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RotS ¤Cristal Age¤ - Episode V : La Porte du Temps
#1
<span style="color:orange">Garfield Le consortium Garfield®</span><!--/sizec--> Garfield2

en association avec

La Gronico:LeLudwig:Goldwyn Mayer Inc.©

présentent




* NICOLASARTS *<!--/sizec-->




Ixxos Sadim vit un papillon multicolore se poser sur son doigt.
Bientôt, il en arriva des essaims entiers, frétillants de couleur, puis des millions peut-être, dans l’effervescence extraordinaire de Felucia. Le groupe de Rebelle fut plongé dans ce tourbillon miraculeux, frôlés par ces êtres minuscules, rapides comme l’éclair, qui formaient un chatoiement éphémère parmi les élévations de végétation délirante de la planète.
Les immenses plantes spongiformes, les feuilles géantes, les coraux grands comme des baobabs, les mers insensées de plantes merveilleuses, ceci constituait le décor dans lequel évoluait Sadim et ses hommes.
La température et l’humidité les avait harassés pendant des heures mais ils tenaient bon ; ils progressaient lentement, à travers les racines et les massifs de fleurs carnivores. Il était difficile de croire que la mer était proche. Aucune brise, aucun souffle ne perçait à travers la jungle luxuriante.
Les Rebelles entrèrent dans une vaste clairière où les arbres semblaient former une cathédrale exubérante, à la dévotion des dieux de la Forêt.
- L’ancien sanctuaire des Neti, dit Sadim, pendant que ses hommes, entre émerveillement et crainte, observaient le spectacle qui s’offrait à eux.
Une pelouse d’herbe jaunie, les échos et les bruissements de la vie dans les hauteurs, les cris lointains de carnivores hurleurs, la lumière à travers les frondaisons noirs et le décor chaotique de la jungle ; un monde primitif, effrayant, magnifique, avec ces lianes, ces branches tortueuses, ces végétaux comme figés au milieu d’une danse.


Sadim ouvrit son com’ et lança quelques indications sur sa progression, pendant que les hommes buvaient un coup et s’épongeaient le visage. Le Prince déchu d’Ossus retira son casque ; malgré son armure équipée d’un système refroidissant, même lui n’y tenait plus. Ses quatre yeux observèrent les alentours attentivement. A sa ceinture, son sabre était à portée de main, mais il tenait un fusil blaster.
- Si nous avons retrouvé le sanctuaire Neti, c’est que nous sommes sur la bonne piste. Ils venaient ici depuis leur colonie d’outre-mer.
- Il faut trouver la mer, conclut le sergent.

Une explosion sourde retentit dans les cieux, effrayant des milliers d’oiseaux qui s’envolèrent dans un bruit monstre. Ce furent toutes les hauteurs de la jungle qui en furent ébranlées et on aurait pu croire qu’elles allaient s’écrouler. D’autres explosions, plus faibles, retentirent dans l’atmosphère sombre de la jungle.
- La bataille a dû commencer là-haut.
Les hommes observèrent le ciel : ils avaient une pensée pour leurs amis qui engageaient le combat dans l’espace. Du coup, sans rechigner, chacun écourta la pause et on se remit en marche.
Après quelques pas, Sadim fit signe à tous de s’immobiliser et de se taire.
- Il me semble entendre…
Il tendit l’oreille.
- Toi, monte sur la butte là-haut, accompagné de toi.
Les deux hommes s’exécutèrent pendant que le reste du groupe, une dizaine de soldats, surveillaient tout autour.
- Alors ?
- On discerne une rivière en contrebas, commandant !
- Parfait !
Le Tupikwamba ! Sadim le cherchait depuis plusieurs heures mais il savait que c’était bien cette rivière. Le groupe se hâta de passer la butte et de descendre la pente raide, fusil en bandoulière, à travers des taillis épais et de noueuses racines.
Tandis que les hommes cavalaient, deux regardaient en arrière.
- Attention !
Sadim se retourna : il vit une sorte de gros Bantha roux dévaler la pente, en poussant un beuglement affreux. Il se jeta à terre et les autres soldats eurent juste le temps d’en faire autant. Le piétiner passa comme un camion-speeder, soulevant poussière, feuille et boue et fit trembler la pente, où de gros cailloux se mirent à dégringoler.
Et ce n’était que le premier !
La famille suivait !
Il y en avait cinq, maintenant, qui s’engageaient dans cette descente infernale !
Les soldats se mirent à l’abri, adossés à de gros troncs et regardèrent passer les bestiaux, qu’on aurait dit bouillant d’une colère aussi stupide qu’irraisonnable ! A les voir foncer tête baissée, on les aurait pris pour d’obstinés imbéciles, à piétiner ce qui se rencontrait devant eux.
Enfin, après le passage du dernier, le calme revint à peu près, mais c’était dans un grand silence inquiétant, qu’aucun oiseau, aucun mammifère n’osa briser pendant longtemps. Alors que le groupe de Sadim reprenait sa marche, la forêt se remettait à vivre. Les plantes osaient respirer, les insectes reprendre leur agitation, les habitants des hauteurs leurs chants, semblables à une symphonie.
- Nous ne descendrons pas aussi vite qu’eux, remarqua un des soldats.
- J’espère qu’ils ne remontent pas !
Sadim passa le premier pour s’en assurer. Qui sait si ces bestiaux n’étaient pas capables de tout remonter pour redescendre à nouveau !
Il s’accroupit derrière un gros buisson.
Non, les Banthas sauvages buvaient, les quatre pattes dans la rivière boueuse, leurs grosses langues râpeuses raclant l’eau, tandis que leurs museaux, semblables à un canon de Blaster après une fusillade, refroidissaient lentement. Leur gros souffle gonflait leur corps épais et la graisse les rendait brillant dans le soleil de ces profondeurs de Felucia.
Les soldats purent observer la famille se vautrer dans l’eau de tout son poids. C’en était même indécent de profiter ainsi de la vie !
- Pendant que d’autres se donnent du mal !
- On dit que c’est la vie qui a créé la Force, nota un des soldats, qui avait fait des études. Mais vous y croyez, vous, que la Force peut provenir de pareilles grosses bêtes ! Mais si c’est au contraire la Force qui a créé la vie, pourquoi elle a fait des bêtes comme celles-là ?
- Ho, lança un de ses camarades, et pourquoi la Force elle t’a rendu si bavard tu crois ?
Et les autres d’éclater de rire en s’aspergeant d’eau.
Effarouchés par cette présence importune, le père de famille grogna puissamment. C’était le signal du départ pour sa femme et sa progéniture : ils allèrent se la couler douce ailleurs.
Déjà, deux soldats sortaient de leur sac la toile et les rames et faisaient gonfler un radeau pneumatique. Sadim se mit à l’avant et prit une rame pour montrer l’exemple.
- Nous irons vite, j’espère. Nous n’avons qu’à nous laisser descendre.
Le groupe se répartit à bord du gros gonflable et la descente commença. L’eau du Tupikwamba était lourde, mais elle reflétait les milles teintes de la jungle alentour, du rouge ferreux de la terre au vert moisi des feuilles, au soleil, à l’ocre des troncs, au turquoise du ciel en passant par les taches d’ombre et les camaïeux des lentilles.
Le courant s’accélérait : il emportait le groupe Sadim au travers du spectacle incomparable du monde de Felucia, de surprises en surprises.

