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Republic Strikes Back - New Age - Episode I : Un peuple parfait
#9
New Age


Le Kazellis quitta le fracas de la bataille pour ressortir dans le grand calme du cœur de la galaxie. La région était inconnue du navordinateur, qui, dès le retour en espace normal, se mit à enregistrer tout azimut la moindre information qui lui parvenait. Soul avait mis le pilotage automatique et manipulait les scanners senseurs pour détecter des corps stellaires.

- Il y a une planète pas loin d’ici.
- Commençons par là, dit Merwyn.
- C’est l’affaire d’un micro-saut.
Soul réactiva les réacteurs à fond. A ce moment, Merwyn sentit la présence de Gaeriel. Il pouvait l’entendre, lui parler ! Mais la voix restait distante…
- Merwyn…suis sur Coruscant… avec Corran Horn… avons été capturés… sommes dans une prison… étrange… Dodonna pas loin…
Notre héros frémit. La capture de Gaeriel lui devenait soudain bien plus réelle ! Il avait essayé de ne pas y penser mais maintenant, il n’y tenait plus ! Il aurait voulu foncer sur Coruscant, seul, et casser un par un les murs des prisons et sortir Gaeriel !
Et si Celchu était vraiment cette taupe, Merwyn retournerait sa colère contre lui !
Merwyn apprit à Soul et Nello qu‘il avait pu parler à Gaeriel.
- Raison de plus de nous hâter de trouver ces plans de boucliers, dit notre Jedi ! Plus vite nous les aurons, plus vite nous les sortirons tous de là !

Le Kazellis approchait d’une petite planète. Les senseurs n’y détectaient que peu d’activité.
- Ce n’est sûrement pas Byss, dit Soul, car je ne vois aucune flotte sur le scanner. C’est même étonnant que dans un endroit pareil, à l’entrée du Noyau, il y ait si peu d’activité.
- La planète a l’air habitable ?
- En première approche, oui. Nous avons des détecteurs très performants, analysent déjà la composition de l’atmosphère. L’endroit semble habité. Faible activité technologique.
Le Kazellis entra doucement en orbite et descendit en décrivant plusieurs cercles autour de la planète. Soul pratiquait l’approche en douceur, comme rarement ! Un vrai petit plan d’arrivée bien tranquille.
- Aucun danger, apparemment. Je poursuis notre descente.
Le vaisseau passa sous les nuages et survola une plaine. Enfin une ville apparut.
- D’après les repérages, la plus grande ville de la planète.
Elle ne devait pas compter plus de quelques centaines de milliers de créatures. Des bâtiments courts, tous construits dans le même style épuré, neutre, ni arrogants, ni élancés. Ce n’était pas le délire architectural des grandes métropoles, ni des forteresses impériales, ni des constructions exotiques.
- C’est la province ici, nota Soul…
Soit la ville était récente, soit les habitants étaient maniaques d’un style de bâtiment, car ce paysage urbain était bien uniforme.
Soul posa le Kazellis, sans qu’aucune douane n’ait contacté les arrivants. Nos héros prirent leur équipement standards d’explorateurs - agents spéciaux et finirent à pied le chemin qui les séparait de l’agglomération.
Ils entrèrent dans des rues spacieuses, calmes, parcourues presque uniquement de transports en communs. Pas de stress, ni d’agitation. Les habitants étaient des humanoïdes la même espèce et ils avaient tous un air de famille. Il faisait beau, les gens prenaient leur temps dans la rue. Ils n’étaient pas amorphes, comme certains citoyens de Libria, abrutis pour oublier qu’ils vivaient sous un régime totalitaire. Ils n’étaient pas non plus pressés comme des Coruscantiens à l’heure de la sortie des bureaux, ni comme des Corelliens à l’heure des compétitions sportives.
Une ville paisible, reposante, c’est ainsi qu’un guide touristique aurait pu la dépeindre.
- Trouvons le dirigeant local, dit Soul.
Les gens semblaient peu étonnés de voir arriver deux humanoïdes différents chez eux. Soul n’eut pas de mal à obtenir des renseignements : on lui indiqua par quelle ligne de bus se rendre au palais du dirigeant, appelé Grand Consul.
« On transporte la puissance de feu d’un croiseur, songea la Shaull, et personne ne nous contrôle. Soit c’est un énorme piège et il y a en ce moment des officiers qui ricanent de notre naïveté, soit je viens passer ici mes prochaines vacances ! »

