30-04-2010, 12:15 AM
(This post was last modified: 01-05-2010, 01:14 AM by baronpiero.)
Ninpo. Résumé no jutsu. Ca me fait -presque- mal de partir au Japon tellement je suis chaud sur les résumés.
La journée se termina pour les deux acolytes sur cet échec. Titus se rendit au bar de l'hotel Cestellus et commanda un amasec sans glace. Regardant le fond de son verre, il se demandait qui serait la prochaine cible des masques. L'inquisiteur El-Bais qui passait par là, en profita pour s'entretenir avec lui.
- Alors Titus, ça n'a pas l'air d'aller.
- J'étais en train d'analyser les évènements de la journée, rien de plus, rétorqua Titus.
- Je n'en doute pas, répondit El-Bais. Tu ne perd jamais le nord.
- Je me disais qu'il allait devenir délicat de lutter contre des types qui ne restpectent aucune règle avec vos méthodes actuelles, dit Titus.
- Je vois où tu veux en venir, répondit El-Bais. Mais je préfère de loin privilégier la confiance et la transparence, des valeurs essentielles qui sont trop souvent bafouées, ce qui nuit cruellement à la réputation de notre organisation. Nous autres inquisiteurs sommes là pour réparer les dysfonctionnements dans les institutions que l'Empereur nous a léguées, pas pour les remplacer. Un trop grand nombre de mes confrères a tendance à l'oublier.
L'inquisiteur El-Baïs sortit une lettre noire de sa poche.
- Au fait, reprit l'inquisiteur, Serapham Sagem nous convie pour un dîner spectacle demain soir au cabaret "la Gloire de l'Empereur". Voici deux invitations. Tu donneras l'autre à Ezaria. Et n'oublie pas ton rapport.
- Dans une heure sans faute.
En remontant, Titus trouva Ezaria étendue sur son lit. Rien de grave. Comme à son habitude, la Scintillienne s'était encore bourrée de ces horribles pillules de Prozium pour fuir la réalité. Titus se félicitait d'être dénué d'émotions, c'était indéniablement un avantage.
La journée se passa sans embûches. Le lendemain soir, le cabaret "la Gloire de l'Empereur" faisait salle comble. Ezaria et Titus ne se sentaient pas à leur place dans cet univers de riches. Il y avait ça et là d'éminents représentants de l'aristocratie de Tarsus, plusieurs lieutenants de l'adeptus arbites, des courtiers de la main d'or, il y avait même le maître de l'eau. Tous les convives prirent place dans la salle. L'inquisiteur El-Baïs et ses deux acolytes étaient à la table de l'inquisiteur Sagem. La soirée battait son plein. L'inquisiteur Sagem, bruyant et bon vivant, se donnait en spectacle.
La célèbre actrice Ayamé Ayumi entra enfin sur scène. Son spectacle mêlant danse, chant et acrobatie dépeigait le destin tragique d'une jeune élève officier de la garde impériale tiraillée entre son amour pour un noble coureur de jupons et son devoir envers l'empereur. Bien que d'un scénario très convenu du fait de la censure en vigueur, il faut admettre que le spectacle était fort bien réalisé.
Vers la fin du repas, tandis que l'on propose à tous les convives un thé de feu Tarsien ou un amasec d'Orbell, l'inquisiteur Sagem recoit un colis de petite taille. Ezaria et Titus en reconnaissent immédiatement la forme.
- Prenez garde inquisiteur, c'est un colis des masques, interrompt Titus.
- Bien, répondit Sagem. Mannfredi, veuillez l'ouvrir.
- Bien maître.
Mannfredi, le bouffon et goûteur attitré de l'inquisiteur Sagem ouvrit le colis. A l'intérieur, un masque.
- Mirez, maître, un masque!
Mannfredi fit une large grimace comme pour imiter le masque. Il le mit et commença à se déhancher comme seuls les bouffons de son espèce savent le faire. Il commença à taper dans les mains pour que les convives l'accompagnent, et puis il fit mine de mourir empoisonné.
- Mannfredi, dit l'inquisiteur comme pour entrer dans le jeu de son bouffon, vous allez bien?
- Mannfredi, il faut donc que je vienne vous botter le train, vil chenapan?
Mannfredi restait à terre. L'inquisiteur transpirait, et il avait froid en même temps, il essaya de parler mais aucun son de sortit de sa bouche. L'inquisiteur Sagem s'effondra à terre.
Ezaria et Titus accoururent et le rattrappèrent au dernier moment. Ils n'étaient pas trop de deux pour retenir la chute de l'inquisiteur qui était enchassé dans sa lourde armure énergétique.
Titus examina l'inquisiteur.
- Aucun doute possible, maître El-Baïs, il est mort d'un empoisonnement. Par chance, il semble que nous n'ayons pas été visés.
- Sécurité, faites boucler la salle. Personne ne doit sortir, rugit El-Baïs
- Vous avez entendu l'inquisiteur, enchaîna Ezaria. Mettez-vous tous par là. Nous vous ferons sortir dès que possible après que vous ayez tous été interrogés. Hé, vous là bas, vous entendez ce qu'on vous dit?
