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Republic Strikes Back - New Age - Episode I : Un peuple parfait
#1
<span style="color:red">Garfield Le consortium Garfield®</span><!--/sizec--> Garfield2

en association avec

Grofredo's 20th Century ©Inc.©Captinson

présentent


Une campagne masterisée par Fredo<!--/sizec-->Gaeriel


* NICOLASARTS *<!--/sizec-->


Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...


REPUBLIC STRIKES BACK<!--/sizec-->
<span style="color:darkred">NEW AGE</span><!--/sizec-->


<span style="color:#993399">EPISODE I</span><!--/sizec-->

<span style="color:darkgreen">UN PEUPLE PARFAIT</span><!--/sizec-->

<span style="color:darkblue">

Expédiés dans une galaxie parallèle, Gaeriel et Merwyn retrouvent la Porte du Temps. Mais en y pénétrant, Merwyn se retrouve confronté au maléfique Darth Andeddu. Il parvient à le vaincre, non sans avoir fait appel à la puissance de Darth Revan...
De retour dans leur galaxie, Gaeriel se réveille seule, en plein cœur des bas-quartiers de Coruscant ! Et Merwyn, lui, se retrouve sur Corellia, recueilli par les deux agents spéciaux, Soul Kephrin et Corran Horn. Ceux-ci s'apprêtent à s’infiltrer dans la capitale galactique. Ayant senti que Gaeriel se trouve là-bas, Merwyn part avec les deux Rebelles dans leur périlleux voyage…
</span><!--/sizec-->

...

Le transport banalisé termina son demi-tour de la planète Corellia, en orbite basse.
Soul avait pris une trajectoire planifiée d’avance, par laquelle elle savait pouvoir échapper aux patrouilles impériales, qui avaient failli les arrêter une heure plus tôt.
- Le problème qui va se poser, dit Corran Horn, est d’arriver à vous « passer », Merwyn. Soul et moi ne sommes pas trop connus, mais vous…
Merwyn figurait en effet depuis longtemps dans les premières places de la liste noire de l’Empire. Sa tête était mise à prix pour une fortune, de quoi faire baver d’envie les pires chasseurs de primes. Il avait des dossiers longs comme le bras dans les services secrets impériaux, tout comme Gaeriel.
- Et les douaniers sont à cran, ajouta Soul.
- Vous savez, je ne prendrai pas beaucoup de place, fit Merwyn, diplomate.
- De toute façon, nous devons avertir Ludwig de ce changement.

Le transport se posa au pied d’une grosse cité résidentielle, entre deux voies expresses qui sillonnaient cette région reculée de Corellia.
Soul activa un émetteur clandestin et contacta la fréquence de sécurité des Renseignements.
- Ici agent spécial Kephrin. Me recevez-vous, Moustache Noire ?
On entend une vox grésiller dans l’appareil.
- Ici commandeur Von Ludwe. Je vous reçois.
- Ah, commandeur ! Je ne vous dérange pas, au moins ?
- Du tout. Je suis au service de mes agents en mission en permanence.
- Voilà, il se trouve que nous avons un petit imprévu.
- Un gros imprévu, j’espère, pour que vous ayez besoin de me contacter.
Il sous-entendait que les imprévus étaient monnaie courante pour un agent spécial.
- Hé bien, oui, il s’agit d’une surprise assez importante. Figurez-vous que nous avons rencontré, sur Corellia, Merwyn Peake en personne !
- Merwyn Peake !
- Je vous le passe.
Notre héros échangea quelques mots avec son vieil ami.
- Mais enfin, comment êtes-vous arrivé sur Corellia ?…
- C’est un peu long à expliquer, Ludwig. Voulez-vous juste avertir mes connaissances que je me porte bien ?
- Évidemment ! Mais vous n’êtes pas avec Gaeriel ?
- Non… Là encore, c’est un peu long à raconter. Sachez juste qu’elle est sur Coruscant… Oui, Coruscant !
Bien sûr, Ludwig n’en revenait pas ! Il préparait depuis des mois l’infiltration de deux agents, et voilà que mademoiselle Captinson y parvenait sans peine !
- Écoutez-moi, reprit Ludwig, cela tombe bien que vous m’appeliez. J’aurais volontiers accepté que vous suiviez Soul et Corran sur Coruscant.
- Mais il y a un « mais », devina Merwyn.
- Oui. Il va y avoir un contretemps. Est-ce qu’ils m’entendent ?
- Oui, tout à fait, confirma Soul.
- Écoutez, agent Kephrin, il ne va pas être possible d’infiltrer Coruscant pour le moment. Annulez pour le moment la suite de votre trajet. Je répète : Soul, annulez votre trajet. Et rejoignez-moi dès que vous pouvez. Corran, vous continuez seul. Je répète : vous continuez seul. Entrez dans Coruscant et retrouvez Tycho Celchu.
- Très bien, fit Corran Horn, surpris.
- Gaeriel est bien sur Coruscant ? fit Ludwig.
- Oui, j’en suis certain.
- Alors si vous pouvez la contacter, dites-lui de se réfréner. Elle doit savoir que le général Dodonna est emprisonné là-bas. Alors, qu’elle n’aille pas prendre d’assaut le palais impérial à elle seule.
- Si je peux, je transmettrai.
- Très bien. Je vous attends au plus tôt. Over.

Les trois agents se regardèrent.
- Il faut qu’il se soit passé quelque chose de grave, dit Soul. Ludwig n’aurait pas annulé une mission aussi importante pour un simple petit problème.
- Vous alliez délivrer le général Dodonna ?
- Si possible, dit Corran. Mais nous avions d’abord pour mission de récupérer les plans des boucliers planétaires de la capitale.
- Rapport à l’attaque qui se prépare, murmura Soul.
L’Alliance des Planètes Libres se décidait enfin !

Les agents remontèrent dans leur transport et en un coup de réacteur, ils retrouvaient un hangar bien dissimulé, au fin fond d’une zone industrielle sinistrée, sous une bâche poussiéreuse, le Kazellis. Soul se mit aux commandes. Elle et Merwyn souhaitèrent bon courage à Corran Horn et on quitta Corellia dans l’heure.

