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Vampire 2006 - #5 : Tricks & Traps
#11
Vive les notes que j'avais prises sur le moment. Virus
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#12
non trop facile les notes ne sont pas autorisées à l'exam Teach
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#13
sdm,31/10/2005 à 12:19 Wrote:non trop facile les notes ne sont pas autorisées à l'exam Teach
Anti-sèches ! :jmekiffe:

* Darth Nico jette des boules2gomme sur le prof. Tzya
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#14
/philou grngrngrn heure2colle ! fache
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#15
Mais m'sieur ! c'est pas juste ! eek2 On a pas bossé mais vous avez pas le droit de nous mettre une interro surprise ! Ouimaisnon
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#16
-> convocation des parents, bureau du principal toussa Ouimaisnon
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#17
+ envoi de l'instituteur Patrick, redresser la situation... + apprendre un peu de vocabulaire à ces mômes ! Boidleau
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#18
Vampire 2006 - #5

4h00

J'ai noté : le coup des cigares sur mon papier. Vous vous souvenez de ce que c'est ?
Le Duc s'asseoit dans un fauteuil, parmi les invités. Rapidement, il se crée autour de lui un no-man's land. Ruis reste debout à côté de son maître, toisant la salle de son regard d'acier froid. Le Sénéchal vient présenter ses salutations au Duc. Celui-ci, confortablement installé, fumant le cigare, salue le Sénéchal et lui souhaite les meilleures choses. Dame D'Orval semble intéressée : elle se tient à proximité. Le Cathéen, Oh Yoonseuk, vient lui aussi saluer le Duc : il s'incline longuement devant lui. Le Ravnos rend son salue, jovial. A quel point les deux hommes se connaissent-ils ? Ils échangent quelques mots dans une langue asiatique puis le Cathéen s'en va, stoïque.
Les conversations repartent, comme une machine grippée qui retrouve peu à peu son fonctionnement normal. Il fallait entre-temps inclure le Duc et le Cathéen au sein de l'équilibre précaire des relations sociales.
Les Tremere commencent à deviser entre eux, dans leur coin. Le reste des invités s'inquiète déjà de savoir quel complot ils sont en train de tramer. Patrice s'est mis à une table et prend des notes à toute allure sur son carnet. Il ne parviendra jamais à tout raconter !
Désastre sort de sa cabine d'ordinateur. Il aperçoit les deux Ravnos et le Cathéen : instinctivement, comme une bête effrayée, il bat en retraite vers son poste, pour se réfugier dans le monde virtuel.

4h20
Le Duc se lève de son siège. Un frisson parcourt l'assistance. Cigare à la main, il demande, en se faisant entendre de tous, si Graziella veut bien lui montrer la terrasse. La maîtresse de maison laisse aussitôt tomber une discussion avec l'ennuyeux Leblond pour répondre à la demande du Duc.
- Venez donc aussi, François Loren !

Graziella fait ouvrir la grande porte-fenêtre et monte les quelques marches qui montent jusqu'à la terrasse. De là, il y a vue sur laa grande Seine, la zone industrielle en friche de Bercy et des environs, le grand chaos des constructions qui montent de jour en jour, les nouvelles lumières qui brillent et la silhouette massive, pharaonique de la Bibliothèque Nationale.
Pendant qu'on fait installer des chaises sur la terrasse, Graziella glisse quelques ordres brefs à ses goules, pour continuer à organiser la soirée et distraire les invités. De Valori sait qu'elle joue gros, car le Duc est un Ravnos : il s'est montré jusqu'ici sous un air jovial mais les Ravnos n'aiment rien tant que faire des farces. Lucinius est resté dans la salle. A lui seul, il peut occuper du monde : de par son statut, il peut obliger plusieurs personnes à l'écouter et les distraire par les pouvoirs du discours. Light
Un rien nerveuse, Graziella s'assure que tout le monde est bien installé. Son allié dans la place est François Loren : mais il sait des choses que Graziella ignore, c'est certain. Il a l'air bien trop à l'aise pour être innocent. Ruis n'a pas changé son expression figée, dure, pendant que le Duc fait mille petits commentaires et pince les fesses des servantes de Graziella, en riant bien fort.

François Loren est parfaitement à son aise. Ou bien feint-il d'être maître de la situation, comme on l'apprend à tous les Ventrue ? Graziella est dans ses petits souliers. Santi n'est pas loin de la fenêtre : il observe la soirée, à l'écart. Peut-il entendre ce qui se dit sur la terrasse ?
La signora de Valori s'asseoit et la conversation s'engage. François Loren raconte ce qu'il a appris sur Shrek et les personnes qui lui sont liés...