Le serveur qui avait amené les plats retournait en cuisine comme si de rien n'était. Les deux agents d'élite le poursuivirent à travers les cuisines du restaurant de luxe.
Puis le serveur traversa une fenêtre qu'il avait vraisemblablement repéré à l'avance. Il fit une roulade au sol lors de laquelle il perdit sa perruque.
- Je n'en reviens pas, s'exclama Titus, il était sous notre nez!
- Attention!
Ezaria attrappa Titus et le plaqua contre un mur juste à temps pour lui permettre d'éviter une rafale de fusil d'assaut.
- Ouch! Titus eu le souffle coupé. Ta force est vraiment terrifiante par moments.
Après une âpre fusillade, il ne restait plus qu'un malfrat en vie qui rampait au sol, se tordant de douleur. Titus s'avança vers lui.
- raahhh, fit l'homme agonisant.
- T'es foutu mon gars, ton foie est touché, lui dit Titus. Tu en as pour une bonne heure à agoniser. Dis-moi qui t'a engagé, et tu auras une mort rapide.
- Avec plaisir, fit l'homme se tordant de douleur. Mon commanditaire s'appelle Omega... parce qu'il est le meilleur... et il vous aura.
- Nous verrons ça.
Ezaria détourna les yeux.
*BLAM* Titus acheva le dernier renégat d'une balle dans la tête.
- Bien, dit-il comme si de rien n'était, retournous interroger les autres.
Les interrogatoires se succédèrent juste tard dans la nuit. Les acolytes n'apprirent rien de nouveau.
- Tout de même Ezaria, accusa Titus, de quel manque de tact tu as fait preuve. Tu aurais pu éviter ta remarque déplacée devant Ayamé Ayumi.
- hé bien quoi. J'ai le droit de trouver son héroine un peu idiote. Elle n'avait qu'à pas demander.
- Si tu m'avais dit ça, je serais venu te tuer dans ton sommeil. Mais heureusement pour nous Ayamé Ayumi n'a rien d'un assassin chevronné.
- Oui, heureusement. Ah ah. Allez avoue, tu la défend parce qu'elle t'a tapé dans l'oeuil.
- Pas le moins du monde, rétorqua Titus.
- A d'autres, insista Ezaria, j'ai tout de suite remarqué.
- Ah ça ne va pas recommencer, je vais finir par croire que tu es jalouse. Mais ça peut s'arranger.
- N'y pense même pas, tu n'es qu'un macho de l'espace.
- Un macho de l'espace? J'aime bien.

La journée se termina pour les deux acolytes sur cet échec. Titus se rendit au bar de l'hotel Cestellus et commanda un amasec sans glace. Regardant le fond de son verre, il se demandait qui serait la prochaine cible des masques. L'inquisiteur El-Bais qui passait par là, en profita pour s'entretenir avec lui.
- Alors Titus, ça n'a pas l'air d'aller.
- J'étais en train d'analyser les évènements de la journée, rien de plus, rétorqua Titus.
- Je n'en doute pas, répondit El-Bais. Tu ne perd jamais le nord.
- Je me disais qu'il allait devenir délicat de lutter contre des types qui ne restpectent aucune règle avec vos méthodes actuelles, dit Titus.
- Je vois où tu veux en venir, répondit El-Bais. Mais je préfère de loin privilégier la confiance et la transparence, des valeurs essentielles qui sont trop souvent bafouées, ce qui nuit cruellement à la réputation de notre organisation. Nous autres inquisiteurs sommes là pour réparer les dysfonctionnements dans les institutions que l'Empereur nous a léguées, pas pour les remplacer. Un trop grand nombre de mes confrères a tendance à l'oublier.
L'inquisiteur El-Baïs sortit une lettre noire de sa poche.
- Au fait, reprit l'inquisiteur, Serapham Sagem nous convie pour un dîner spectacle demain soir au cabaret "la Gloire de l'Empereur". Voici deux invitations. Tu donneras l'autre à Ezaria. Et n'oublie pas ton rapport.
- Dans une heure sans faute.
En remontant, Titus trouva Ezaria étendue sur son lit. Rien de grave. Comme à son habitude, la Scintillienne s'était encore bourrée de ces horribles pillules de Prozium pour fuir la réalité. Titus se félicitait d'être dénué d'émotions, c'était indéniablement un avantage.
La journée se passa sans embûches. Le lendemain soir, le cabaret "la Gloire de l'Empereur" faisait salle comble. Ezaria et Titus ne se sentaient pas à leur place dans cet univers de riches. Il y avait ça et là d'éminents représentants de l'aristocratie de Tarsus, plusieurs lieutenants de l'adeptus arbites, des courtiers de la main d'or, il y avait même le maître de l'eau. Tous les convives prirent place dans la salle. L'inquisiteur El-Baïs et ses deux acolytes étaient à la table de l'inquisiteur Sagem. La soirée battait son plein. L'inquisiteur Sagem, bruyant et bon vivant, se donnait en spectacle.
