06-03-2011, 10:39 PM
(This post was last modified: 06-03-2011, 10:56 PM by Darth Nico.)
Le point sur Alecto (au moment de la création du NABI)
Alecto a trouvé un équilibre dans sa vie. C'est encore assez précaire, mais il a le sentiment que le pire est derrière lui.
Il a réglé son enfance : en devenant flic, il a échappé aux gangs, il s'est mis du bon côté de la loi. En retrouvant Juan et en découvrant que c'est son vrai père, il a réglé ce conflit et cela a mis les choses au clair sur la mort de son père adoptif. En se confrontant à Juan, Carlos et Felipe, qui sont du "côté obscur", il a vu qu'il pouvait "résister" et qu'il y avait bien une ligne infranchissable entre eux et lui.
Il espère aujourd'hui éviter à Carlos la fin violente qui attend Felipe, qui doit payer pour sa trahison - question de justice autant que d'honneur, pour reprendre les termes de Carlos (qui, lui, ne croit pas à la justice, mais croit à l'honneur). Déjà, en arrêtant Carlos, il a forcé ce dernier à subir la peine qu'il mérite et à revenir plus près du droit chemin -alors que Felipe est certainement irrécupérable.
Il a pu sauver Maria et il s'est prouvé qu'il pouvait avoir une vie heureuse, stable, "normale", avec leur enfant à naître. Il a échappé à une carrière de truand, qui était en gros ce à quoi il était destiné, ayant grandi dans les quartiers violents de South Central. Il a pu s'en sortir autrement qu'en devenant plus violent et plus traître que les autres.
Quand il est venu prendre son badge (passons sur sa ruse pour obtenir le 007 !
, Alecto n'a rien trouvé de mieux à dire à Jade que : "Ok, je signe chez vous mais c'est vous qui irez remettre le badge à ma femme si je suis tué en mission..."
Evidemment, c'est balourd et maladroit, et Alecto s'en est voulu après (Jade qui pèse toujours bien ses mots et qui prépare tout ce qu'elle dit... alors qu'il s'est laissé aller à dire ce qui lui passait par la tête...) Mais c'est une manière de dire qu'il fait confiance à Jade et qu'il flippe pour sa famille !
L'expérience de la mission dans l'Union et de l'ISAAC a été pour le moins éprouvante. Il en a bien bavé et aujourd'hui, il en garde encore des séquelles. Il ne sait d'ailleurs pas dans quelle mesure Jade en a été affectée. En tant que chef, elle doit paraître toujours plus solide, plus sûre que ses collaborateurs. Mais malgré, c'est une femme et on lui en a fait baver, et personne ne ressort indemne d'une plongée de plusieurs semaines dans l'ISAAC !
Il peut encore parfois avoir des doutes sur ce qui est rêve et ce qui est réalité, parce qu'il s'y est trompé à plusieurs reprises dans l'ISAAC. Mais en gros, si ce qu'il vit aujourd'hui est un rêve, à choisir il ne voudrait pas forcément s'en réveiller.
Dans un monde chaque jour de plus en plus en proie à la violence et aux manipulations (mentales, idéologiques, religieuses...), le plus dur devient de trouver un port d'accroche stable et pas malsain. C'est le Loser Bar (renommé Pimper's Bar) qui joue ce rôle. L'endroit peut paraître vulgaire, beauf, lourdingue, mais c'est un endroit concret, simple, où on se retrouve entre collègues, pas pour se raconter des bobards, mentir aux autres et faire le beau, mais juste pour rigoler autour d'un verre -voire prendre une cuite franche et massive, sans arrière-pensée. Chez Black Dog, on ne réunit pas pour comploter, inventer de nouveaux moyens de niquer les gens et de s'en foutre plein les poches avec une nouvelle magouille politico-techno-scientifique !
Mieux vaut fréquenter un mec un peu barré et un peu lourd comme Joker que de vrais connards salauds, tricheurs et menteurs derrière des allures propres.
Le bar est quand même un îlot de bonheur dans une ville de plus en plus "infernale" : Alecto revient à la religion ces derniers temps -à un moment où il va se marier, avoir une fille - et il ne doute plus tellement que L.A. soit dominé par le Prince de ce Monde : Los Angeles ferait mieux de s'appeler Los Diablos... Des flics dans cette ville ? Autant envoyer des prêtres en enfer, parler de morale aux damnés !
Alecto tremble pour son enfant : il ne veut pas qu'il vive dans cette ville où les politiciens consomment des drogues de luxe pour se prendre pour des serpents, où des labos fabriquent des monstres à la chaîne, où toutes sortes de sectes qui veulent combattre le mal ne font que le propager (Serpents-Jumeaux), où les flics emploient bien souvent les mêmes méthodes que les voyous et ont une mentalité comparable d'adeptes de la violence etc.
La seule chose à faire, face à ce règne de plus en plus invincible du "mal", c'est encore de garder la tête sur les épaules, de rester simple et droit, de ne pas se raconter d'histoires (ne pas trop croire les politiciens, les médias, les gens puissants...) et en même temps, savoir se remettre en question. Derrière l'apparente platitude de cette attitude (le bon con de base honnête et naïf), il y a en fait une vraie inquiétude : comment ne pas finir comme un salaud ? Comment ne pas devenir comme son demi-frère Felipe ou comme cette taupe dans l'autre sens qu'était John Spears ?... La voie est étroite, et se resserre chaque jour...
