02-11-2007, 07:21 PM
(This post was last modified: 02-11-2007, 07:37 PM by Darth Nico.)
En exclusivité, un extrait du Dossier #5.
Maréchal ressortit enfin des égoûts.
Qu'arriverait-il si on apprenait où il se promenait la nuit ?... Les gens seraient-ils effrayés ? Le prendrait-on pour un fou ?... Ou peut-être que son entourage serait, tout simplement, déçu...
Déçu d'apprendre qu'il descendait plus bas que terre.
Il voyait Novembre et Portzamparc, dans le bureau de l'inspecteur, consternés en apprenant la nouvelle. Déçus...
- Oui, on est déçus... Un collègue qu'on appréciait tellement...
Et Portzamparc allant le rapporter à sa femme :
- Tu sais, Maréchal... c'est terrible... dans les égoûts, il se promène...
Madame de Portzamparc éclatant en sanglots dans son tablier de cuisine. Pareil chez les Novembre.
- Oh mon Dieu ! Antonin !...
- Déçus, mais déçus !... diraient aussi Rampoix et Sampieri...
Ses commerçants, son propriétaire, la concierge...
- On comprend pas... C'est la consternation... Un homme si poli... Vous savez, bonjour bonsoir... Non, je ne pourrai plus aller nettoyer son palier.
Son percepteur, le Juge Tolin, le commissaire Ménard :
- Un policier si scrupuleux... Un citoyen irréprochable... Et là, on apprend la nouvelle... Quelle déchéance...
Et les truands de chez Gino, Fufu Carambouille et les autres :
- Déçus, mais déçus... Voilà notre sentiment...
Gino lui-même :
- Non, avant, je le respectais... Il venait boire un verre... Mais à présent, impossible... impossible, hélas...
Les clients de chez Emma, alcooliques :
- On est vraiment... mais vraiment... ah !... On est... on est déçus, voilà !... Maréchal...
Sobotka, depuis sa tombe, pleurant dans les bras de Horo et Radik :
- Ah, un flic comme lui... un coriace !... Si on est là, c'est à cause de lui... Et là... le drame... On ne sait pas quoi vous dire... On est déçus, c'est tout...
Sur Forge, aussi, dans les dîners en ville...
- On a lu la nouvelle dans les journaux... Quelle tristesse, quelle déception...
Même les barbares de Kargarl, occupés à se trancher la chair et la tête à coups de cimeterres, s'arrêtant, dépités, au beau milieu de la bataille :
- Doçovski, moltö doçovski...
Et la police d'Etat ! Les Scientistes !... Les Stalytes, les Anciens !... depuis leurs repaires secrets... soudain dégoûtés de leurs petites conspirations...
- A quoi bon, maintenant... On est tellement déçus par l'inspecteur Maréchal...
Maréchal ressortit enfin des égoûts.
Qu'arriverait-il si on apprenait où il se promenait la nuit ?... Les gens seraient-ils effrayés ? Le prendrait-on pour un fou ?... Ou peut-être que son entourage serait, tout simplement, déçu...
Déçu d'apprendre qu'il descendait plus bas que terre.
Il voyait Novembre et Portzamparc, dans le bureau de l'inspecteur, consternés en apprenant la nouvelle. Déçus...
- Oui, on est déçus... Un collègue qu'on appréciait tellement...
Et Portzamparc allant le rapporter à sa femme :
- Tu sais, Maréchal... c'est terrible... dans les égoûts, il se promène...
Madame de Portzamparc éclatant en sanglots dans son tablier de cuisine. Pareil chez les Novembre.
- Oh mon Dieu ! Antonin !...
- Déçus, mais déçus !... diraient aussi Rampoix et Sampieri...
Ses commerçants, son propriétaire, la concierge...
- On comprend pas... C'est la consternation... Un homme si poli... Vous savez, bonjour bonsoir... Non, je ne pourrai plus aller nettoyer son palier.
Son percepteur, le Juge Tolin, le commissaire Ménard :
- Un policier si scrupuleux... Un citoyen irréprochable... Et là, on apprend la nouvelle... Quelle déchéance...
Et les truands de chez Gino, Fufu Carambouille et les autres :
- Déçus, mais déçus... Voilà notre sentiment...
Gino lui-même :
- Non, avant, je le respectais... Il venait boire un verre... Mais à présent, impossible... impossible, hélas...
Les clients de chez Emma, alcooliques :
- On est vraiment... mais vraiment... ah !... On est... on est déçus, voilà !... Maréchal...
Sobotka, depuis sa tombe, pleurant dans les bras de Horo et Radik :
- Ah, un flic comme lui... un coriace !... Si on est là, c'est à cause de lui... Et là... le drame... On ne sait pas quoi vous dire... On est déçus, c'est tout...
Sur Forge, aussi, dans les dîners en ville...
- On a lu la nouvelle dans les journaux... Quelle tristesse, quelle déception...
Même les barbares de Kargarl, occupés à se trancher la chair et la tête à coups de cimeterres, s'arrêtant, dépités, au beau milieu de la bataille :
- Doçovski, moltö doçovski...
Et la police d'Etat ! Les Scientistes !... Les Stalytes, les Anciens !... depuis leurs repaires secrets... soudain dégoûtés de leurs petites conspirations...
- A quoi bon, maintenant... On est tellement déçus par l'inspecteur Maréchal...