A quelques blocs de là dans une chambre de l'unité de soin intensif de l'hôpital St Vincent, abattue de fatigue sur son siège le lieutenant Yu dormait au chevet de son amie. Le premier éclair la sortit de son sommeil profond, puis il y en eut un autre, elle ouvrit difficilement les yeux, et encore un flash qui l'obligea cette fois à lever sa main pour se protéger. Elle distingua une silhouette.
- Qu'est-ce que vous faites là ! Vous n'avez pas le droit d'être ici !
Ignorant l'avertissement le paparazzi continuait de prendre ses clichés. Jen tenta de se lever pour attraper l'appareil mais encore mal réveillée elle n'y parvint pas. L'homme en profita pour prendre une dernière photo et sentit qu'il était temps de déguerpir. Il se retourna pour sortir et eu soudain l'impression que la porte avait été refermée derrière lui. De fait le détective Jean Metraux occupait bien presque tout le cadre. Il attrapa l'homme par le col et le souleva d'une seule main de trente bons centimètres pour l'amener les yeux dans les yeux.
- Tu n'as pas entendu ce que t'as dit la dame, tu n'as pas le droit d'être ici. Dit Metraux d'une voix menaçante.
- Le public a le droit de savoir, vous ne pouvez pas m'empêcher de prendre ces photos !
- Ah ouais, violation de la vie privée, du secret médical... On va voir si je peux pas t'en empêcher.
Il lui arracha alors l'appareil photo et le réduisit en miette l'instant d'après sous son énorme rangers.
- Bon maintenant tire-toi, minable.
Il jeta l'homme dans le couloir comme un vulgaire sac de chiffon sale. Jugeant que les milliers de dollars que lui auraient rapportés les photos ne valaient pas d'affronter une telle menace, le paparazzi prit prudemment ses jambes à son coup.
- Merci Baron.
En trois ans le détective Metraux n'avait jamais vu sa collègue avec aussi mauvaise mine.
- De rien, je venais aux nouvelles, de la part des autres aussi, si je peux faire quoi que ce soit...
- Merci c'est gentil, pour le moment on ne peut pas faire grand chose d'autre qu'attendre. Les médecins ont dit qu'elle s'en sortirait mais ils ne peuvent pas encore se prononcer sur les séquelles.
- Ok, j'espère qu'elle va vite se remettre et que tout ira bien...
Jen esquissa un sourire en voyant son camarade si menaçant quelques instants plus tôt devenir pataud, planté là devant le lit d'Anita.
- Bon je dois filer, n'hésite pas à m'appeler si un autre de ces cafards vient t'emmerder.
- J'y penserai.
Il lui fit au revoir d'un signe et sorti de la chambre en refermant la porte derrière lui. Jen tint la main de son amie pendant un long moment avant de s'endormir à nouveau.
Plus tard dans la matinée Kogoro Columbo se présenta au central comme toujours plusieurs heures avant le début de son service. Les rumeurs allaient bon train chez les COPS sur les moeurs de la nippo-californienne. Elle n'avait jamais montré de signe d'attirance pour les plus beaux playboy du service, et pas davantage pour les filles. Joker était pourtant sûr qu'elle avait une liaison avec Reito son coéquipier, malgré ses dénégations à lui et ses silences à elle, il en avait même lancé le paris dans le service. La cote était à 10 contre 1 mais quelques têtes brûlées avaient tout de même misé une poignée de dollars.
Alors qu'elle relisait inlassablement les rapports sur l'affaire du pacemaker comme le tueur en série avait été surnommé, elle reçu un appel du standard :
- Détective Kogoro Columbo ?
- Oui c'est moi.
- Nous avons une personne à l'accueil qui souhaite vous voir, elle dit que c'est au sujet de l'affaire du pacemaker.
- Faites-la monter.
Peu de temps après une femme sans doute jeune mais déjà ravagée par la consommation de drogue et d'alcool sortit de l'ascenseur et se présenta à mètre cube qui désigna le bureau d'Akechi.
- Bonjour madame la détective, c'est vous qui enquêtez sur le tueur là ? Ils ont dit votre nom à la télé.
- Oui, vous avez des informations ?
- Euh ouais je gagne quoi si je vous aide.
