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Scud Wars +DA+ - Episode III : Fall of the Empire
#1
* NICOLASARTS *




Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...



Les méga-usines d'assemblage recevaient les pièces détachées venues d'autres usines clandestines, disséminées dans d'autres recoins de la galaxie.
Le Complexe, alimenté par l'énergie tiré du gaz de la nébuleuse géante de Vinovo, travaillait maintenant à flux tendu depuis trois mois. Il avait été entièrement automatisé : les machines produisaient des droïdes capables de les réparer en temps voulu et étaient elles-mêmes capables d'assurer la maintenance des divers droïds ; des K4 et des K5 de combat sortaient d'une chaîne bien protégée par d'autres K5. Certains secteurs ronronnaient lourdement : les accumulateurs, les transformateurs et les centrales. D'autres produisaient des bruits d'enfer, un vacarme assourdissant qu'aucune des machines ne pouvaient percevoir. Et ces fracas continuels, monstrueux, gigantesques, tournaient quelque part au milieu du vide spatial.
Le Complexe de Vinovo était maintenant auto-suffisant : il accomplissait la plupart des fonctions nécessaires aux êtres vivants. D'immenses cuves récupéraient les déchets des différents secteurs. Ces déchets étaient broyés, incinérés, fondus, recyclés et renvoyés comme matières premières vers des usines de construction, situées à des années lumière de là. Ce qui était définitivement impossible à réutiliser était recraché dans le vide spatial, avant de tomber dans la nébuleuse.

Le Complexe était formé de six lunes artificielles, avec autour d'elles un important trafic qui allait de l'une à l'autre en permanence. C'était sur la cinquième lune qu'étaient entreposés les bâtiments assemblés. Flambant neuf, ils n'attendaient plus que leur équipage pour devenir des terreurs de la galaxie.
C'est sur cette cinquième lune que venaient d'arriver les seuls vivants du Complexe. Une corvette blindée, aux couleurs des Séparatistes, s'était à peine posée, que douze Sardaukars en descendirent au pas de course et s'alignèrent le long de la rampe de descente. Ils restèrent parfaitement immobiles quand le Duc Lepto, suivi d' l'amiral Mohc, passèrent devant eux.
Le Duc se campa fermement sur des deux pieds, au bas de la rampe et observa avec attention le spectacle qui s'offrait à lui, des vaisseaux de guerre soigneusement alignés dans la pénombre. Derrière lui, l'amiral Mohc, resté sur la rampe, en léger déséquilibre, fit allumer les lumières.
Le Duc avança de quelques pas, un instant ébloui par la soudaine luminosité. Les engins de guerre apparaissaient dans leur splendeur métallique.
- Voici donc le fer de lance de votre flotte, amiral...
- Votre flotte, seigneur... Elle a dû sortir des chaînes d'assemblage dans les derniers jours. Les modèles ont été construits selon vos désirs, selon l'armement, les défenses, les performances convenues.
Le Duc croisait les bras derrière le dos. L'amiral Mohc n'osait pas bouger.
- Très bien. J'aime le sur-mesure. Venez donc, montrez-moi un peu vos merveilles.
- A vos ordres, Seigneur !

Sabrelaser

Suivis à distance respectueuse par quatre Sardaukars, les deux hommes avancèrent dans le vaste hangar. D'abord intimidé, Mohc prenait de l'assurance en voyant la satisfaction peinte sur le visage du duc Lepto. Il devenait le guide qui fait découvrir les perles de sa collection.
- Ici, des Corvettes d'assaut lourdes. Deux groupes de vingt, pour des assauts directs. Armement réduit, vitesse de croisière modeste mais coque doublement renforcée et des merveilles de boucliers, selon vos désirs.
- Elles nous serviront pour percer les champs de mines, voire pour passer en force au travers d'un nuage de chasseurs ennemis un peu génants.
- Pour cela, soyez sans crainte. Nous avons fait des tests en situation réelle. Nous avons activé les boucliers et précipité des Tie-Fighters dessus : elles sont parfaitement tenu le coup.
- Activez la construction de vingt autres encore. Elles me plaisent beaucoup.
- Vous avez ensuite, au deuxième étage, là-haut, les stations d'assaut terrestres. Polyvalentes, elles se défendent en combat aérien. Disons qu'elles ont de quoi résister pendant qu'elles descendent se poser. C'est au sol qu'elles déploient leur potentiel. Soixante canons, pour des tirs circulaires tournants, deux canons lourds, quatre canons à ions, les mêmes coques renforcées que les Corvettes... De vrais bunkers volants.
Le Duc regardait et admirait, hochant la tête. Il essayait de se représenter ces bijoux en situation de combat.
- Ensuite, les speeders d'assaut, les tanks super-lourds, les Dreadnaughts et Juggernaughts (pour les sièges de forteresse), les tanks à canons électromagnétiques ; ici quelques modèles, encore prototypaux, de canons plasmatiques... Ensuite, les missiles interplanétaires, les fusées anti-stations, les vaisseaux-boucliers solaires et, bien sûr, ce qui concerne l'armement bactériologique et chimique...
- Très bien. toutefois, ce genre d'armement ne sera utilisé qu'en dernier recours, notre but étant de conquérir, pas de détruire.
- Bien entendu, Seigneur...

