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Rots OZ - Episode VII : La planète de l'équilibre
#8
REVENGE OF THE SCUD

Dès le lendemain de son arrivée sur Libria, Gaeriel employa son temps à jouer l'épouse-modèle de son agent d'élite de mari. Du reste, un tel rôle de composition ne lui demanda pas, dans un premier temps, d'efforts insurmontables : après le départ de Nello, elle partait, en fin de mâtinée, faire des courses dans le grand centre-ville, conduite et escortée d'un garde du corps.
Elle visitait les luxueux magasins réservés aux dignitaires et accomplissait un véritable marathon d'achats, tout ça aux frais de la princesse !
Elle savait qu'elle ne pourrait jamais emmener cette garde-robe hors de Libria, mais elle n'en profitait pas moins pour acheter d'immenses chapeaux, des robes magnifiques, des bijoux, du parfum. Elle mettait en branle une armée de vendeuses affolées, qui piaillaient et couraient sans ordre pour amener et remporter les articles. Et c'était au garde du corps de transporter les paquets, pendant que madame Bale continuait sa tournée des grands magasins. Enfin, le soir, venait le moment de charger le speeder avec ces achats, avant d'aller au restaurant puis de rentrer dans le calme de la banlieue résidentielle.
Gaeriel devait fréquenter d'autres femmes d'agents de l'Organisation, elles aussi occupées à tuer le temps en achats, en coiffeurs, en clubs de discussions et en réunions mondaines. La plupart des citoyens de la ville prenaient de lourdes amendes quand ils en venaient publiquement à exprimer des émotions, mais dans les centres commerciaux, les passions, les folies étaient au contraire encouragées.
Et quand ces dames ressortaient de cet univers de lumières, de couleurs et de glaces, elles étaient suivies de près par plusieurs agents de sécurité. Et au sortir de l'univers enchanteur des shopping malls, elles retrouvaient l'ambiance de grisaille des zones du centre-ville, quadrillées par les tank de la police.

Au fil des journées, Gaeriel avait repéré la grande sierra noire que Jaggath avait aperçu dans les cristaux : le pénitencier de Vostromo. Aussi prit-elle ses dispositions pour s'approcher, dans la journée, le plus possible de la zone interdite de Libria, la Cité de de Cattaga, réservée aux plus hauts dignitaires du Soleil Noir.
Elle avait trouvé un vaste mall : centre commercial, complexe sportif, salles holos, opéras... avec de grandes promenades sur des étages verdoyants, d'où l'on apercevait nettement Vostromo, même les jours où le temps était lourd, orageux. Après une mâtinée passée à essayer des robes, elle se faisait emmener au restaurant d'altitude Hiruya's, sous un grand dôme en cristal surmonté d'une grue en or qui se dressait, arrogante. Elle déjeunait, assise en tailleur, au milieu d'un grand étang, sur une grande pierre avec, en dessous d'elle, par transparence, la perspective du grand vide qui la séparait des immenses blocs urbains de Libria.
L'après-midi, elle allait se promener dans les jardins, suivie de son garde du corps, discret mais toujours vigilant. Et en observant attentivement la lointaine Cattaga, elle put se concentrer sur ce lieu, comme son début d'entraînement avec Merwyn lui avait appris et peu à peu se projeter dedans.
Et c'est ainsi qu'elle finit par percevoir la présence du Jedi qu'elle aimait dans ce lieu. Le soir, en rentrant, elle était la première arrivée. Nello avait prévenu qu'il ne rentrerait pas avant le milieu de nuit.
De fait, par cette nuit orageuse, il ne revint que peu avant l'aube, fatigué.
- Alors, pourquoi as-tu été retenue ?
Gaeriel essayait de ne pas parler à Nello comme à son mari, mais il est vrai qu'objectivement la situation voulait qu'ils fussent un couple et cela devenait troublant.
- Un de mes collègues, dit Nello, a failli obtenir des informations importantes sur Vinovo. J'ai dû prendre des risques pour l'en empêcher.
- Ils commencent à s'inquiéter de ne pas pouvoir me parler alors...
- Oui, il faut se dépêcher. Je sais que certains agents méritants sont admis à entrer dans la Cité de Cattaga, surtout s'ils ne font que passer. Il faut que j'obtienne une autorisation de séjour, même de courte durée, pour là-bas.
Nello se servit à boire. Ses cheveux soigneusement gominés, coiffés en arrière, un léger fond de teint lui donannt le ton impersonnel apprécié par ses supérieurs, il devenait de plus en plus semblables à ses clones.
- Et toi, où en es-tu ?
- J'ai presque réussi à parler à Merwyn. Il sait que nous sommes là désormais. Bientôt, j'arriverai à le contacter par télépathie.
- Tant mieux. Cela va lui redonner de l'espoir. J'ai une difficile journée demain : entraînement intensif et opération nocturne pour finir.
- Tu sais de quoi il s'agit ?
- Non pas bien. Je te tiendrai au courant.