:sayen:

Un premier YT-2400, puis deux, puis une dizaine arrivèrent en vue de Felucia.
Un escadron de ces transports, modifiés pour la guerre, constituait l’avant-garde d’une flotte, où se succédèrent ensuite des bombardiers B et K, épaulés par deux escadrons X-Wing. A l’arrière deux corvettes fermaient la marche, entouré d’un escadron de A-Wing, prêts à foncer en soutien des autres groupes.

Gaeriel, à bord d’un YT-2400 baptisé Hope Star II, manoeuvrait l’avant de l’attaque. Elle communiqua ses dernières instructions, au moment où les escadrons ennemis se lançaient à l’attaque, nombreux et bien organisés. L’Empire, d’années en années, progressait. Et sous la férule des Skywalker, la construction des attaques spatiales s’était considérablement amélioriée. Gaeriel le sentit aussitôt. Elle fut prise en chasse par un escadron, juste à bonne distance, tandis que deux groupes de trois appareils la harcelaient latéralement.
Pendant ce temps, des Tie modifiés pour recevoir de l’armement plus lourd s’en prenait au groupe des B-Wing, peu efficaces contre des appareils légers.
Gaeriel dut changer en urgence la tactique du groupe arrière, pendant qu’elle-même luttait contre ses assaillants. A la tourelle, son coéquipier avait peine à faire mouche. C’était d’excellents pilotes qui se trouvaient en face.
Alors qu’un groupe de cinq Tie avancés perçaient la protection avant de la flotte, enflammant trois X-Wing, Gaeriel se trouva encerclée pour de bon, fonçant directement vers ses adversaires qui la mettaient en joue.
A ce moment, un autre Hope Star passa juste au-dessus d’elle, fit une boucle et se retrouva sur l’aile des Tie avancés. C’était la princesse Amanoa ! Le Despair Star cassa la formation de combat des Tie, et Gaeriel put se dégager de l’étau ennemi.
- Il va être temps de te mettre à l’heure des nouvelles normes du show spatial, fit la princesse dans le communicateur. Tu te laisses surprendre ! Tu te bats comme si on était encore l’année dernière !
- Je ne vais pas me laisser démoder, ne t’en fais pas !

Pendant que Gaeriel repassait sur l’arrière de l’armée, la princesse prenait le relais à l’avant. Elle organisait une attaque en pointe des X-Wing et sortait plusieurs A-Wing du marasme. Bientôt, l’avant-garde était solide et unifiée, prête à foncer sur la Corvette qui verrouillait l’accès à l’atmosphère de Felucia !
Les K-Wing, protégés par un second escadron X-Wing, poussèrent les moteurs à fond et effectuèrent un vol en rase-mottes, au-dessus de la Corvette. Ils larguèrent leurs énormes bombes à neutrons et se dégagèrent. Bientôt, l’engin impérial se craquela et explosa en millions de morceaux chauffés à blanc.
A l’arrière, Gaeriel avait vu sortir de l’hyperespace une seconde Corvette, qui eut juste le temps de larguer deux escadrons Tie. Notre héroïne s’occupa personnellement du vaisseau lourd : elle lui largua deux torpilles bien senties qui réduisirent la Corvette dans le même état que la seconde. Bientôt, les boucliers de tous les appareils Rebelles brillaient sous l’impact des détritus impériaux.

Les deux YT-2400 se croisèrent à pleine vitesse, chacun repartant réorganiser une moitié de l’armée.
- J’ai terminé la mise à jour de mon plan de vol, annonça Gaeriel.
- Ne prends pas la grosse tête, en voilà d’autres !
- Je l’aurais parié. L’Empire n’a pas complètement changé non plus !

:sayen:

Des milliers d’écrans de contrôle holographiques tapissaient le mur sphérique. Cette salle était l’un des Yeux qui surveillaient Libria sous ses moindres coutures. La planète totalitaire du Soleil Noir n’avait pas un centimètre carré d’inconnu pour le réseau de surveillance centrale. Depuis longtemps, les gens ne s’en plaignaient plus et vivaient leur vie tranquillement.

