7,8 sur 10, ce qui leur assurait un séjour confortable sur Libria : contrôles réduits, transports privés...

En fin de journée, ils purent récupérer leurs bagages et prirent la navette militaire qui les descendit sur le sol de la ville.
Une vilaine petite pluie battait la verrière et les hublots, une pluie de fin de journée, quand les foules d'employés s'engouffraient dans les gigantesques moyens de transports en commun et rejoignaient leurs blocs d'habitations standardisées.
Après atterrissage, navette aérienne de l'astroport au quartier résidentiel KJ-24, aussi appelé "Quartier des Parcs" et arrêt à la station aérienne ; là, location d'un luxueux speeder et dernière ligne droite jusqu'au secteur 26-12 au 1245, Infinite Alley.
Une grande villa, près d'un petit bois, collée à d'autres villas semblables.
Bane ouvrit la porte du véhicule, qui se souleva comme une aile d'oiseau :
- Ouf, ça fait du bien d'être arrivé à la maison, pas vrai ?
"Madame Bane" regardait les lieux, essayant de se persuader que c'était là qu'il allait falloir vivre, le temps de sortir Merwyn de sa prison.
Le couple fit le tour du propriétaire : de grandes pièces, peu de meubles, très fonctionnel, des stores aux fenêtres ; un salon à la moquette blanche ; une cuisine aux meubles argentés. Des droïds passant silencieusement, une chambre avec un grand lit et des étagères de livres pour décorer. Une salle de bains avec un grand jacuzzi. Une salle de réception où le sol pouvait s'ouvrir sur une piscine. Un jardin privé avec l'arrossage automatique qui venait de se mettre en marche.
- Il fallait le mériter mais nous y voilà !...

Gaeriel s'assit sur un tabouret de la cuisine et se fit servir un repas sur le pouce. Nello s'assit en face d'elle : elle n'était pas d'humeur à goûter l'ambiance des lieux. Elle ne songeait qu'à trouver le pénitencier et à en faire sortir Merwyn. Les deux agents mangèrent en silence et Gaeriel ne tarda pas à aller dormir. Nello s'allongea sur le canapé du salon et s'y endormit, alors que dans l'obscurité ne perçait plus que les points rouges des caméras de surveillance.

Merwyn

Après sa première nuit au pénitencier, Merwyn se sentait lourd et fatigué. Il se fit porter pâle pour le premier repas de la journée mais vint au deuxième. C'est à ce moment qu'il prit conscience de combien il était seul, parmi la foule des détenus. Il s'assit en bout de table, alors que du coin de l'oeil, nombre de solides gaillards le regardaient et se demandaient qui était ce nouveau venu.
Une fois par jour, au milieu de l'après-midi, c'était l'heure de la promenade, dans la grande cour de la prison. Là encore, Merwyn était seul. Les prisonniers se regroupaient par gangs ou par races, mais lui n'avait l'envie ni de fréquenter les humains ni personne. Et cette solitude assumée commençait à lui attirer des inimitiés larvées ; il sentait de l'agressivité autour de lui. Il était bien le seul à ne pas s'inclure dans un groupe !
Les gardiens avaient en permanence un oeil sur lui et cela dut se savoir rapidement. Il fut vite surnommé le Chouchou, encore qu'on ignorât pourquoi il semblait jouir d'un traitement de faveur. Personne n'avait donc reconnu le célèbre Merwyn Peake, terroriste intergalactique ?
C'était peut-être mieux ainsi.

Pour une raison ou une autre, il déplaisait particulièrement à un certain Chef-Chef, chef du plus gros gang du Pénitencier. C'était un T'surr, humanoïde à forte musculature, peau bleue, cinq petits yeux oranges et la tête hérissée de pointes. Il dirigeait une bande de brutes à sa merci et faisait la loi parmi la piétaille des criminels. Et en échange de sa surveillance, les gardiens concédaient certains avantages à son gang : meilleures cellules, meilleure nourriture... Les hommes de Chef-Chef se sentaient investis d'une mission d'autorité et se considéraient moins comme prisonniers que comme auxiliaires des gardiens.
L'un des membres du gang, un Trandoshéen appelé Dybris "No-Gun" Bossk, avait l'air de particulièrement en vouloir à ce petit humain de la jouer solitaire. Merwyn l'avait remarqué mais se tenait à l'écart, sans le craindre mais sans vouloir chercher les ennuis.
Tous les prisonniers portaient au poignet et à la cheville les bracelets détecteurs, munis de leur micro-bombe. Plusieurs mutilés, unijambistes ou manchots, rappelaient qu'il était inutile de vouloir s'échapper de Vostromo...