La femme s'agitait, elle était visiblement dans les premiers stades du manque et pensait à des substituts médicamenteux.
- C'est un devoir de témoigner et si vous cachez des informations vous pourrez être inculpée.
- Bordel c'est bien ma chance, j'aurais mieux fait de rester dans mon quartier, vous allez au moins me rembourser les tickets de bus ?
Akechi soupira.
- Oui je vous rembourserai vos tickets, maintenant dites-moi ce que vous savez.
- Ben comme qui dirait je l'ai vu votre gars, près de l'endroit du premier mort, je l'ai vu sortir de sa camionnette avec un gros paquet, je suis parti parce qu'il me faisait peur, quand je suis revenue dix minutes plus tard le corps était là avec tous les trucs vaudou ou je sais pas quoi.
- Pourquoi avez-vous attendu aussi longtemps pour nous donner une information aussi importante.
- Ben je pensais pas que c'était un tueur en série, c'est que quand j'ai vu les journaux avec les autres morts que j'ai compris...
Akechi se retint de rajouter que c'est surtout le manque et l'appât de médicaments qui l'avait plus surement amenée là.
- Bon vous pourriez en faire un portrait robot ?
- Oui je crois bien.
- Parfait, j'amène un dessinateur.
L'expert arriva peu de temps après et se mis à l'oeuvre. Un fois le portrait achevé la page montrait un homme arabe menaçant.
Akechi installa ensuite son témoin sur une chaise et lui offrit un café.
C'est à ce moment que son ordinateur lui indiqua la réception d'un message. Il s'agissait du résultat de l'analyse des empreintes trouvées sur les lieux de la découverte du premier coeur. Le résultat était difficile à croire, les experts du labo avaient trouvé une correspondance, un certain Ali Ben Ouassali, mais l'homme était noté mort depuis le 4 juillet 2026. Il était à l'époque militaire et faisait parti des très rares pertes humaines lors des échauffourées qui avaient accompagnées la déclaration d'indépendance de la Californie.
Akechi s'empressa d'imprimer le visage figurant sur le dossier militaire et la présenta à son témoin.
- Ah ben oui voilà c'est lui, il est peut être un peu plus vieux mais je reconnais sa tête d'assassin !
- Merci. un agent va prendre votre déposition.
Des empreintes et un témoin qui incriminaient un mort, quelqu'un devait bien se tromper part !
- Qu'est-ce que vous faites là ! Vous n'avez pas le droit d'être ici !
Ignorant l'avertissement le paparazzi continuait de prendre ses clichés. Jen tenta de se lever pour attraper l'appareil mais encore mal réveillée elle n'y parvint pas. L'homme en profita pour prendre une dernière photo et sentit qu'il était temps de déguerpir. Il se retourna pour sortir et eu soudain l'impression que la porte avait été refermée derrière lui. De fait le détective Jean Metraux occupait bien presque tout le cadre. Il attrapa l'homme par le col et le souleva d'une seule main de trente bons centimètres pour l'amener les yeux dans les yeux.
- Tu n'as pas entendu ce que t'as dit la dame, tu n'as pas le droit d'être ici. Dit Metraux d'une voix menaçante.
- Le public a le droit de savoir, vous ne pouvez pas m'empêcher de prendre ces photos !
- Ah ouais, violation de la vie privée, du secret médical... On va voir si je peux pas t'en empêcher.
Il lui arracha alors l'appareil photo et le réduisit en miette l'instant d'après sous son énorme rangers.
- Bon maintenant tire-toi, minable.
Il jeta l'homme dans le couloir comme un vulgaire sac de chiffon sale. Jugeant que les milliers de dollars que lui auraient rapportés les photos ne valaient pas d'affronter une telle menace, le paparazzi prit prudemment ses jambes à son coup.
- Merci Baron.
En trois ans le détective Metraux n'avait jamais vu sa collègue avec aussi mauvaise mine.
- De rien, je venais aux nouvelles, de la part des autres aussi, si je peux faire quoi que ce soit...
- Merci c'est gentil, pour le moment on ne peut pas faire grand chose d'autre qu'attendre. Les médecins ont dit qu'elle s'en sortirait mais ils ne peuvent pas encore se prononcer sur les séquelles.
- Ok, j'espère qu'elle va vite se remettre et que tout ira bien...