A cette heure-ci, dans l’avenue Tarkin, la principale artère du centre d’affaire, ils étaient des milliers de citoyens, dans la même tenue grise, standardisée, qui sortaient des bureaux, en une nuée innombrable mais ordonnée. Les policiers, lourdement équipés, se tenaient à chaque coin de rue de ce meilleur des mondes et ceux des citoyens qui se sentaient un peu nerveux avalaient un comprimé de Tranxen 450, et aussitôt, ils se sentaient légérement euphorique, dégagés des soucis matériels. A force d’ingurgiter chaque jour, au moins deux fois par jour, un comprimé de drogue, la vision du citoyen lambda se déformait. A force de vivre dans une euphorie artificielle, ils finissaient par y croire vraiment et à voir le monde plus propre, plus net, plus simple qu’il n’était.
La plupart des Libriens auraient dit que leur monde était beau, ordonné, fonctionnel, rationnel, et libre. Ils trouvaient agréables de vivre dans des structures bétonnées, dépouillées, impersonnelles, dans un enfer de béton, de verre, de bois ; d’escalators, de portes sécurisées, de barrages, de sas, de verrières, de tapis roulants. Le Minsitère des Transports veillait à la rationalisation de tous les déplacements et à « l’amplification machinique de l’énergie quotidiennement dépensée ».

Certains citoyens drogués développaient une réaction très forte, qui se manifestait en fin de journée, à la nuit tombée. Au lieu de voir le monde en meilleur comme la plupart de leurs voisins, ils développaient de graves crises de dépression, où le monde leur apparaissait soudain froid, mortel, laid. Pour eux, on avait prévu des centres de loisirs obligatoires où ils étaient censés sortir de leur apathie mélancolique. Mais ceux qui refusaient ce bienfait étaient emmenés dans des centres cliniques, d’où ils ne revenaient généralement plus.

Les milliers d’écrans tapissant l’intérieur de chacun des centaines d’Yeux de Libria étaient surveillés par des droïds dernière génération, construits à partir de sondes Arakyd, équipés de huit paires de binoculaires mobiles et de six paires de membres préhensibles, leur permettant de manipuler les écrans.
Le centre Œil n°45 était en charge de la surveillance de la Forteresse Impériale, que dirigeait l’Inquisiteur Tremayne. Depuis l’arrivée au pouvoir de Vader, l’Empire avait renforcé sa collaboration avec le Soleil Noir. Chacun connaissait pourtant la rivalité qui avait opposé Vader à Xizor du temps de Palpatine, et qui s’était soldée par la destruction du vaisseau de Xizor par son ennemi –le maître du Soleil Noir ayant eu l’idée stupide de vouloir tuer Luke Skywalker au moment où son père le cherchait.

Depuis, Vader avait mis au pas l’organisation criminelle et avait envoyé une partie de l’Inquisition sur Libria, pour y mettre au point des techniques de pointe de surveillance interstellaire. Tremayne s’était vu confier un projet au budget colossal. Il en avait profité pour se faire bâtir sur Libria une demeure à la mesure de ses pouvoirs. Il connaissait la Cité Interdite de Cataga et le pénitencier de Vostromo, réputés pour être les lieux les plus sécurisés de la Galaxie. Mais au nom de l’Empire, il avait voulu rivaliser avec ce symbole de la fierté librienne. Il avait voulu un endroit encore plus orgueilleux, encore plus solide. Il s’était donc adjoint la contribution des meilleurs architectes de l’Empire et des spécialistes de la sécurité du Soleil Noir.
Et il avait bâti la Forteresse Zegmor, du nom de l’ancien Grand Maître de l’Inquisition. Il avait voulu en quelque sorte une série de Forteresse emboîtées les unes dans les autres, des Forteresses dans la Forteresse.

:sayen:

Des macro-oculaires à infra-rouges sur le nez, accroupi au bord du vide, Nello observait le toit de Zegmor. Vêtu d’une combinaison moulante noire, il souriait en scrutant les mouvements des tâches rouges sur fond bleu – vert : les soldats patrouillant en haut de la Forteresse.
Derrière lui, Merwyn surveillait, juste à côté du Reiterpallasch dont on avait activé le camouflage intégral.
- Comment c’est, Vostromo, à l’intérieur ?
- Faut pas être claustrophobe, dit Merwyn. Et les couchettes sont un peu dures. Pourtant, j’étais avec l’élite des prisonniers.
A mesure que Nello détaillait la Forteresse, les données étaient transmises dans l’ordinateur de bord de son vaisseau. On obtenait ainsi une image satisfaisante de la présence ennemie dans le bâtiment.
Nello retira ses lunettes spéciales et s’aida de la Force pour affiner sa vision. C’était bien mieux que d’observer à la jumelle : il obtenait une image haute résolution de Zegmor !
- Tu en as encore pour longtemps ? demanda Merwyn. Souviens-toi que ton appareil n’a presque plus de générateur d’invisibilité.
- C’est bon, fit Nello, content de lui. On y va ?
- Quand tu veux.
Merwyn vérifia l’attache de ses deux sabres à la ceinture. Le Nello de cette galaxie n’avait pas combattu Thembee : il lui restait donc ses deux sabres. A eux deux, ils étaient donc bien équipés !
Nello recula d’une vingtaine de mètres du bord du toit, sautilla, souffla dans ses mains, fit quelques extensions.
- Vingt-huitième étage en face. Presque soixante mètres de vide à traverser en un seul saut. Avec la corde, on gagne dix mètres. Ca laisse un bel exploit à accomplir.
Merwyn ne disait rien. Il se concentrait lui aussi.
- Prêt ?
- Prêt.
Nello avait accroché une corde à sa ceinture et à un mousqueton accroché au toit du bâtiment. Il tira dessus pour en vérifier la solidité et entama sa course en puisant dans la Force pour augmenter son influx nerveux. Il partit comme un bolide et décolla en un gigantesque bond en cloche, en pédalant dans le vide.
Au beau milieu du grand silence de la nuit, il atteignit son point culminant et commença sa chute, tandis que la corde se déroulait à toute allure.
Il plongeait maintenant les bras en avant à une allure vertigineuse.
Un éclair rouge le dépassa et alla frapper la vitre vers laquelle il se dirigeait en chute libre. Malgré son blindage, le vitrage se craquela et s’effondra, juste avant que Nello ne fasse son entrée en roulé-boulé dans la pièce !
Merwyn soupira : il avait réussi !
C’était bien au vingt-huitième que le blindage de la fenêtre était moins épais ! Les instruments d’analyse de la Rébellion avaient vu juste.
Deux droïds de surveillance s’étaient brusquement activés. Nello, à terre, jeta vers eux une Vague de Force qui les jeta à terre. Il bondit comme un félin en dégainant ses deux sabres et fracassa les deux machines dans le même mouvement.
L’alarme retentissait dans le bâtiment. Les droïds allaient se relever. Le Jedi fit tournoyer ses sabres et les planta dans ses deux adversaires, qui avaient maintenant leur compte. On entendait des pas précipités dans le bâtiment.
Nello détacha un second mousqueton qu’il portait à la ceinture et le jeta au plafond, où il s’accrocha magnétiquement, emmenant avec lui la corde.
Sur le toit d’en face, le BML qui avait cassé la vitre fumait encore. Merwyn activait l’enrouleur, si bien que la corde se trouva parfaitement tendue entre les deux bâtiments. Puis notre héros disposa le trapèze à roulette et à son tour, prit son souffle, s’accroupi, s’accrocha aux poignets et s’élança ! Il dévala la longueur de corde, le visage fouetté par le vent, tandis que, dans la pièce, Nello recevait à coups de sabres les autres droïds de surveillance. C’était un ballet de danse, de lasers, et de lames qui s’y déroulait.
Sentant son compagnon d’aventure arriver, Nello bondti sur le côté en plantant un sabre dans un droïd K-6 surarmé. Merwyn lâcha prise et atterrit. La lame de Nello coupa la tête du droïd juste devant-lui. Notre héros dégainait à son tour. Face à deux Jedi suractifs, l’équipe de surveillance de l’étage fut rapidement éliminée.
Les deux Jedi, sabres à la main, s’engagèrent dans le dédale de la Forteresse de Zegmor. .