Dans le bus, les gens allaient tranquillement à leur place, sans bousculade, après avoir fait la queue dehors. Personne ne payait. Nos héros non plus n’eurent pas besoin d’acheter un billet.
« Ou alors, le gros gag, se disait Soul, c’est qu’ici, les contrôleurs et la police sont des Rancors en uniforme. Ce qui expliquerait que les gens ne mouftent pas !… »
Merwyn ne perdait rien de ce qui se passait. Mais il ne se passait justement rien de notable ! Ces gens, qui auraient pu tous appartenir à la même famille, vaquaient à leurs occupations. Notre héros remarqua, en descendant du bus, que des gens achetaient des produits, sur la place du marché, mais ne payaient pas !
Soul entra dans une boutique, pour se tenir au courant de la mode locale : pas de caisse !
- D’ailleurs, ils sont habillés comme ma grand-mère, souffla la Shaull au Jedi. Regardez-moi ces robes beigeasses et ces tenues pour hommes.
A côté, Soul dépareillait, avec ses bottes poilues, son pantalon bouffant de danseuse Twilek, ses trois ceintures, sa veste en cuir et sa chemise à fleurs, ses colifichets, bracelets, ses tatouages indigènes et ses mèches à fils de couleurs ! Elle avait une tenue composée aux quatre coins de la galaxie !
Les rues étaient propres, les services de droids ménagers présents dans les rues pour enlever le moindre papier gras. Les enfants sortaient sagement en sortant de l’école.
- Regardez ça, pas un seul pour balancer un pétard…
Soul se souvenait de son enfance, quand elle faisait les quatre cent coups, embêtait les garçons, rendait ses parents furieux…
Nello sourit, lui qui avait été un sale garnement, et aurait aimé avoir plus de temps pour l’être. Merwyn haussait les épaules. C’était quand même la première fois qu’il arrivait sur une planète pareille. Pas d’hostilité à son égard, pas de légions de droïdes envoyés pour l’arrêter. Où étaient les bombardiers Tie et les batteries de turbo canons pour le neutraliser ?

En chemin, nos héros s’arrêtèrent dans un bar. Il en existait quand même, sur cette planète ! Les clients ne buvaient que des boissons sans alcool.
- Nous sommes de grands voyageurs, déclara Merwyn. Sommes-nous donc les premiers visiteurs ici ?
- Non, nous recevons des visites de temps à autre.
- Vous avez des contacts avec d’autres planètes ?
- Un peu, mais nous nous en occupons au minimum.
La suite de cette discussion apprit à nos héros qu’ils se trouvaient sur la planète Khomm, que le peuple local s’appelait, sans surprise, les Khommites et qu’ils avaient trouvé une organisation politique parfaite. Ils n’entendaient donc pas en changer. Ils étaient tous issus d’une même souche biologique, qu’ils clonaient depuis plusieurs générations, afin d’assurer une parfaite stabilité à leur monde.
Cet endroit était-il un modèle pour Vinovo, se demanda Merwyn, ou bien manquait-il, ici, des affiches géantes du Gouverneur Captinson pour que ce fût parfait ?…
Dans la rue, les gens se promenaient avec de grands animaux, à museau allongé, fourrure épaisse et grands jambes comme des échasses. Et ces bêtes aussi paraissaient clonés !

[Image: 316px-Khommite_strider.jpg]