Jen esquissa un sourire en voyant son camarade si menaçant quelques instants plus tôt devenir pataud, planté là devant le lit d'Anita.
- Bon je dois filer, n'hésite pas à m'appeler si un autre de ces cafards vient t'emmerder.
- J'y penserai.
Il lui fit au revoir d'un signe et sorti de la chambre en refermant la porte derrière lui. Jen tint la main de son amie pendant un long moment avant de s'endormir à nouveau.
Plus tard dans la matinée Kogoro Columbo se présenta au central comme toujours plusieurs heures avant le début de son service. Les rumeurs allaient bon train chez les COPS sur les moeurs de la nippo-californienne. Elle n'avait jamais montré de signe d'attirance pour les plus beaux playboy du service, et pas davantage pour les filles. Joker était pourtant sûr qu'elle avait une liaison avec Reito son coéquipier, malgré ses dénégations à lui et ses silences à elle, il en avait même lancé le paris dans le service. La cote était à 10 contre 1 mais quelques têtes brûlées avaient tout de même misé une poignée de dollars.
Alors qu'elle relisait inlassablement les rapports sur l'affaire du pacemaker comme le tueur en série avait été surnommé, elle reçu un appel du standard :
- Détective Kogoro Columbo ?
- Oui c'est moi.
- Nous avons une personne à l'accueil qui souhaite vous voir, elle dit que c'est au sujet de l'affaire du pacemaker.
- Faites-la monter.
Peu de temps après une femme sans doute jeune mais déjà ravagée par la consommation de drogue et d'alcool sortit de l'ascenseur et se présenta à mètre cube qui désigna le bureau d'Akechi.
- Bonjour madame la détective, c'est vous qui enquêtez sur le tueur là ? Ils ont dit votre nom à la télé.
- Oui, vous avez des informations ?
- Euh ouais je gagne quoi si je vous aide.
La femme s'agitait, elle était visiblement dans les premiers stades du manque et pensait à des substituts médicamenteux.
- C'est un devoir de témoigner et si vous cachez des informations vous pourrez être inculpée.
- Bordel c'est bien ma chance, j'aurais mieux fait de rester dans mon quartier, vous allez au moins me rembourser les tickets de bus ?
Akechi soupira.
- Oui je vous rembourserai vos tickets, maintenant dites-moi ce que vous savez.
- Ben comme qui dirait je l'ai vu votre gars, près de l'endroit du premier mort, je l'ai vu sortir de sa camionnette avec un gros paquet, je suis parti parce qu'il me faisait peur, quand je suis revenue dix minutes plus tard le corps était là avec tous les trucs vaudou ou je sais pas quoi.
- Pourquoi avez-vous attendu aussi longtemps pour nous donner une information aussi importante.
- Ben je pensais pas que c'était un tueur en série, c'est que quand j'ai vu les journaux avec les autres morts que j'ai compris...
Akechi se retint de rajouter que c'est surtout le manque et l'appât de médicaments qui l'avait plus surement amenée là.
- Bon vous pourriez en faire un portrait robot ?
- Oui je crois bien.
- Parfait, j'amène un dessinateur.
L'expert arriva peu de temps après et se mis à l'oeuvre. Un fois le portrait achevé la page montrait un homme arabe menaçant.
Akechi installa ensuite son témoin sur une chaise et lui offrit un café.
C'est à ce moment que son ordinateur lui indiqua la réception d'un message. Il s'agissait du résultat de l'analyse des empreintes trouvées sur les lieux de la découverte du premier coeur. Le résultat était difficile à croire, les experts du labo avaient trouvé une correspondance, un certain Ali Ben Ouassali, mais l'homme était noté mort depuis le 4 juillet 2026. Il était à l'époque militaire et faisait parti des très rares pertes humaines lors des échauffourées qui avaient accompagnées la déclaration d'indépendance de la Californie.
Akechi s'empressa d'imprimer le visage figurant sur le dossier militaire et la présenta à son témoin.
- Ah ben oui voilà c'est lui, il est peut être un peu plus vieux mais je reconnais sa tête d'assassin !
- Merci. un agent va prendre votre déposition.
Des empreintes et un témoin qui incriminaient un mort, quelqu'un devait bien se tromper part !