A l’étage d’en-dessous, les droïds détectèrent une coupure rapide qui s’opérait dans le plafond. Ils déclenchèrent leurs tirs mais l’épais métal s’écrasa sur eux, et à cela s’ajouta le poids des deux intrus qui finirent de nettoyer la pièce en un rien de temps.
Autour des Jedi, de grosses machines à laver le linge ronronnaient en cadence.
- Il y a toujours un point faible, conclut provisoirement Nello. Même Tremayne a eu la faiblesse de faire moins blinder l’étage des laveries automatiques !... Et aussi de le faire moins surveiller !

Les deux hommes coururent vers l’ascenseur. Pas le temps de l’appeler ! Ils ouvrirent la porte en un éclair de sabre. Des droïds arrivaient à l’autre bout. Ils sautèrent dans la grande cage sombre métallique et attrapèrent l’échelle une dizaine d’étages plus bas, en serrant les dents au moment du choc.
Nello s’accouda au rebord de l’étage juste au-dessus et jeta un coup d’œil :
- On est au dix-neuvième ! Trop haut !
Les deux hommes se laissèrent descendre à l’échelle et s’arrêtèrent de nouveau devant le treizième.
- Là, on y est !
Ils montèrent sur le rebord et ouvrirent la porte. Ils avancèrent lentement, en garde, sentant un ennemi approcher. C’était un grand couloir, spacieux. Une porte s’ouvrit un peu plus loin. Ils en virent sortir un XXX amputé de ses jambes, qui évoluaient dans les airs grâce à une ceinture anti-grav. Il venait de dégainer un sabre rouge. C’était Maw, un des assistants de Jerec que Merwyn avait emprisonné sur Ruusan.
Nello jeta un petit coup d’œil à Merwyn. D’un regard, les deux Jedi se comprirent. C’est Merwyn qui allait s’occuper de lui.
Nello courut sur Maw et bondit en cloche au-dessus du Jedi Noir. Furieux, ce dernier tenta d’intercepter le Jedi mais choqua son arme contre ses sabres. Nello atterrit derrière lui. Maw pivota en un instant et para le coup que lui adressait le Jedi, qui bondit en arrière et poursuivit sa course. Maw pivota d’un second demi-tour pour se retrouver face à Merwyn prêt à l’attaque.

:sayen:

Maw rugit, humilié la dernière fois par ce Jedi sorti de nulle part qui avait eu facilement raison de son maître et de son meilleur élève. Il asséna un coup violent et adroit à notre héros, qui para habilement. Maw, déchaîné, laissa libre cours à sa colère et fit reculer Merwyn en abattant sur lui des coups comme s’il maniait une massue.
Mais notre Jedi en avait connu d’autres. Il fit comme s’il opposait une résistance désespérée à son adversaire, alors qu’il préparait sa contre-attaque. Il sembla maladroit avec ses deux armes, alors qu’il sentait intuitivement comment s’en servir. Que ne s’y était-il mis plus tôt !
Maw, au bord de l’apoplexie, ne se contenait plus. Fatale erreur ! Le Jedi Noir tenta un bond en l’air pour planter son arme dans le crâne de Merwyn. Il ne sentit pas venir les lame du Jedi : l’une l’empala proprement et l’autre le le scinda en deux. A peine ses deux moitié eurent-elles le temps de sentir une brûlure, avant de s’effondrer par terre.
Merwyn respira.

