05-10-2010, 12:19 PM
(This post was last modified: 29-10-2010, 01:48 PM by Darth Nico.)
Les flots qui voyagent comme les vents,
Les flots légers, les flots vivants,
Pour que la ville en feu l'absorbe et le respire
Lui rapportent le monde en des navires.
Les orients et les midis tanguent vers elle
Et les nords blancs et la folie universelle
Et tous nombres dont le désir prévoit la somme.
Toute la mer va vers la ville !
Ô les babels enfin réalisées !
Et les peuples fondus et la cité commune ;
Et les langues se dissolvant en une ;
Et la ville comme une main, les doigts ouverts,
Se refermant sur l' univers.
(Emile Verhaeren, Les villes tentaculaires)
Les flots légers, les flots vivants,
Pour que la ville en feu l'absorbe et le respire
Lui rapportent le monde en des navires.
Les orients et les midis tanguent vers elle
Et les nords blancs et la folie universelle
Et tous nombres dont le désir prévoit la somme.
Toute la mer va vers la ville !
Ô les babels enfin réalisées !
Et les peuples fondus et la cité commune ;
Et les langues se dissolvant en une ;
Et la ville comme une main, les doigts ouverts,
Se refermant sur l' univers.
(Emile Verhaeren, Les villes tentaculaires)