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[AFFAIRE] - Dossier COPS Z128-F "Le madre de Dios"
#41
Non, on ne sait rien de plus pour le moment.:o
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#42
Ca alors, j'ai appris que vous n'aviez pas demandé vos PP suite à la partie de COPS, c'est un manquenement inadmissible aux procédures les plus élémentaires.smile
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#43
COPS #5<!--/sizec-->

Rapport sur les affaires en cours<!--/sizec-->


Black-out sur la Californie

Le lendemain de l'arrestation du professeur Bodiker, l'agent Jet "Black Dog" Allen et moi-même sommes à l'hôpital pour trouver des traces du trafic de moelle osseuse.
Nous savons que cette moelle était prise directement à des patients par Bodiker, qui avait chez lui des macchabées accrochés à des crocs de boucher.
La moelle était ensuite placée dans une pochette réfrigérée, que Bodiker, dans la cave d'un restaurant chinois ayant une spécialité de chien, plaçait dans le ventre de Saint-Bernard. Nous avions intercepté un camion plein de ses chiens, avant de nous voir retirer l'enquête par des membres du SWAT, et avoir pris des "Anges" qu'ils n'avaient pas passé d'appel pour que nous allions après ce camion.
Nous savions de plus que Bodiker, devenu fou, prétendait agir pour une secte de Cthulhu...

Alors que nous faisions des recherches, voilà qu'une panne de courant plonge l'hôpital entier dans le noir. Le système de secours ne tarde pas à se mettre en place. Nous nous apercevons alors que la rue entière est dans le noir : plus d'éclairage, plus de feux.
Aussitôt, carambolages, embouteillages... Des gens affolés crient. Un coup d'oeil dehors nous montre que le quartier entier est dans le noir. Pour ne rien arranger, aucune communication réseau ne passe !
Jusqu'où s'étend cette panne ?
Los Angeles est dans le noir complet ! C'est le retour au Moyen-Âge.
Connaissant bien cette ville, l'agent Allen et moi nous mettons à l'entrée de l'hôpital pour aider les vigiles à filtrer les entrées. Des blessés arrivent déjà : accidents et bagarres ont démarré dès l'extinction des lumières ! Le chaos va se répandre en quelques minutes. Aucune communication : il semble bien que la ville entière soit privée d'électricité et d'électronique !
Des hélicoptères passent dans le ciel, avec leurs pilotes obligés de reprendre les commandes en manuel. J'apprendrai plus tard que l'agent Jade était justement dans un hélico à la poursuite d'un suspect et qu'elle a eu de la chance d'avoir un bon pilote...

Alors que la coupure a commencé depuis plusieurs longues minutes, que c'est la bousculade à l'entrée et que nous avons du mal à contenir le flot de malades, d'amochés, ainsi que les dingues qui veulent casser l'hôpital, j'entends mon téléphone sonner !
Le réseau serait-il revenu ? Non, il n'y a que moi qui capte !
Je me mets à part. Une voix impersonnelle, métallisée, me parle. Elle me donne une adresse dans Norwalk, où je pourrai trouver un "ennemi commun". J'ai l'impression qu'il s'agit d'un programme informatique mais il refuse de m'en dire plus. Quoiqu'il en soit, c'est une piste qui paraît sérieuse car la voix a mentionné plusieurs éléments sérieux de mon enquête. Je cours parler de cet appel à "Black Dog" Allen qui ne comprend pas bien comment j'ai pu avoir cet appel, mais qui me suit.
Nous prenons un gros chopper dehors, comme des Californiens des années 1970. Jet monte à l'arrière et je démarre pleins gaz.
- Cet indic m'a affirmé que le réseau allait se rétablir partiellement dans quelques minutes.
L'information était bonne : nous retrouvons les communications nationales. Jet appelle le Central pour donner l'adresse de Norwalk.
Nous sommes bons pour replonger en plein milieu de ce quartier apocalyptique d'où la révolte des clochards est partie récemment. Je passe sur les trottoirs, je me faufile dans les embouteillages et je prends la voie expresse à pleine vitesse.
La situation est cauchemardesque : L.A. dans le noir ressemble à une vaste cité envahie d'hommes préhistoriques, ou ayant la même mentalité. Des milliers de voitures agglutinées, des cris, des bagarres, des coups de feu. Retour à la nuit des temps !
Je pousse les gaz à fond et après un ride d'enfer, nous entrons dans Norwalk. L'Hydra, l'armée californienne, envoie des renforts et on nous signale un agent du COPS avec eux : Charlie Natz en personne ! On m'envoie mon partenaire habituel en renfort. Le pauvre s'est fait cueillir à sa descente d'avion, de retour de Hawaï. Il a juste eu le temps d'enfiler son armure par-dessus la chemise à fleurs !


