11-11-2020, 03:29 PM
(This post was last modified: 11-11-2020, 04:22 PM by Darth Nico.)
Préparatifs du départ pour l'île du Rubis.
Sarutobi demande à Genichi jusqu'où on peut aller pour récupérer l'enfant. Genichi a choisi la voie légale. Inutile donc de penser à des opérations d'infiltration ni d'envisager le recours à la violence. Au pire des cas, si les autorités refusent de laisse partir l'enfant, on se passera de l'aide de Yugure pour la suite de l'enquête. Le senseï a juré de livrer Torii, ce qui serait déjà un bon début. Mais hors de question de se déshonorer avec un rapt d'enfant pour combattre la secte du Moine Fou. Cela prendra plus de temps sans l'aide de Yugure, mais on y arrivera tout de même.
Sarutobi fait le tour de ses contacts pour se rendre là-bas. Il a rendez-vous à Porto Maravila avec le capitaine Jamal Al'Fasidî. S part en avance à Porto Maravila pour régler les détails du vol.
Miya Genichi a "invité" le senseï Yugure à séjourner au palais de la magistrature le temps que F et S reviennent avec l'enfant. Genichi ne veut prendre aucun risque, maintenant que Yugure est décidé à parler.
Feiyan est envoyée par Genichi rencontrer l'ambassadeur Phénix. Celui-ci doit signer un laissez-passer. Via l'ambassadeur Licorne, Feiyan obtient un rendez-vous, et explique que l'Harmonie a besoin de cette lettre. Mais elle ne dit pas la raison de ce voyage. Elle sait par Genichi que si l'ambassadeur ne signe pas, le clan du Phénix s'expose à des ennuis avec la magistrature. L'ambassadeur, agacé qu'on ne lui dise pas tout, signe néanmoins.
Feiyan retourne ensuite voir Korimi dans le port des brumes. Elle cherche à avoir plus d'informations sur sa soeur. Korimi ignore pourquoi Xulian a dû quitter le clan. Elle sait seulement que Xulian avait repris son nom de jeune fille une fois rônin : Meikudo. A l'époque, elle a rencontré le docteur Daidoji Rijin.
Feiyan apprend ensuite que son voyage vers l'île du Rubis passera par Porto Maravila, dernier endroit où sa soeur a été vue...
Les Phénix, qui ont signé un laissez-passer pour F et S, demandent qu'un des leurs soit envoyé : Shiba Handen, le responsable de la cartographie maritime ! Celui qui a des vues sur Feiyan !
Deux jours après Sarutobi, Feiyan et Handen prennent l'aéronef régulier qui fait la navette entre Bakufu et Porto Maravila. Baptême de l'air pour Feiyan, qui ne perd pas une miette du voyage par le hublot. De nombreux gaijins à bord.
Sous la chaleur tropicale, ils débarquent sur l'île, dans le "port des merveilles", le port où tous les rêves se réalisent, comme le clame un crieur public à la descente de l'aéronef.
Sarutobi les attend. Handen avait réservé un hôtel assez luxueux, mais Sarutobi, qui connaît bien cette île de flibustiers et de pirates, insiste pour les emmener dans un autre hôtel, moins luxueux, mais mieux gardé puisqu'il appartient au clan de la Mante. Une sorte de second Nid !
Feiyan est tendue, et le sera tout le temps de son séjour ici, car elle sait que sa soeur Xulian a séjourné ici et s'y trouve peut-être encore.
Sarutobi a pris contact avec Jamal Al'Fasidî, un gaijin venu des Sables Brûlants, qui pilote un aéronef avec son petit équipage. S n'était pas au courant qu'un troisième passager serait du voyage, Shiba Handen. S négocie donc une place supplémentaire : ce sont les Phénix qui payeront de toute façon !
Feiyan sait par Korimi que Xulian a travaillé comme mercenaire à Maravila. A l'hôtel Mante, elle demande donc où se trouve les bureaux de recrutements des mercenaires. Le patron lui indique une taverne dans la basse ville. Il lui adjoint deux gardes du corps, qui suivent Feiyan discrètement à travers la ville.
A la taverne, l'arrivée de Feiyan est remarquée, bien qu'elle ait revêtu des habits discrets. Elle commande au patron une bière (qu'elle ne boira pas) et rencontre un gros homme tatoué, un patron de mercenaires, qui a un peu connu Xulian. Feiyan lui paye alors une fortune (deux kokus) pour que le gros tatoué surveille un retour de Xulian et la fasse avertir (via l'hôtel des Mantes) que sa soeur veut la voir.
Sarutobi, de son côté, apprend par un informateur, Hugi les bons tuyaux, que Feiyan a été vue dans la basse ville. Intrigué que la délicate et noble Feiyan traîne dans ces quartiers, Sarutobi descend se renseigner et croise Feiyan au moment où elle repart de la taverne. Sarutobi demande au gros tatoué ce qu'elle voulait, et apprend qu'elle recherche cette Xulian. Le gros tatoué soupçonne que les deux femmes sont soeurs.
Sarutobi finit la soirée en compagnie de Jamal, dans une taverne où l'alcool coule à flot et où les filles ne sont pas farouches...