Maussade, Nello partit s'allonger dans le grand salon et finit par s'endormir une nouvelle fois devant l'holoreseau, bercé par le ronronnement des grands aquariums de poissons tropicaux, minuscule abysse aux couleurs chatoyantes.

Merwyn

C'était l'heure de la promenade. Les prisonniers de la section 4 se réunissaient comme toujours par gang. Et les hommes de Chef-Chef s'occupaient de leurs petits trafics journaliers, comme par exemple aller rappeler à un autre gang qu'il lui devait quelques services. Merwyn marchait de son côté, mains dans le dos, plus inquiet pour Gaeriel que pour lui. Il avait senti sa présence ; il la savait en danger sur Libria ; il savait que Nello était là, lui aussi.
Il savait que les gens du gang de Chef-Chef le regardaient toujours et il leur souriait aimablement, pour ne pas trop leur montrer qu'il se moquait complétement d'eux !
- Vous ne vous êtes pas renseigné sur moi ?
- Arrête de faire ton malin, Chouchou !
Merwyn n'avait rien demandé : il aurait autant aimé ne pas avoir à leur parler, mais ils faisaient tout pour !
- Vous savez, monsieur Chef-Chef, j'ai détruit plusieurs bases impériales et aussi du Soleil Noir. Et j'étais sur Coruscant l'année dernière...
Le gang savait-il maintenant qui il était et faisait comme s'il l'ignorait ? Ou bien étaient-ils ignorants et agacés de ne pas savoir si ce Chouchou leur racontait des craques ?
- Ca va, laisse-nous maintenant !
Merwyn sourit à son ami "No-Gun" et s'éloigna en silence. Il avait entendu que ce Trandoshéen, Dybris Bossk, avait gagné son surnom quand il était petit, le jour où sa maman, chef d'une bande de pirates, lui avait interdit de toucher à un flingue. Depuis, le surnom était resté, source continuelle d'humiliation pour lui. Et dans le regard de Merwyn, le Trandoshéen lut qu'il savait et qu'il le méprisait, qu'il lui disait de retourner dans les jupons de sa mère.
- Fin de la promenade ! Tout le monde rentre ! Dans l'ordre et le calme !
Merwyn s'aligna à sa place habituelle, attendant d'être reconduit à sa cellule. Il monta l'escalier métallique et se retourna pour jeter un coup d'oeil sur l'ensemble de la section 4, ses chemins de ronde, ses étages, ses alignements de cellule. Il eut juste le temps d'entendre un grognement sauvage dans son dos avant de se retourner et voir l'énorme Wookie noir qui lui envoyait un crochet en travers de la tête.
Il crut que sa tête se décrocher sous la violence indescriptible du coup. Il s'écroula à terre, la face en sang, tandis que le Wookie hurlait. Aussitôt, les gardiens boltruniens se précipitaient sur l'agresseur, leurs matraques électriques en mains et abattaient une volée de coups sur l'animal, qui s'écroula, avant de se faire tabasser en règle pendant une longue minute. Merwyn ne sentait pas encore une douleur insoutenable du coup au front, mais il voyait tout rouge. Il sentit qu'on l'emmenait sur une civière alors que des élans de fureur et d'encouragements, des coups frappés contre les barreaux, des cris d'officiers retentissaient dans le bâtiment.

