22-11-2013, 03:33 PM
(This post was last modified: 22-12-2013, 12:08 PM by Darth Nico.)
Starcraft II : Wings of Liberty (2010). Attendu depuis plus de dix ans, le jeu est plutôt un Starcraft 1.5 : graphismes et maniabilité améliorées, nouvelles unités, on a droit à un beau lifting qui ne change pas une formule qui gagne. Après l'extension du premier, Broodwars, qui proposait un scénario bien noir (les Terrans prenaient très cher, les Protoss se faisaient laminer, les Zergs triomphaient par la force et la ruse), l'histoire redevient un peu plus optimiste : Jim Raynor, le héros Terran, devenu alcoolique, pourchassé comme un pirate par le dictateur en place, commence à remonter la pente. La recherche d'artefacts Protoss antiques va l'aider à combattre Kerrigan, la reine des Zergs.
Un jeu trop longtemps attendu mais qui tient toutes ses promesses, à la mode Blizzard : pas de prise de risque, mais une jouabilité parfaite, et aussi l'obligation de passer par le serveur du jeu (donc impossible de jouer sans réseau, même la campagne solo). Un classique instantané, fait pour durer longtemps, en attendant les différentes extensions dans les années à venir.
Portal 2 (2011). Chell, l'héroïne du premier épisode, est à nouveau enfermée dans les laboratoires d'Aperture, pour une nouvelle série de tests du canon à portails, toujours organisés par l'IA sadique GLaDOS. Elle peut compter cette fois sur l'aide de Wheatley, l'IA assistante, qui voudrait l'aider à s'échapper mais qui accumule les gaffes. Il faudra descendre dans les souterrains des gigantesques laboratoires, pour redécouvrir les premières installations fabriquées dans les années 50...
Le jeu est bien plus long que le premier. Il a été divisé en plusieurs chapitres, qui nous racontent toute l'histoire d'Aperture, sa rivalité avec Black Mesa (l'entreprise de Half-Life) et la folie délirante du fondateur, Cave Johnson.
Quand on a terminé le premier, les puzzles paraissent moins difficiles, même si plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées. Un jeu très sympathique, quoi qu'un peu long et répétitif (il était difficile de passer d'un simple jeu de puzzle à un vrai jeu d'aventure).
Starcraft II : Heart of the Swarm (2013). La jouabilité a été encore améliorée avec cette extension, grâce à quelques affichages pour faciliter la prise en mains quand on est nouveau dans le jeu. Blizzard ratisse donc le plus large possible.
L'extension nous met cette fois aux commandes de Kerrigan, en quête de vengeance face à ceux qui l'avaient abandonnée aux Zergs jadis. Hélas, la campagne - quoi qu'elle propose des missions assez originales et nous présente plusieurs personnages intéressants - est trop facile et l'histoire est cousue de fils blancs ; elle repose sur plusieurs invraisemblances qui, en s'accumulant, finissent par faire sourire. On descend au niveau de la série B tendance nanar. A croire qu'ils ont dû sortir ce scénario dans l'urgence, alors que le premier jeu est sorti presque trois ans avant...
Espérons que l'extension Protoss rattrape la trilogie.
Hotline Miami (2013). Miami, avril 1989 : le héros est un tueur à gages au comportement borderline. Il est régulièrement contacté sur son répondeur par une voix anonyme pour accomplir des contrats sanglants. Mais qui sont ces mystérieux personnages masqués qui prétendent tout savoir de lui ? A mesure que les scènes de tuerie s'accumulent, le héros entame une descente dans la folie...
Une sorte de GTA en gros pixels années 80, avec jeu en vue du dessus. La jouabilité est très bonne, mais le jeu est incroyablement dur. Pas de barre de vie : un coup et on meurt. L'IA intègre une part d'aléatoire dans le comportement des ennemis, qui ont vite fait de nous surprendre et de nous finir à la batte ou au fusil à pompe. Il faut être ultra-rapide et précis, au quart de seconde près, pour abattre tous les tueurs d'une pièce sans se faire repérer par ceux d'à côté. Au couteau, au Magnum, à l'Uzi ou au katana, il va falloir perpétrer plusieurs massacres en règle pour avancer. Et ne pas hésiter à terminer les ennemis en leur fracassant le crâne à mains nues.
En progressant dans le jeu, on débloque de nouveaux masques animaux qui offrent chacun un bonus : être plus rapide, voir plus loin, être plus discret etc.
Un jeu frénétique, hyper-violent et plus intelligent qu'il ne semble au départ. Le scénario, inspiré de l'univers du réalisateur de Drive, réserve en effet quelques bonnes surprises, en jouant sur notre fascination pour la violence.
Fez (2013). Fez est un petit personnage qui vit parmi ses semblables dans un joli village en deux dimensions. Un jour, il découvre un incroyable secret : il existe une troisième dimension... Fez va devoir l'explorer pour reconstituer des cubes magiques afin d'éviter la destruction de son monde...