Après la promenade, Merwyn regagnait sa cellule, parfois bousculé par l'un ou l'autre voisin :
- Alors chouchou, tu viendrais pas nous voir ce soir. On a quelques amis à te présenter.
Poliment, notre Jedi déclinait ses invitations ou souriaient aux menaces féroces des soudards. Ils s'y prenaient discrêtement pour le chahuter, car les gardiens n'étaient jamais loin. Ils n'auraient rien dit pour un autre prisonnier, mais pour Merwyn ils leur arrivaient de siffler et les petits malins avaient intérêt à filer droit !

Merwyn

Nello partait travailler le matin, avec le speeder noir, traversant les faubourgs de résidences monotones. Il avait été admis sur Libria pour quelques mois, officiellement en permission. Mais un agent du Soleil Noir n'est jamais déchargé de ses responsabilités. Et l'agent Kristall "Preston 8" Bale devait quelques heures de service par jour.
Il s'agissait surtout d'heures de présence, à attendre, assis à un bureau argenté, dans une vaste salle bleu marine, où quelques heures agents patientaient aussi. Un vaste espace ouvert, aseptisé.
Les citoyens de Libria étaient encouragés à consommer du Prozium, pilule apaisant les émotions, afin d'assurer le respect des principes moraux du Soleil Noir : Ordre - Equilibre - Hierarchie.
Agent de sécurité au pôle des technologies futuristes de la Cité, l'agent Preston 8 était chargé de tester des armes dans des situations de combats simulés et d'essayer de forcer des systèmes de sécurité. Mais il était bien rare qu'il fût en mission sur le terrain. La plupart du temps, il devait étudier des plans, relire des pages et des pages de réglementations et de manuels d'endoctrinements, pour assurer sa parfaite conformité au modèle du citoyen de Libria.

Discrêtement, entre deux comptes-rendus d'expertise, Nello se renseignait sur le plus grand pénitencier de la Cité, Vostromo, où étaient gardés les prisonniers les plus dangereux.
Il n'avait pas du tout les compétences requises pour traiter les dossiers qu'on lui confiait, mais il possédait l'intégralité de la base de données du vrai Preston 8. Si bien qu'il s'arrangeait pour bricoler des analyses à partir du travail déjà effectué par l'original, sur Nar Shaddaa. Il espérait retrouver Merwyn avant qu'il ne soit plus capable de faire illusion.
Au bout de quelques jours, il sentait la routine le gagner. C'est comme s'il devenait vraiment agent du Soleil puisque, somme toute, il vivait la même vie qu'eux. Il allait de sa villa sous les arbres à son grand bureau, du salon à sa table de travail, dans les mêmes meubles argentées, en faisant parfois un petit salut de la main à ses voisins, tous très heureux de vivre sur Libria.
Il avait droit aux salles d'exercice, bien utiles pour se maintenir en forme et les entraînements obligatoires au tir. Il avait appris la vie, réglée comme un tic-tac, des agents d'élite. Il n'y avait pas de ses clones ici, et il ne vit pas d'autres personnes qui fussent identiques.
Son supérieur, l'agent Maccrage, était poli et distant avec tous. A peine montrait-il de l'entrain quand il faisait visiter les bureaux où Nello et quelques autres travaillaient. De grands pontes de la finance intergalactiques obtenaient le privilège de visiter les bâtiments de la Corporation des Agents d'Elite, et on le présentait toujours comme modèle 8 de la série Preston et les visiteurs étaient chaque fois impressionnés. La rencontre avec ces Nemoidiens, ces Sullustains, rappelait qu'il existait des races en dehors des humains et d'autres planètes dans la galaxie.

Les agents spéciaux, quoiqu'assimilables à des cadres supérieurs, étaient tenus à une discipline martiale tout le temps qu'ils se trouvaient dans la Cité. Le soir, il arrivait à Nello d'aller boire un verre avec quelques collègues, qui racontaient quelques fades anecdotes sur leur vie et ensuite le Jedi rentrait dans sa zone résidentielle 26-12, au 1245, Infinite Alley, à l'entrée des bois. Avec, en lui, la pesante impression d'une misère humaine profonde : les agents recevaient un traitement de presque 6000 crédits par mois, une très forte somme, même pour une planète comme Libria où la vie était cher. Mais cet argent, qui leur permettait de s'acheter des voitures, tout l'équipement technologique domestique qu'ils voulaient (la plupart du temps offert par la Maison), d'entrer dans les clubs les plus selects de la ville, d'offrir des habits somptueux à leurs femmes, n'empêchait pas un profond désert de ronger leurs âmes. L'ennui, le vide, se lisait pour ainsi dire entre leurs paroles.