Merwyn

Merwyn profita du voyage pour se reposer. Il était encore secoué de son brusque retour de l’autre galaxie. Dans son demi-sommeil, il repensait aux Rebelles de là-bas : ils devaient triompher maintenant. Il espérait que Luke pourrait être ramené dans la lumière par Kyrian Tel ; de même que la princesse Amanoa et Limbo. Il savait que grâce à la Source, ils pourraient faire revenir la Lumière dans leur galaxie.
Merwyn entendit plusieurs fois Soul, au com’ avec Ludwig, parler du fameux groupe d’élite de la flotte Rebelle, le Rogue Squadron. Mais il n’y fit pas tellement attention, quoique cela semblât important.
Du voyage, Merwyn ne parvint pas à contacter Gaeriel. Il espérait qu’elle se montrerait prudente sur Coruscant : elle savait que l’Alliance devait attaquer. Or, elle avait les ressources de se cacher même quelque semaine, au cœur de la mégalopole, sans être repérée. Mais notre héros n’y croyait que moyennement. Il voyait plutôt Gaeriel aller négocier directement la reddition de la capitale avec l’Impératrice…

Le Kazellis retrouva le Moustache Noire à l’entrée du système de Charnys. La princesse Sandra en était toujours la dirigeante. Ludwig faisait souvent croiser son vaisseau de renseignement au large de Charnys, sûr d’y être tranquille.
Le Moustache Noire, gros transport normalement destiné aux frets de valeur, avait commencé sa carrière sous le nom de Lamantin. Depuis, Ludwig von Ludwe l’avait transformé en QG opérationnel. Officiellement, ses bureaux se trouvaient sur Bakura ; dans les faits, il passait une bonne partie de sa vie sur cette base volante, à coordonner les missions des agents sous sa responsabilité. Il leur servait de mère-poule : il planifiait le mieux possible leurs opérations et se débrouillait pour les sortir de la mouise quand les choses tournaient mal. Il avait pour assistant l’Ichtyos Darkrun Meer, qui ne restait pas souvent à bord du Moustache Noire, mais voyageait dans la galaxie pour servir de contact local avec les agents infiltrés.
Ludwig avait donc aménagé son appareil tout-confort, avec des soutes pouvant reproduire divers environnements naturels, pour oublier les longs trajets à travers le vide spatial. Le Moustache Noire avait accumulé un nombre impressionnant de parsecs au compteur ! Ludwig était sans doute l’une des mères-poules les plus voyageuses des Renseignements !
Du reste, son supérieur hiérarchique, le général Airen Cracken, ne s’y était pas trompé, et n’oubliait pas de rapporter ses états de service. Déjà, von Ludwe aurait pu être promu, mais il préférait pour le moment continuer à voler. Sur Bakura, l’un des plus hauts responsables des Renseignements, siégeant parfois au conseil de l’Alliance, l’amiral McRye, avait entendu parler de lui.
- Il ira loin, le petit Ludwig ! Il me rappelle ma jeunesse, quand j’ai pris d’assaut la porte de Farfax presque à moi tout seul !

Soul et Merwyn se présentèrent devant Ludwig, pendant que d’autres assistants entraient des corrections de trajectoires et transmettaient des instructions à des agents en phase d’infiltration, parfois situés à l’autre bout de la galaxie. Ils égrenaient machinalement les ordres :
- Groupe Bantha, en partance pour Dantooine. Rappel : n’oubliez pas vos permis d’agriculture hydroponique. Groupe Mynock, à destination de Juvex : vos crédits de casino sont plafonnés à 35.000 crédits. Après, ce sera de votre poche. Groupe Tauntaun, à destination de Nar Shaddaa : les déguisements de Gamoréens sont à retirer au bar « L’Ithorien fumeur », situé 45-72, Murder Avenue.

- Nous avons, comme vous l’avez deviné, un petit problème, dit Ludwig en se tordant la moustache, signe qu’il y avait, en effet, un « petit problème ». J’avais envoyé Corran et Soul s’infiltrer sur Coruscant, pour y récupérer les plans des boucliers planétaires…
Sur le moment, Merwyn oublia de demander sous quel nom ce groupe avait été envoyé.
- Deux personnes, seulement, possèdent les plans de ces boucliers. L’Impératrice Ysanne Isard en personne et un grand amiral, appelé Zsinj. Ce dernier, selon les dernières informations, a plus ou moins fait sécession. Il est partie avec sa propre flotte, dans l’espoir de redresser seul l’Empire. Il ne fait plus confiance à Ysanne Cœur de Glace pour éviter la décadence de l’Ordre Nouveau.
Merwyn se demanda si, à l’heure actuelle, la vilaine Impératrice n’était pas en train de laisser les clefs du palais au Gouverneur Gaeriel Cœur de Pierre…
Mais c’était une autre histoire…
- S’emparer de ces plans est évidemment essentiel pour notre attaque sur la capitale. Avant celle-ci, nous comptions nous emparer du système Borleias, en bordure du Noyau. A cette fin, l’Escadron Rogue a été envoyé là-bas. L’amiral Wedge Antilles espérait une victoire facile. Mais il faut croire que l’Empire avait été prévenu : les Rogues sont tombés dans un piège. Ils ont perdu plusieurs appareils et la flotte qu’ils escortaient a dû se replier en catastrophe. C’est un coup terrible pour nous.
« Aussitôt, l’idée s’est mise à courir que l’Empire était bel et bien au courant. Ce qui suppose, de fait, qu’ils aient été informés. Qu’il y ait donc une taupe au sein de l’Alliance. Et que cette taupe soit bien placée…
« Avant d’envoyer Corran Horn, j’avais réussi à infiltrer un agent, chargé d’effectuer des repérages, avant d’envisager la capture des plans proprement dite. Cet agent se nomme Tycho Celchu. Il a fait partie du Rogue. Et s’il le pouvait, il vous annoncerait une bonne nouvelle, Merwyn… Il a trouvé Gaeriel.
- Mais comment ?
- Je l’ignore. Je n’ai eu qu’un bref appel de lui. Avoir trouvé mademoiselle Captinson lui a paru une raison suffisante pour briser le silence radio qui est de règle. Il me dit qu’ils attendent Corran Horn, qu’ils envisagent de voler les plans et aussi de faire sortir le général Dodonna.
- Pourquoi avoir retardé notre mission là-bas ?
- Mais à cause de cette présumée taupe, soupira Ludwig. J’ai reçu des instructions très claires à ce sujet. Pour le moment, toute opération sur Coruscant est suspendue.
- Gaeriel est là-bas, dit Merwyn. J’irai la chercher, et je peux y aller seul !
Déjà, sur Corellia, Corran Horn avait apprisque Merwyn était un homme de conviction. Ce qui lui plaisait, et à tous les gens de sa planète. Il est vrai que les Corelliens avaient dans la galaxie la réputation d’être têtus. Mais c’est pour cela, aussi, que cet autre Corellien, Tycho Celchu, avait osé partir sur Coruscant !