Nello respira aussi, en retirant ses deux lames du corps du gros Gork qui tomba comme un lourd meuble devant. Encore un élève de Jerec de moins. Par télépathie, il communiqua à Merwyn que Tremayne restait introuvable.
- Où je te retrouve, demanda notre héros.
- Ecoute, Merwyn, je m’excuse, mais comment te dire ?...
- Quoi donc ?
- Je suis venu pour la Rebellion, bien sûr… Mais j’ai aussi des questions à poser…
- Entendu, je comprends, dit notre héros. Ecoute, trouve les officiers qu’il faut et pose leur tes questions. Moi je continue vers le bas de la Forteresse. On se retrouve.
- Merci, c’est chic de ta part.
Merwyn partit vers les ascenseurs sécurisés. Il savait de quoi Nello voulait parler : dans cette Galaxie il cherchait également le mystère de ses clones. Pourquoi avait-on fabriqué des répliques de lui ? Et surtout, qui avait fait cela ? L’occasion était trop belle, en venant ici sur Libria, de finir de trouver les informations dont il avait besoin.
Merwyn trouva l’accès vers les souterrains de Zegmor. Il avait emmené avec lui un bijou technologique des services d’espionnage de l’Alliance. Il pirata le code d’accès des plateformes du puits principal de la Forteresse, et il put descendre aussitôt vers le dernier étage.
Il y eut une longue descente, dans un bruit de doux glissement. Merwyn sentait l’accélération et se concentrait sur la Force.
Enfin, les deux grandes portes superposées circulaires coulissèrent devant lui. La pièce devant lui était plongée dans une lumière orangée vive, tirant sur le rouge. Les centres de contrôle principaux. Les bruits prenaient une sonorité métallique prononcée, comme si on était dans l’espace. L’endroit paraissait complètement coupé du reste de Libria.

Merwyn fit quelques pas.
Il sentit alors que par la Force, on tentait de l’agripper à la gorge. Notre Jedi parvint à chasser la douleur aussitôt. Il se retourna. Tremayne se tenait à quelques mètres.
- Vous êtes audacieux d’être venu jusqu’ici !... Monsieur Peake !...
- Je collectionne les Inquisiteurs.
- Vous n’échapperez pas à l’Inquisiteur.
Le temps n’était pas à la discussion. Manifestement, Tremayne enrageait de retrouver le Merwyn qu’il croyait mort. Mais depuis qu’il avait vu revenir les assistants de Jerec, piteux, racontant la capture de leur maître, il avait bien été obligé de croire que l’élève de Darth Treides n’était pas mort.
Merwyn, plein d’allant, se jeta dans le combat, décidé à continuer sur sa lancée. Pour profiter de la loi des séries !
A deux sabres, il se sentait un autre homme. Il n’avait jamais été aussi « facile » dans ses mouvements. Ils s’enchaînaient naturellement. Même Tremayne, duelliste éprouvé dans la forme classique du Niman, paraissait contraint, artificiel dans ses enchaînements, alors que Merwyn était rapide, souple et surprenant.
L’Inquisiteur fut mis en difficulté et parvint à rétablir l’équilibre. C’était le moment crucial du combat, celui où il allait basculer. Merwyn se sentit faiblir, alors que l’Inquisiteur gagnait en assurance et déjouait maintenant les passes des deux sabres. Merwyn dut aller chercher dans ses réserves et attaquer sans relâche, comme Treides lui avait appris ! Il était inquiet de vérifier que son sombre maître ne s’était pas trompé : l’entraînement de Khelin et El Daoud ne pouvait pas suffire. Un Jedi ne pouvait pas toujours gagner avec de la mesure et de la retenue. S’il combattait, il ne fallait pas combattre à moitié et se battre comme un prédateur féroce. Mettre sa hargne au service de son combat.
Dans la lumière chaude, écarlate, les deux duellistes rivalisaient d’ardeur, dans un affrontement éclatant, éprouvant ! Les chocs résonnaient sur le métal, les étincelles jaillissaient dans la lumière rougeoyante. La Force circulait comme un torrent en pente, entre les deux adversaires, les entourant, les enroulant, les emmenant dans un courant de ténèbres et de lumière, un courant de plus en plus intense. Merwyn défendait d’un sabre, attaquait de l’autre, ou bien infligeait des cisailles et recroisait ses lames pour défendre. En forme VI, Tremayne imposait une démonstration de combat qui aurait fait de lui un des meilleurs formateurs Jedi de l’ancienne République.
Mais ces temps étaient loin, ces temps de paix, et maintenant, les Jedi était des étoiles éparpillées dans la noirceur du monde, des exilés qui luttaient chaque jour pour ne pas voir leur lumière s’éteindre. Chaque combat était tragique : combat de la dernière chance, combat qu’on ne peut pas perdre.
Les armes se choquaient de plus en plus fort. Enfin, la cassure qui se produit dans tout duel se produisit. Merwyn attaquait de plus en plus fort ; Tremayne se repliait en défense. Notre héros dévia la réplique de son ennemi d’un mouvement circulaire vers le haut, qu’il accompagna d’un mouvement similaire de son autre arme, qui trancha le poignet de Tremayne.
Merwyn hurla, vainqueur. Rarement il s’était senti aussi proche de celui qu’il avait été quand il était l’élève de Treides !
Il pointa ses deux lames vers l’Inquisiteur. Comme pour le supplier de se rendre, de ne pas l’obliger à commettre l’irréparable. Mais Tremayne, à bout de force, demanda grâce.
Merwyn ne le remercia pas, mais c’était tout comme.
- Debout, nous partons, haleta notre héros.
Il était épuisé.
A la limite, les deux hommes auraient pu se regarder comme deux rivaux, heureux d’avoir tout donné, virilement épuisés. Mais l’heure n’était pas à la franche camaraderie forgée au combat entre adversaires loyaux !