Sabrelaser

- Je vois que votre Complexe tient ses promesses, amiral Mohc. J'en référerai à notre Grand Maître, qui sera satisfait.
- Je vous remercie.
- Vous contacterez l'amiral Vansler, qu'il organise l'acheminement des armements conventionnels jusqu'à la porte de Farfax.
- Farfax, Seigneur ? Mais, si vous me permettez, cela risque de prendre du temps... Nous faisons un grand détour.
- C'est ainsi, amiral, trancha Lepto. Nous attaquerons par la Perlemienne et Farfax est notre point le plus avancé sur cette route.
- Bien, Seigneur. Et pour ce qui est de l'armement disons non-conventionnel ?...
- Où est-il, à propos ?
- Pas ici, Seigneur. Nous l'avons stocké sur la 4e lune. La plus protégée.
- Pour ce qui est de cette flotte, vous la gardez ici jusqu'à nouvel ordre. Laissez Vansler en dehors de cela. C'est vous qui, le moment venu, vous en occuperez.
Les yeux de Mohc brillèrent.
- Merci, merci, Seigneur...
- A chacun ses compétences. Vansler dirige à merveille nos flottes conventionnelles. A vous notre matériel plus... avant-gardiste. C'est votre domaine...
- Vous ne regretterez pas de m'avoir confié cette tâche.

Mohc se courbait en avant. Le Duc avait fait quelques pas en avant. Il semblait chercher quelque chose. Ou plutôt, il tendait l'oreille. Mohc se releva et n'osa aller sur ses talons, de peur d'être trop pressés de bien faire.
- Vous désirez voir quelque chose en particulier, Seigneur ?
Le Duc pointa un endroit devant lui, à deux heures, qui n'indiquait rien en particulier.
- Qui ya t-il par là, Amiral ?
- Par là ?... ma foi, Seigneur, ce ne sont que des engins d'entretiens...
- Non, coupa Lepto, les yeux fermés, concentré sur autre chose. Laquelle de vos lunes ?
- Par là ?
Mohc se gratta la tête. Qu'avait-donc le Duc en tête ?
- Par là, je pense que ce doit être la deuxième lune. Oui, la 2e, car elle est alignée avec la chaîne de montage qui-
- Bien, allons voir là-bas.
- Sur la 2e ? Mais sauf votre respect, Seigneur, il n'y a là-bas que les chaînes de montage de droïds de construction...
- C'est votre lune la moins gardée, je suppose ?
- En effet...

Mohc comprenait à moitié, mais il emboîta vite le pas de Lepto quand celui-ci tourna les talons pour remonter dans la navette. Les Sardaukars se précipitèrent à sa suite.

