Jubilatoire^_^

[Darth Nico]

Correction de quelques fautes, parce que ça le fait pas sur un blog public:P

A mon avis, pas besoin d'une référence au mythe de la caverne. Et l'extrait de Descartes, il faudrait le réduire je pense.

La différence entre les démocrates de Malakoff et le PS/PC/UMP

Par Phil, MODEM et démocrate de Malakoff

Du fait de la mauvaise foi du PS et son éternelle question « vous êtes de droite ou de gauche ? » (« vous êtes évidement de droite, ça nous arrange »…..finalement, pourquoi poser la question ?), nous avons décidé de mettre définitivement un terme à ce débat stupide qui sert des gens qui, durant la campagne, n’ont pas arrêté de nous donner des leçons de courage visiblement mal venues.

La différence entre les démocrates de Malakoff et le PS/PC/UMP tient en deux points.

Premier point : le refus de faire des promesses inconsidérées, voire démagogiques, au risque de disparaître politiquement
Là où nos adversaires utilisent la maxime suivante (de Charles Pasqua) « les promesses n’engagent que ceux qui y croient », nous préférons passer un vrai contrat de gouvernance avec nos concitoyens et les gens qui portent leurs voix sur notre liste.

Nous pensons que faire des promesses, c’est toujours facile. Les tenir, c’est autre chose, car les problèmes sont généralement complexes.

En fait, nous pensons qu’une personne élue sur un programme démagogique ne pourra jamais changer les choses car il brisera son lien avec ses électeurs et créera de la déception.

Effectivement, quelqu’un qui est élu sur de la démagogie se trouve face à deux options :
1) Il trouve une excuse pour ne pas appliquer son programme (« Vous savez, on n'avait pas prévu que… ») Ce qui est, au mieux de la mauvaise foi, au pire de l’incompétence. C’est le cas de Jacques Chirac en 1995. C’est d’ailleurs aussi le cas de la municipalité qui va faire, d’après ce que nous avons compris, une campagne pour dire que faire un budget, c’est dur et qu’il ne pourrons pas tenir l’ensemble de leur promesse (« Vous savez, nous ne savions pas qu’il y aurait une crise » ai-je entendu durant la préparation de mon conseil de quartier. J’ai même entendu « Je ne savais pas que Nicolas Sarkozy serait élu »).
2) Il applique délibérément son programme sans se rendre compte qu’il est démagogique (ce qui est de l’incompétence) ou en le sachant délibérément démagogique (ce qui est de la malhonnêteté). C’est le cas de Jacques Chirac en 2002 et de Nicolas Sarkozy. Là, c’est plus grave car on empire une situation déjà difficile.

Ne pas faire de promesses inconsidérées et/ou démagogiques est important à nos yeux. Cela fait partie de nos valeurs. Et si ce point nous condamne à de faibles scores, ou même à n’avoir aucun élu, alors nous acceptons ce funeste destin.

C’est pour ça, d’ailleurs, que l’on accepte difficilement les leçons de morales de certains de nos adversaires qui n’hésitent pas à faire tourner la machine à promesses.

Deuxième point : la recherche de solutions pragmatiques qui marchent !
Ce point est plus important que le premier.

Nos adversaires ont une vision dogmatique et idéologique des choses. Ils ont déjà la solution aux problèmes posés.
Ce qui veut dire que dans la pratique, lors d’une élection, ils ont déjà la solution à un problème, et qu’ils vendront cette dite « solution » comme la « solution » à un problème précis. Ils ne feront pas le moindre effort pour regarder ou sentir ledit problème.

C’est là que les démocrates de Malakoff apportent une vraie valeur ajoutée.
Nous pensons au contraire que les problèmes sont compliqués et que la « véritable » solution ne peut pas être idéologique.

Nous préférons avoir une approche plus « scientifique » pour un problème posé.
Nous préférons avoir une approche Cartésienne sur un problème donné en utilisant la méthode du philosophe Descartes (1596 - 1650) décrite dans le « Discours de la méthode » (1637).

Effectivement, au lieu d’avoir une solution toute faite gangrené par de l’idéologie, nous préférons utiliser la méthode suivante (voir annexe pour un exemple concret) :
- Analyse du problème.
- Isolement des variables pertinentes.
- Recherche, à l’aide des variables pertinentes, d’une solution consensuelle, dans l’intérêt général.