4h40
Le Duc finit son cigare. Il fait un petit signe que Ruis comprend et se fait allumer un second cigare. Il a écouté avec attention l'histoire de François Loren au sujet de Shrek.
Graziella voit ainsi que le Ventrue a appris bien des choses ; notamment que ce Shrek est sûrement ce Bernard de Latréaumont. Quant à Camille et Béatrice l'Angou, le Duc dit, avec une pointe de malice :
- Ne soyez pas trop inquiet à leur sujet. Peut-être vous ont-ils joué un mauvais tour... Par contre, concernant cette Main Noire dont vous me parlez, je serez évidemment plus inquiet. Vous ignorez sa nature exacte. Vous avez entendu dire que c'est une fraction radicale au sein du Sabbat. Vous comptez sur Roméo de Montaigu pour vous aider... Mais, au fait, à quel clan appartient-il ?
Impossible de savoir si le Duc feint la naïveté sur ce sujet.
Loren ne répond pas et pose un regard lourd sur Graziella de Valori. Celle-ci s'acharne :
- Il appartient au clan Ventrue.
Loren enrage intérieurement : il n'en croit pas un mot. Il est sûr que Graziella sait la vérité, de même aussi que Santi et Lucinius. C'est le seul point qui, dans cette affaire, lui échappe encore.
- Vous comptez aller en Birmanie ?
Le Duc attend avec délectation la réponse du Ventrue.
- Certainement. J'aimerais que Sire de Montaigu m'y accompagne. Je pense qu'il y est déjà allé.
- Mademoiselle de Valori viendrait-elle aussi en Birmanie ?
La signora, interloquée, ne répond pas. Le Duc n'insiste pas.
- Pourquoi ont-ils attaqué Sire Octavio ?
- La terreur, murmure Loren, la terreur seule est leur but.
- Cette histoire était très intéressante, rigole le Duc. Elle m'a donné soif ! Allons boire, n'est-ce pas, Ruis ?
- Oui, votre Excellence !
Cet éclat de rire soudain du Duc, accompagné de ses expressions de jeune adulte naïf, détonnent soudain, dans la gravité de la discussion qui vient d'avoir lieu. Le Duc retourne au salon.
Loren et Graziella restent seuls un moment. Loren ne sait pas s'il doit dire à la Lasombra qu'il est content de cet entretien, s'il doit lui montrer qu'il en sait bien plus qu'elle, s'il doit insister pour savoir qui est de Montaigu... Arrive alors Lucinius, un verre à la main.
- Je pense que le Duc voulait vous tester. Maintenant, il va juger de ce qu'il convient de faire.
Sire Santi arrive à son tour sur la terrasse :
- Le Duc n'est pas qu'un farceur. Profitons de la faveur qu'il nous fait. Pour l'heure, mademoiselle de Valori, vos invités vous réclament. Pendant que le Duc délibère, restez donc auprès d'eux.
- Bien, Sire Santi.

4h55
La nuit étant maintenant bien avancée, plusieurs invités se sont retirés dans des pièces annexes, pour jouer à différents jeux avec des goules plus ou moins consentantes. A l'heure qu'il est, après des heures passées en société, les Caïnites n'en deviennent pas plus humains, plus policés. Au contraire, un instinct leur commande plutôt qu'ils sont en danger en restant en groupe. La mort revient faire son oeuvre, déformant les traits, enlaidissant même les maquillages et les parures. Les traits apparaissent plus creusés, les gestes plus mécaniques. Ce qui donnait l'illusion de la vie accentue maintenant le desespoir du fond de la nuit, ce moment où il semble que le jour est mort à jamais et qu'il n'y aura plus qu'une autre nuit au fond même de la nuit -les ténèbres accouchant d'autres ténèbres.
Certains ne supportent plus de boire dans des coupes et veulent mordre directement dans la gorge des goules, pour se retenir de mordre dans la gorge de leurs congénères. L'ennui ronge peu à peu les morts-vivants, car après cette nuit, il n'y aura ni plus ni moins qu'une autre nuit. Le sommeil d'avant le jour n'est pas encore là et la première heure du réveil est loin. C'est l'heure où la Bête peut le plus facilement prendre le dessus.
Graziella passe au milieu de ces invités, qui se sont peu à peu appropriés les lieux. Elle ne se sent plus chez elle mais dans un domaine étranger où elle doit malgré tout continuer à endosser des responsabilités. Elle a parfois peine à reconnaître les visages de ses invités. La douce Mégane ressemble à une gorgone, Lucinius transpire l'ennui, le sage Merlin est un vieux fou maigrichon, Loren un froid monstre calculateur, Santi un être brièvement échappé des ombres amorphes...

5h00
Graziella remarque que Oh Yoonseuk discute avec Ruis. Elle est étonnée d'entendre le serviteur du Duc décrocher quelques mots. Que peuvent-ils se dire ? Ils peuvent aussi parler du temps qu'il fait que proférer des injures à mots couverts ou se parler du bon vieux temps. En Birmanie, qui sait ?
Santi fait signe à Graziella de venir à l'écart.
- Téléphone pour vous, signora. C'est Camille.
Graziella prend le combiné. Elle reconnaît bien la voix de son confrère de clan.
- Signora, c'est moi. Comme je l'ai dit à notre Sire, je vais bien. Je suis au manoir Santi en ce moment, avec Sire Octavio. Il est réveillé et a repris ses esprits. Béatrice l'Angou est aussi avec nous.
La signora est fâchée qu'on lui cache des choses. Elle sent bien que Camille ne va pas lui dire tout ce qu'il devrait.
- Et maintenant ?
- Nous n'allons pas tarder à vous rejoindre, quai de Bercy. Le Duc doit vous mettre au courant pour la suite. Pour notre part, vous pouvez lui annoncer que nous sommes prêts.



A suivre... Virus
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#19
Euh je suis pris d'un doute, c'est normal qu'il n'y ait pas de scène décrivant l'arrivée du Duc à proprement parler confus
C'est peut-être un ellipse volontaire mais on avait pas fait une scène à la Gankoutsuou avec de l'accordage confus
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#20
J'en parle à la fin de ce msg :
http://forum.mamarland.info/forum...indpost&p=33191

--> 3h45.

Mais j'ai oublié une partie de l'arrivée. Regarde au début de "4h00" : je dis qu'il y avait une histoire d'accordage avec des cigares mais j'ai oublié quoi.
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