*
Le lendemain matin très tôt, départ en aéronef. Il décolle plus haut que la navette qui vient de Bakufu. Vol au-dessus de l'océan immense, alors qu'Amaterasu se lève. Feiyan observe les îles qui ne sont que des points verts à l'horizon et elle dessine le paysage, émerveillée.
Six heures de trajet, puis escale sur l'île de la Déesse de l'Espoir. Une île isolée, où il n'y a vraiment que des gens de passage. Dans l'après-midi, F et S vont prier au temple en compagnie de Jamal, comme c'est la tradition pour les voyageurs : la Déesse de l'Espoir est la protectrice des marins.
Sarutobi fait la connaissance d'un officier Mante qui s'occupe de l'île. Ils discutent dans le temple. L'officier lui apprend que sur les îles où ils vont, il y a la justice officielle (des Rokuganis, des Merenae, Thrane etc.), mais il y a aussi la justice officieuse des "sociétés secrètes". Ce sont des gens du peuple Nanbiwa, des Noirs très grands, qui sont organisés pour châtier secrètement des criminels. Ce sont aussi des guérisseurs, des faiseurs de pluie, des sorciers etc. Le peuple le craint et les respecte.
- Quand vous serez là-bas, ils sauront tout de suite qui vous êtes et pourquoi vous êtes là. Ils n'interféreront pas, mais ils vous auront toujours à l'oeil.
Départ le lendemain matin pour l'île des Larmes de l'Est, alias l'île du Rubis, alias l'île de la Tortue. Six heures de vol. En route, Jamal, Sarutobi et Handen dégustent un petit rhum des îles, Feiyan décline la proposition et reste à l'eau.
*
Atterrissage sur l'île du Rubis, dans un petit archipel à l'est des terres du Phénix. Un fortin de douane Shiba au pied de la piste d’atterrissage. Chemin à travers champs sur la grande-route qui mène à la cité Phénix.
Dans une boîte laquée, Feiyan garde trois documents précieux : la lettre de Genichi au magistrat de l'île, la lettre du père supérieur à la communauté de Shinsei de l'île et le laissez-passer signé par l'ambassadeur Phénix.
En arrivant dans la cité, passage par le quartier commerçant. Des gaijins de toutes origines, dont les Nambiwa dont S a entendu parler à l'escale. Ils ont des robes colorées et ont des processions dans les rues avec des marionnettes de personnages grimaçants. Ils ont plusieurs échoppes et boutiques en tous genres, dont une qui ne peut que frapper nos héros, avec son enseigne représentant le "Moine Fou" ! Un personnage de leur mythologie, avec ses yeux écarquillés.
Ainsi donc la secte des conspirateurs qui terrorise l'Harmonie se montrerait ici à visage découvert !
Nos héros voient aussi que les Nambiwa ont toujours quelqu'un qui les surveille.
Entrée dans le quartier noble, et rencontre avec le magistrat Shiba. Très poli mais visiblement ennuyé que la magistrature de l'Harmonie débarque chez lui. Un souci dont il se serait bien passé, les Shiba étant officiellement ralliés à l’Émeraude. Le magistrat dit qu'il va faire le nécessaire au sujet de l'enfant, à commencer par contacter le monastère de Shinsei, dans la forêt à l'ouest de l'île. Nos héros vont loger dans un hôtel -les Shiba leur ayant indiqué le meilleur établissement de la ville, mais n'ayant pas proposé de les héberger au palais. Shiba Handen est de son côté accueilli par son clan, et va se mettre au travail pour recopier les cartes maritimes les plus récentes de la région : il aura rarement autant travaillé !
Nuit dans la ville. On entend parfois, dans le quartier commerçant, des tambours nambiwas et dès le petit matin, ces processions du Moine Fou.
Le magistrat Shiba dit que le père supérieur de Shinsei va les rencontrer le soir.
Dans la journée, Feiyan se promène dans le quartier marchand et croit reconnaître quelqu'un dans la foule, un Rokugani. Mais elle n'arrive pas à remettre un nom sur ce visage.
Le soir, le père supérieur examine les documents présentés par Feiyan et dit qu'il va faire de son mieux. Dans ces rencontres, on sent toujours comme une gêne.
Deux jours se passent sans que les religieux ne donnent de nouvelles. Feiyan et Sarutobi se disent que si le lendemain, ils n'ont toujours pas donné de réponse, il faudra aller frapper directement à leur porte.
*
La nuit, on frappe à la porte de S : des Nambiwa. Ils entrent et sortent une bouteille de rhum. Ils viennent discuter de l'enfant. Ils posent quelques questions à Sarutobi, qui explique posément que l'enfant peut être considéré comme abandonné, et qu'il a droit de revenir dans son clan pour recevoir une bonne éducation. Les Nambiwa écoutent et remercient S pour son hospitalité.
Et le lendemain, comme par hasard, la situation se débloque : les religieux accueillent nos héros et leur confie l'enfant, accompagné de sa nourrice.
F et S décident de ne pas s'attarder sur l'île : ils vont rejoindre l'aéronef de Jamal, y passer la nuit et décoller le lendemain à la première heure.
A suivre :
Epilogue - Pire que la mort