Un soir, Nello fut appelé chez lui, alors qu'il regardait l'holovideo, pour une mission d'urgence. Il alla prévenir Gaeriel qu'il devait ressortir. Il remit ses habits d'agents, son manteau de cuir, ses bottes bien cirées, sa ceinture et son gros pull puis monta dans le speeder militaire qui venait de s'arrêter devant chez lui. On l'emmena dans une des zones difficiles de la planète, la 54-3, où vivaient des communautés très fermées d'extraterrestres, défendant leur morceau de ville, très bien armés et organisés.
Dans ces endroits, on n'envoyait jamais les forces armées sans mettre à leur tête un agent d'élite. Et c'était Preston 8 que les ordinateurs avaient sélectionné, selon son profil, pour cette mission.

L'obscurité de la nuit, des immeubles décrépis, le hurlements d'alarmes dans le lointain, la fumée blanche des véhicules du Soleil Noir qui venaient de se poser et les néons grésillants, mourants, du centre commercial voisin.
Les hommes s'étaient déjà déployés, fusils en main, armures intégrales, scanners individuels en alerte. Nello enfila sa cagoule, arma son pistolaser et cria :
- Déployez-vous ! Deux hommes avec moi, les autres par groupes de cinq, vous quadrillez la zone.
Il s'inquiétait de voir qu'il savait si bien commander à ces hommes, comme s'il avait fait ça toute sa vie !
En réalité, il n'était pas étranger à ce types de manoeuvres : du temps où il était secrétaire de Déménor de Korbo, il avait eu plusieurs fois à prendre la tête d'une troupe de Sardaukars. Et il était même déjà venu, à l'époque sur Libria.
Mais maintenant, c'était différent. Il était passé du côté des Jedi. Il y a quelques années, il aurait pleinement adhéré à son rôle et aurait vraiment éprouvé un cruel plaisir à jouer le chef de brigades, dans ce monde totalitaire. Maintenant, il devait se souvenir que ce n'était qu'une façade.

Ce soir-là, il était appelé parce qu'un prisonnier de Vostromo avait réussi à s'échapper. Il avait trompé si bien les systèmes de surveillance qu'il avait pu rejoindre sa zone d'origine. On soupçonnait sa communauté, les Nimbanel*, de l'avoir accueilli.

*[Image: nimba04.jpg]

L'agent Mccrage avait donc chargé Preston 8 de retrouver rapidement le fuyard, mort ou vif. Ce n'était au fond, malgré son évasion, qu'un second couteau. Nello avait envoyé les patrouilles chercher dans des quartiers périphériques, tandis qu'il se dirigeait directement vers la zone nimbanellienne. Il n'aurait pas pu prendre moins de deux hommes avec lui.
Mais s'il trouvait le fuyard, il allait falloir l'arrêter, voire peut-être l'abattre. Au fond, c'était un criminel, donc ce n'était pas enfreindre le code Jedi que de le capturer.
Ainsi on vit arriver les agents du Soleil Noir dans le quartier réservé des Nimbanel. Tous les regards s'étaient braqués sur eux :
- J'exige, lança Nello, que vous me disiez ce que vous savez sur le fuyard.
- Nous ne savons rien, répondit sans hésiter le chef du groupe.
- Nous allons bien voir ça.
Nello fit signe aux deux soldats de fouiller le quartier. Il espérait deux solutions : soit que le fugitif ne soit pas là, donc qu'il n'ait pas à l'arrêter, soit qu'il le retrouve vite et qu'il puisse lui passer les menottes sans provoquer une émeute.
Il se répétait que c'était la meilleure manière de ne pas aller contre le code Jedi. Mais il savait aussi que n'importe quel autre agent, même dévoué sincérement, pouvait tenir le même langage et espérait qu'un autre ferait la sale besogne.

Nello pénétra dans la grande résidence de la communauté, sorte de vaste salle polyvalente commune, où les familles se rassemblaient. Ils cachaient tous leur peur derrière des regards farouches, haineux pour certains. Le Jedi aurait voulu leur dire qu'il souhaitait que tout se passe bien, mais il n'aurait fait que parler comme un soldat qui veut faire son devoir sans ennui.
Ici aussi, le vide et le desespoir rongeait les gens, mais sans l'apparat lisse et propre qu'on trouvait dans les quartiers réservés à l'Organisation.
Nello faisait le tour de la pièce, les sens en alerte, prêt à sentir un danger fondre sur lui. Il avait en main un databloc du fuyard et dévisageait, l'un après l'autre, les hommes, qui, eux, le fixaient droit dans le blanc des yeux.