L'idée de départ est originale, mais je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt au jeu. On passe d'un écran à l'autre à la recherche des morceaux de cubes, dans un jeu de plateforme assez classique. Il n'y a rien de très passionnant dans cette quête.
Path of Exile (2013). Le héros est un exilé, envoyé dans le lugubre monde de Wraeclast pour y expier son crime. Les quêtes ne manquent pas pour sauver les populations du terrible grand prêtre Dominus, du général Gravicius, chef de la garde noire, et de la sorcière Piety, spécialisée dans des expérimentations médicales dignes des Nazis...
Un quasi-clone de Diablo, qui présente trois originalités : pas de pièces d'or (tout se fait au troc), des potions de vie et de mana qui se rechargent à mesure qu'on tue des ennemis, et surtout un arbre de compétences gigantesque, pour personnaliser parfaitement son héros. En combinant habilement les gemmes et les armes, on peut obtenir des combos de pouvoirs franchement épiques. J'ai deux épées avec multi-frappe circulaire et mon le sort de lancer du fantôme d'épée fait en même temps leech de vie ! Un régal
Qui plus est, le jeu est gratuit et les achats proposés ne sont que "cosmétiques" (embellir son équipement). On évite donc le système du pay-to-win (la victoire à la plus grosse carte bleue...).
L'ambiance est bien sombre : Wraeclast est une terre pour les rebuts et les persos sélectionnables sont tous plus ou moins des criminels en fuite. On peut regretter que les créateurs du jeu ne se soient pas démarqués plus de Diablo, car les quêtes ne demandent aucune réflexion. Il faut avancer et tuer tous les ennemis. Un peu d'énigmes et de puzzles n'auraient pas nui à l'ensemble.
Antichamber (2013). Le jeu nous emmène en vue subjective dans un univers de pièces à la géométrie changeante et souvent impossible, comme dans les dessins d'Escher. Il faut trouver comment passer les pièces pour avancer, en se servant des commandes minimales du jeu (on ne fait que se déplacer, aucune attaque ni interaction véritable avec les objets). Des slogans sur les murs donnent des indices pour avancer.
Le concept est pour le moins original, l'ambiance paisible, comme comme si on évoluait dans un musée virtuel, mais la jouabilité est vraiment déroutante. On aura rarement vu un jeu si minimaliste, sans ennemis ni aucune histoire. On croirait presque qu'il n'est pas terminé. Intrigant mais pas très ludique.
A venir :
- Serious Sam (2001, 2002)
- Serious Sam 2 (2005)
- The Ball (2010)
- Brothers: A Tale of Two Sons (2013)
- The Cat Lady (2013)
- Machinarium (2013)
- Gomo (2013)
- Universe Sandbox (2013)
Un jeu trop longtemps attendu mais qui tient toutes ses promesses, à la mode Blizzard : pas de prise de risque, mais une jouabilité parfaite, et aussi l'obligation de passer par le serveur du jeu (donc impossible de jouer sans réseau, même la campagne solo). Un classique instantané, fait pour durer longtemps, en attendant les différentes extensions dans les années à venir.
Portal 2 (2011). Chell, l'héroïne du premier épisode, est à nouveau enfermée dans les laboratoires d'Aperture, pour une nouvelle série de tests du canon à portails, toujours organisés par l'IA sadique GLaDOS. Elle peut compter cette fois sur l'aide de Wheatley, l'IA assistante, qui voudrait l'aider à s'échapper mais qui accumule les gaffes. Il faudra descendre dans les souterrains des gigantesques laboratoires, pour redécouvrir les premières installations fabriquées dans les années 50...
Le jeu est bien plus long que le premier. Il a été divisé en plusieurs chapitres, qui nous racontent toute l'histoire d'Aperture, sa rivalité avec Black Mesa (l'entreprise de Half-Life) et la folie délirante du fondateur, Cave Johnson.
Quand on a terminé le premier, les puzzles paraissent moins difficiles, même si plusieurs fonctionnalités ont été ajoutées. Un jeu très sympathique, quoi qu'un peu long et répétitif (il était difficile de passer d'un simple jeu de puzzle à un vrai jeu d'aventure).
Starcraft II : Heart of the Swarm (2013). La jouabilité a été encore améliorée avec cette extension, grâce à quelques affichages pour faciliter la prise en mains quand on est nouveau dans le jeu. Blizzard ratisse donc le plus large possible.
L'extension nous met cette fois aux commandes de Kerrigan, en quête de vengeance face à ceux qui l'avaient abandonnée aux Zergs jadis. Hélas, la campagne - quoi qu'elle propose des missions assez originales et nous présente plusieurs personnages intéressants - est trop facile et l'histoire est cousue de fils blancs ; elle repose sur plusieurs invraisemblances qui, en s'accumulant, finissent par faire sourire. On descend au niveau de la série B tendance nanar. A croire qu'ils ont dû sortir ce scénario dans l'urgence, alors que le premier jeu est sorti presque trois ans avant...
