10-02-2011, 03:45 PM
(This post was last modified: 12-02-2011, 04:12 PM by Darth Nico.)
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Le consortium Garfield®</span><!--/sizec--> 
en association avec
La Gronico:LeLudwig:Goldwyn Mayer Inc.©
présentent
* NICOLASARTS *<!--/sizec-->


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Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
REPUBLIC STRIKES BACK<!--/sizec-->
<span style="color:#800080">[GUARDIAN OF ETERNITY]</span><!--/sizec-->
ÉPILOGUE *BONUS*<!--/sizec-->
LA PORTE DE L'INFINI<!--/sizec-->
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Après la mort de Konen, l'Empire Barhugam ne tarde pas à tomber en miette face à la riposte de la Nouvelle République. L'Inquisition impériale est démantelée, ses derniers membres emprisonnés, et l'amiral Zsinj est en fuite aux limites de l'espace inconnu.
Le dernier carré des lieutenants de la LEB se réfugie sur la lointaine planète Vortex...
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<span style="color:#800080">[GUARDIAN OF ETERNITY]</span><!--/sizec-->
ÉPILOGUE *BONUS*<!--/sizec-->
LA PORTE DE L'INFINI<!--/sizec-->
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Après la mort de Konen, l'Empire Barhugam ne tarde pas à tomber en miette face à la riposte de la Nouvelle République. L'Inquisition impériale est démantelée, ses derniers membres emprisonnés, et l'amiral Zsinj est en fuite aux limites de l'espace inconnu.
Le dernier carré des lieutenants de la LEB se réfugie sur la lointaine planète Vortex...
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...
C'était une armée désordonnée, épouvantée, qui fuyait aux confins de la galaxie connue. Sur les quelques centaines de vaisseaux qui avaient pris le risque de passer près près de la Gueule d'Ombre, un trou noir en formation, un tiers venait d'être avalé à jamais, broyé en quelques instants, réduits en particules.
Ceux qui y avaient échappé arrivaient dans le secteur de Glythe comme dans une terre promise. Le vaisseau amiral de la flotte, le Rayon Rouge était rempli de Barabel, de Gamoréens et autres races mercenaires, entassés au petit bonheur dans les soutes, et tous les endroits où l'on pouvait se caser. Certains étaient blessés, plusieurs étaient morts durant le voyage. On se dépêchait de les envoyer dans l'espace pour éviter la contamination.
Les couloirs ressemblaient à un mouroir doublé d'un asile de fous. On se battait à un endroit, on gémissait à un autre, on se terrait dans les cales les plus profondes. Les soldats les plus fiables tenaient l'essentiel : le poste de commandement, des réserves de vivre, d'armes et de carburants. Mais un bon quart du vaisseau était entré en mutinerie presque ouverte.
- Zsinj ne répond pas, dit un officier humain. Il reçoit nos messages mais les ignore.
- Il nous a trahi ! Ce misérable n'a jamais roulé que pour lui-même !... pPourvu que la République l'attrape vite !
Quatre inquisiteurs impériaux, qui avaient échappé à la destruction de leur forteresse en orbite de Bakura, priaient ensemble dans un coin. Ils rendaient l'atmosphère sinistre. Les officiers devaient cependant supporter leurs marmottements sinistres.
Le commandant, qui voyait l'anarchie croître d'heure en heure, suait et tournait en rond. Il perdait peu à peu la confiance de ses hommes.
- Que fait donc le capitaine Feron ?...
"Contactez-le, lança-t-il à ses subalternes.
- Nous essayons depuis deux heures mais son vaisseau ne donne aucune réponse.
Feron était parti en avance sur Vortex, avec l'avant-garde de l'armée, pour repérer les lieux.
- Essayez sans arrêt, ordonna le commandant.
Il voyait sur un holo la progression des mutins. Des combats avaient lieu en ce moment même dans le vaisseau. Les autres bâtiments de la flotte n'étaient pas au courant. Si jamais les mutins parvenaient à entrer en communication avec eux, ce serait la guerre à l'intérieur de la flotte déjà désordonnée !
Les effrayants inquisiteurs, vêtus de leurs lourdes robes aux tons bleu-gris continuaient leurs prières dans leur coin.
Le commandant finit sa flasque. Ses mains tremblaient.
La porte s'ouvrit : un humanoïde à peau rouge entra.
- Où en sommes-nous ?
- Seigneur Ranfeust ?... Je vous croyais parti sur Vortex.
- Je n'ai fait qu'accompagner le capitaine un bout du chemin.
Le Sith observa l'état des combats dans le vaisseau et regarda le commandant.
- L'affaire se présente mal, dit l'officier en déglutissant. Cette racaille va remonter jusqu'à nous comme une infection galopante.
- Je vais me charger de cautériser la plaie, dit Ranfeust. Pendant ce temps, contactez les autres bâtiments. Nous avons passé le trou noir mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. Sachez qu'un peu plus loin, nous allons passer à travers un nuage de plasma. Ils peuvent fortement endommager nos systèmes électroniques que nos boucliers... Ce sera comme plonger la main dans un chaudron bouillant.
