02-11-2005, 12:00 PM
Nan je me souviens de rien sur les cigares, sinon qu'on a du se moquer des persos de Philou qui fument le cigare

Vampire 2006 - #5 : Tricks & Traps
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02-11-2005, 12:00 PM
Nan je me souviens de rien sur les cigares, sinon qu'on a du se moquer des persos de Philou qui fument le cigare
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02-11-2005, 12:33 PM
(This post was last modified: 15-11-2005, 03:14 PM by Darth Nico.)
Vampire 2006 - #5
5h15 Graziella et François Loren voient le Duc remonter sur la terrasse. Visiblement, il veut leur parler. Pendant ce temps, la cantatrice Sophie arrive chez Graziella et commence à donner un récital, initiative proposée par Lucinius. Graziella jette en coin un regard noir à la nouvelle petite favorite du Sénéchal ![]() Le Duc s'est assis, à nouveau. Il essuie une poussière sur la belle chemise hawaïenne qu'il porte sous son costume crême, pendant que Ruis lui allume un cigare. - Mes chers amis, j'ai écouté votre histoire. Je suis content d'entendre que vous avez bien compris plusieurs de ses ressorts. C'est à mon tour de vous dire ce que je sais. "Vous êtes venus vous adresser à moi, pour en savoir plus sur les pouvoirs de ce Shrek. Notamment, sur la manière dont il a pu créer une illusion, rue de Tolbiac, la nuit même où vous le poursuiviez, Sire Loren, dans les tours du quartier chinois... - C'est exact. Le Duc parlait maintenant avec les grands airs de celui qui va asséner leçons irréfutables et révélations étonnantes. - Ce que je puis vous dire (voulait-il dire qu'il en était capable ou qu'il en avait le droit ?), c'est que vous êtes dignes de confiance à mes yeux. Car pour l'affaire qui nous occupe, nous avions besoin de gens sensés et audacieux comme vous. Monsieur Loren n'a pas eu peur d'aller fouiner dans le mystère et mademoiselle de Valori n'a pas eu peur d'inviter des gens comme moi ou comme ce Kuei-Jin. Nous savons apprécier cela. Mais ce "nous" était-il de majesté pour qualifier le Duc, ou parlait-il d'une de ces organisations secrètes sur qui tout Vampire fantasme un jour ou l'autre ? - Je dois vous avouer que je recevais en début de soirée la charmante Béatrice l'Angou. Le Duc sourit de ses jolies dents, certaines en or. - C'est une femme qui sait rire et dont les travers m'amusent. Elle aime bien les farces comme moi. Et ensemble, nous avons monté une drôle de farce : nous espérons que vous en ferez partie aussi. Intrigués, fascinés même, Loren et Graziella se demandaient s'ils allaient organiser cette farce, ou en être les dindons. Dans les deux cas, il était certain qu'il n'avait pas le choix de refuser d'y être mêlés. - Sachez qu'à l'heure actuelle, le Wu de la Porte Azurée, autrement dit la communauté Cathéenne des Tours, est sur le pied de guerre. De même que la police Brujah. Nous avons besoin pour finir que vous avertissiez dame d'Orval que nous allons avoir besoin de ses Gargouilles. - Mais enfin, ne put s'empêcher Graziella, que va t-il se passer pour que Paris soit sur le pied de guerre ? Le Duc tira sur son cigare. - Mais la guerre, justement, mademoiselle de Valori. La guerre. D'ici une petite heure, le Sabbat va attaquer Paris. Il est probable que la puissance de Shrek les a rendu amok, assoiffés de sang. Les Tzymisce ont déjà dû commencer à prendre position non loin d'ici, dans les constructions de Bercy. Loren et Graziella n'en croyaient pas leurs oreilles. - En tant qu'adjoint à la sécurité, Sire Loren, vous allez avoir du travail jusqu'au lever du soleil. Eberlué, par cette nouvelle et par le calme du Duc qui l'annonçait, Loren décrocha son portable. - Sergio ! - Loren ?... Vous êtes au courant ? - Le Sabbat ? - Bud et Terence sont à peu près remis de leur choc. Ils sont en position sur le pont de Tolbiac. Les goules convergent vers votre repaire. - Mais quel est leur objectif ? Prendre les Tours. - D'après nos infos, Loren, ils vont pour le moment se contenter du repaire de la Valori. Le Ventrue avait mis le haut parleur de son téléphone. Graziella