Sabrelaser

Un court vol emmena la Corvette ducale d'une lune à l'autre. Elle se posa brusquement et, les moteurs tournaient encore, que le Duc descendait, hâtant le pas.
- Formation n°4 !
Aussitôt, les Sardaukars se déployèrent dans le hangar, où se trouvaient stockés des centaines de droïds dévoués aux tâches de construction. Quelques K5 patrouillaient dans le secteur. Le capitaine des Sardaukars prit sous son commandement les K5 et les fit se déployer en coordination avec ses hommes. En trois minutes, l'endroit était bouclé : les points stratégiques surveillés, les issues gardées.
Nerveux, Mohc constata que le Duc avait la main à portée de son sabre. Les soldats étaient en alerte rouge.
- Que cherchons-nous exactement, Amiral ? cria le capitaine à Mohc. Indirectement, il s'adressait bien sûr au Duc. Ce fut lui qui répondit :
- Un intrus, capitaine !
Le sang de Mohc ne fit qu'un tour et il devint pâle.
- Un intrus, Seigneur ?... mais enfin, c'est impossible...
Le Duc s'approchait de gros containers, pleins d'huiles où baignaient des droïds. Au-dessus, des centaines d'ouvriers mécaniques, pendus comme du linge, sur plus de dix étages. A chaque étage, une passerelle métallique. Et des sondes de surveillance rôdaient dans la zone.
- Un intrus, ici...
Mohc avait une grosse boule dans la gorge. Il espérait de tout son coeur que le Duc se trompait. Celui-ci marchait à pas rapides. Mohc se mordit la lèvre quand il entendit un bruit métallique dans les étages. Comme si quelqu'un s'y déplaçait, dans l'ombre, entre deux rangées de droïds. Le Duc suivait des yeux le prétendu intrus. On entendit plusieurs pas, très nets, dans les hauteurs.
- Eclairage !
Deux Sardaukars s'approchèrent et braquèrent leurs tiges lumineuses. On vit une fraction de secondes une paire de jambes passer et disparaître derrière le corps d'un droïd.
Deux autres Sardaukars s'approchèrent, mirent genoux à terre et visèrent.
Le Duc se retourna un instant vers Mohc, la cruauté peinte dans ses yeux et sur ses lèvres :
- Voyez-vous, Amiral, quand le fruit est mûr, il faut savoir le cueillir !