Merwyn

- Attendez, pas de précipitation, dit Darkrun. Je me doute que vous feriez l’impossible pour elle. Mais pour le moment, laissons leur du temps, à elle et Celchu. Ils peuvent réussir l’exploit de nous ramener et les plans et Dodonna.
- Voilà où nous en sommes, dit Ludwig. Se rendre sur Coruscant est parfaitement compromis. Reste donc une solution : aller prendre les plans chez la seconde personne les possédant, l’amiral Zsinj.
- Vous ne voulez pas faire confiance à Gaeriel ?
- Officiellement, elle ne se trouve pas, elle ne peut même pas, se trouver là-bas ! Donc la hiérarchie veut tenter de subtiliser les plans auprès de Zsinj ! Voulez-vous m’expliquer comment mademoiselle Captinson a pu entrer dans Triple Zéro ?
- Trop long.
- Bien, alors ce sera encore plus long à expliquer à mes supérieurs. Donc nous ne pouvons pas la prendre en compte pour cette mission. Et Celchu n’est pas censé tenter un coup pareil, juste ouvrir la voie. Donc la seule possibilité reste Zsinj.
- Où se trouve t-il ?
- C’est ça le hic, dit Ludwig en se tordant l’autre moustache. Il serait parti au fond du Noyau galactique…
Merwyn faillit dire qu’il en revenait !
Mais ce n’était pas tout à fait vrai… C’était un peu long à expliquer, en somme !
- Je suis prêt à m’y rendre, dit juste notre héros. C’est un travail qui me convient.
- Vous accompagnerez Soul, alors, sourit Ludwig.
- Vous voulez que j’aille là-bas ! S’exclama la Shaull.
- Ce n’est que la suite de votre mission par d’autres moyens…
- Sauf que l’opposition est plus forte là-bas, dit Merwyn. Il n’y a pas que l’Empire. Il y a aussi l’Inquisition. Mais ce n’est pas grave. Je m’occuperai d’eux.
Ludwig fronça les sourcils. Merwyn n’ajouta rien. Expliquer qu’il avait combattu un seigneur Sith, c’était, une fois encore, trop long !
- C’est vrai qu’il n’est pas tellement plus difficile d’aller dans le Noyau que sur Coruscant, concéda Soul.
- Zsinj n’est pas en conflit ouvert avec l’Impératrice, précisa Ludwig, mais il ne ferait pas appel à elle. Par contre, il a pu trouver des alliés dans le Noyau. Dont cette Inquisition que vous mentionnez, Merwyn. Sur laquelle nous ne savons presque rien.
- C’est du travail de Jedi, ça.
- Zsinj est à la tête d’une flotte personnelle importante, dans laquelle il a développé de nouvelles technologies de combats meurtrières.
Notre héros se souvint que la 18e flotte de l’amiral Mohc avait elle-même inauguré des recherches de pointe, malgré le conservatisme impérial. Mais Mohc, après l’échec du projet Dark Troopers, avait rallié le Duc Lepto. Aujourd’hui encore, un amiral qui voulait jouer avec du matériel d’avant-garde devait faire bande à part.
- Parmi ces innovations, des rapports mentionnent des expérimentations en bio-technologies. Ce qui n’augure rien de bon…
- Je connais une route pour aller dans le Noyau rapidement, dit soudain Merwyn.
- Comment ?
Merwyn sourit et laissa un petit silence.
- On me l’a donnée.
Il n’allait pas expliquer que c’était l’Inquisiteur Tremayne, qu’il était aller capturer sur Libria !
- Bien, si vous connaissez une route, c’est encore plus simple…
- Le seul risque, c’est de heurter un trou noir. Mais je ferai en sorte que nous évitions ce petit désagrément. La Force est avec nous.
- Ce paramètre, « la Force », ne peut rationnellement pas être pris en compte, Merwyn…
Notre Jedi, content de lui, s’étira. Il reprenait du service parmi les Renseignements ! Une petite promenade dans le Noyau, après son tour dans la galaxie parallèle, c’était du gâteau !
- J’ai pris la liberté d’avertir Ruusan que vous étiez de retour, Merwyn. Ainsi que le système Vinovo bien sûr, qui se réjouit de savoir son ministre des relations extérieures en vie. Le Prince Déménor demande que vous le contactiez dès que vous pourrez.
- Je vais l’appeler tout de suite.

Merwyn passa dans une soute à côté où on mit en place une communication sécurisée avec Vinovo.