Merwyn se réveilla, allongé sur un lit d'hôpital, avec un bourdonnement régulier dont il ne sut pas s'il était dans sa tête ou à l'extérieur. Il souffrait horriblement du coup et du nez. On lui avait mis une minerve et des bandages sur la cloison nasale. Sa joue gauche avait triplé de volume et il avait un beau cocard.
Il n'avait jamais reçu une dégelée pareille !
- Ne bougez pas.
Voix métallique d'un droïd.
- Je vais vous injecter un calmant.
Merwyn se rallongea et sentit une aiguille pénétrer sa jugulaire. Choc brusque, qui le secoua des pieds à la tête et il retomba, brusquement détendu.
- Ca va faire dégonfler votre joue. J'ai remis votre mâchoire en place et refait votre nez. Vous avez de la chance que nous soyons équipés de matériel de pointe. Je suis moi-même un médecin à la pointe de la finesse chirurgicale. J'ai reçu les derniers programmes sortis des laboratoires du Soleil Noir.
- Vous m'en voyez ravi, articula Merwyn en se tenant le menton.
- Alors, monsieur Peake, vos réflexes s'émousseraient-ils ?
C'était un humain qui avait parlé. Avec ce fort accent qu'il avait déjà entendu chez les membres du Soleil Noir, notamment chez ce Sergueï, sur Kashyyyk...
Il était assis de l'autre côté de la pièce, une holopad en main. Blouse blanches, petites lunettes rondes, la soixantaine.
- Professeur Werner von Braun, enchanté monsieur Peake.
- Moi de même, dit notre Jedi en se mettant sur les coudes.
Le scientifique le regardait d'un air interrogateur, comme s'il était déçu qu'il n'ait pas senti venir le Wookie.
- Entre autres exploits, si je ne m'abuse, disait le dénommé von Braun, il me semble que vous combattu le consortium du Faucon d'Acier ?
- En effet...
C'était la première fois que lui et ses amis avaient emprunté un Anneau d'hyperespace, dans la périphérie du secteur de Minos.
Von Braun approuva et puis s'en alla :
- Le directeur désire vous parler.
Merwyn s'assit sur le lit, pendant que le droïd lui injectait un calmant.
Encore vaseux, le Jedi fut emmené au sommet de Vostromo, dans la pièce rayée de pénombre et de raies lumineuses du directeur.
- J'attends, monsieur Peake.
Merwyn dut s'asseoir, alors que la pièce tanguait autour de lui. Il y avait entre deux et trois directeurs de pénitencier face à lui.
- Qu'attendez-vous ?...
- Ne jouez pas au plus malin...
La plateforme holo s'activa et le Sullustain se renfrogna dans son siège.
- On m'a prévenu que vous participiez désormais au club de boxe, disait le général Cypher.
- Je débute seulement, soupira Merwyn.
- Où est Gaeriel Captinson ?...
- Je suis certain que vous le savez mieux que moi, général...
Il l'avait dit comme un compliment.
- Libre à vous de jouer au plus malin, monsieur Peake, mais vous le regretterez et Gaeriel la première. Nous ne parvenons pas à la joindre sur Vinovo. Vos amis Sacratiff et Blood font tout leur possible pour faire traîner en longueur... Comme je le pensais, elle va tenter l'impossible pour vous délivrer. Mais je doute qu'elle puisse réunir une flotte assez importante pour nous inquiéter...
- Sans doute pas.
- Si vos pouvoirs de Jedi vous permettent de la contacter, dit Cypher en appuyant chaque syllabe, je vous conseille de lui dire de livrer l'holocron.
- Je suis persuadé qu'elle vous contactera très bientôt...
Merwyn peinait à garder les paupières ouvertes.
L'holo s'éteignit.
- Remmenez-le, ordonna le Sullustain, d'un geste agacé de la main.