aurait pu prendre le temps de se vexer que ce rustre de Brujah l'appelle "la Valori" mais l'adrénaline et le sang bouillonnait déjà. Loren se précipita pour parler à Elisabeth d'Orval et Graziella alla prendre des nouvelles auprès de Oh Yoonseuk : elle se disait qu'on allait pas tarder à avoir des démonstrations du Shintaï du Dragon Enragé et autres kung-furies des Asiatiques ! ![]() D'Orval prévenue, elle contacta Ange, le chef des Gargouilles. Les grands rapaces de pierre ouvrirent leurs ailes, un peu partout dans Paris et décollèrent dans le ciel nocturne. Pendant ce temps, la cantatrice Sophie continuait son récital : elle tenait sous son charme une bonne partie de l'assistance. Il fallut tirer très fort Lucinius par la manche pour le sortir de sa torpeur admirative. C'est alors qu'eut lieu un quiproquo des plus comiques et des plus fous, d'autant qu'il se produisait alors que des affrontements sanglants se préparaient et qu'on allait lâcher la bride à la Bête ! 5h25 Le quiproquo se mit en place ainsi. Loren alla voir Lucinius et lui dit : - Hé bien, j'ai l'impression que notre hôte va devoir se battre. C'est maintenant inévitable ! - Quoi ? :shock: Se battre ? Mais enfin on ne va pas en arriver là tout de même ! Le pauvre Lucinius regretta à ce moment d'avoir amené Sophie : il savait bien que Graziella était jalouse d'elle et il en jouait mais il ne pensait pas qu'elle en arriverait là. Loren comprit à ce moment que le Toreador avait compris de travers. Un éclair malicieux passa dans ses yeux ![]() - Allons, Lucinius ! Tu sais que c'est inévitable. Les choses ont dégénéré à tel point que plus rien ne pourra l'empêcher ! - Mais enfin, c'est impossible ! ![]() Graziella arriva sur ces entrefaits et rentra dans le jeu du Ventrue : on allait pas laisser passer l'occasion de mettre en boîte son Excellence le Sénéchal. :ahah: - J'en suis désolée comme vous, Lucinius, dit Graziella en hochant la tête négativement mais c'est ainsi. La situation en est arrivée à un point où c'est intolérable. Je ne peux pas ne pas réagir face à cela ! : :o - MAis enfin Graziella, ressaisissez-vous voyons ! ![]() - Non, Lucinius, dit Loren en posant de façon condescendante sa main sur l'épaule du Toreador. Désormais, c'est la guerre, l'affrontement ! Lucinius était dans tous ses états. Oh, comme il s'en voulait amérement d'avoir fait monté le vinaigre entre les deux femmes ! ![]() Après la fin ce cet amusant quiproquo, Dame d'Orval ayant fini par révéler le pot-aux-roses, sans avoir décroché un sourire, comme la bonne élèves qui empêche les cancres de s'amuser et joue l'éminence grise du professeur, on repassa aux choses sérieuses : le Sabbat allait attaquer et la Camarilla parisienne était sur le pied de guerre ! ![]() Ce n'est pas que Lucinius fut rassuré d'apprendre que Graziella allait se battre contre le Sabbat mais il préférait quand même que les deux femmes n'en viennent pas au crépage de chignon. Le reste de la nuit fut des plus violents. Les invités, mis au courant, furent à la fois effrayés et à la fois excités, car ils savaient que la chasse au sang serait ouverte : l'antique interdiction de tuer allait tomber. On allait pouvoir laisser libre cours à ses instincts voraces, jouir de tuer l'ennemi et en être félicité. Il y avait une jubilation monstrueuse peinte sur les visages. La ridicule mascarade visant à donner aux vampires un aspect acceptable, humain, allait cesser un moment, pour le grand carnaval sanguinaire. C'est la puissance de la Bête qui allait redéfinir les hiérarchies, bouleverser l'ordre social régulier. Santi se chargea d'organiser la défense du domaine de Graziella. Pendant ce temps, celle-ci contacta Clémentine, qui arriva en vitesse, telle une Diane chasseresse urbaine, prête à flinguer. Loren partit en commando dans les entrelacs industriels en friche du 12e, aux côtés de la police Brujah. 