Sabrelaser

Le Duc prit son sabre en main, alluma sa longue lame rouge et le lança vivement vers la passerelle du cinquième étage. L'arme tourna en l'air, fracassa la passerelle, découpa plusieurs corps de droïd, dans une giclée et une pluie d'étincelles. Pas précipités au dessus ; le sabre ralentit et commença à retomber, tranchant sans pitié ce qui se trouvait dans sa chute. D'un balayage de la main, le Duc le renvoya en l'air aussi sec. L'arme remonta en chandelle et plusieurs corps de droïds chutèrent sur leurs voisins du dessus. Le long sabre, bourdonnant, remonta jusqu'au sixième étage.
Mohc se précipita vers les Sardaukars :
- Feu ! feu !
Il était ivre de rage, soudain, rendu tel par l'affront qu'il venait de subir, de la part de cet intrus. Les soldats ouvrirent le feu. Les lasers rejoignirent le sabre, qui continuait à tourbillonner, à l'horizontal, guidé par Treides.
- Feu ! feu je vous dis !
Les autres Sardaukars tirèrent aussi. Alors que la plupart des tirs s'écrasaient contre du métal, le Duc continuait à guider son arme qui se transformait ainsi en missile à tête chercheuse. Soudain, on vit jaillir une lame bleue au milieu de l'obscurité.
Treides jubila :
- Enfin je t'ai eu !
Les tirs rebondirent contre la lame, repartant d'où ils venaient ou allant se perdre dans l'amas de droïds.
Brusquement, le Duc courut trois pas en avant puis sauta en l'air, propulsé par la Force. Il atterrit sur le troisième étage et fit revenir son sabre en main. Les Sardaukars avaient cessé le feu aussitôt. Treides éteignit son sabre, sauta à nouveau, parmi le désordre des corps métalliques et arriva cette fois au septième étage. Là, il ralluma brusquement son sabre, qui jeta une crue lumière rouge sur les lieux. Il fit quelques pas en avant, très concentré, traquant sa proie. Elle atterrit derrière lui, tombée de l'étage d'au-dessus. Un humain, vêtu d'une combinaison noire intégrale, cagoule sur le visage. Il était accroupi, un sabre bleu à chaque main, en garde les lames croisées. Le Duc se retourna à la vitesse de l'éclair et frappa dans le même coup. Sa lame vint s'écraser sur la défense de son adversaire.
- Devenir Jedi, sourit méchamment Treides, ne t'a rien enlevé de ton audace, Nello...
- C'est ainsi que j'ai été formé. El Daoud m'a fait comprendre que celui qui marche dans la lumière, marche sans peur.
- La peur... Ne crois pas trop vite l'avoir oubliée... Tu vas la redécouvrir...
Treides dégagea sa lame et l'abattit à nouveau. Nello se remit de debout, en équilibre précaire sur la plateforme et recula, parant d'un sabre après l'autre. Confiant, le Duc avançait sur lui.
- C'est le début de la fin, Duc... Je me suis défait de l'emprise d'Orcus. Grâce à Merwyn. Et c'est moi qui suit allé le sauver de la vôtre !
- Tu te trompes, gronda Treides, il ne sera plus jamais un Jedi. Le côté obscur est sans retour. Tu n'as fait que retarder l'accomplissement de son destin. Il reviendra vers moi, puis vers le Grand Maître et se pliera à ce que nous avons décidé pour lui. Tu regretteras de lui avoir fait confiance...
Les coups partirent, violents, inconséquents, tranchant autour dans les droïds. Nello reculait de deux pas pour un qu'il faisait en avant. Treides se battait avec une assurance consommée : il ne faisait pas un geste de trop, canalisant parfaitement sa puissance. Alors que Nello, dans ce lieu étroit, voyait son style de combat très contrarié. Il se mit bien en défense. Il jeta un bref coup d'oeil vers le bas. Il y avait beaucoup de Sardaukars. Le Duc l'attaqua de plus belle. Désarçonné, il sentit que la fin était proche s'il n'utilisait pas mieux le terrain. Il dut prendre un risque fou : d'un sabre, il attaqua rapidement et de l'autre, il trancha les liens de plusieurs droïds qui partirent s'écraser à terre. Il para un dernier coup de ses deux lames et sauta dans le vide.
Les corps s'écrasèrent juste avant lui. Les Sardaukars avaient dû dégager le terrain. Nello atterrit à ce moment et enchaîna aussitôt sur une roulade. Les tirs fusèrent vers lui. L'heure était venue de décrocher. Accroupi, il se mit en défense et stoppa les lasers qui lui étaient adressés. Il exécuta un salto arrière et arriva dos au sas du hangar. Il souleva violemment les corps de droïd de terre et les tirs vinrent s'écraser dessus. Les corps retombèrent et Nello puisa largement dans la Force pour soulever de terre des Sardaukars et les envoyer culbuter leurs camarades. Mohc était fou de rage.
- Debout ! et tirez ! bande d'incapables !
Dans ces moments-là, Nello ne pouvait s'empêcher d'avoir des regrets : s'il avait encore pu utiliser le côté obscur, les choses auraient été bien plus rapides. Il envoya un bon coup de lame dans la sécurité de la porte, qui s'ouvrit en grand. A ce moment, Treides atterrissait, hui mètres devant lui. Nello voulut baisser la porte, mais, de l'autre côté, Treides l'en empêcha. Il y eut un bref duel entre les deux hommes, mais c'était perdu d'avance pour Nello. Il laissa la porte se rouvrir, puis fit en l'air le geste de tirer un objet. Les morceaux de droïd filèrent vers lui, frappant Treides au passage. Celui-ci dut jouer du sabre pour les dégager.
Nello se trouvait dans couloir hermétique : au-dehors, ce devait être le vide spatial. Il se précipita à l'autre bout, tandis que Treides entrait à son tour, enjambant la pile de droïds. Alors que le Duc se mettait à courir, le sabre haut, sur Nello, celui-ci se retint de paniquer, trancha posément la sécurité de la porte et la passa. Elle s'ouvrait par le haut : il l'arrêta quand elle s'était soulevée de moins d'un demi-mètre. Propulsé par la Force, il roula dessous et se releva de l'autre côté. Il sauta vivement, pour éviter le sabre de Treides, qui venait de passer en tournant par l'ouverture. L'arme tourna dans la pièce et revint, comme un boomerang passer sous la porte, pendant que Treides ouvrait celle-ci.

Nello puisa encore dans la Force pour accélérer sa course et bondir vers son Reiterpallasch. La verrière s'ouvrit avant qu'il n'atterrisse. Il fit feu vers l'embrasure de la porte : et les tirs d'un canon stellaire étaient un peu gros pour être habilement renvoyés, même par un Jedi Noir entraîné. Treides dut faire rapidement une roulade pour éviter le tir de barrage. Plusieurs Sardaukars y restèrent, grillés vif par le tir brûlant.
Le chasseur décolla à l'horizontale, pendant que Nello continuait à ouvrir le feu sur le Duc et activait les boucliers. Celui-ci, furieux, ne parvenait pas à les renvoyer vers la cible. Les Sardaukars tirèrent, mais en vain. Le Reiterpallasch s'éleva à quatre mètres au-dessus du sol. Nello tourna les réacteurs vers ses ennemis et les fit rugir à plein régime. Tous durent reculer, même Treides qui put toutefois abosrber la fournaise autour de lui.