Nos héros arrivèrent devant un grand bâtiment encore plus propre : le Consulat. Ils entrèrent dans la vaste salle de réception où conversaient des notables. Surpris, nos héros purent obtenir un rendez-vous avec le dirigeant sans mal. Il était prêt à les recevoir sans tarder !
- Je suis honoré de votre visite, dit le Grand Consul Khommite. Qui donc vous envoie ?
- Nous sommes à notre service, dit Merwyn.
- Je comprends. Cependant, la prochaine fois, annoncez-vous. L’équilibre de notre planète peut être préservé, à condition de supporter le MIP : Minimum d’Incertitude Possible. Nous n’avons établi de contacts avec l’extérieur que récemment. Ce qui introduit de la nouveauté, donc potentiellement du désordre. Alors nous sommes d’autant plus prudents.
- Nous aussi, nous sommes à la recherche de nouvelles opportunités. Qui sont donc ces contacts ? Un peuple en particulier ?
- Une personne qu se fait appeler Sirius. Il est dans le commerce.
- Pourtant, si j’ai bien compris, il n’y a pas de commerce ici. Seulement du troc.
- Nous essayons d’expliquer à ce Sirius la grandeur de notre civilisation. Mais lui s’acharne à utiliser de la monnaie. La plupart des gens ne peuvent pas s’en passer, apparemment.
Merwyn ne voulait pas trop perturber le Consul, en lui apprenant qu’il n’y avait bien qu’ici qu’on vivait sans argent !
- Vous comprenez, nous avons atteint la perfection. Et cela a pris du temps. Alors cela fascine bien des gens, qui veulent découvrir nos règles de vie. Car notre société recèle des choses exceptionnelles. Depuis des millénaires, nous avons travaillé à nous perfectionner. Quand nous sommes arrivés au bout de ce long parcours, nous avons décidé que le progrès, logiquement, devait cesser. Depuis, nous gardons les meilleurs génomes
- Vous maîtrisez donc parfaitement les techniques de ce génome ?
- Oui et nous parlons volontiers de notre maîtrise en la matière à nos invités.
« Lui, se dit Nello, il ne doit pas soupçonner le mauvais usage qu’on pourrait faire de sa technologie ! C‘est le problème des gens parfaits : ils sont trop naïfs. »
- Cela ne crée pas des jalousies ? Des envies ?
- Vous savez, nous ne quittons pas notre planète. Nous serions heureux d’aider les autres, en revanche, à construire une société parfaite pour eux.
- Ces prouesses génétiques sont passionnantes, dit Merwyn.
- A l’occasion, venez donc découvrir nos installations.
On entendit alors, au loin, retentir une lourde explosion. Des gens dans la rue, affolés, se mirent à courir et une alarme retentit brièvement dans le palais.
- C’est du vandalisme, ô Grand Consul, dit un conseiller qui entrait brusquement.
- Du vandalisme !
- Du sabotage, votre Excellence !
- Où se trouve le coupable ?
- Nous l’avons trouvé, et nous allons le traduire au Tribunal de la Grande Justice !
- C’est parfait !
Le conseiller s’en alla comme il était venu.
- Je suis peiné, dit le Consul, d’avoir à faire entendre à mes invités une telle nouvelle. Un dérèglement dans notre belle cité…
Le maître de Khomm s’excusa, car il était de son devoir d’aller présider le Tribunal qui se tenait.
- Allons voir cela, dit Merwyn, car nous devons savoir ce qu’ils vont décider comme punition pour le coupable.

