11-11-2012, 12:54 PM
(This post was last modified: 13-11-2012, 12:33 AM by Darth Nico.)


en association avec
La Gronico

présentent
* NICOLASARTS *
Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
REPUBLIC STRIKES BACK
[GUARDIAN OF ETERNITY]
EPISODE III
A LAST HOPE
L'Empire barbare de Konen ne cesse d'étendre ses frontières, menaçant la paix dans la Galaxie. Le Sénat de la République tente d'apaiser le conflit mais l'ambition du général Barabel est sans limite. La guerre paraît de plus en plus inévitable. Nul ne se doute qu'elle va débuter dans le système reculé de Gondwana. Konen y a envoyé une avant-garde d'élite s'emparer d'un artefact millénaire qui lui assurera la victoire. Avertis au dernier moment, les Jedi viennent organiser la défense de la planète menacée...
[GUARDIAN OF ETERNITY]
EPISODE III
A LAST HOPE
L'Empire barbare de Konen ne cesse d'étendre ses frontières, menaçant la paix dans la Galaxie. Le Sénat de la République tente d'apaiser le conflit mais l'ambition du général Barabel est sans limite. La guerre paraît de plus en plus inévitable. Nul ne se doute qu'elle va débuter dans le système reculé de Gondwana. Konen y a envoyé une avant-garde d'élite s'emparer d'un artefact millénaire qui lui assurera la victoire. Avertis au dernier moment, les Jedi viennent organiser la défense de la planète menacée...
...
Les boucliers des transports blindés se mirent à crépiter lors de l'entrée dans l'atmosphère de la planète verte. Un grand vol d'oiseaux sauvages s'écarta en hurlant des lourdes barges d'assaut marquées du signe de la Garde Avalon, et ne reprit sa formation que quand celles-ci eurent disparu dans une épaisse couche de nuages.
Le capitaine Saruman entra, courbé en deux, dans le poste de pilotage. Il portait déjà l'armure lourde de sa compagnie : sa taille hors du commun, son cou de Bantha, ses cheveux argentés, coupés en brosse, sa cicatrice qui lui balafrait le visage, dont il n'avait jamais voulu se faire opérer, tout cela lui donnait un charisme assez effrayant :
- Vecteur d'approche stabilisé ?
- Vecteur stabilisé capitaine, confirma le pilote. Nous allons survoler le grand volcan dans deux minutes. Nous serons sur théâtre d'opération dans moins de dix minutes.
Saruman ressortit du cockpit et descendit par l'échelle aux soutes, où les hommes terminaient de s'équiper. Lui-même se fit assister pour enfiler son réacteur dorsal, son casque et son énorme bouclier.
- Ecoutez-moi tous, dit-il par radio, alors qu'il finissait de verrouiller sa visière, nous débarquerons à intervalles d'une minute entre barges, le temps de prendre position au sol et de sécuriser la zone de largage pour l'équipement lourd. Nous, la compagnie Bellerophon, partons en premier. Les Barkan suivront, puis les divisions 1, 2, 3. Jusque là, pas de surprise. Seulement, la surprise, c'est que nous ignorons la force de nos adversaires. Donc, première règle d'engagement : sécurisation d'une zone vivable pour nous, et tir à vue. S'ils ne veulent pas d'ennuis avec nous, ils n'ont qu'à reculer. Lieutenant ?
- Compris, capitaine. Sergent ?
- Bien reçu. Nous partons les premiers. Caporal, préparez vos hommes.
Le pilote signala qu'ils arrivaient sur l'objectif. L'alarme se déclencha partout dans le vaisseau. Saruman approcha de la porte et actionna le mécanisme d'ouverture. Les hommes dans leurs armures intégrales lourdes, se mettaient à la file, dans le cockpit métallique sombre et rouge.
La jungle défilait à une vitesse folle et se rapprochait petit à petit. Les barges déchiraient les nuages et affolaient des millions de créatures qui hurlaient après ces divinités foudroyantes descendus des cieux.
Saruman suivait le compte à rebours affichait sur son écran :
- 3, 2, 1, allez go !
Le sergent de la première division se lança dans le vide le premier, suivi de ses hommes.
- Allez, dépêchez-vous ! Qu'est-ce que vous attendez, la vie éternelle ?
C'était le grand mot de Saruman. Il entraînait personnellement les hommes aux assauts aériens et mêmes aux sauts orbitaux.
- Vous avez peur de sauter d'une capsule géostationnaire ? Moi, une fois j'ai sauté dans un trou noir et je n'en suis pas mort !