Nello parcourut à vitesse grandissante la longueur du hangar, passa dans le couloir de décollage, passa deux sas (qu'il dut ouvrir à coups de canons) et enfin émergea dans le vide spatial. La chasse était donnée mais, activant le système d'invisibilité de l'engin, il leur échappa sans peine.
Il rallia le point de départ hyperspatial et poussa l'hyperpropulsion à fond. Il espérait que Treides enrageait bien de le voir partir ainsi (et, impuissant, qu'il se jurait de le retrouver bientôt et de se venger Swann ). Il avait rentré "Sagnaring" dans l'astronavigateur : les choses se précipitaient. Il était temps de retrouver la Source Lumineuse et de savoir si Merwyn allait mieux...

Sabrelaser
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#2
Popopo on se l'accorde en douce pendant que les petits camarades sont à l'hosto redaface2
Bon pour l'infiltration spas encore ça hein Nello diablotin
Mais la baston est sympa bravo
Reply
#3
Le consortium Garfield® Garfield2

en association avec

La Gronico :LeLudwig: Goldwyn Mayer Inc.©

présentent



* NICOLASARTS *

Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...




SCUD WARS +DARK AGE+


EPISODE III : FALL OF THE EMPIRE
Daemon



Alors que l’invasion de l’armée des Séparatistes croît chaque jour et menace les abords du Noyau galactique, de plus en plus de flottes impériales désertent et passent aux ordres du duc Lepto.
Merwyn passe plusieurs mois en convalescence chez le professeur Sting, près de la Source Lumineuse. Pendant ce temps, l’armée unifiée de la Garde Avalon et du clan Korbo réunit ses forces sur Onderon.
Les Rebelles menés par Mon Mothma ont quant à eux découvert l’existence d’une nouvelle Etoile de la Mort, en orbite de la lune forestière d’Endor, dont l’achèvement est surveillé par l’Empereur en personne.

En l’absence de Palpatine, le Grand Moff Darcia est chargé de surveiller Coruscant, la capitale galactique. Alors que tout semblait calme, les Impériaux voient brusquement de l’hyperespace, à la périphérie du système, une imposante flotte corsaire…





1ere partie : Les corsaires de l'espace

ayame

Ils avaient jailli des profondeurs de l'espace, en une seule fois et sans qu'on les ait vus approcher. Une trentaine de bâtiments de guerre de tonnage moyen, menée par un imposant vaisseau aux formes tranchantes : le Hope Moon et à ses côtés, fuselée, gracieuse et mortelle, l'Arche du Capitaine Blood. En formation autour, les cannonières et le bâtiment principal du corsaire Sacratiff le Space Intruder.
Les soutes des transports s'ouvraient toute grande et vomissaient les essaims de chasseurs dépareillées mais parfaitement organisés. D'abord des Z-95 améliorés, qui ne payaient pourtant pas de mine, puis, bientôt, le fer de lance de l'attaque : 48 Aethersprites, autant de Y-Wing et, à l'arrière de la flotte, les Wing K et B, les bombardiers les plus puissants de la galaxie.
Au poste de commandement du Hope Moon, Gaeriel Captinson Captinson voyait s'afficher devant elle une dizaine d'écrans holographiques diffusant à toute allure des images et des statistiques, résultat de la centralisation à son poste des informations venues des senseurs de chaque bâtiment de la flotte.
En quelques secondes, elle obtint une modélisation précise des forces ennemies : une imposante base militaire et une flotte adéquate pour la défendre. Le capitaine Blood et Sacratiff avaient reçu leurs instructions.
L'Arche vira de bord pour contourner la base et la prendre de flanc ; symétriquement le Space Intruder attaqua l'aile droite et il ne restait donc plus au Hope Moon que l'attaque directe !
En face, les cannonnières impériales se mettaient en position mais voyaient fondre sur elles les Aethersprites et les Y-Wing, le ventre chargé de torpille à en faire une indigestion. Le com' à la main, Gaeriel quitta son siège de commandement : elle avait planifié les grandes de la stratégie. Restaient à Blood et Sacratiff à être bons tacticiens. Captinson courut vers les soutes et se précipita au Hope Star. Son équipage attendait déjà : un co-pilote et un cannonier, choisis parmi les meilleurs de sa flotte. C'est pas le premier venu qui était admis dans le transport personnel de l'amiral.
Gaeriel fit craquer ses doigts et entendit avec un plaisir indescriptible le ronronnement du moteur s'élever : elle le connaissait par coeur. Amour
Au-dehors, des explosions criblaient l'espace. Une plateforme s'abaissa sous le Hope Star, le descendant dans un sas intermédiaire, avant qu'une pince ne le tienne lors de sa descente dans l'espace.
- Allez-y, larguez les amarres !
Gaeriel poussa les moteurs à fond : la pince lâche et le YT-2400 partit comme une torpille droit vers la base.