:sayen:

Les deux hommes montèrent dans l’ascenseur, où ils reprirent leur souffle. Aucun des deux n’avait l’air tellement plus en forme que l’autre, sinon que Tremayne tenait son poignet coupé et cautérisé. Mais il était déjà cybernétique, depuis une rencontre malheureuse avec Nello dans le système de Dorvalla !
Merwyn, le sang lui battant dans les tempes, entendit la voix macabre d’Andeddu siffler à ses oreilles :
- Vous devriez tuer l’Inquisiteur…
- Pas question, vous le savez bien… Lisez le code Jedi, vous comprendrez…
- Vous ne lui avez même pas expliqué le pourquoi de votre présence ici.
- Cela viendra en temps et en heure.
- J’ai besoin de vous, Merwyn, pour la Porte… Alors je ne voudrais pas vous retarder…

Merwyn aspira un grand bol d’air. La voix se tut. La porte s’ouvrit. Merwyn fit signe à son prisonnier de passer devant. Il entendit dans sa tête Nello lui donner rendez-vous là où ils étaient entrés.
Le Jedi fit courir Tremayne vers là-bas. Les deux hommes arrivèrent dans la salle près des laveries automatisées. A bord d’un speeder de vitesse, Nello arriva au bord de la fenêtre. Merwyn ordonna à Tremayne d’embarquer, sauta à sa suite. Nello repartit, monta vers le toit d’en face où arrivaient des soldats d’élite du Soleil Noir. Merwyn sauta au bas du véhicule pendant que Nello finissait d’atterrir. Le Jedi désarma d’un coup de télékinésie les soldats, pendant que Nello poussait Tremayne dans le Reiterpallasch, courait au poste de pilotage et déclenchait un tir de barrage contre les assaillaients. Merwyn recula, bondit dans l’appareil, qui décolla sans tarder.

Notre héros alla à la tourelle, après avoir bouclé l’Inquisiteur pour le voyage. Il toucha deux des poursuivants. Nello activa le générateur d’invisibilité, avec ce qui restait de minerais spécial. Il terminait sa réserve. Le transport disparut comme un fantôme dans le ciel de Libria et quitta la planète saturée de réseaux de surveillances.
Merwyn, trempé, vitn s’asseoir dans le cockpit à la place du copilote. Les hommes se regardèrent pas mécontents, pendant que l’astronavigateur déclenchait le saut dans l’hyperespace.

A suivre...:sayen:
Reply
#2
¤CRISTAL AGE¤

Les Rebelles s'étaient réunis sur Sagnaring. Outre le conseil Jedi, il y avait autour de la table la plupart des représentants de l'Alliance. Ces officiers et hauts responsables étaient pour la plupart inconnus à nos héros, car dans cette galaxie, ceux qu'ils connaissaient étaient pour la plupart morts ou emprisonnés par l'Empire.
La princesse Saa représentait les Neti.
- Mon peuple a retrouvé un sanctuaire vital pour lui. Nous remercions le professeur Sting de nous y accueillir.
- Quoique créateur de la Plante, dit le Geonosien, je suis entièrement tributaire de la Source elle-même. Je suis heureux de voir que vous pourrez vivre en harmonie avec ce lieu. Je suis certain, de plus, que grâce au peuple Neti, la Source gagnera encore en puissance. Elle deviendra un asile pour ceux qui veulent échapper à l'Empire. Aucun être au coeur obscur ne peut soutenir la lumière de ces lieux.
- Il s'agira maintenant, dit Kyrian Tel, que ni l'Empereur ni son fils ne puissent s'en emparer... Cela est sans rapport, dit-il en se tournant en se tournant vers Merwyn et Gaeriel, mais je voulais savoir : comment ferez-vous pour retrouver votre Galaxie ?
- Nous devons retrouver la Porte. Et cela est vital pour cet univers-ci, car un seigneur du Sith a juré de s'emparer de ce monument.
- L'Empereur, vous voulez dire ?
- Non, un Sith "mort" il y a longtemps, mais dont l'esprit est toujours bien vivant.
- En sorte que, si cette Porte permet bien de communiquer entre deux univers, dit Katarn, il faudra la sécuriser des deux côtés.
- Oui, tout à fait, dit Gaeriel.
- Où chercher ? demanda Sadim.
Gaeriel répondit :
- Je pense que nous devons aller sur les planètes où nous avons, dans notre galaxie, trouvé des indices. Autrement dit, nous pourrions commencer par Byss.
Il y eut plusieurs toussotements dans l'assemblée.
- Nous pouvons y aller seuls, Merwyn et moi...
- Attendez, fit Kyrian Tel. Nous devons être sûrs qu'il vaut la peine d'aller là-bas. Se rendre dans le Noyau n'est pas une excursion ordinaire, même en temps de guerre !
- Nous connaissons un autre endroit où nous renseigner sur la Porte, dit Merwyn. Nous pourrions nous y rendre avant.
- Tu penses à quel endroit ?
- Au château d'Andeddu, sur Ossus.
- Oui, il a raison, dit Gaeriel. Il y a là-bas une fresque où est dessinéee la Porte.
- Bien, dit Maître Tel, alors nous attendons des nouvelles.

Yodaloy

Un YT-1200 partit de Sagnaring alors que le soleil se couchait sur la base de la Rébellion.
Le transport arriva en vue d'Ossus quelques jours plus tard. Gaeriel mit le cap vers le château d'Andeddu. Dans cette galaxie, Merwyn n'avait pas été capturé et le départ de Sadim de son palais d'Ossus s'était fait sans remous : la planète n'était donc pas en proie à la guerre civile...
Carsteinvaal était identique dans les deux galaxies, sinistre vallée nocturne aux reflets violacées, parsemée d'ossuaires et de sanctuaires maudits, avec des chemins étroits, des gorges traitres, des montagnes arides herissées de pics... Le château lui-même était une demeure dont certains pans tombaient en ruine.
Nos deux héros finirent le chemin à pied et pénétrèrent dans les grottes au pied de la bâtisse. Ils trouvèrent la rivière souterraine, le radeau et entrèrent dans la caverne de la Fresque, par le haut du grand escalier.
Deux formes sombres descendirent du plafond : les Noires-Epées, ces esprits du côté obscur qui gardaient les lieux. Elles poussèrent un hululement strident en brandissant leurs grandes épées. L'une d'elle ouvrit une gueule difforme et cracha une grosse boule d'énergie crépitante.
Nos deux héros se jetèrent sur le côté. Gaeriel avait dégainé son vibro-blaster : elle tira sur la forme qui venait de les attaquer. Le laser la frappa en pleine tête et elle disparut d'un coup, tombant en une petite pluie de cendres. Gaeriel se releva et tua la seconde aussi vite.
- Saletés de bestioles... C'est simple, fit-elle, contente de sa formule : "si tu pues, j'te tue !"
Merwyn secoua la tête, comme s'il était consterné.