A suivre...Merwyn
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#2
Dans mes souvenirs Corran est parti sur Coruscant malgré tout (fraichement rebelle, peu de chance de se faire attraper, pour localiser la prison de Dodonna et retrouver Celchu et gaga). Soul est repartie avec Merwyn sur le moustache noir pour aller ensuite chercher les plans chez Zsinj...
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#3
(j'ai refait le 1er message en disant que Corran Horn va sur Coruscant)

New Age


Le Prince Déménor apparut et salua Merwyn. Le Jedi lui confirma que lui et Gaeriel avaient effectué un assez long voyage, et qu’aux dernières nouvelles, le Gouverneur de Vinovo était en infiltration sur Coruscant !
- Je vous résume, ce serait un peu long de tout reprendre.
Déménor assurait le poste de vice-Gouverneur. Il mit le ministre des affaires étrangères au courant des nouvelles. Depuis l’attaque de la LEB, le système se reconstruisait lentement. Sacratiff et Blood avaient repris leurs places aux ministères de la Sécurité Intérieure et de l’Armée. Wallace Corben était toujours à la tête de la flotte commerçante et n’en revenait pas de ce qui se passait dans ce coin reculé de la galaxie.
- Sur demande du Gouverneur, nous avons mis en place plusieurs missions de renseignements sur le système voisin, Altaïr. Vous savez que les relations avec le gouverneur Fayan Diggs, en apparence cordiales, sont plutôt tendues. Celui-ci est un Vigos du Soleil Noir et il y avait eu ce problème avec l’interception de la flotte commerçante venue de Minos.
- Oui je m’étais occupé de ce problème, dit Merwyn.
- Nous avons continué d’observer d’importants mouvements de flottes chez notre voisin. Ce serait bien son droit, à ceci près que plusieurs vaisseaux qui entrent et sortent de là-bas appartiennent à la Ligue d’Expansion Barabel !
- C’est gênant, en effet.
- Et nous savons que ces vaisseaux passent par Altaïr, puis se rendent vers Coruscant. Or, ayant demandé conseil auprès de la planète Ruusan, nous avons eu confirmation, par le chevalier Jaggath, de contacts entre le Soleil Noir et les Barabels. En mission sur la planète Mygeeto, le Bothan avait surpris des tractations de minerais entre les deux organisations. Il est fort possible que celles-ci passent en ce moment par Altaïr. Donc la LEB convoierait du minerais du Soleil Noir vers l’Empire.
« J’ignore ce que cela signifie, mais rien de bon. Parce que je ne vois pas pourquoi les Barabels se contenteraient de jouer les transporteurs, sans prendre davantage part à l’affaire… Et ce petit commerce se déroule presque sous nos yeux !
« Je m’y connais un peu en minerais. Jaggath m’en a ramené un échantillon et il me paraît d’un type tout à fait spécial.
- Où en est la protection du système ?
- Pour le moment, rien à craindre. Nous sommes appuyés par nos voisins de Bakura, heureusement. Et nous avons commencé à sortir les fameux droids dont vous aviez trouvé les plans. En nous attaquant, la LEB s’était emparée des plans, mais nous avons pu remettre en état les méga-usines spatiales et démarrer la production !
- Bien, tant mieux, dit Merwyn. Le Gouverneur sera heureux d’apprendre que vous prenez soin de son système.
« Je ne vais pas pouvoir rentrer à Vinovo pour le moment. Je repars en mission pour l’Alliance. Et je me rends justement du côté de Coruscant. Si vous soupçonnez quoi que ce soit, n’hésitez pas : alertez Bakura ou même Ruusan.
- Bon courage à vous, Peake.
- A vous de même.
La liaison se termina. Merwyn n’était pas rassuré sur l’avenir de Vinovo…

Merwyn

- C’est une chance que Merwyn soit revenu, disait Soul à Ludwig. Il connaît la route pour aller dans le Noyau. Mas là-bas, c’est le domaine des Sith. Il n’est pas impossible que, pour y entrer, Zsinj se soit attiré leur complicité.
- Cet amiral franc-tireur est dangereux. Très grand tacticien. Il n’agirait pas sur un coup de tête. Il faut qu’il soit sûr de lu pour tenter une défection.
- S’il travaille contre l’Impératrice, il travaille pour nous.
- Voire… Sous Palpatine, il était dévoué, irréprochable.
- Isard n’a pas le même charisme que son prédécesseur…
- Il serait bon, Soul, que vous accompagniez Merwyn sur Ruusan. Parlez au conseil Jedi. Nous aurons besoin d’eux.

Soul et Merwyn passèrent une nuit à bord du Moustache Noire, pendant que celui-ci continuait ses pérégrinations à travers la galaxie. En permanence, des équipes se relayaient pour coordonner les agents spéciaux. Ludwig lui-même dormait peu. Il avait tendance à se surmener, mais il avait la charge de plusieurs agents dont la vie, en partie, dépendait de sa vigilance.
Le lendemain, Darkrun Meer était de retour à bord du vaisseau QG, avec quelques nouvelles fraîches de l’Alliance.
- L’attaque sur Coruscant est ben ajournée, dit l’Ichtyos. L’échec de Borleias a mis un sacré coup au moral de l’armée. Et l’idée qu’une taupe a prévenu l’Empire fait son chemin. Ils veulent un coupable. L’ambiance tourne sérieusement à la paranoïa. Le général Cracken essaye de calmer le jeu, mais les « huiles » du conseil de l’Alliance ne digèrent pas le coup de Borleias. Ils sentent qu’une victoire sur Coruscant est à portée de main… sauf si l’Empire épie nos mouvements.
- Sale ambiance, fit Ludwig, les moustaches tombantes.
- Et des noms commencent à circuler, ajouta Meer. Parmi lesquels celui de l’agent infiltré sur Coruscant, Tycho Celchu !
- Nom de…
Ludwig ne termina pas sa phrase. Il regarda Merwyn, qui avait compris : Celchu était en ce moment même avec Gaeriel sur Coruscant !
- Celchu est colonel de la flotte, membre de l’escadron Rogue, dit l’Ichtyos. L’un des meilleurs. Vous imaginez le coup que ce serait, si l’un des hommes de Wedge Antilles était le coupable…
- Inutile de spéculer là-dessus, dit Ludwg. Nous ne sommes pas en charge du contre-espionnage, aux dernières nouvelles.
- Ça pourrait changer, dit Darkrun Meer. L’amiral Mc Rye a entendu parler de cette affaire, et on le harcèle pour qu’il livre la tête du coupable sur un plateau !
- Concentrons-nous sur notre mission, dit Ludwig. On attend de nous que nous trouvions les plans des boucliers.
- Donc nous partons rendre visite à l’amiral Zsinj, dit Soul.
- Voilà, soupira Ludwig. Sur ce point, au moins, nous sommes opérationnels. Notre plan est le suivant : nous allons engager une attaque dans un système près de Coruscant. Et nous en profiterons pour vous envoyer dans le Noyau.
- Vous êtes prêts à livrer une bataille rien que pour…
Soul était un peu soufflée par cette méthode !
- Qui veut la fin veut les moyens, dit Ludwig, en haussant les épaules.
- On ne fait pas de rozokpijl sans casser des luforjes, confirma l’Ichtyos.
- Bien, je suis prêt, affirma Merwyn.
- Avant cela, nous pourrions passer par Ruusan, suggéra habilement Soul.
- Entendu, dit Merwyn.
- Merci de votre aide, dit Ludwig.