L'amirale découvrit le paysage de la bataille. Les B-Wing approchaient derrière Sacratiff et les K-Wing derrière Blood. Les B étaient pleins comme des oeufs, remplis de torpilles, missiles et roquettes pour différentes configurations, tandis que les K-Wing avaient le ventre plein de grosses bombes qu'ils larguaient sur les positions ennemies.
L'Arche faisait feu de tous ses canons, entraînant autour d'elle des explosions à la chaîne. Le Space Intruder, protégé par les Aethersprites, fracassait les essaims adverses de Tie-Fighter. Les laser de la base faisaient feu sur les Corvettes qui s'avançaient audacieusement sur eux. Gaeriel fonça contre la plus importante cannonière ennemie : elle joua des commandes pour se placer dans l'angle optimal, celui qui ouvrait directement sur les moteurs ennemis puis elle manoeuvra le dispositif de visée du tube à torpille. Trois petits carrés virtuels coïncidèrent soudain : Gaeriel tapa sur le bouton de tir. Les deux jolies torpilles Amour partirent conjointement et partirent exploser dans la coque ennemie. La cannonnière se mit à vomir un torrent de flamme. Ses boucliers saturèrent en plusieurs endroits, sa coque se craquela sur l'arrière, un moteur prit feu : bientôt, une volée de torpilles des Y-Wing terminait le travail.

La défense ennemie étant maintenant pleine de brèche, elle fut réduite en morceaux par plusieurs passages violents, impitoyables, des Aethersprites, puis ce fut l'hallali : les B et K-Wing déferlèrent, répandant l'enfer à la surface de la base. Les bombes tombèrent, provoquant d'énormes sphères d'explosions et laissant des cratères éblouissants à la place des tourelles ; les missiles s'écrasèrent en une pluie incandescente. La flotte Captinson était en train d'ouvrir la porte de l'enfer sur les Impériaux et de vomir sur eux comme une armée démoniaque. Les bombardiers virèrent de bord, refirent un passage et achevèrent la besogne : la base flambait de partout. Les chasseurs légers descendirent sous le niveau des tourelles en flamme, firent une razzia sur plusieurs objectifs précis (les centrales, les postes de communication...) puis décrochèrent brusquement. La flotte vint se regrouper autour du Hope Moon, où Gaeriel était en train de revenir. A peine descendue du Hope Star, elle fut accueillie par des exclamations et des applaudissements délirants de l'équipage.

Il avait fallu une petite demi-heure pour réduire à l'état de ruines, cendres et morceaux brûlés un superber avant-poste militarisé.
La flotte quitta les lieux de la bataille. Revenue à son poste de commandement, Gaeriel transmit les coordonnées à suivre : direction Lendel, une petite planète à proximité, sans défense maintenant que cette base était passée. Un micro-saut suffirait pour atteindre la planète et y faire une pause bien méritée ! :jmekiffe:

A suivre... Gaeriel
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#4
En fait on voit pas trop la différence avec sa période lumineuse Spamafote



Whistle
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#5
attends bientot la négociation "contrainte" avec le duc lepto lol
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#6
Je savais que les éclairs te plaisaient plus que de raison redaface2
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#7
J'ai trop aimé Gaga sur la station Golan III. Amour

Eclairs de Force, télékinésie et assassins impériaux : un menu de luxe **** ! aime
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#8
SCUD WARS +DARK AGE+