Il tapait sur l'épaule de chaque homme qui partait. Quand le dernier membre de la Bellerophon fut dans les airs, il fit un signe du pouce vers l'écran du cockpit et se lança à son tour. Il fut à peine une minute en chute libre puis déploya deux grandes ailes d'acier. Ses hommes, qu'il voyait comme des petits points bleus, à peine mobiles dans l'immensité du ciel, approchaient d'une étendue dégagée à l'orée de la jungle. Saruman n'entendit que le sifflement de l'air quelques instants ; il rétracta ses ailes puis actionna brièvement son réacteur. Les hommes atterrissaient en courant et prenaient déjà leurs fusils d'assauts en main. Ils se disposaient en cercle, activaient les senseurs, pendant qu'un homme de chaque division déposait des balises qui s'agrippaient au sol. Les autres barges d'assaut Avalon arrivaient : la seconde division de vétérans, les Barkan sautaient à leur tour, puis les divisions ordinaires. Bientôt, la centaine d'hommes de la garde d'élite eut pris pied sur le sol humide de Gondwana. Les transports des Jedi n'étaient pas loin. Les barges Avalon repartaient en altitude, faisaient un tour puis larguaient les caisses de matériel. Celles-ci, équipées de petits réacteurs, venaient se poser près des balises que Saruman vérifiait systématiquement.
Les soldats affectés à l'équipement déballaient les droïds de soutien, les sondes aériennes et les drones. En quelques minutes, une véritable armée était en train de se monter.
Quand l'équipement de base fut déployé, tout le monde put respirer quelques instants.
- Phase 1 terminée avec son succès, annonça le lieutenant.
Seuls restaient vigilants les hommes aux senseurs. Les autres écoutaient, attentifs, les cris d'animaux et les pépiements des oiseaux affolés. De petits geysers surgissaient autour des hommes.
- Sol volcanique, capitaine. Magma à moins de trois kilomètres sous nos pieds.
- Nous avions bien besoin de cela...
Saruman enleva son casque et alluma un cigare. Son communicateur bippa :
- Saruman, de Kyle Katarn. Où en êtes-vous ?
- Avons pris pied. Nous préparons la suite du largage du matériel.
- Ok, nous nous mettons en circuit d'attente.
- Entendu.
Saruman tira sur son cigare, l'écouta grésiller avec plaisir.
- Il y avait longtemps qu'on n'était pas venus ici, se dit-il, et à chaque fois, ça a été un méchant bordel...
Comme il disait cela, le sol se mit à trembler, frappé de coups sourds par une masse énorme.
- Senseur, qu'est-ce que c'est que ça ?
Il remit son casque et tout le monde se remit en garde.
- Approche de véhicules lourds dans notre direction.
- Donc, les voilà enfin... Formation de défense serrée.
Les hommes se mirent en tortue et braquèrent leurs fusils autour d'eux.
- Aviation également à prévoir.
- Demande soutien aérien, dit Saruman aux barges qui cerclaient au-dessus d'eux.
Une comète traversa le ciel et manqua de peu un des transports lourds :
- Tir de plasma !
Des arbres se renversèrent autour de la clairière de la garde bleue et d'énormes marcheurs de guerre apparurent, montés par des Barabels. Les soldats ouvrirent le feu avec leurs énormes fusils à plasma et abattirent ces dreadnoughts aux couleurs de Barhugam, dans un déluge de boules d'énergies explosives. L'engin, les jambes fondues, s'effondra, distordu, dans une agonie de métal.
- Il y en a d'autres ! cria le senseur.
- Position de défense renforcée !
Les Avalon activèrent leurs boucliers énergétiques, formant un seul dôme de protection globale.
D'autres tirs de plasma fusaient dans le ciel. Le soutien aérien descendait pour abattre les canons au sol. Le transport des Jedi arrivaient. Un aileron d'ailes-B arrivait à son tour pour pilonner les positions ennemies.
La garde Avalon lançait un assaut alors que quatre Dreadnoughts jaillissaient simultanément d'au-dessus des arbres, propulsés par d'énormes réacteurs. L'un d'eux heurta une branche dans sa descente, ce qui déchira le moteur, qui explosa, envoyant l'énorme marcheur se fracasser à toute vitesse contre d'énormes arbres !
Pendant ce temps, les Avalon déchaînaient leurs tirs contre les trois autres assaillants, dans un déluge de plasma redoublé.
- Bienvenue dans la jungle !
Un B-Wing larguait une charge explosive, qui anéantit un canon anti-aérien des Barabels, dans un jaillissement de flammes et des projections de métal fondu.
:

- T'es une coquine, toi ! cria Saruman, alors que sa compagnie terminait de briser les pattes d'un dreadnought.
La grosse bête métallique tomba à la renverse et une équipe d'assaut fit crépiter ses lames et lui sauta dessus pour l'achever. On sortit le pilote du cockpit et il fut déclaré le premier prisonnier de la campagne de Gondwana.
Le calme revenait à peu près, troublé seulement par le grondement de fond des bêtes de la jungle, et le passage des soutiens aériens.
- Descendez, dit Saruman, il y a de la bière au frais.
- On passe en repérage longue distance, capitaine, dit la compagnie Aile-Verte menée par Sonny "Red" Kyner. On prend de l'altitude.