La célèbre actrice Ayamé Ayumi entra enfin sur scène. Son spectacle mêlant danse, chant et acrobatie dépeigait le destin tragique d'une jeune élève officier de la garde impériale tiraillée entre son amour pour un noble coureur de jupons et son devoir envers l'empereur. Bien que d'un scénario très convenu du fait de la censure en vigueur, il faut admettre que le spectacle était fort bien réalisé.
Vers la fin du repas, tandis que l'on propose à tous les convives un thé de feu Tarsien ou un amasec d'Orbell, l'inquisiteur Sagem recoit un colis de petite taille. Ezaria et Titus en reconnaissent immédiatement la forme.
- Prenez garde inquisiteur, c'est un colis des masques, interrompt Titus.
- Bien, répondit Sagem. Mannfredi, veuillez l'ouvrir.
- Bien maître.
Mannfredi, le bouffon et goûteur attitré de l'inquisiteur Sagem ouvrit le colis. A l'intérieur, un masque.
- Mirez, maître, un masque!
Mannfredi fit une large grimace comme pour imiter le masque. Il le mit et commença à se déhancher comme seuls les bouffons de son espèce savent le faire. Il commença à taper dans les mains pour que les convives l'accompagnent, et puis il fit mine de mourir empoisonné.
- Mannfredi, dit l'inquisiteur comme pour entrer dans le jeu de son bouffon, vous allez bien?
- Mannfredi, il faut donc que je vienne vous botter le train, vil chenapan?
Mannfredi restait à terre. L'inquisiteur transpirait, et il avait froid en même temps, il essaya de parler mais aucun son de sortit de sa bouche. L'inquisiteur Sagem s'effondra à terre.
Ezaria et Titus accoururent et le rattrappèrent au dernier moment. Ils n'étaient pas trop de deux pour retenir la chute de l'inquisiteur qui était enchassé dans sa lourde armure énergétique.
Titus examina l'inquisiteur.
- Aucun doute possible, maître El-Baïs, il est mort d'un empoisonnement. Par chance, il semble que nous n'ayons pas été visés.
- Sécurité, faites boucler la salle. Personne ne doit sortir, rugit El-Baïs
- Vous avez entendu l'inquisiteur, enchaîna Ezaria. Mettez-vous tous par là. Nous vous ferons sortir dès que possible après que vous ayez tous été interrogés. Hé, vous là bas, vous entendez ce qu'on vous dit?
Le serveur qui avait amené les plats retournait en cuisine comme si de rien n'était. Les deux agents d'élite le poursuivirent à travers les cuisines du restaurant de luxe.
Puis le serveur traversa une fenêtre qu'il avait vraisemblablement repéré à l'avance. Il fit une roulade au sol lors de laquelle il perdit sa perruque.
- Je n'en reviens pas, s'exclama Titus, il était sous notre nez!
- Attention!
Ezaria attrappa Titus et le plaqua contre un mur juste à temps pour lui permettre d'éviter une rafale de fusil d'assaut.
- Ouch! Titus eu le souffle coupé. Ta force est vraiment terrifiante par moments.
Après une âpre fusillade, il ne restait plus qu'un malfrat en vie qui rampait au sol, se tordant de douleur. Titus s'avança vers lui.
- raahhh, fit l'homme agonisant.
- T'es foutu mon gars, ton foie est touché, lui dit Titus. Tu en as pour une bonne heure à agoniser. Dis-moi qui t'a engagé, et tu auras une mort rapide.
- Avec plaisir, fit l'homme se tordant de douleur. Mon commanditaire s'appelle Omega... parce qu'il est le meilleur... et il vous aura.
- Nous verrons ça.
Ezaria détourna les yeux.
*BLAM* Titus acheva le dernier renégat d'une balle dans la tête.
- Bien, dit-il comme si de rien n'était, retournous interroger les autres.
Les interrogatoires se succédèrent juste tard dans la nuit. Les acolytes n'apprirent rien de nouveau.
- Tout de même Ezaria, accusa Titus, de quel manque de tact tu as fait preuve. Tu aurais pu éviter ta remarque déplacée devant Ayamé Ayumi.
- hé bien quoi. J'ai le droit de trouver son héroine un peu idiote. Elle n'avait qu'à pas demander.
- Si tu m'avais dit ça, je serais venu te tuer dans ton sommeil. Mais heureusement pour nous Ayamé Ayumi n'a rien d'un assassin chevronné.
- Oui, heureusement. Ah ah. Allez avoue, tu la défend parce qu'elle t'a tapé dans l'oeuil.
- Pas le moins du monde, rétorqua Titus.
- A d'autres, insista Ezaria, j'ai tout de suite remarqué.
- Ah ça ne va pas recommencer, je vais finir par croire que tu es jalouse. Mais ça peut s'arranger.
- N'y pense même pas, tu n'es qu'un macho de l'espace.
- Un macho de l'espace? J'aime bien.