Le Kazellis effectua rapidement le trajet jusqu’à la Vallée des Jedi. Prévenu, le Conseil se réunit à l’heure où le vaisseau se posait. Soul remercia les Jedi de l’accueillir parmi eux. On en vint sans tarder aux faits.
Merwyn résuma brièvement la situation et raconta ce que lui avait appris Déménor : le minerais de Mygeeto transitait par le système Altaïr !
- C’est un minerais, dit Jaggath, qui est d’une qualité encore supérieure à celui de l’amas de Minos ! L’intermédiaire qui s’occupe de ce trafic pour la LEB est le bras droit de Konen, le capitaine Feron. Mince, très grand, équipé d’une armure de garde impérial. Et il manie très bien le pique de force.
- Il a donc de sérieux états de services dans l’Empire, dit Nello. S’il est sous la tutelle d’un maître d’armes comme Konen, il peut devenir un adversaire à ne pas sous-estimer.
- Pour le moment, l’Alliance ne prête pas tellement attention à ces trafics, dit Jaggath. Mais s’ils apprennent que le minerais part vers le Noyau, alors ils tendront l’oreille.
- Qui plus est, dit Katarn, Jan et moi avons découvert que la LEB et le Soleil Noir mettent au point une énorme machine qui fonctionne avec ce minerais spécial. Car sa consommation d’énergie doit être gigantesque, si l’on en croit les plans que nous avons récupérés.
Soul résuma alors les incidents dont l’Alliance venait d’être victime, à commencer par la défaite à Borleias. Puis elle parla des plans convoités par l’Alliance.
- Zsinj est seul à les posséder, en dehors de l’Impératrice. Il est isolé, mais au cœur du Noyau.
- Le Noyau, dit Sadim, est le domaine de l’Inquisition, dirigée par Bartok. Il ne faut pas oublier ce détail. Même s’ils ont subi des pertes, ils restent très puissants. Bartok s’est toujours tenu dans l’ombre de l’Empereur, sans intervenir pour rivaliser avec Vader, comme l’a tenté Darth Zegmor. Ce qui lui vaut de n’avoir pas attiré l’attention, et d’être encore en vie. Il est le maître de la bibliothèque de Palpatine, son meilleur archiviste, le meilleur connaisseur de ses œuvres et du savoir maudit qu’il a déterré pendant ses vingt ans de règne.
« Il reste donc à espérer que Zsinj n’est pas allé s’établir sur Byss.
- Oui, admit Soul. Si c’était le cas, il vaudrait encore mieux attaquer directement Coruscant. Mais l’Inquisition aiderait-elle un militaire ?
- S’ils y trouvent un intérêt. Bartok doit avoir peu de contacts avec l’Impératrice. Le pouvoir direct, le pouvoir politique et militaire, ne l’intéresse pas.
- Je transmettrai ces informations à mes supérieurs.
La plateforme holographique clignota, signalant une demande urgente. Katarn alluma la transmission. Le Prince Déménor apparut :
- Je me permets de vous appeler à l’improviste, pour vous prévenir qu’un chargement de minerais a quitté le système voisin, et qu’il est entré dans le Noyau. Mes transports renifleurs viennent de me le confirmer. Et c’était un chargement particulièrement lourd.
- Les choses s’accélèrent, dit Jaggath. Merwyn, tu es déjà allé dans le Noyau. Je propose que Nello vous accompagne, Soul et toi.
- Entendu, fit le nouvel intéressé.
La plateforme clignota encore. Cette fois, c’était Ludwig.
- J’ai une mauvaise nouvelle. Nous avons reçu un bref appel de Corran Horn. Il était avec Gaeriel et venaient de quitter Celchu, pour mener deux recherches à la fois. Et ils ont été capturés par l’Empire ! Corran a juste eu le temps de dire qu’il soupçonne Tycho Celchu de les avoir trahis ! A l’heure qu’il est, Gaeriel et Corran sont donc au fond d’une prison impériale !
Un silence de mort retomba.
- Cela paraît logique, dit Sadim. L’Impératrice a préféré dévoilé sa taupe pour s’emparer de Gaeriel…
- Il faut attaquer au plus vite, fit Merwyn, les dents serrés, sans quoi nous ne délivrerons personne !
- Je suis prêt à partir, lança Nello. Mais mon appareil n’a plus de minerais spécial. Donc plus d’invisibilité possible.
- Nous nous en passerons. Nous avons déjà réussi de grandes choses ensemble, ce n’est donc pas ça qui nous arrêtera.
Nello sourit, ainsi que Jaggath. Le premier avait en effet eu cette phrase fameuse, au retour de Coruscant, deux ans plus tôt :
- Merwyn et moi ne sommes pas souvent d’accord, mais quand nous parvenons à nous entendre, il y a un seigneur Sith qui est là pour le regretter !
- Je propose que les volontaires pour partir dans le Noyau me rejoignent à bord du Moustache Noire.
- Nous serons chez vous au plus tôt, dit Soul.

Le Kazellis décolla bientôt. Ludwig accueillit les deux Jedi à bord du Moustache Noire et les remercia pour leur aide.