Au fond du cratère

La zone où nous entrons est envahie par le Grey Plague, cette moisissure qui se répand à vitesse alarmante en ville. L'endroit est lunaire : un grand plateau gris poussiéreux sous les étoiles. Il a été isolé grâce à une large douve. Nous sautons sur le bac, Jet et moi et regardons ce qui nous attend. Un gros trou de mine avec un rail qui descend. Nous avons l'intuition que c'est là que nous trouverons pas mal de réponses à nos questions. Quel genre de monstre peut bien se cacher là-dedans ?
Nous n'aurons pas le temps d'y réfléchir : un tir de sniper fuse et frappe le bac. Nous nous sommes plaqués à terre. Deux autres tirs partent. L'onde de choc secoue la carcasse d'acier et nous rendrait sourd si nous n'avions pas mis nos masques. L'impact forme des trous gros comme le poing dans l'acier ! Équipés de nos seules armes de service, nous ne serons pas en mesure de répliquer tout de suite ! Le bac heurte l'autre rive et nous nous jetons à terre. Jet se reçoit bien et court se mettre à l'abri ; mais j'ai dérapé et je fais une cible de choix ! Un tir siffle à mes oreilles. Jet a aperçu la lunette du tireur, allongé sur un monticule à une cinquantaine de mètres.
Il prend les devants pendant que je me relève. Arrive alors un hélicoptère de l'armée. "Reito" est à bord ! Mais l'hélico, déjà endommagé après le black-out, reçoit une rafale de tirs ! Un second tueur embusqué ! Jet ouvre le feu sur le sniper, pendant que je cours vers l'endroit où Reito a sauté et atterri en roulant. Je pique un cent mètres de tous les records, poursuivi par les tirs de précision du fusil longue portée.
Je vois alors le second tireur : il a un uniforme des SWAT ! Il y a donc bien des "pourris" chez eux ! En fin de course, je tire mon arme, je m'arrête et j'ajuste. Je tire ! Touché au bras ! Je le vois qui tombe. Reito s'approche, l'arme fumante : il l'a touché à l'autre bras juste avant moi. Je m'approche de ce traître et lui arrache son arme, un fusil mitrailleur.
Le gars est dans un sale état ; il y a des soins d'urgence à apporter mais il y a plus urgent. Je prends le fusil et je vise le sniper, qui a échangé plusieurs tirs avec Jet. J'ajuste patiemment et j'envoie une rafale. Touché encore !
Le tireur d'élite s'écroule et Jet s'approche, puis me fait signe que tout va bien de son côté.
Reito est blessé : le pauvre a carrément encaissé un tir du sniper ! La balle, en fin de course, a juste produit une onde de choc sans s'enfoncer dans sa poitrine, mais il va avoir un énorme hématome des pectoraux aux abdominaux !

Nous procurons quelques soins aux deux SWAT, grièvement blessés et nous prenons leurs armes, Jet et moi. Reito garde son Afrikaneer de service. Nous prenons le monorail qui descend dans le trou. Arrivés en bas, nous entendons un bourdonnement et des ricanements.
Et nous arrivons dans une ahurissante antre de savant fou ! C'est un décor de science-fiction, à faire dresser les cheveux sur la tête !
Un énorme ordinateur, avec un cerveau géant qui baigne dans une cuve où sont apportés des morceaux de moelle osseuse ! C'est ça Cthulhu ?... Au moins sa cervelle, c'est sûr !
Et une sorte de grand savant fou maniaque s'affaire sur la console. Il nous voit et nous crie des choses comme :
- C'est lui ! Le cerveau neuronal ! Le grand projet !
Jet pointe son arme et ordonne au dément d'arrêter tout de suite cette machine ! Dans son délire, le "scientifique" nous révèle tout : c'est une arme mise en place par l'Union pour prendre le contrôle du Net californien, à commencer par celui du COPS !
Ce gros Cthulhu électronique est l'arme ultime de domination des réseaux. Je comprend que le programme qui m'a contacté, et qui disait se nomme "The Core", visait à empêcher cet ordinateur neuronal de s'emparer de tout le LA virtuel. C'est pourquoi "The Core" a préféré plonger la Californie dans le noir, pour lui éviter de se faire pirater. Les grands moyens contre cette horreur, qui se "nourrit" de moelle osseuse humaine !