- Très bien, je vais m'en occuper.
Le commandant prit le communicateur et appela toute la flotte. Il les mit au courant du danger qu'ils allaient affronter.
Les bâtiments Barhugam se réorganisèrent autour du Rayon Rouge, ignorant les derniers alliés qui étaient emportés dans le trou noir.
Ranfeust allait partir, mais s'arrêta :
- Vous là !
Il s'adressait aux inquisiteurs.
- Venez avec moi.
Les humanoïdes à la peau blafarde claquaient des dents en choeur. Ce n'était pas de peur mais un de leurs rituels. Comme ils hésitaient, Ranfeust dit :
- Qui n'est pas avec moi est avec ces mutins.
Les Inquisiteurs mirent leurs capuches et le suivirent.

L'avant-garde Barhugam arrivait sur Vortex, petite planète blanche parcouru de vents cinglants. La manoeuvre de descente fut difficile. Quand les vaisseaux furent passés sous les courants les plus violents, ils firent en sorte de raser le sol.
A l'avant, la navette blindée de Feron, entourée d'une escadre de Tie de dernière génération, hérités de l'ancienne flotte de Vansler, dont un appareil capable de générer un bouclier très puissants dans lequel pouvait tenir une flottille.
Le groupe de vaisseau passa plusieurs montagnes, des vallées étroites et plusieurs glaciers battus par des vents déchirants. Ils plongèrent ensuite sur une grande plaine au milieu de laquelle s'élevait un étonnant bâtiment, la Cathédrale du Vent.
C'était le plus grand bâtiment de la planète qui, dans son entier, était un instrument de musique, à vent on s'en sera douté. La flotte atterrit au pied de l'impressionnant bâtiment.
Les habitants du palais, les Vors, sortirent, curieux devant ces arrivants.
![[Image: 395px-Vor_EGTP.png]](http://images4.wikia.nocookie.net/__cb20061104155330/starwars/images/thumb/f/ff/Vor_EGTP.png/395px-Vor_EGTP.png)
Le capitaine sortit dans le vent avec ses gardes du corps et entra dans le bâtiment, où les notables l'attendaient, curieux.
- Mon nom est Endeaven Feron, dit-il. Je demande l'hospitalité sur votre planète. Ma flotte va bientôt arriver.
Les Vors, inquiets, sentirent vite qu'ils n'avaient pas le choix face à ces guerriers suréquipés. Celui qui devait être le roi dit que Feron était bienvenu.
Celui-ci ordonna à ses hommes, l'élite des Barabels formés par Konen, de s'installer autour de la cathédrale.
- Ces vents ne se calment donc jamais ?
- Rarement, répondit-on timidement au capitaine.
Il retourna dans son vaisseau et appela le Rayon Rouge.
La communication passait mal :
- ... entrons dans le nuage de plasma, criait le commandant. Boucliers saturés... coque attaquée...
- Arrivez le plus vite possible, dit Feron.
Ses brutaux lieutenants entraient dans la cathédrale et bousculaient ceux qui se trouvaient sur leur chemin.

Ranfeust et les Inquisiteurs descendant vers les quartiers des mutins.
- Nous frapperons vite et fort, dit le Sith.
Ils sortirent de l'ascenseur. Le vaisseau trembla violemment. Il était au coeur du plasma et en plusieurs endroits, ses boucliers ne pouvaient plus tenir face à la saturation d'énergie. Si bien que c'était maintenant la coque qui chauffait à blanc dans cette poix à la température extrême. Le groupe de Ranfeust s'arrêta. Les tremblements cessèrent, ils reprirent leurs routes.
- Par ici, par ici !...
C'était une dizaine de des mercenaires humains.
- Nous venons d'échapper à la mutinerie... Ils se sont emparés de tout l'arrière du vaisseau.
- Vous en êtes sûr ? dit Ranfeust.
- Par la force, ils obligent tout le monde à se joindre à eux et ils sont de plus en plus nombreux.
Ranfeust regarda le pirate au fond des yeux, ce qui le mit mal à l'aise :
- Tu vas me mener vers eux.
- Bien...
Ils empruntèrent une passerelle. Dix mètres en-dessous, des combats opposaient les insurgés aux loyalistes.
- Par ici, par ici...
Ils entrèrent dans un grand hangar sombre. La lumière s'alluma soudain et une trentaine de Gamoréens furieux entrèrent, les fusils braqués sur Ranfeust et les Inquisiteurs. Les soi-disant fuyards les braquèrent aussi.
- Avec des otages comme vous, nous aurons de quoi négocier.
- J'ai lu ta trahison au fond de tes yeux, fit Ranfeust, très calme.
Trois Inquisiteurs baissaient la tête, en prière.
Rageurs, les mutins les firent mettre à genoux, Ranfeust aussi, à qui on enleva son sabre.
- Joli joujou...
- Prévenez le chef ! Qu'on a de beaux otages...
Celui qui avait déclenché la mutinerie arriva. C'était un humain déjà âgé, mercenaire de la LEB depuis ses débuts, et qui avait acquis une réputation.