- Nous allons brièvement passer par Charnys où nous trouverons une force d’attaque pour notre escarmouche. Et ensuite, direction le Noyau ! C’est le capitaine Kyner qui dirigera la flottille d’assaut.
- Ce cher Kyner… fit Merwyn.
Fut une époque, une époque mauvaise certes, où Merwyn, dans sa grande armure brune de Sith, avait décidé qu’il détestait tous les rouquins, et donc Kyner en particulier, qu’il aurait voulu rendre responsable de ses malheurs !

Le Moustache Noire fit la jonction avec la flotte d’attaque le lendemain, puis ils sortirent dans le système où, naguère, Gaeriel était venue « négocier« l‘aide du duc Lepto.
L’attaque fut une surprise pour les Impériaux, pris au dépourvu. L’endroit était relativement peu surveillé. Les escadrons de X-Wing, bien organisés, frappèrent en plein dans des Tie en manœuvre d’essais. Une frégate lourde, de l’autre côté de la planète, mit du temps avant d’arriver.
Pendant que le show spatial démarrait, le Kazellis sortait de la corvette Rebelle et se faisait prendre en chasse par les Tie ! Les tirs frôlaient la coque, puis devinrent plus précis et frappèrent les boucliers. Les passagers, secoués, étaient aux tourelles. Soul fonçait droit sur une frégate impériale, qui bloquait un accès à l’hyperespace. Elle effectua un « cobra » très serré, à pleine allure, ce qui lui évita une bordée de tirs de turbo lasers ! Les Tie ne pouvaient pas suivre et le Kazellis partait en hyperespace.
Grâce aux indications du Tremayne de l’autre galaxie, Merwyn avait pu indiquer la route pour pénétrer à l’intérieur du Noyau…


A suivre...Merwyn

Reply
#4
C'est vrai ! Les roux sont le mal !
AaaaaaahGunfight
Reply
#5
Bon y a des gens de dispo ce samedi soir là? Moi je suis OP donc on peut se faire un p'tit SW ou sinon un p'tit squat chez Mamarbiggrin(ca fait hyper longtemps c vrai et il faut bien finir le mamarland v1^^)
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#6
Je ne sais pas trop. J'ai mon premier oral de capes dimanche matin.:?
Reply
#7
Quelle meilleure préparationbiggrinqu'un petit jdr SWbiggrin

Nan je blague bien sur, c'est comme tu le sens, on peut juste faire un p'tit squat chez Seb dans l'aprem + soirée, c toi ki voit^^
Reply
#8
Vous êtes layds, je veux pas de vousredaface2
Reply
#9
New Age


Le Kazellis quitta le fracas de la bataille pour ressortir dans le grand calme du cœur de la galaxie. La région était inconnue du navordinateur, qui, dès le retour en espace normal, se mit à enregistrer tout azimut la moindre information qui lui parvenait. Soul avait mis le pilotage automatique et manipulait les scanners senseurs pour détecter des corps stellaires.

- Il y a une planète pas loin d’ici.
- Commençons par là, dit Merwyn.
- C’est l’affaire d’un micro-saut.
Soul réactiva les réacteurs à fond. A ce moment, Merwyn sentit la présence de Gaeriel. Il pouvait l’entendre, lui parler ! Mais la voix restait distante…
- Merwyn…suis sur Coruscant… avec Corran Horn… avons été capturés… sommes dans une prison… étrange… Dodonna pas loin…
Notre héros frémit. La capture de Gaeriel lui devenait soudain bien plus réelle ! Il avait essayé de ne pas y penser mais maintenant, il n’y tenait plus ! Il aurait voulu foncer sur Coruscant, seul, et casser un par un les murs des prisons et sortir Gaeriel !
Et si Celchu était vraiment cette taupe, Merwyn retournerait sa colère contre lui !
Merwyn apprit à Soul et Nello qu‘il avait pu parler à Gaeriel.
- Raison de plus de nous hâter de trouver ces plans de boucliers, dit notre Jedi ! Plus vite nous les aurons, plus vite nous les sortirons tous de là !

Le Kazellis approchait d’une petite planète. Les senseurs n’y détectaient que peu d’activité.
- Ce n’est sûrement pas Byss, dit Soul, car je ne vois aucune flotte sur le scanner. C’est même étonnant que dans un endroit pareil, à l’entrée du Noyau, il y ait si peu d’activité.
- La planète a l’air habitable ?
- En première approche, oui. Nous avons des détecteurs très performants, analysent déjà la composition de l’atmosphère. L’endroit semble habité. Faible activité technologique.
Le Kazellis entra doucement en orbite et descendit en décrivant plusieurs cercles autour de la planète. Soul pratiquait l’approche en douceur, comme rarement ! Un vrai petit plan d’arrivée bien tranquille.
- Aucun danger, apparemment. Je poursuis notre descente.
Le vaisseau passa sous les nuages et survola une plaine. Enfin une ville apparut.
- D’après les repérages, la plus grande ville de la planète.
Elle ne devait pas compter plus de quelques centaines de milliers de créatures. Des bâtiments courts, tous construits dans le même style épuré, neutre, ni arrogants, ni élancés. Ce n’était pas le délire architectural des grandes métropoles, ni des forteresses impériales, ni des constructions exotiques.
- C’est la province ici, nota Soul…
Soit la ville était récente, soit les habitants étaient maniaques d’un style de bâtiment, car ce paysage urbain était bien uniforme.
Soul posa le Kazellis, sans qu’aucune douane n’ait contacté les arrivants. Nos héros prirent leur équipement standards d’explorateurs - agents spéciaux et finirent à pied le chemin qui les séparait de l’agglomération.
Ils entrèrent dans des rues spacieuses, calmes, parcourues presque uniquement de transports en communs. Pas de stress, ni d’agitation. Les habitants étaient des humanoïdes la même espèce et ils avaient tous un air de famille. Il faisait beau, les gens prenaient leur temps dans la rue. Ils n’étaient pas amorphes, comme certains citoyens de Libria, abrutis pour oublier qu’ils vivaient sous un régime totalitaire. Ils n’étaient pas non plus pressés comme des Coruscantiens à l’heure de la sortie des bureaux, ni comme des Corelliens à l’heure des compétitions sportives.
Une ville paisible, reposante, c’est ainsi qu’un guide touristique aurait pu la dépeindre.
- Trouvons le dirigeant local, dit Soul.
Les gens semblaient peu étonnés de voir arriver deux humanoïdes différents chez eux. Soul n’eut pas de mal à obtenir des renseignements : on lui indiqua par quelle ligne de bus se rendre au palais du dirigeant, appelé Grand Consul.
« On transporte la puissance de feu d’un croiseur, songea la Shaull, et personne ne nous contrôle. Soit c’est un énorme piège et il y a en ce moment des officiers qui ricanent de notre naïveté, soit je viens passer ici mes prochaines vacances ! »