Espérons que l'extension Protoss rattrape la trilogie.
Hotline Miami (2013). Miami, avril 1989 : le héros est un tueur à gages au comportement borderline. Il est régulièrement contacté sur son répondeur par une voix anonyme pour accomplir des contrats sanglants. Mais qui sont ces mystérieux personnages masqués qui prétendent tout savoir de lui ? A mesure que les scènes de tuerie s'accumulent, le héros entame une descente dans la folie...
Une sorte de GTA en gros pixels années 80, avec jeu en vue du dessus. La jouabilité est très bonne, mais le jeu est incroyablement dur. Pas de barre de vie : un coup et on meurt. L'IA intègre une part d'aléatoire dans le comportement des ennemis, qui ont vite fait de nous surprendre et de nous finir à la batte ou au fusil à pompe. Il faut être ultra-rapide et précis, au quart de seconde près, pour abattre tous les tueurs d'une pièce sans se faire repérer par ceux d'à côté. Au couteau, au Magnum, à l'Uzi ou au katana, il va falloir perpétrer plusieurs massacres en règle pour avancer. Et ne pas hésiter à terminer les ennemis en leur fracassant le crâne à mains nues.
En progressant dans le jeu, on débloque de nouveaux masques animaux qui offrent chacun un bonus : être plus rapide, voir plus loin, être plus discret etc.
Un jeu frénétique, hyper-violent et plus intelligent qu'il ne semble au départ. Le scénario, inspiré de l'univers du réalisateur de Drive, réserve en effet quelques bonnes surprises, en jouant sur notre fascination pour la violence.
Fez (2013). Fez est un petit personnage qui vit parmi ses semblables dans un joli village en deux dimensions. Un jour, il découvre un incroyable secret : il existe une troisième dimension... Fez va devoir l'explorer pour reconstituer des cubes magiques afin d'éviter la destruction de son monde...
L'idée de départ est originale, mais je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt au jeu. On passe d'un écran à l'autre à la recherche des morceaux de cubes, dans un jeu de plateforme assez classique. Il n'y a rien de très passionnant dans cette quête.
Path of Exile (2013). Le héros est un exilé, envoyé dans le lugubre monde de Wraeclast pour y expier son crime. Les quêtes ne manquent pas pour sauver les populations du terrible grand prêtre Dominus, du général Gravicius, chef de la garde noire, et de la sorcière Piety, spécialisée dans des expérimentations médicales dignes des Nazis...
Un quasi-clone de Diablo, qui présente trois originalités : pas de pièces d'or (tout se fait au troc), des potions de vie et de mana qui se rechargent à mesure qu'on tue des ennemis, et surtout un arbre de compétences gigantesque, pour personnaliser parfaitement son héros. En combinant habilement les gemmes et les armes, on peut obtenir des combos de pouvoirs franchement épiques. J'ai deux épées avec multi-frappe circulaire et mon le sort de lancer du fantôme d'épée fait en même temps leech de vie ! Un régal

Qui plus est, le jeu est gratuit et les achats proposés ne sont que "cosmétiques" (embellir son équipement). On évite donc le système du pay-to-win (la victoire à la plus grosse carte bleue...).
L'ambiance est bien sombre : Wraeclast est une terre pour les rebuts et les persos sélectionnables sont tous plus ou moins des criminels en fuite. On peut regretter que les créateurs du jeu ne se soient pas démarqués plus de Diablo, car les quêtes ne demandent aucune réflexion. Il faut avancer et tuer tous les ennemis. Un peu d'énigmes et de puzzles n'auraient pas nui à l'ensemble.
Antichamber (2013). Le jeu nous emmène en vue subjective dans un univers de pièces à la géométrie changeante et souvent impossible, comme dans les dessins d'Escher. Il faut trouver comment passer les pièces pour avancer, en se servant des commandes minimales du jeu (on ne fait que se déplacer, aucune attaque ni interaction véritable avec les objets). Des slogans sur les murs donnent des indices pour avancer.
Le concept est pour le moins original, l'ambiance paisible, comme comme si on évoluait dans un musée virtuel, mais la jouabilité est vraiment déroutante. On aura rarement vu un jeu si minimaliste, sans ennemis ni aucune histoire. On croirait presque qu'il n'est pas terminé. Intrigant mais pas très ludique.
A venir :
- Serious Sam (2001, 2002)
- Serious Sam 2 (2005)
- The Ball (2010)
- Brothers: A Tale of Two Sons (2013)
- The Cat Lady (2013)
- Machinarium (2013)
- Gomo (2013)
- Universe Sandbox (2013)