Merwyn

Le Tribunal fut vite rempli. Aux premiers rangs du public, se trouvaient six groupes de dix personnes, représentant chacun une des familles de la planète. Nos héros remarquèrent qu’il n’y avait pas de garde, que les citoyens qui arrivaient dans l’assemblée étaient calmes et disciplinés.
Le Consul, très digne, entra enfin, alors que la salle avait fini de se remplir. Il salua ses magistrats, le public et s’assit à sa place, au milieu d’un léger murmure qu’il fit taire d’un geste.
Nos héros trouvaient cette scène presque irréaliste. Ils se frottaient même les yeux pour y croire. Eux qui avaient généralement affaire à des criminels endurcis, des Impériaux sans pitié, des traîtres, des barons du banditisme intergalactique, des politiciens ambitieux, et on en passe, ils avaient fini par s’habituer à une certaine bassesse des créatures intelligentes.
Et voilà qu’ils arrivaient dans une cité où les gens respectent les lois, où l’autorité règne naturellement, où il n’y a pas de papiers gras par terre, où il va de soi qu’être poli et honnête est une bonne chose, où il n’est pas nécessaire d’utiliser des moyens de coercitions quasi-totalitaires pour affirmer son pouvoir et où la corruption et les exécutions sommaires ne sont pas des sports locaux. Il est vrai que pas un seul de ces personnages (mafieux, politiciens, impériaux, crapules, trafiquants) ne se battaient pour autre chose que plus de justice dans la galaxie, si bien qu’en paroles, il n’y avait que des honnêtes gens qui ne comprenaient pas que les autres soient si mauvais.
Mais il fallait venir chez ces Khommites pour voir ces rêves d’ordre, de paix, d’intégrité réalisés. Soul se disait seulement que le prix à payer pour cela était d’accepter qu’une génération ne soit qu’un clonage de la précédente, si bien que de sa vie entière on ne voyait que les mêmes têtes de pipes ; et si on n’aimait pas sa belle-mère, on pouvait être assuré de la retrouver clonée dans quelques décennies. Mais y avait-il un Khommite qui pût détester sa belle-mère ? Cette question laissait Soul perplexe, alors que débutait la séance par quelques discours d’usages.
- Et maintenant, faites entrer l’accusé ! Annonça le Consul. Faites entrer Dorsk 81 !
C’était bien sûr un Khommite comme un autre. Le numéro signifiait qu’il était juste le 81e cloné de la même souche génétique. Merwyn sentit qu’il avait des prédispositions à la Force.
L’accusé était plutôt jeune, l’air maladroit, étourdi. Il n’avait pas une tête de malfaiteur. Soul eut plutôt de la sympathie pour lui. De quoi pouvait-on l’accuser ?
- Dorsk 81, reconnaissez-vous les étrangers ici présents ? Dit le Juge. Tournez-vous vers eux et répondez.
Nos héros se demandèrent ce qu’ils venaient faire là-dedans ? Est-ce que c’était une coutume de parler aux étrangers ? Mais non, il n’y en avait pas, avant, des étrangers.
- Non, je ne les reconnais pas.
- Pourtant, Dorsk 81, vous êtes accusé d’avoir fait sauter le vaisseau de ces étrangers !
- Quoi !
Soul avait bondi de sa chaise !
Le Kazellis ! LE Kazellis ! Son vaisseau depuis des années !
- Rasseyez-vous, s’il vous plaît, dit fermement le consul.
La Shaull sentit peser sur elle le regard lourd de l’assemblée. C’est la première fois qu’elle sentait un pouvoir peser sur elle sur cette planète.
- Nous disions donc, toussota le juge, que vous êtes accusé, Dorsk 81, d’avoir détruit le vaisseau spatial, dont notre invitée vient de nous fournir le nom : le « Kazellis ».
- Je suis innocent, dit simplement l’accusé.
- Pourtant, vous avez été aperçu près du vaisseau en question. Des témoins vous ont reconnus. Nous allons donc procéder à l’établissement de votre sanction.
Merwyn craignit alors le pire.
- Comme vous niez les faits, vous vous constituez en menteur, dit le Juge. Et notre société ne le tolère pas, vous le savez. Ayant entaché la perfection de notre société, vous devez réparer cet état de fait. Pour vous purifiez, vous devrez vous rendre au temple de l’Epreuve !
Le marteau d’airain tomba.
La justice était donc rendue de façon expéditive sur cette planète ! Qu’est-ce que c’était que ça, le temple de l’Epreuve ?

Soul, désespérée, courut au Kazellis, dont elle trouva bien la carcasse fumante. Elle l’inspecta et comprit quel sorte d’explosif on avait utilisé, à quel endroit on l’avait placé. Ce qui ne l’avançait pas.
Elle avait fini par s’attacher à cet engin. La firme Kazellis avait mis la clef sous la porte depuis plusieurs années. Il serait donc difficile de retrouver un autre de ces modèles en bon état, pas encore modifié.

Au palais, le Consul s’excusait auprès de Merwyn et Nello pour cet attentat. Les deux Jedi étaient bien embêtés : comment allaient-ils repartir de Khomm ?
- Dorsk 81 passera l’épreuve, déclarait le Consul. D’ici là, il ne doit voir personne.
- Mais en quoi consiste cette épreuve ?
- Seuls ceux qui la passent le savent. Mais généralement, quand les condamnés partent au Temple de l’Epreuve, ils savent qu’ils ne reviendront probablement pas !
Les deux Jedi se regardèrent puis Nello demanda :
- Est-ce qu’on peut l’accompagner ?
- Rien ne vous en empêche. Dorsk 81 partira à pied vers ce Temple. Mais vous n’aurez pas le droit d’entrer.
- Qui y a t-il dans ce Temple ?
- Je l’ignore. Par contre, les étrangers le savent peut-être.
- Qui ça, les étrangers ? Sirius ?
- Oui.
Les deux Jedi commençaient à flairer un sale coup. Et ce Consul, habitué à sa cité idéale, qui était d’une naïveté confondante !
- C’est ce Sirius qui nous a parlé de l’existence de l’Epreuve. Avant, nous n’allions pas beaucoup dans la région où se trouve le Temple.
- C’est ce Sirius qui a dû batir le temple…
- Pas sûr, non.