Jet répète plusieurs fois ses menaces et l'autre continue ses élucubrations. "Black Dog" met sa menace à exécution : il tire dans la cervelle et dans les cuves pleines de formol. Le savant fou devient encore plus fou et menace d'appuyer sur un gros bouton rouge de l'ordinateur ! Il refuse de se calmer. Je cours sur lui et il appuie sur le bouton. Reito tire et le neutralise. J'embarque sur mon épaule le savant et je repars vers mes deux collègues. C'est alors que du fond de la grotte surgit le plus gros androïde de combat que j'ai jamais vu ! Un géant aux bras articulés, équipé de plusieurs armes lourdes, avec un gros œil rouge cyclopéen en guise de tête !
Je dépasse Reito et Jet qui tirent en se repliant vers la cabine. Je pose le savant à terre et j'ouvre le feu avec mes compagnons.
Nous envoyons sur ce gros Probotector une dose absolument inouïe de plomb ! Reito au pistolet de service, Jet au fusil de précision et moi au mitrailleur lourd ! Il nous faut une bonne minute à tirer à flux tendue pour le faire fléchir, lui briser les articulations, lui casser ses grosses pinces, enfoncer sa carcasse, casser son oeil et enfin le faire chuter !
Une résistance aussi colossale, c'est du jamais vu ! On aurait tué un régiment vu le nombre de cartouches utilisées !
C'est le service comptable qui va hurler en voyant l'enregistrement : pas à cause de la taille du robot, mais à cause du nombre de douilles par terre !
Je reprends le scientifique sur mon épaule et nous repartons à la cabine. Nous quittons les lieux alors que tout commence à s'effondrer. Des explosions remontent du fond, mais l'eau envahi le boyau et va tout noyer. C'est simple : la plateforme en quarantaine va couler !

Revenus à l'air libre, nous sommes accueillis par l'hélico de l'Hydra qui nous prend à son bord. Les deux SWAT ont rendu l'âme mais le sniper, qui était une femme, a confessé que toute sa cellule était au service de ce projet. Les SWAT agissent par cinq, donc il en reste trois dans la nature. Juste avant de monter dans l'hélico, Jet a aperçu un camion, de l'autre côté du terrain, qui démarrait.
Nous nous calons dans l'hélico, qui décolle et braque ses projecteurs sur la route. Nous voyons le camion blindé sur la route, qui refuse de répondre aux sommations vocales que nous envoyons. Un premier tir de mitrailleuse lourde n'arrête pas le véhicule. Nous avons ordre du QG de ramener ces SWAT vivants ; mais il va falloir quand même y mettre les moyens !
Un tir de roquette, qui va exploser cinquante mètres devant le camion, finit par l'arrêter : freinage, dérapage, plusieurs tonneaux, et le véhicule termine sur le flanc. Nous nous accrochons en urgence à des filins et nous descendons en sixième vitesse sur la route. Nous courons au véhicule, qui est blindé.
Pour y entrer, il faudrait ouvrir la porte passager qui se retrouve en haut. Les trois SWAT à l'intérieur refusent de sortir. Des insultes, et deux coups de feu, coup sur coup. Ils s'entretuent !
Nous escaladons pour rentrer, mais un des SWAT apparaît : il lève les mains et commence à sortir de la cabine. Nous constatons bientôt que les deux autres sont morts...

Épuisés, nous rentrons au Central pour rendre compte de cette ahurissante expédition.


Des nouvelles du reste du COPS

Au Central, nous prenons des nouvelles des collègues. Koguro Colombo fait l'objet d'une enquête du SAD pour avoir tiré sans sommation sur un suspect qui avait pris sa fille en otage. La gamine a été blessé, le père aussi.
L'agent Alice "Jade" a passé une nuit agitée à cause du black-out : elle a fait un atterrissage forcé à bord d'un hélicoptère. Le lieutenant Spritnik ne tarde pas à renvoyer "Jade" sur une nouvelle enquête, assistée cette fois de "Black Dog" Allen. Une histoire en rapport avec des Natifs Américains. Sale histoire apparemment, car le Maire est encore une fois mêlée à cela, étant elle-même Native Américaine.

Me voici donc à faire équipe une nouvelle fois avec mon ami Charlie "Reito" Natz. Nous comptons demander très bientôt le stage commun dit "Foot, bière, chips", pour nous entraîner à opérer en binôme. En attendant, notre lieutenant a déjà du travail pour nous. Nous sommes revenus la veille de l'opération dans Norwalk, Natz s'est blessé à la jambe, mais notre supérieur estime que nous sommes déjà prêts à repartir !
Qui a dit que le COPS était un métier privilégié ?... Il va falloir mettre pour longtemps en veille l'enquête sur le professeur MacNamara, décidément introuvable. Et nous n'avons toujours pas le temps d'aller interroger le dernier survivant des prisonniers enlevés, et qui, selon toute probabilité, a servi de cobaye à des expérimentations menées par Helix Chemical.

Un nouveau "Catalyseur" ?