Cette différence est majeure. C’est sur ce point que se trouve le fossé entre les démocrates de Malakoff et le PS/PC/UMP.

Nous recherchons des solutions pragmatiques, dans l’intérêt général qui marchent là où nos adversaires proposent des solutions idéologiques et dogmatiques.

Bref, nous n’avons rien de commun avec la municipalité actuelle ou l’UMP, et nous en sommes bien contents car cette différence fait notre force.

Annexe
[1] Exemple concret du point 2
Durant les municipales, nous avons fait le diagnostic que 1/3 des recettes de Malakoff sont liées aux divers impôts. Ce qui veut dire que 2/3 du budget est lié à diverses subventions.
Ces subventions sont données par l’Etat (pour la majorité).
Or l’Etat est endetté. Il doit donc se désendetter. Ce qui veut dire que 2/3 des recettes de Malakoff sont compromis.
Or, les services rendus à la population (indépendamment de leur efficacité) ont un prix.
Ce qui veut dire qu’on arrive à deux options :
Option 1 : On réduit la qualité des services rendus à la population.
Option 2 : On trouve de nouveaux financements.
En prenant de préférence l’option 2, nous avons deux possibilités :
Option 2a : La taxe professionnelle en faisant venir des entreprises.
Option 2b : Demander une contribution à nos concitoyens.

Nous avons choisi l’option 2a, en proposant la création d’une pépinière d’entreprises.
La municipalité, en connaissance de cause ou pas (plutôt sans vraiment savoir pourquoi), a choisi l’option 2b.
D’une certaine façon, on savait déjà que la municipalité augmenterait un jour ou l’autre les impôts (comme on le dit, CQFD).

[2] Extrait du « Discours de la méthode »
<strike>« Il est vrai que nous ne voyons point qu'on jette par terre toutes les
maisons d'une ville pour le seul dessein de les refaire d'autre façon et
d'en rendre les rues plus belles; mais on voit bien que plusieurs font
abattre les leurs, pour les rebâtir, et que même quelquefois ils y sont
contraints, quand elles sont en danger de tomber d'elles-mêmes, et que
les fondements n'en sont pas bien fermes. A l'exemple de quoi je me
persuadai qu'il n'y auroit véritablement point d'apparence, qu'un
particulier fît dessein de réformer un état, en y changeant tout dès
les fondements, et en le renversant pour le redresser; ni même aussi de
réformer le corps des sciences, ou l'ordre établi dans les écoles pour
les enseigner: mais que, pour toutes les opinions que j'avois
reçues jusques alors en ma créance, je ne pouvois mieux faire que
d'entreprendre une bonne fois de les en ôter, afin d'y en remettre par
après ou d'autres meilleures, ou bien les mêmes lorsque je les aurois
ajustées au niveau de la raison. Et je crus fermement que par ce moyen
je réussirois à conduire ma vie beaucoup mieux que si je ne bâtissois
que sur de vieux fondements, et que je ne m'appuyasse que sur les
principes que je m'étois laissé persuader en ma jeunesse, sans avoir
jamais examiné s'ils étoient vrais. »

« … »
« Et comme la multitude des lois fournit souvent des
excuses aux vices, en sorte qu'un état est bien mieux réglé lorsque,
n'en ayant que fort peu, elles y sont fort étroitement observées; </strike> Ainsi,
au lieu de ce grand nombre de préceptes dont la logique est composée, je
crus que j'aurois assez des quatre suivants, pourvu que je prisse une
ferme et constante résolution de ne manquer pas une seule fois à les
observer.
Le premier étoit de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne
la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire, d'éviter soigneusement
la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus
en mes jugements que ce qui se présenteroit si clairement et si
distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre
en doute.

Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais, en
autant de parcelles qu'il se pourroit, et qu'il seroit requis pour les
mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées,
en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés
à connoître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la
connoissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux
qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.

Et le dernier, de taire partout des dénombrements si entiers et des
revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre. »

[2] Toujours dans la philosophie, le mythe de la caverne est une autre approche du problème de la connaissance. On parle aussi des conditions pour le bon fonctionnement d’une démocratie.

Réponse proposée.