5h35 Johnny Hallyday Wrote:Tourner le temps à l'orage Des Lasombra ne tardèrent pas à attaquer le quai de Bercy. Graziella contribua à les recevoir dignement, avec son katana, et l'aide de Clémentine. Santi protégea les invités réfugiés dans la cave. Dans le 13e arrondissement, la communauté Kuei-Jin déchaîna la puissance des katas et shintaï ancestraux pour infliger mille douleurs aux intrus. Le général de la Roche Beaumont, spécialement rentré de Normandie, n'eut pas le temps de recevoir la furieuse Brigitte Cellier : il mena une attaque de revers contre les blafards Tzymisce, dans le 20e arrondissement. Les quelques Gangrel de la région, firent leur part de hachage et de découpage. Les Gargouilles, ameutées par dame d'Orval fondirent sur l'ennemi depuis les régions glaciales et lunaires du ciel, semblables (plus que semblables même) à des oiseaux de proie. A l'aide de son couteau magique odieux, François Loren trancha la tête de quelques vilains Tzymisce qui parlaient avec un accent d'Europe de l'Est des années 30 et dont la vilaine bobine incitait à la sévérité envers eux. Sergio et ses deux acolytes se défoulèrent des misères que Shrek leur avait fait dans les tours chinoises. Bref, on s'amusa autant chez les vampires que les humains font la fête pour un 14 juillet, la fête de la musique ou une victoire en coupe du monde. L'argent étant le nerf de la guerre, les nerfs étaient à vif, et le sang coula à flots ce soir-là, comme le lait et le miel en terre promise. Le Sabbat amena avec lui les cavaliers apocalyptiques de la terreur et de la misère mais ne trouvèrent dans la capitale que misères et horreurs encore plus grandes que ce qu'ils avaient amené. Ceux qui en réchappèrent non-vivants auraient de quoi raconter à leurs petits-infants. 6h30 Alors que l'aube va se lever, on compte les morts quai de Bercy, et dans le quartier des Tours. Mais on ne sait pas bien ni qui non-vit, ni qui meurt. Camille est arrivé chez Graziella, ses beaux yeux bleus injectés de sang, suivi de Maître Octave et d'une belle femme au regard pénétrant, la dénommée Béatrice l'Angou. Le clan des Vrais Lasombra est maintenant au complet, car Camille n'a pas oublié d'amener Condottiere dans sa boîte : le malheureux se morfondait au manoir Santi. - Vous au moins, vous savez surprendre vos invités, avait dit Elisabeth d'Orval en partant, après avoir carbonisé plusieurs assaillants. Une soirée que nous n'oublierons pas de sitôt. Un peu coûteux en frais d'aménagement et ça demande du monde d'organiser tout ça, mais plutôt inattendu, très rafraîchissant. Une Tremere qui faisait de l'humour d'un ton pas (trop) acide, c'était peut-être la cerise sur le gateau pour la soirée de Graziella ! - Eh bien, je suppose, dit de Valori à la cantonade, que je vais vous héberger ici pour la nuit ! - Au plaisir, mademoiselle de Valori ! Le Duc n'avait pas manqué de revenir dire bonsoir, après être parti se battre lui aussi. - Intéressante, cette petite sauterie, n'est-ce pas ? Du Louvre, Lucinius avait appelé avant d'aller se coucher. L'aube allait se lever, cramoisie, saignante, blessée mais elle laisserait bientôt place à un jour éclatant qu'aucune des horreurs de la nuit ne saurait entacher. ![]() ![]()
03-11-2005, 08:03 PM
Fin du récit arrivée.
![]() Bon, j'étais pas super motivée pour raconter cette scène de baston, donc j'ai passé vite, hein. :P ![]()
03-11-2005, 08:07 PM
Tu es gros mais pardonné :P
03-11-2005, 08:10 PM
Même d'avoir quoté Johnny Hallyday ?
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03-11-2005, 08:13 PM
Je t'amenerai son best of pour ta prochaine partie puisque tu l'aimes tant notre rocker national
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03-11-2005, 08:16 PM
sdm,03/11/2005 à 20:13 Wrote:Je t'amenerai son best of pour ta prochaine partie puisque tu l'aimes tant notre rocker nationalAutant Michel Sardou, j'aime vraiment pas, autant j'arrive pas à détester Johnny. ![]() ![]()
03-11-2005, 08:21 PM
(This post was last modified: 03-11-2005, 08:28 PM by Darth Nico.)
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03-11-2005, 08:28 PM
Je vois rien : bandwidth exceeded.
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03-11-2005, 08:33 PM
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