Merwyn ouvrit soudain les yeux.
L'air était sec. Il était allongé, au milieu d'un grand paradis blanc. Les anges étaient des Kaminoans, qui le regardaient, du haut de leur long cou, de leurs grands yeux de biches. De fortes lumières étaient braquées sur lui. C'est comme si pendant son sommeil, il n'avait cessé de se sentir agressé par ces néons. Sommeil qui avait pu durer des heures, comme des jours, voire des années.
Il se sentit chuter en arrière, se détendit complétement et oublia ces éblouissants éclairages. Il tomba dans le vide spatial, dans le silence angoisse, mortel du lieu. Un gigantesque vaisseau passait, sans bruit. Des pas : le duc Lepto, qui lui jetait un regard noir, puis Amanoa apparaissait, soulevant sa capuche, grimaçante. Yotis l'Arconien avait soudain une chauve-souris à la place de la tête et Konen le Barabel maniait deux sabres doubles de chaque main en hurlant des insanités. Feyd, emprisonné dans la glace, dérivait dans l'espace, momifié ; les monstres de Loondernagg mangeaient des soleils, des prédateurs invisibles grognaient dans les parages de Gondwana.
Au bout du couloir, un grand trône, dans la lumière. Soudain, le noir complet. Respirations haletantes. Orcus apparaît dans un éclat de lumière rouge criard et se précipite sur Merwyn. Il lui enfonce ses mains dans la poitrine et entreprend de le dévorer vif.

Merwyn ouvrit soudain les yeux. Une goutte de sueur coulait sur son front. Ses mains tremblaient. Il eut un haut-le-coeur et une intense douleur le prit au poignet droit. Apeuré, il vit que sa main était une vraie ! Une main vivante, en chair et en phalanges, qui remuait comme il le commandait.
Il se rallongea et cacha cette main trop semblable à lui sous les draps.
Un bel ange Kaminoan entra dans la pièce, porteur d'un verre rempli d'une eau gazeuse.
- Mon nom est Beladus Twen, autrement appelé Sting IV, docteur en réanimation. Le professeur dit que l'opération s'est bien passée. Votre organisme accepte bien votre nouvel main. C'est un clone parfait de l'autre. Sa culture puis sa greffe se sont bien déroulées. smile
- Heureux de l'apprendre dit Merwyn, épuisé.
Il retomba dans le sommeil. Plus tard, il se réveilla, se rendormit. Dans un demi-rêve, il revivait une conversation avec Jaggath et Nello. Cette conversation venait en fait d'avoir lieu.
- Vous vous sentez mieux, Merwyn ?
Il n'avait rien contre Jaggath mais il lui était désagréable de s'entendre appeler de nouveau Merwyn. Il baignait dans la douce lumière des appartements du complexe médical de Sting, à proximité du jardin merveilleusement régénérant de la Source, mais il n'était encore en bonne partie peur, noirceur, mort et angoisse. Des échos lointains, sauvages, hallucinatoires, grondaient en lui.
- Mieux, un peu oui...
Il n'appartenait pas de nouveau à ce monde. Il appartenait à Sauron, à l'Empire des Sith. Il avait peur de ces éclairages blafards, crus. Il avait passé près de deux ans dans les ténèbres. Toute cette lumière l'effrayait.
- Content de vous voir de retour.
Jaggath essayait d'être aimable, chaleureux.
- De retour ?... si peu. Et elle, elle est encore là-bas, avec eux...
- Gaeriel... Je suppose que vous n'avez qu'une idée, c'est aller la chercher...
- Je n'aurai pas de repos tant que je ne l'aurai pas retrouvée...
Merwyn s'était senti faible. Les deux Jedi s'étaient levés et l'avaient laissé dormir.

Merwyn

Dans le délire de son rêve, il entendit, sur fond des paysages de Loondernagg, Mojimbo, Charnys, Bakura, Sauron, Satchidananda, Baterion et d'autres encore, la voix de Nello qui lui expliquait qu'il se trouvait déjà sur Sagnaring depuis six mois. Il en avait passé une partie dans un état semi-comateux. Le côté obscur avait profondément pénétré son organisme, insidieusement. Il avait fallu des semaines pour obtenir un clone de sa main, puis le temps de l'opération, de la réanimation...
- Le Duc Lepto continue de lutter contre l'Empire. Il a solidement assis ses positions dans les Bordures Extérieures. Les flottes impériales IV et X l'ont rejoint, s'ajoutant aux VI et XVIII. L'Empire est plus fragile que jamais. Vader a été envoyé pour le traquer mais Lepto lui a échappé, jusqu'ici.
"La flotte corsaire de "l'amirale" Captinson a acquis une sacrée renommée : on la prend pour une justicière indépendante. Personne ne la croit au service des Séparatistes.
"Nous avons rendez-vous sur Onderon très bientôt. Le capitaine Barkan nous y attend. On pense que les évènements vont se précipiter.