Il fit lentement le tour des lieux, dans une atmosphère de plus en plus lourde. Ses gardes étaient revenus de leur tour dans le quartier, et l'attendait à la porte. Il marchait maintenant vers la porte, tranquillement. Il sentait le soulagement des Nimbanel, pressés de le voir partir.
Nello jeta un coup d'oeil au chef, qui était là, comme à le mettre au défi.
Mais au défi de quoi ? De trouver le fuyard parce qu'il était là ou bien de prouver qu'il avait trouvé de l'aide dans sa communauté ?
Nello passa devant et esquissa un petit sourire. Il allait repartir tranquillement, gentiment, sans provoquer de remous. Le chef était prêt à lui rendre ce sourire. Preston 8 fit signe à ses hommes qu'on partait.
La vie reprenait parmi la communauté. Le Jedi jeta un dernier coup d'oeil à la salle, la couvrit d'un lourd regard, sorte de dernière menace avant son départ.
- Désolé que vous ayez fait le déplacement pour rien, osa dire le chef, sans pouvoir masquer sa satisfaction.
- Vous n'avez pas à vous excuser.
Nello fit un petit geste à ses hommes : le premier braqua soudain l'un des adjoints du chef, tandis que l'autre le ceinturait vigoureusement.
- Je ne me serais pas déplacé pour rien, dit notre héros, le nez presque collé à celui du chef.
Plusieurs Nimbanel, comme foudroyés, étaient prêts à sortir leurs armes, mais le chef leur fit signe de rester immobiles.
Celui que les soldats venaient d'attraper était bien le fuyard en question. On le fit monter à l'arrière du speeder et Nello ordonna le départ. Les Nimbanel, pris dans la fumée lumineuse du speeder, regardèrent leur homme s'envoler, impuissants.
- Désolé, murmurait pour lui-même Nello, mais je n'avais pas le choix. En t'arrêtant, je me fais bien voir de mes supérieurs et j'aurai plus facilement accès aux dossiers sensibles dont j'ai besoin.

Merwyn

C'est à la suite de cette opération que Nello reçut une petite tape sur l'épaule de son supérieur :
- Bien joué, Preston 8. Grâce à vous, la réputation de Vostromo est préservée.
Quelques collègues, de leur table, applaudissaient, et le bruit des mains qui frappe, se perdait dans ce grand hall à l'atmosphère nocturne.
- Ce soir, notre directeur reçoit quelques membres de la Fédération du Commerce à dîner. J'y serai invité. Passez donc pour le dessert.
- Merci monsieur.
- Révisez bien votre code d'agent. Nos visiteurs sont fascinés par nos tactiques spéciales de combat.

Nello fut au rendez-vous, à l'heure fixée. Il gara sa voiture devant l'immense résidence, gardée par une petite garnison de soldats, autant de droïds et plusieurs speeders qui tournoyaient dans les airs.
Depuis sa cuisante défaite lors de la Guerre des Clones, la Fédération du Commerce s'était peu à peu rétablie, mais avait choisi maintenant de rester discrête ; sans coup d'éclat, elle avait retrouvé une bonne part de sa puissance d'antan, surtout depuis la mort de Palpatine. Et le Soleil Noir n'avait aucune hésitation à traiter avec elle.
Nello se présenta et fut introduit au salon, où le directeur des sections spéciales, dont Mccrage était un officier, devinait avec des dignitaires Chagrian*

*[Image: chagrian.jpg]

Nello s'inclina devant l'assemblée. Il avait revêtu la grande tenue des agents, avec la vibrolame et les pistolets à la ceinture.
- Voici un de nos meilleurs agents, dit Mccrage. Il fait partie de la section Preston, la crême de la crême, qui ne compte actuellement que dix membres.
On demanda à Nello de présenter sa section. Ayant bien appris son rôle, d'une part parce que Mccrage l'avait demandé mais aussi parce que cela faisait partie de sa couverture, Nello expliqua les opérations que menaient les agents du Soleil Noir et le code d'honneur rigoureux auquel ils obéissaient.
- Vous voyez, commentait le directeur, satisfait, à quel point la rigueur et la méthode, la discipline, dont font preuve nos agents constituent un modèle pour tout entrepreneur, pour les gens qui prennent des risques et qui, dans les affaires, ont à affronter des situations d'incertitude et de difficulté. Si le Soleil Noir remporte tant de succès dans la galaxie, c'est parce que la discipline dans ses rangs est le maître-mot.

Nello dut passer une partie de la nuit à écouter les dignitaires se vanter, deviser, bavarder et se prendre pour les maîtres du monde et le considérer, lui, comme une sorte de divertissement ou d'arme de luxe, dont on parle à l'aise entre conquérants du commerce interstellaire !
L'aube n'était pas loin quand Nello put se retirer, félicité encore par Mccrage. Il était drôle de constater qu'il passait à côté d'une brillante carrière dans l'Organisation. Nello chassa cette idée de sa tête et rentra en vitesse dans sa villa, où devant Gaeriel il craignait de trahir ses incertitudes.

A suivre...Merwyn
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Rots OZ - Episode VII : La planète de l'équilibre - by Darth Nico - 27-06-2006, 07:48 PM

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