Finalement, à force de côtoyer toutes sortes de dangers, on acquiert des instincts de défense et on finit par voir clair dans la façon dont le monde marche. Ca ne fait pas d'Alecto un sage, mais un homme averti qui en vaut sinon deux, du moins plus d'un !
Alecto a trouvé un équilibre dans sa vie. C'est encore assez précaire, mais il a le sentiment que le pire est derrière lui.
Il a réglé son enfance : en devenant flic, il a échappé aux gangs, il s'est mis du bon côté de la loi. En retrouvant Juan et en découvrant que c'est son vrai père, il a réglé ce conflit et cela a mis les choses au clair sur la mort de son père adoptif. En se confrontant à Juan, Carlos et Felipe, qui sont du "côté obscur", il a vu qu'il pouvait "résister" et qu'il y avait bien une ligne infranchissable entre eux et lui.
Il espère aujourd'hui éviter à Carlos la fin violente qui attend Felipe, qui doit payer pour sa trahison - question de justice autant que d'honneur, pour reprendre les termes de Carlos (qui, lui, ne croit pas à la justice, mais croit à l'honneur). Déjà, en arrêtant Carlos, il a forcé ce dernier à subir la peine qu'il mérite et à revenir plus près du droit chemin -alors que Felipe est certainement irrécupérable.
Il a pu sauver Maria et il s'est prouvé qu'il pouvait avoir une vie heureuse, stable, "normale", avec leur enfant à naître. Il a échappé à une carrière de truand, qui était en gros ce à quoi il était destiné, ayant grandi dans les quartiers violents de South Central. Il a pu s'en sortir autrement qu'en devenant plus violent et plus traître que les autres.
Quand il est venu prendre son badge (passons sur sa ruse pour obtenir le 007 !

Evidemment, c'est balourd et maladroit, et Alecto s'en est voulu après (Jade qui pèse toujours bien ses mots et qui prépare tout ce qu'elle dit... alors qu'il s'est laissé aller à dire ce qui lui passait par la tête...) Mais c'est une manière de dire qu'il fait confiance à Jade et qu'il flippe pour sa famille !
L'expérience de la mission dans l'Union et de l'ISAAC a été pour le moins éprouvante. Il en a bien bavé et aujourd'hui, il en garde encore des séquelles. Il ne sait d'ailleurs pas dans quelle mesure Jade en a été affectée. En tant que chef, elle doit paraître toujours plus solide, plus sûre que ses collaborateurs. Mais malgré, c'est une femme et on lui en a fait baver, et personne ne ressort indemne d'une plongée de plusieurs semaines dans l'ISAAC !
Il peut encore parfois avoir des doutes sur ce qui est rêve et ce qui est réalité, parce qu'il s'y est trompé à plusieurs reprises dans l'ISAAC. Mais en gros, si ce qu'il vit aujourd'hui est un rêve, à choisir il ne voudrait pas forcément s'en réveiller.
Dans un monde chaque jour de plus en plus en proie à la violence et aux manipulations (mentales, idéologiques, religieuses...), le plus dur devient de trouver un port d'accroche stable et pas malsain. C'est le Loser Bar (renommé Pimper's Bar) qui joue ce rôle. L'endroit peut paraître vulgaire, beauf, lourdingue, mais c'est un endroit concret, simple, où on se retrouve entre collègues, pas pour se raconter des bobards, mentir aux autres et faire le beau, mais juste pour rigoler autour d'un verre -voire prendre une cuite franche et massive, sans arrière-pensée. Chez Black Dog, on ne réunit pas pour comploter, inventer de nouveaux moyens de niquer les gens et de s'en foutre plein les poches avec une nouvelle magouille politico-techno-scientifique !
Mieux vaut fréquenter un mec un peu barré et un peu lourd comme Joker que de vrais connards salauds, tricheurs et menteurs derrière des allures propres.
Le bar est quand même un îlot de bonheur dans une ville de plus en plus "infernale" : Alecto revient à la religion ces derniers temps -à un moment où il va se marier, avoir une fille - et il ne doute plus tellement que L.A. soit dominé par le Prince de ce Monde : Los Angeles ferait mieux de s'appeler Los Diablos... Des flics dans cette ville ? Autant envoyer des prêtres en enfer, parler de morale aux damnés !
Alecto tremble pour son enfant : il ne veut pas qu'il vive dans cette ville où les politiciens consomment des drogues de luxe pour se prendre pour des serpents, où des labos fabriquent des monstres à la chaîne, où toutes sortes de sectes qui veulent combattre le mal ne font que le propager (Serpents-Jumeaux), où les flics emploient bien souvent les mêmes méthodes que les voyous et ont une mentalité comparable d'adeptes de la violence etc.
La seule chose à faire, face à ce règne de plus en plus invincible du "mal", c'est encore de garder la tête sur les épaules, de rester simple et droit, de ne pas se raconter d'histoires (ne pas trop croire les politiciens, les médias, les gens puissants...) et en même temps, savoir se remettre en question. Derrière l'apparente platitude de cette attitude (le bon con de base honnête et naïf), il y a en fait une vraie inquiétude : comment ne pas finir comme un salaud ? Comment ne pas devenir comme son demi-frère Felipe ou comme cette taupe dans l'autre sens qu'était John Spears ?... La voie est étroite, et se resserre chaque jour...
Finalement, à force de côtoyer toutes sortes de dangers, on acquiert des instincts de défense et on finit par voir clair dans la façon dont le monde marche. Ca ne fait pas d'Alecto un sage, mais un homme averti qui en vaut sinon deux, du moins plus d'un !