- Jeeherio, c'est bien votre nom, dit Ranfeust. J'ai entendu parler de vous...
Il faisait partie des fils de Korhal, ce groupe de terreur qui faisait les basses oeuvres de Konen lors de l'expansion spectaculaire de Barhugam.
- Votre capitaine Feron, dit le vieux traître, n'a pas les épaules pour diriger la LEB. Ce ne sera pas moi non plus, mais le baron Fel. C'est un leader qui a du charisme. Et moi je donnerai mes ordres à Fel, ricana Jeeherio.
"Nous pensions vous garder comme otages mais je crois que non, en fait... Nous nous contenterons d'enregistrer votre exécution.
Les pirates appuyèrent leurs armes sur la tempe des otages. Un des Inquisiteurs releva alors la tête et poussa un feulement sauvage, guttural, effrayant. Une onde noire partit de lui et déferla sur toute la salle. Tout le monde fut renversé. Les pirates se relevèrent mais un autre Inquisiteur se releva. Sa mâchoire se déforma, devint immense et il avala le mercenaire par la tête.
Tout le monde hurla, alors que l'homme avait encore les jambes qui gesticulaient, tandis que l'Inquisiteur croqua avec appétit. La moitié du corps retomba.
Presque toutes les lumières avaient été brisées par l'onde. Ranfeust attrapa son sabre et le remit à sa ceinture.
- Parfait, nous pouvons considérer que la plupart des mutins sont là... Du moins les plus féroces...
Jeeherio recula vers ses hommes. Ils étaient une quinzaine à braquer Ranfeust mais ne parvenaient pas à agir. Le troisième des Inquisiteurs récitait un mantra maléfique, qui faisait couler de lui des flammes rougeâtres qui anéantissaient la volonté des tireurs. Peu à peu, ils lâchèrent leurs armes.
- Quelqu'un comme vous, Jeeherio, ne mérite pas une mort ordinaire... J'ai quelque chose de particulier pour vous...
Le capitaine, se voyant abandonné de tous, s'enfuit vers l'autre bout du hangar. Soudain, il s'arrêta, asphyxié, paralysé. Il commença à se tordre ; son cou s'allongea, ses yeux rentrèrent dans ses orbites, tous ses membres se disloquèrent et s'allongèrent grotesquement, et d'un coup, il explosa. Une gerbe de chairs retomba.
Les quatre Inquisiteurs ricanèrent et commencèrent à lever les mains vers les insurgés. Ils en abattirent quatre de leurs éclairs de Force. Anéantis dans leur volonté, ceux-ci ne purent rien faire. Et les Inquisiteurs continuèrent ainsi avec tous les autres, les électrocutant méthodiquement, tour à tour.
Ranfeust sortit et remonta au poste de commandement.
Le vaisseau tremblait, mais allait ressortir du plasma.
- Nous y sommes presque ! dit le commandant, heureux et peureux à la fois. Presque pas de brèche.
Ranfeust ne l'écouta pas.
- Où est le baron Fel ?
- Le baron ?... Il est à bord de la Lance d'acier.
- Contactez ce bâtiment et envoyez-leur les images enregistrées dans la soute 34.
- Pardon ?
- Obéissez.
Ce fut fait et le transport armé que dirigeait le Baron Fel vit les Inquisiteurs exécuter sans empressement les rebelles.
- Qu'en pensez-vous ? demanda Ranfeust.
- Je ne... je ne comprends pas, dit le Baron, blême.
- Votre mutinerie a été matée.
Ranfeust coupa la communication. Il écarta le commandement et prit, de fait, la tête du vaisseau :
- Batteries 12 à 44 en charge sur la Lance d'Acier.
- Bien...
Les sous-officiers se mirent en position d'attaque.
Ranfeust prit le communicateur :
- De commandement Rayon Rouge à toute la flotte. Traîtres repérés à bord de la Lance d'acier. Prenons mesures en conséquence.
Il fit un signe aux canonniers et ceux-ci déclenchèrent le feu. Le transport de Fel fut transpercé de centaines de tirs et fut en quelques secondes noyés dans le plasma.
Les officiers qui exécutaient les ordres étaient rassurés par la poigne et la détermination de Ranfeust. Avec lui, on savait où on allait, pas comme avec ce trouillard de commandant !
Le Rayon Rouge émergeait du plasma. Le "nez" du vaisseau était déjà dehors.
- Désactivez les boucliers arrières, dit Ranfeust. Et ouvrez les soutes d'atterrisage, là, 60 à 77.
- Pardon ? dit un sous-officier, interdit.
- Vous m'avez compris. Nous lançons une purge... Et ralentissez un peu...
L'arrière du vaisseau se retrouva sans protection et le plasma déferla dans toute la zone des mutins, en un raz-de-marée de feu liquide, les vaporisant aussitôt. Une partie du vaisseau fut emportée à jamais dans le Chaudron, et le reste en réchappa, comme la majeure partie de la flotte.
C'est une flotte chauffée à blanc, cabossée, endommagée, qui arriva dans les vents mortels de Vortex. Les habitants de la Cathédrale du Vent redoutaient le pire.
A suivre...
