09-10-2013, 11:07 PM
(This post was last modified: 22-11-2013, 04:59 PM by Darth Nico.)
Braid (2008). Le héros va sauver une princesse en la cherchant à travers différents mondes. Il saute sur la tête des ennemis pour les tuer, évite des boulets de canons et des plantes carnivores qui sortent de tuyaux verts ; à chaque château, on lui dit que la princesse n'est pas là....
Heureusement, Tim le héros a le pouvoir de remonter dans le temps, ce qui lui permet de manipuler la réalité pour éviter de mourir ou pour débloquer des passages.
Le but du jeu est de retrouver des pièces pour reconstituer une suite de puzzles. Dans chaque monde, les règles changent et le "rembobinage" produit différents effets. Exemple : au monde 5, cela produit une "ombre" du héros qui refait sa dernière action. Dans un autre monde, le temps est "gélé" si le héros ne bouge pas ; il avance quand il va vers la droite, et remonte quand il va vers la gauche ! On se fait autant de noeuds au cerveau qu'en regardant Memento !
Le tout est très (trop ?) intelligent et intéressera ceux qui aiment les casse-têtes bien ardus. Les décors sont beaux comme de la peinture expressionniste, les animations et la maniabilité sont parfaites. Le final est indéniablement génial ; l'histoire, surtout dans l'épilogue, pose à peu près autant de questions qu'un film de Lynch... Une sorte de Mario Bros intello, qui entend déconstruire et reconstruire à la fois les règles du jeu vidéo. Déroutant car unique en son genre.
Cart Life (2010). L'idée du jeu est d'incarner un personnage ordinaire, qui a une semaine pour rendre son commerce rentable et refaire sa vie. Le joueur peut choisir d'incarner une mère de famille qui va tenir un stand de café, pour obtenir la garde de sa fille ; un vagabond qui reprend un kiosque à journaux ou un jeune qui, après avoir fait tous les métiers, se remet à la vente de bagels.
Les graphismes, en noir et blanc, sont volontairement très pixelisés, comme si on retournait dans les années 80. Le ton de l'histoire rappelle certains films indépendants américains (festival de Sundance) sur ces gens ordinaires qui luttent contre les galères du quotidien.
J'ai trouvé la prise en main du jeu difficile. Les journées passent à toute allure ; il ne faut donc pas perdre une minute dès le début. Pas le temps de s'initier au jeu et d'aller vers une difficulté progressive. On a l'impression que les créateurs ont surtout voulu faire un film et qu'ils ont un peu négligé la jouabilité (les dialogues sont très longs et les phases de jeux trop dans l'urgence). L'idée de départ est très audacieuse mais même le joueur prêt à aller vers un jeu original a besoin qu'on l'aide un peu au début.
Larry Reloaded (2013). Larry Laffer, encore puceau à 40 ans, arrive dans une Las Vegas du pauvre pour trouver la femme qui saura combler ses désirs...
Remake du premier Larry sorti en 1987. J'ai passé pas mal de temps sur le Larry 6 à l'époque (vers 1993), qui était une sorte de nanar du jeu vidéo, un plaisir coupable entre potes, mais avec ce remake, on dégringole dans le navet : animations moches, graphismes pas terribles, histoire plus sordide que drôle de par les blagues éculées, le tout n'a vraiment pas d'intérêt. J'ai vite arrêté.
A venir :
- Portal (2007)
- Super Meat Boy (2010)
- Terraria (2011)
- The Swapper (2013)
Heureusement, Tim le héros a le pouvoir de remonter dans le temps, ce qui lui permet de manipuler la réalité pour éviter de mourir ou pour débloquer des passages.
Le but du jeu est de retrouver des pièces pour reconstituer une suite de puzzles. Dans chaque monde, les règles changent et le "rembobinage" produit différents effets. Exemple : au monde 5, cela produit une "ombre" du héros qui refait sa dernière action. Dans un autre monde, le temps est "gélé" si le héros ne bouge pas ; il avance quand il va vers la droite, et remonte quand il va vers la gauche ! On se fait autant de noeuds au cerveau qu'en regardant Memento !
Le tout est très (trop ?) intelligent et intéressera ceux qui aiment les casse-têtes bien ardus. Les décors sont beaux comme de la peinture expressionniste, les animations et la maniabilité sont parfaites. Le final est indéniablement génial ; l'histoire, surtout dans l'épilogue, pose à peu près autant de questions qu'un film de Lynch... Une sorte de Mario Bros intello, qui entend déconstruire et reconstruire à la fois les règles du jeu vidéo. Déroutant car unique en son genre.
Cart Life (2010). L'idée du jeu est d'incarner un personnage ordinaire, qui a une semaine pour rendre son commerce rentable et refaire sa vie. Le joueur peut choisir d'incarner une mère de famille qui va tenir un stand de café, pour obtenir la garde de sa fille ; un vagabond qui reprend un kiosque à journaux ou un jeune qui, après avoir fait tous les métiers, se remet à la vente de bagels.
Les graphismes, en noir et blanc, sont volontairement très pixelisés, comme si on retournait dans les années 80. Le ton de l'histoire rappelle certains films indépendants américains (festival de Sundance) sur ces gens ordinaires qui luttent contre les galères du quotidien.
J'ai trouvé la prise en main du jeu difficile. Les journées passent à toute allure ; il ne faut donc pas perdre une minute dès le début. Pas le temps de s'initier au jeu et d'aller vers une difficulté progressive. On a l'impression que les créateurs ont surtout voulu faire un film et qu'ils ont un peu négligé la jouabilité (les dialogues sont très longs et les phases de jeux trop dans l'urgence). L'idée de départ est très audacieuse mais même le joueur prêt à aller vers un jeu original a besoin qu'on l'aide un peu au début.
Larry Reloaded (2013). Larry Laffer, encore puceau à 40 ans, arrive dans une Las Vegas du pauvre pour trouver la femme qui saura combler ses désirs...
Remake du premier Larry sorti en 1987. J'ai passé pas mal de temps sur le Larry 6 à l'époque (vers 1993), qui était une sorte de nanar du jeu vidéo, un plaisir coupable entre potes, mais avec ce remake, on dégringole dans le navet : animations moches, graphismes pas terribles, histoire plus sordide que drôle de par les blagues éculées, le tout n'a vraiment pas d'intérêt. J'ai vite arrêté.
A venir :
- Portal (2007)
- Super Meat Boy (2010)
- Terraria (2011)
- The Swapper (2013)