Le retour de Merwyn dans sa section fut accueilli par des sifflets d'admiration ironique :
- Hé Chouchou ! t'as la gueule en biais !
- Tu joues un round contre moi ! Viens me faire peur !
- Chouchou, soigne ton droit !
- Ton jeu de jambes ! ton jeu de jambes !
- Gros câlin pour le Wookie, Chouchou !
Merwyn fit un petit salut amusé ; il était tellement las.
Une fois arrivé à sa cellule, sous escorte rapprochée, il s'allongea et s'endormit aussitôt. Il avait cru comprendre que Chef-Chef avait dû payer très cher pour éviter à son Wookie de finir dans l'incinérateur à ordures.

Merwyn

Le lendemain soir, plus ou moins remis, Merwyn resta assis à l'heure de la promenade et dormit une partie de l'après-midi. Le directeur avait une annonce à ses "chers invités de la section 4". Il promettait des réjouissances pour le soir-même. C'est qu'il les aimait, ses occupants de la Section Spéciale, car Vostromo était un peu une grande famille !
Merwyn ne comprenait toujours pas ce que signifiait Section Spéciale, mais il notait qu'on y était pas trop mal traîté.
Il arriva le soir dans le grand réfectoire. Au lieu que tout le monde fut assis à sa place habituelle, c'était la cohue. De grands écrans holo étaient activés au murs, qui passaient pour le moment des vidéos de propagande pour le Soleil Noir. L'Organisation proposait à certains prisonniers de rejoindre leurs escadrons kommandos pour s'y réinsérer. S'ils acceptaient des missions indice poulet 9, ils pouvaient finir par trouver une place dans l'armée régulière.
Indice poulet 9 désignant, dans l'argot intergalactique des agents spéciaux, un degré de danger, sur une échelle exponentielle, égal environ à la rencontre d'un troupeau de Rancors. Pas tenus en laisse.
Merwyn dut s'asseoir, alors que la foule s'agitait, criait, réclamant son spectacle.
- Mes amis, annonça le directeur sur écran géant, comme promis, voilà un divertissement spécialement pour vous ! Car Vostomo prend particulièrement soin de ses invités !
Applaudissements furieux.
Merwyn avait la migraine. Il baîlla, en s'excusant auprès d'un Cragmoloid* d'avoir été bousculé. [*humanoïde de 4m de haut, à tête d'éléphant]
Il se leva et s'avança pour regarder le spectacle promis :
L'orée d'un grand bois. Passage en revue d'une section d'agents du Soleil Noir, alignés, fusils en bandoulière, vibro-lames à la ceinture.
- Mon nom est Henzar Mccrage, chef de cette section d'élite.
Un humain de taille moyenne, trapu, avec de nombreux implants cybernétiques.
- Mes hommes représentent la crême de la crême des agents de notre Organisation. Ils sont entraînés à tous les types de mission. Ils peuvent survivre dans les environnements les plus hostiles. Ils peuvent se battre à mains nues dans une dizaine de styles de combat. Ils manient toutes les armes standards de la galaxie et de nombreuses autres. Bref, ce sont des machines à tuer.
"Nous autres, au Soleil Noir, nous pensons que Justice n'est pas un vain mot. Vous allez en avoir la démonstration ce soir. Oui, nous avons proposé à des volontaires parmi nos détenus de tenter leur chance. Acceptez de passer notre épreuve et vous serez libre.
"Et cette épreuve la voici : ils sont une quarantaine actuellement, de nos quartiers de haute sécurité, qui veulent retrouver la liberté et rejoindre nos troupes. Rien de plus simple. Ils vont être lâchés dans ce bois. Et s'ils en trouvent la sortie, ils seront libres. Seulement, pour pimenter le jeu, nous allons envoyer cette section d'élite à leurs trousses. Et si jamais mes hommes retrouvent ces fuyards...
Rires gras et cris de colère dans l'assistance.
Plan rapide sur les volontaires : toutes sortes d'extraterrestres, avec un bref signalement de leur dossier, du crime organisé au terrorisme en passant par les viols répétés avec supplices. Certains dans la salle devaient en reconnaître car ils hurlaient de plus belle.
Merwyn soupira : une chasse à l'homme...