- Je veux juste retrouver Gaeriel...
La voix de Merwyn avait tressailli puis il était retombé dans la nasse des monstres de son sommeil.

A suivre... Merwyn
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#9
SCUD WARS +DARK AGE+

Un fin rideau de soie séparait le Grand Maître, assis en tailleur sur une estrade entre deux petites lampes à la lumière tamisée et parfumée, du reste du monde -et de son serviteur, Darth Treides, à genoux devant lui, prêt à s'entendre dire des paroles aussi bien énigmatiques que ténèbreuses. Le Maître était entré dans une sorte de transe, qui permettait à ses paroles de sortir de lui sans même qu'il pense à elle.
- Là où nous allons en ce moment, mon cher Duc, plus rapidement que la lumière, est le coeur vivant de la civilisation galactique. Pouvez-vous imaginer que nous en avons été chassés il y a maintenant un quart de siècle et que notre exil a été ténèbres, souffrances, fournaise du volcan, hurlements de sauvages ?... Mais un monstre dont la civilisation remonte aux débuts des temps a fait de Coruscant le centre de son empire... Pour nous, qui sommes les témoins authentiques des temps passés, cette situation est intolérable, véritablement intolérable. Pourtant, nous savons sur quoi est construite la Cité Galactique aux mille milliards d'habitants ! Ses hauteurs si éclatantes, si triomphantes, qu'elles perceraient les étoiles, reposent sur des kilomètres de profondeurs abominables !... Songez aux monstres qui vivent dans les derniers sous-sols, songez à ces mille cités inconnues qui n'ont pas vu la lumière du jour depuis des milliers d'années. Songez combien de mondes sauvages, jamais cartographiés, complexes, recèlent cette Coruscant si blanche, si unie en apparance ! Je fais parfois ce songe qu'un de ces sous-sols est Gondwana et qu'il correspond à ce que nous sommes. Je songe au fait que Coruscant pourrait bien contenir en elle l'univers entier !...
Le Maître avait prononcé cette dernière phrase dans une sorte d'extase, plein d'étonnement et de stupeur religieuse.
- Vous avez tué, seigneur Lepto, si je ne m'abuse un de mes meilleurs amis... Il y a de cela un peu de temps je vous l'accorde... Un peu de temps déjà, indéniablement.
- Qui donc, Maître ?
- Ce chevalier au coeur d'or qui lui aussi a connu la haine, l'infamie, qui était destiné, par notre cher Hawat, à devenir un assassin sans émotion -El Daoud ! Finalement, quelle bonne chose qu'il ait retrouvé son propre maître et l'ait tué.
- Maître, j'ai tué El Daoud car il aurait pu contre-carrer nos plans !
- Qu'importe ! qu'importe maintenant... Nous ne réécrirons pas le passé. Maintenant, le propre élève d'El Daoud vous a échappé... La mascarade de Darth Revan n'aura pas duré longtemps.
- Il me reviendra bientôt, Maître. Cette fois, il n'échappera plus à mon emprise.
- Il aura derrière lui nos amis de la Garde Avalon. Il reviendra chercher notre princesse au coeur qui saigne, Amanoa ! Que doit penser Darth Orcus, de ces turpitudes ?
- Orcus peut-il encore seulement ressentir la moindre turpitude ?
Treides avait presque craché en prononçant le nom de son ennemi.
- Notre voyage, ne l'oubliez pas, seigneur Treides, nous emmène bien plus loin que Coruscant. Maintenant, l'Enfant et la Source sont prêts. L'heure du glas va sonner sur la galaxie et nous ignorons quel jour pourra se lever après...
Darth Treides s'inclina un peu plus bas, puis sentit qu'il était autorisé à partir. Il se releva et partit sans se retourner. Konen le Barabel attendait au fond de la pièce, près de la sortie. Il emboîta le pas à son maître.
- Contactez la Princesse Amanoa, je veux savoir où elle en est.
Konen s'inclina et partit vers la salle des communications, pour lancer des ordres appropriés.

A suivre... ayame
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#10
La suite Amour Bonheur
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