- On vous fera coucou...
Le transport blindé des Jedi put se poser sans encombre grâce aux balises disposées sur le terrain dégagé.
Les Avalon montaient un camp provisoire.
- Vous arrivez pour le feu de camp, dit Saruman, le cigare aux lèvres, dans sa grosse armure.
Il y avait Kyle Katarn, Ixxos Sadim, Dorsk 81, Cyrillis Baelun, Jaggar Jaggath, ainsi que Yun et Sariss, les ex-élèves de l'Inquisiteur Jerec.
La nuit tombait et le glougloutement liquide des cris permanents des arbres redoublait, comme pour saluer le soleil qui passait sous la terre. Les hommes se faisaient aider de droïds spécialisés pour défaire leurs armures : en quelques tours de vis, les assistants défaisaient les différentes parties, puis les accrochait à un portant spécialisé.
Saruman, torse nu, fit des mouvements d'assouplissement :
- Je suis fourbu, les enfants.
Il alluma un autre cigare, content. On allumait les feux de camp. On mettait les saucisses à griller. Les droïds montaient des barbelés, des tranchés, des postes d'observation dans les arbres et des tourelles légères. Les transports de soutien avaient atterri autour du camp. Un officier était en liaison avec le Terre de Liberté, le Croiseur MC80 venu de Corellia, qui allait servir de "nounou" depuis l'orbite.
- Passez une bonne nuit, les gars. Nous reprendrons le déploiement demain matin.
- Nous avons à bord deux officiers des Renseignements impériaux, lieutenant. Ils aimeraient parler au capitaine.
- Un instant, je vous le passe.
Saruman était en train d'aplatir un bel essai dans la surface de réparation adverse. Peu d'hommes osaient l'arrêter quand il était lancé à pleine vitesse. Ceux qui essayaient de le plaquer le regrettaient bien souvent. Il arriva, couvert de boue et prit le com' :
- J'écoute.
- Je vous passe le commodore Von Ludwe, capitaine.
Saruman demanda à voix basse qui c'était, celui-là.
Le lieutenant lui mima de grosses moustaches. Ah oui, lui...
- Capitaine, je m'excuse de vous déranger si tard, dit Ludwig

- Il n'y a pas de mal, je vous écoute, commodore Ludwe.
- Voilà, nous savons que les Barabels se cachent un peu partout dans la jungle, parmi les tribus indigènes. Ils ont pris contact avec elles et, de gré ou de force, celles-ci ont dû accepter les soldats de Konen parmi eux. Nous savons qu'ils cherchent quelque chose sur cette planète. Un artefact dans un sanctuaire, mais nous ignorons quoi et où. Eux-mêmes doivent être en train de se renseigner. Nous avons donc pensé infiltrer des agents parmi eux. Nous disposons pour cela d'une technologie mise au point par l'équipe du professeur Sagnar Sting...
- Oui ?
Saruman faisait à son second le signe que l'autre le rasait.
- Il s'agit d'un caisson d'hibernation dans lequel est plongé le sujet, son esprit étant projeté dans un autre corps, qu'il peut en quelque sorte maîtriser à distance. Nous pourrions ainsi entrer dans une tribu en "nous" faisant passer pour un de ses membres.
- Et vous voulez recruter un volontaire parmi mes hommes ?
- Un ou plusieurs. Il y a tellement de tribus sur cette planète.
- Non, écoutez, je ne demande qu'à vous aider, naturellement, commodore, mais bien franchement, mes effectifs sont limités et puis, je suppose que cette technologie en est encore au stade expérimental ?
- Tout à fait, mais elle a déjà été testé plusieurs fois, quoi que pas en conditions de guerre.
- Non, franchement, chacun de mes hommes compte, et aucun n'aurait envie d'aller passer la guerre dans un caisson d'hibernation. Nous sommes des hommes de terrain, nous ; nos techniques sont pragmatiques, assez simples, mais efficaces je crois.
- Tant pis, j'aurais essayé.
- Merci à vous, commodore... Flatté que vous ayez pensé à nous.
"... si tu veux un volontaire, adresse-toi plutôt aux Ewoks !
Quand il disait cette phrase, il avait, bien sûr, déjà raccroché...
- Bon, on va les déguster ces saucisses ?... Les Jedi vont tout nous manger. Derrière leurs airs de grands sages, ils n'oublient pas leurs ventres ceux-là... Vous avez vu avec les sergents pour organiser les tours de garde ?
- Oui capitaine.
- Très bien.
- Le sergent Quaritch et son groupe prendront la première garde, puis Kilgore et enfin Hartman.
- Parfait. Je serai debout bien avant le soleil. Nous attendons les résultats des observations planétaires que la nounou va faire toute la nuit. Pourvu qu'ils trouvent où se cachent les Barabels -et pourvu que ceux-ci ne nous tombent pas dessus pendant la nuit.
A suivre...