Dans le bus, les gens allaient tranquillement à leur place, sans bousculade, après avoir fait la queue dehors. Personne ne payait. Nos héros non plus n’eurent pas besoin d’acheter un billet.
« Ou alors, le gros gag, se disait Soul, c’est qu’ici, les contrôleurs et la police sont des Rancors en uniforme. Ce qui expliquerait que les gens ne mouftent pas !… »
Merwyn ne perdait rien de ce qui se passait. Mais il ne se passait justement rien de notable ! Ces gens, qui auraient pu tous appartenir à la même famille, vaquaient à leurs occupations. Notre héros remarqua, en descendant du bus, que des gens achetaient des produits, sur la place du marché, mais ne payaient pas !
Soul entra dans une boutique, pour se tenir au courant de la mode locale : pas de caisse !
- D’ailleurs, ils sont habillés comme ma grand-mère, souffla la Shaull au Jedi. Regardez-moi ces robes beigeasses et ces tenues pour hommes.
A côté, Soul dépareillait, avec ses bottes poilues, son pantalon bouffant de danseuse Twilek, ses trois ceintures, sa veste en cuir et sa chemise à fleurs, ses colifichets, bracelets, ses tatouages indigènes et ses mèches à fils de couleurs ! Elle avait une tenue composée aux quatre coins de la galaxie !
Les rues étaient propres, les services de droids ménagers présents dans les rues pour enlever le moindre papier gras. Les enfants sortaient sagement en sortant de l’école.
- Regardez ça, pas un seul pour balancer un pétard…
Soul se souvenait de son enfance, quand elle faisait les quatre cent coups, embêtait les garçons, rendait ses parents furieux…
Nello sourit, lui qui avait été un sale garnement, et aurait aimé avoir plus de temps pour l’être. Merwyn haussait les épaules. C’était quand même la première fois qu’il arrivait sur une planète pareille. Pas d’hostilité à son égard, pas de légions de droïdes envoyés pour l’arrêter. Où étaient les bombardiers Tie et les batteries de turbo canons pour le neutraliser ?

En chemin, nos héros s’arrêtèrent dans un bar. Il en existait quand même, sur cette planète ! Les clients ne buvaient que des boissons sans alcool.
- Nous sommes de grands voyageurs, déclara Merwyn. Sommes-nous donc les premiers visiteurs ici ?
- Non, nous recevons des visites de temps à autre.
- Vous avez des contacts avec d’autres planètes ?
- Un peu, mais nous nous en occupons au minimum.
La suite de cette discussion apprit à nos héros qu’ils se trouvaient sur la planète Khomm, que le peuple local s’appelait, sans surprise, les Khommites et qu’ils avaient trouvé une organisation politique parfaite. Ils n’entendaient donc pas en changer. Ils étaient tous issus d’une même souche biologique, qu’ils clonaient depuis plusieurs générations, afin d’assurer une parfaite stabilité à leur monde.
Cet endroit était-il un modèle pour Vinovo, se demanda Merwyn, ou bien manquait-il, ici, des affiches géantes du Gouverneur Captinson pour que ce fût parfait ?…
Dans la rue, les gens se promenaient avec de grands animaux, à museau allongé, fourrure épaisse et grands jambes comme des échasses. Et ces bêtes aussi paraissaient clonés !

[Image: 316px-Khommite_strider.jpg]


Nos héros arrivèrent devant un grand bâtiment encore plus propre : le Consulat. Ils entrèrent dans la vaste salle de réception où conversaient des notables. Surpris, nos héros purent obtenir un rendez-vous avec le dirigeant sans mal. Il était prêt à les recevoir sans tarder !
- Je suis honoré de votre visite, dit le Grand Consul Khommite. Qui donc vous envoie ?
- Nous sommes à notre service, dit Merwyn.
- Je comprends. Cependant, la prochaine fois, annoncez-vous. L’équilibre de notre planète peut être préservé, à condition de supporter le MIP : Minimum d’Incertitude Possible. Nous n’avons établi de contacts avec l’extérieur que récemment. Ce qui introduit de la nouveauté, donc potentiellement du désordre. Alors nous sommes d’autant plus prudents.
- Nous aussi, nous sommes à la recherche de nouvelles opportunités. Qui sont donc ces contacts ? Un peuple en particulier ?
- Une personne qu se fait appeler Sirius. Il est dans le commerce.
- Pourtant, si j’ai bien compris, il n’y a pas de commerce ici. Seulement du troc.
- Nous essayons d’expliquer à ce Sirius la grandeur de notre civilisation. Mais lui s’acharne à utiliser de la monnaie. La plupart des gens ne peuvent pas s’en passer, apparemment.
Merwyn ne voulait pas trop perturber le Consul, en lui apprenant qu’il n’y avait bien qu’ici qu’on vivait sans argent !
- Vous comprenez, nous avons atteint la perfection. Et cela a pris du temps. Alors cela fascine bien des gens, qui veulent découvrir nos règles de vie. Car notre société recèle des choses exceptionnelles. Depuis des millénaires, nous avons travaillé à nous perfectionner. Quand nous sommes arrivés au bout de ce long parcours, nous avons décidé que le progrès, logiquement, devait cesser. Depuis, nous gardons les meilleurs génomes
- Vous maîtrisez donc parfaitement les techniques de ce génome ?
- Oui et nous parlons volontiers de notre maîtrise en la matière à nos invités.
« Lui, se dit Nello, il ne doit pas soupçonner le mauvais usage qu’on pourrait faire de sa technologie ! C‘est le problème des gens parfaits : ils sont trop naïfs. »
- Cela ne crée pas des jalousies ? Des envies ?
- Vous savez, nous ne quittons pas notre planète. Nous serions heureux d’aider les autres, en revanche, à construire une société parfaite pour eux.
- Ces prouesses génétiques sont passionnantes, dit Merwyn.
- A l’occasion, venez donc découvrir nos installations.
On entendit alors, au loin, retentir une lourde explosion. Des gens dans la rue, affolés, se mirent à courir et une alarme retentit brièvement dans le palais.
- C’est du vandalisme, ô Grand Consul, dit un conseiller qui entrait brusquement.
- Du vandalisme !
- Du sabotage, votre Excellence !
- Où se trouve le coupable ?
- Nous l’avons trouvé, et nous allons le traduire au Tribunal de la Grande Justice !
- C’est parfait !
Le conseiller s’en alla comme il était venu.
- Je suis peiné, dit le Consul, d’avoir à faire entendre à mes invités une telle nouvelle. Un dérèglement dans notre belle cité…
Le maître de Khomm s’excusa, car il était de son devoir d’aller présider le Tribunal qui se tenait.
- Allons voir cela, dit Merwyn, car nous devons savoir ce qu’ils vont décider comme punition pour le coupable.