L'affaire que nous devons régler à présent est sanglante : trois assassinats, trois jours de suite. Trois femmes retrouvées crucifiées, amputées des jambes. Un cas à Hollywood, deux cas dans South Central. Le modus operandi ne peut que faire penser au Catalyseur, ce tueur en série arrêté récemment par "Jade" et "Black Dog" dans Palos Verdes.
Encore que le Catalyseur ne soit pas précisément derrière les barreaux, puisqu'il a été enlevé lors d'un transport. Ce n'est pas moi qui irait critiquer les collègues pour ce revers, l'ayant subi récemment avec Natz quand cette autre tueuse qu'est la Mangouste a enlevé des prisonniers de droit commun que nous convoyions.

Nous commençons par le quartier des anciens studios de cinéma. La dernière fois, c'est là que nous avions retrouvé madame le Maire après son faux enlèvement qui s'était transformé en vrai...
La scène du crime est en effet tout ce qu'il y a de plus sanglant.
Nous partons ensuite dans South Central, le quartier que je connais le mieux dans L.A. pour y avoir traîné ma jeunesse... Là, nous allons voir les deux victimes ; tuées de la même façon.
A Hollywood, l'amputation s'est faite avec une lame affûtée ; dans le second cas, dans le ghetto, avec un couteau électrique de cuisine ; dans le troisième cas, à la hache...
Point commun : dans les trois cas, la victime connaissait sûrement son assassin, puisqu'il n'y a pas d'effraction, et dans les trois cas, elle écoutait la musique du dernier groupe de hip-hop à la mode. La police scientifique va faire analyser cette musique. Serait-ce une histoire de message subliminal ?

Nous menons une rapide enquête à chaque fois, qui nous amène à retrouver sans mal le tueur, mais mort. La première fois, il a fait une overdose dans sa baignoire. La seconde fois, c'est une jeune femme rousse, elle aussi victime d'overdose, qu'on retrouve dans une ruelle, à moitié dévorée par les rats (j'en attrape la nausée). Et la troisième fois, nous retrouvons facilement la piste de l'assassin présumé. Celui-ci s'est enfermé dans son appartement et refuse de sortir à notre appel. Armé de sa hache, il hurle et il cogne partout dans son appartement.
Nous préparons un plan de derrière les fagots pour l'arrêter en douceur : j'enfonce la porte et Reito se précipite sur notre suspect avec un extincteur et le bombarde de neige carbonique !
Et nous emmenons notre bonhomme de neige dans la patrouilleuse, vite fait, bien fait.
Et à propos de neige, il semble que la drogue retrouvée à chaque fois soit nouvelle, et il est à parier qu'elle est capable de faire des ravages.

Apparemment, pas de Catalyseur en vue. Mais ces trois crimes ne sont pas une coïncidence. Qui a pu décider ces trois personnes à tuer à tour de rôle de manière identique ?... Encore une fois, nous sommes sûrs que dans les jours à venir, nous ne verrons pas le plus beau côté de LA...
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#44
Suite et fin.redaface2
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#45
Le troisième 'tueur' nous l'avons appréhendé. C'est un type qui vivait dans un autre appartement et qui a commencé à faire du raffut avec sa hache. Nous l'avons refroidi avec l'extincteur d'ailleurs il est dans nos bureaux il faudra penser à l'interroger.:baton:
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#46
Ha mais oui, comment ai-je pu oublier le coup de l'extincteurmdr
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#47
La BEC sera toujours la BECbiggrin
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#48
[Image: Calao%20__%20bec%20rouge.JPG]
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#49
Au fait Jet Allen c'est son nom, c'est "Black Dog" son code:P

Et pour la fin, vous avez qd même trouvé avec votre flair Kogoresque une nouvelle drogue et le même CD sur toutes les scènes de crimesmile
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#50
Corrigé pour "Black Dog".

Fin rajouté :

"Et la troisième fois, nous retrouvons facilement la piste de l'assassin présumé. Celui-ci s'est enfermé dans son appartement et refuse de sortir à notre appel. Armé de sa hache, il hurle et il cogne partout dans son appartement.
Nous préparons un plan de derrière les fagots pour l'arrêter en douceur : j'enfonce la porte et Reito se précipite sur notre suspect avec un extincteur et le bombarde de neige carbonique !
Et nous emmenons notre bonhomme de neige dans la patrouilleuse, vite fait, bien fait.
Et à propos de neige, il semble que la drogue retrouvée à chaque fois soit nouvelle, et il est à parier qu'elle est capable de faire des ravages. "


...

A la BEC, pas besoin de flair, même kogoresqueredaface2On se contente de relever les indices et de boucler l'enquête de manière pépère.SpamafoteAu pire, on se bagarre un peu ou on casse un gros robot au passage, mais stout.bravo


Quote:A la BEC, tu peux te casser les tendons chaque jour, mais pas te fouler un neurone.
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