Nos deux héros approchèrent de la Fresque. A l'endroit où se trouvait la Porte dans leur univers, se trouvait logé un cristal dans le mur.
- Un cristal de temps, dit Merwyn.
Ils touchèrent la pierre, qui leur transmit une vision qu'elle contenait.

Ils furent transportés en imagination sur une planète aux étranges reflets bleu-vert, dont le sol, à l'endroit de la vision était aride, grise, tout de grands cirques dénudés sous les étoiles.

On y voyait le sombre seigneur Darth Revan, entouré de sept humanoïdes, face à un immense monument en pierre noire brillante : au centre d'un cercle de presque vingt mètres de diamètres, et rempli de motifs complexes, se dressait un obélisque d'une quinzaine de mètres de hauteur, sur lequel brillaient des runes ; autour du cercle, de grosses "dents", hautes de cinq mètres ; puis un mur d'enceinte ouvert sur un quart de périmètre. Enfin, autour du mur, des pieux surmontés de cristaux dégageant des flammes verdâtres.

Revan avait enlevé son casque et l'avait confié à un de ses compagnons.
[Image: Possible_Revan.JPG]

Il tendait la main vers la Porte, plongé dans une intense concentration et les autres personnages présents en faisaient autant. Peu à peu, la terre se mettait à trembler : les pieux à cristaux s'enfonçaient dans la terre, de même que les murs et l'obélisque central ; puis les dents se refermaient sur le grand cercle et tout disparaissait sous terre.


La vision stoppa. Encore un peu étourdie, Gaeriel remarqua que la capture de Tremayne tombait à point !
- Pourquoi ?
- Je crois reconnaître ce lieu... Il me semble, dit-elle d'un air malin et pas peu fier, que c'est la planète Byss... (La_classe) [NB : 46 au Jet de Planètes !]<!--sizec--><!--/sizec-->
- La planète Byss, mais comment sais-tu cela ?
- L'intuition féminine, que veux-tu...
Merwyn aurait plutôt dit : l'enseignement d'Orcus !
- Donc Tremayne doit pouvoir nous donner les coordonnées de Byss.
- Attends, je veux bien que la Porte ait été enterrée là-bas par Revan, mais pourquoi l'Empereur ne l'aurait-il pas trouvée ?
- Nous le saurions, s'il avait cette Porte, non ? Revan a pu utiliser le côté obscur pour la dissimuler.
- Tu crois que même Palpatine s'y serait trompé.
- Chez les Sith, tout est question d'âge. Plus ils sont vieux, plus ils sont puissants. Et Revan a 4000 ans !

Le YT-1200 repartit sur Sagnaring sans encombre. Ils croisèrent Kyle Katarn dans les hangars qui bricolait son appareil avec Jan Ors. Ils le mirent au courant de leur mission.
- Il est risqué, dit le Jedi, d'emmener l'armée d'Amanoa Sur Byss ! Nous ne pourrons leur cacher l'existence de cette Porte !
- Impossible de se passer d'eux : sans leur armée, nous ne pourrons atteindre Coruscant. Nous, nous irons directement sur Byss ; eux attaqueront l'Empire.
Katarn avait les mains dans le cambouis et finissait de bricoler un système de transmission à double-boucle étoilée.

Yodaloy

Merwyn rejoignit le professeur près de la Plante. C'était inespéré pour notre Jedi de la revoir, et il comprenait ce qu'ils avaient perdu avec l'explosion de la Source. Ce jardin paradisiaque était presque iréel dans une galaxie déchirée par la guerre. Les Neti s'y promenaient, pendant que les clones du professeur s'affairaient à des relevés d'échantillons. Merwyn reconnut Beladus Twen (Sting IV), qui ne le connaissait pas dans cet univers. C'est à ces petits détails que notre Jedi mesurait ce que c'était, d'être exilé. A peu de choses près, il était dans le monde connu. Mais ces quelques détails lui donnaient un sentiment de solitude, de distance immense et tout devenait alors mystérieux, étranger.
Merwyn raconta au professeur ce qu'il savait sur la Source et ce qui lui était arrivé après l'attaque de la Source obscure.
- Nous avons détruit cette machine infernale, mais son attaque a fini par désintégrer la Source Lumineuse... Maintenant, nous savons que des sanctuaires se sont formés dans la galaxie. Dont un sur la planète Ruusan.
- Quant à nous, dit Sagnar Sting, nous savons que les Neti et la Source ont dû être créés en même temps, ou presque. Ixxos Sadim a pu prendre contact avec une sorte de divinité tutélaire des Neti, Sheer'Kalah, qui serait à l'origine de la Source. Cette divinité est une émanation directe de la Force.
"Sadim a parlé à Limbo de cette rencontre et de l'Oracle de Zzin. Le garçon comprend que son destin est lié au côté lumineux. Mais je ne suis pas sûr que le seigneur de Sauron apprécie cette conversion.
- Je pense que Thembee peut changer lui aussi. Kyrian Tel lui a parlé.
- Je veux le croire aussi. Nous avons besoin de tous être uni contre l'Empire. Et au-delà de la guerre, il y a la paix. Et bien des mystères nous attendent encore, dans le domaine de la connaissance de la Force.
Le professeur sortit de sa poche un cristal de temps :
- Nous savons que ces cristaux contiennnent virtuellement la galaxie entière. Comme si chaque galaxie n'était elle-même qu'un cristal. Les cristaux contiennent des lieux et des passages entre ces lieux. Et ils contiennent aussi des évènements, des visions de l'avenir. Maître Tel pense même que certains peuvent nous permettre d'accéder à d'autres mondes...
- C'est bien ce qui s'est passé avec l'holocron d'Andeddu, qui m'a précipité ici.
- Ce seigneur aurait-il le pouvoir d'ouvrir de tels passages ?
- Peut-être avec l'aide de cristaux...
- Dans ce cas, il aurait pu corrompre leur pouvoir, fit Sting, très inquiet.
- J'ignore s'il est possible de corrompre ces pierres.
- Je l'ignore. Car elles proviennent du côté lumineux. Elles purifient le flux de la Force, Merwyn. Elles nous permettent de discerner le monde et son avenir plus clairement, comme si nous pouvions voir au travers du temps directement.
- Ce que je sais, c'est que les Sith peuvent utiliser les plus belles choses pour en faire le plus mauvais usage...