Les agents d'élite se dispersèrent puis vint s'agrandir l'image aérienne du lieu de l'épreuve, avec des points bleus pour les agents et rouges pour les prisonniers.
Merwyn sentit qu'on lui tapotait l'épaule : il se retourna d'un coup.
- Rassurez-vous, je ne suis pas un Wookie...
Un Ithorien, souriant.
- Regardez plutôt l'épreuve monsieur Peake.
Le coeur de Merwyn était monté à 110 battements !
- Mon nom est Wamble Dekter. Agent comme vous.
L'Ithorien souffla le mot de passe des hommes de la Rebellion.
- Nous sommes trois dans ma situation. Nous sommes arrivés ici depuis deux mois.
C'était donc ces agents que Cypher, au début, voulait troquer contre l'holocron d'Andeddu.
- J'ai dit trois mais nous sommes plutôt quatre.
- Qui est le quatrième ? souffla Merwyn.
Autour des deux hommes, l'ambiance montait, maintenant que la chasse avait commencé. On entendait des tirs en rafale, mêlés aux cris d'agonie des perdants...
- Le quatrième se nomme Cyrus Bel. Il a été pris en charge par Von Braun en personne.
- Le scientifique, là ?
- Oui. Il mène à Vostromo des expérimentations sur des prisonniers. Une aile du pénitencier lui est réservé. Il garde en hibernation des sujets sur lesquels il teste sa médecine de dément ! Ce type est un monstre ! Il a le droit de tout faire subir à ses victimes : le Soleil Noir ne dit rien.
- Et dans quel état se trouve Cyrus Bel ?
- Nous ne sommes pas censés le savoir. Normalement, rien, absolument rien ne filtre de là-bas. Mais nous avons été contactés par Bel...
- Mais comment ?...
- Par télépathie !...
- Quoi ?
- Pour nous, Bel n'était qu'un agent spécial talentueux. Mais, emprisonné par Von Braun, il nous a avoués qu'il avait été Jedi. Il se nommait Cyrillis Baelun.
Merwyn n'en revenait pas. Mais il se hâtait d'entendre ce qu'avait à dire l'Ithorien.
- J'ai entendu parler de vous, monsieur Peake. Je sais que vous pourrez faire quelque chose pour lui.
- J'essaierai.
Wamble Dekter lui tapa sur l'épaule et partit ailleurs dans la foule. Ils n'avaient déjà que trop passé de temps ensemble...

Merwyn

Notre héros avait maintenant un but : secourir ce Jedi ! En fouillant dans sa mémoire, il crut se souvenir que Baelun avait été instructeur au temple de Coruscant. Il tenait ces informations de Eo Khelin quand il lui racontait la légende des Jedi mais tout cela remontait à longtemps.
L'ambiance était survoltée dans le refectoire : déjà plus de dix morts parmi les fuyards !
Les affrontements étaient filmés et repassés plusieurs fois au ralenti, sous quatre angles différents. L'écran était coupé en plusieurs fenêtres, qui s'agrandissaient à tour de rôle, dès qu'un agent rattrapait un des "courageux volontaires". A chaque fois, explosion de joie et de haine dans le public, qui en redemandait ! Et malheur aux vaincus !
Merwyn repéra les noms des agents : l'un d'eux était Preston 8. Il apparut en grand sur l'écran. On le voyait hésitant.
- Sourit, Nello, réussit à dire Merwyn par télépathie, tu es filmé.
Le Jedi rechargeait son fusil.
- C'est le carnage ici, Merwyn...
- D'ici, on voit tout. Je peux t'aider. Je t'indiquerai le chemin.
- Entendu !
Nello repartit en courant, hué par le public pour son incompétence : il n'avait encore attrapé personne ! Et par un malencontreux hasard, il termina la soirée sans avoir mis la main sur un seul fuyard. Il fut vite oublié, car au même moment, un Dashad enragé arrachait la gorge d'un des agents et l'abattait avec son fusil. Il lançait ensuite des rafales dans toutes les directions. Un autre agent tombait, blessé, avant que deux autres n'arrivent et exécutent le criminel.

A suivre...Merwyn
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Rots OZ - Episode VII : La planète de l'équilibre - by Darth Nico - 06-07-2006, 12:37 PM

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