Nello cacha un soupir d’impatience. Il se demandait chez quelle bande de cinglés ils étaient tombés. Au moins, les truands, Sith, tueurs, bandits… agissaient selon une certaine rationalité. Mais ces Khommites…
- Le chemin jusqu’au Temple est long, dit le Consul. Il y en a pour deux jours à pied. Mais si le cœur vous en dit…

Merwyn se gratta la nuque : deux jours !
Pendant que l’Alliance attendait les plans de Zsinj pour attaquer et que Gaeriel croupissait dans l’un des pires pénitenciers de Coruscant ! Et tout ça parce qu’il n’y avait pas de transports dignes de ce nom sur cette planète !

Merwyn

Le Consul avait prévenu : en tant que clone d’une espèce parfaite, « Dorsk 81 ne connaît pas la fatigue. Il marchera les deux jours et deux nuits sans arrêt. »
Et voilà nos héros partis à la suite du condamné qui, machinalement, partait vers le Temple parce qu’on le lui avait ordonné. Aucun soldat après lui, personne pour le surveiller. Il allait lui-même vers cette Epreuve dont presque personne ne revenait. Et ceux qui étaient revenus n’étaient pas entrés dans le Temple…
- Ca ne peut pas être ce Dorsk qui a fait sauter le Kazellis, dit Soul. Ils n’ont pas la technologie nécessaire sur cette planète. Les explosifs utilisés sont de meilleure qualité. Comme possesseur de ce genre d’engins, on penserait plutôt aux Impériaux…

Dorsk 81 continuait son bonhomme de chemin, imperturbable. Il ne devait même pas écouter ce qui se disait.
Ils avançaient dans une grande prairie d’herbe grasse. Et il se mit à pleuvoir.
- Génial…
- Une charmante promenade en perspective, fit Nello.

La journée passa, monotone. A la tombée du jour, Dorsk ne montrait pas de signe de fatigue. Et il n’écoutait pas !
Les Jedi pouvaient encore marcher mais Soul en avait plein les bottes !
- Hé stop, pause ! Moi, je n’ai ni la Force ni les gênes, alors on s’arrête un peu.
- Allez, Dorsk, stop, lança Nello.
Le Khommite continua, comme un automate.
- Stop ! cria encore Soul.
Pas de réaction.
- Bon, je crois qu’il va falloir employer les grands moyens…
Soul sortit de son sac son pistolet, le régla sur paralysant et assomma le Khommite. Ses gênes ne l’immunisaient quand même pas au blaster ! Puis elle le ficela à la synthé-corde.
Dorsk se réveilla, saucissonné. Il n’émit pas de protestation. Il eut juste l’air surpris.
- Et maintenant, bonne nuit !
Soul s’enroula dans son sac de couchage et rumina la perte de son appareil, pendant que Nello prenait la première garde.

Merwyn

- Encore une belle journée de perdue pour la galaxie, grâce à M. Dorsk 81 !
Merwyn ne supportait plus cette planète. Nello avait préparé le lait bleu et le café. Il détacha le Khommite, qui ne prit pas le temps de manger : il repartit aussi sec !
Nos héros prirent le temps d’avaler quelque chose de chaud et ils se remirent en chasse du clone. Ce dernier était aussi bien un métronome qu’une boussole : il allait tout droit, à une cadence régulière.
Ce n’est qu’à la fin de cette journée, pénible, ennuyeuse, que nos héros arrivèrent en vue du Temple !
Cette bâtisse en forme de pyramide tronquée, avait près de 50 mètres de hauteur, en pierre gris bleu habitué aux pleurs incessants de la pluie qui souvent tombait sur cette plaine interminable.
Une porte en acier, de dix mètres de hauteur, grinça et s’ouvrit lentement pour laisser entrer le nouveau venu. Nos héros suivirent le Khomm à l’intérieur.

A suivre...Merwyn
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Republic Strikes Back - New Age - Episode I : Un peuple parfait - by Darth Nico - 03-07-2007, 03:32 PM

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