Yodaloy

Gaeriel s'était rendue dans la salle de méditation du temple Jedi, juste au-dessus de la Source. C'est là qu'avaient été disposés les cristaux trouvés dans la galaxie. Gaeriel se plongea en transe et eut une nouvelle vision de Byss. Ce fut bref : elle vit un humain ressemblant fort à Nello, non loin de la Porte.
Mais à quelle époque était-ce ?
Troublée, Gaeriel se demanda en quoi Nello pouvait être lié à la Porte ?...

Merwyn se promenait dans les jardins, épié par les Neti, farouches, qui avaient fait des entrelacs épais leur territoire, reconstituant la végétation exotique de Felucia. Merwy n'avait que rarement pris le temps d'explorer la Plante, qui s'étendait sur plusieurs hectares, même si le coeur même n'occupait que quelques mètres carrés. L'endroit était fort humide et de moins en moins éclairé. Merwyn, pensif, essayait de faire le point. Sur une branche tortueuse qui s'entremêlait dans les autres branches autour de lui, Merwyn discerna une pousse terminée par une fleur étrange. Il s'approcha et vit qu'il s'agissait d'un cristal !
Merwyn se frotta les yeux : n'était-ce pas une pierre qui avait été coincée ici ? Par les Neti peut-être ?...
Le cristal était couleur bleu nuit. Merwyn y discerna un reflet, qui semblait animé d'une vie propre, car il remuait à la surface sans que cela vienne d'un effet de lumière.
Notre Jedi toucha la pierre : à son contact, il sentit qu'elle contenait une vision. Il la serra du poing. Il se sentit transporté sur Loondernagg ! Il hésita à lâcher mais il préférait continuer...
Il était dans le tombeau de Revan. Il aperçut, sur les piliers, des cristaux disposés par le sombre seigneur. Il se retourna brusquement : une lumière était apparut, au sein de laquelle évoluait des millions de particules en agitation lente. Et le casque de Revan apparut, flottant dans cette inquiétante clarté.
- Revan, est-ce que vous hantez cette armure ?
- Vous pourriez bientôt, répondit une voix spectrale, la hanter... Vous en aurez besoin pour retrouver la Porte. Darth Andeddu est à vos trousses. Il attend le bon moment...
- J'ai le pouvoir de rouvrir la Porte, c'est cela ?...
Merwyn comprenait le traquenard. La prédiction du général Cypher était bien vraie : seul pourrait rouvrir la Porte le Jedi aux yeux vairons.
- Et je risque, en ouvrant la Porte, d'ouvrir tous les passages vers les autres mondes...
- Permettant à Andeddu de conquérir plusieurs mondes, monsieur Peake... En voyez-vous les conséquences ?... Vous en savez assez pour savoir que vous devez, à nouveau, vous allier à moi.
- Je ne céderai pas, Revan.
- Si j'étais si "obscur", chevalier, dites-moi donc pourquoi aurais-je, il y a 4000 ans, refermé la Porte ?...
Merwyn ne sut que répondre. Revan marquait un point.
- Il m'aurait été si simple de m'en emparer. J'ai préféré la refermer, pour éviter le pire. Le Maître Jedi Kyrian Tel a failli, au cours de son long exil, découvrir d'autres secrets sur la Porte, mais j'ai préféré les dissimuler. Désormais, Peake, c'est à vous de prendre vos responsabilités pour sauver les différentes Galaxies reliés à la Porte...
- Vaste programme...

La vision cessa. Merwyn avait comme la gueule de bois en ressortant de la Plante, et les épaules lourdes.

A suivre...Yodaloy
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#3
' Wrote:
¤CRISTAL AGE¤
- Saletés de bestioles... C'est simple, fit-elle, contente de sa formule : "si tu pues, j'te tue !"

Je ne sais pas pkoi mais je pense que j'ai du dire ça évidemment Hors-Game.......

Boidleau
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#4
Bof, ça me semble bien dans l'esprit du perso moiWhistle
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#5
Que nini mermer, tissa vient chez boss:P
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#6
Eh ben quelle éloquence:P, on voit pourquoi Vinovo a choisi Merwyn pour le ministère des relations extérieuresMerwyn
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#7
missa bosstissa bombard general :jarjar:
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#8
Ça y est, les neurones de Fredo partent en vrille.pleure

Comme gage, il devra jouer la prochaine partie tout en gungan. :baton:
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#9
je vais vous mettre le fils d'un Hutt et d'un gungan Sith qui se bat avec une banane laser en forme de bitebiggrin

^^

Boidleau

biggrin

:P

:(

Laporte
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#10
' Wrote:je vais vous mettre le fils d'un Hutt et d'un gungan Sith qui se bat avec une banane laser en forme de bitebiggrin

^^

Boidleau

biggrin

:P

:(

Laporte

Quoté pour la postérité.
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