Merwyn

Le Tribunal fut vite rempli. Aux premiers rangs du public, se trouvaient six groupes de dix personnes, représentant chacun une des familles de la planète. Nos héros remarquèrent qu’il n’y avait pas de garde, que les citoyens qui arrivaient dans l’assemblée étaient calmes et disciplinés.
Le Consul, très digne, entra enfin, alors que la salle avait fini de se remplir. Il salua ses magistrats, le public et s’assit à sa place, au milieu d’un léger murmure qu’il fit taire d’un geste.
Nos héros trouvaient cette scène presque irréaliste. Ils se frottaient même les yeux pour y croire. Eux qui avaient généralement affaire à des criminels endurcis, des Impériaux sans pitié, des traîtres, des barons du banditisme intergalactique, des politiciens ambitieux, et on en passe, ils avaient fini par s’habituer à une certaine bassesse des créatures intelligentes.
Et voilà qu’ils arrivaient dans une cité où les gens respectent les lois, où l’autorité règne naturellement, où il n’y a pas de papiers gras par terre, où il va de soi qu’être poli et honnête est une bonne chose, où il n’est pas nécessaire d’utiliser des moyens de coercitions quasi-totalitaires pour affirmer son pouvoir et où la corruption et les exécutions sommaires ne sont pas des sports locaux. Il est vrai que pas un seul de ces personnages (mafieux, politiciens, impériaux, crapules, trafiquants) ne se battaient pour autre chose que plus de justice dans la galaxie, si bien qu’en paroles, il n’y avait que des honnêtes gens qui ne comprenaient pas que les autres soient si mauvais.
Mais il fallait venir chez ces Khommites pour voir ces rêves d’ordre, de paix, d’intégrité réalisés. Soul se disait seulement que le prix à payer pour cela était d’accepter qu’une génération ne soit qu’un clonage de la précédente, si bien que de sa vie entière on ne voyait que les mêmes têtes de pipes ; et si on n’aimait pas sa belle-mère, on pouvait être assuré de la retrouver clonée dans quelques décennies. Mais y avait-il un Khommite qui pût détester sa belle-mère ? Cette question laissait Soul perplexe, alors que débutait la séance par quelques discours d’usages.
- Et maintenant, faites entrer l’accusé ! Annonça le Consul. Faites entrer Dorsk 81 !
C’était bien sûr un Khommite comme un autre. Le numéro signifiait qu’il était juste le 81e cloné de la même souche génétique. Merwyn sentit qu’il avait des prédispositions à la Force.
L’accusé était plutôt jeune, l’air maladroit, étourdi. Il n’avait pas une tête de malfaiteur. Soul eut plutôt de la sympathie pour lui. De quoi pouvait-on l’accuser ?
- Dorsk 81, reconnaissez-vous les étrangers ici présents ? Dit le Juge. Tournez-vous vers eux et répondez.
Nos héros se demandèrent ce qu’ils venaient faire là-dedans ? Est-ce que c’était une coutume de parler aux étrangers ? Mais non, il n’y en avait pas, avant, des étrangers.
- Non, je ne les reconnais pas.
- Pourtant, Dorsk 81, vous êtes accusé d’avoir fait sauter le vaisseau de ces étrangers !
- Quoi !
Soul avait bondi de sa chaise !
Le Kazellis ! LE Kazellis ! Son vaisseau depuis des années !
- Rasseyez-vous, s’il vous plaît, dit fermement le consul.
La Shaull sentit peser sur elle le regard lourd de l’assemblée. C’est la première fois qu’elle sentait un pouvoir peser sur elle sur cette planète.
- Nous disions donc, toussota le juge, que vous êtes accusé, Dorsk 81, d’avoir détruit le vaisseau spatial, dont notre invitée vient de nous fournir le nom : le « Kazellis ».
- Je suis innocent, dit simplement l’accusé.
- Pourtant, vous avez été aperçu près du vaisseau en question. Des témoins vous ont reconnus. Nous allons donc procéder à l’établissement de votre sanction.
Merwyn craignit alors le pire.
- Comme vous niez les faits, vous vous constituez en menteur, dit le Juge. Et notre société ne le tolère pas, vous le savez. Ayant entaché la perfection de notre société, vous devez réparer cet état de fait. Pour vous purifiez, vous devrez vous rendre au temple de l’Epreuve !
Le marteau d’airain tomba.
La justice était donc rendue de façon expéditive sur cette planète ! Qu’est-ce que c’était que ça, le temple de l’Epreuve ?

Soul, désespérée, courut au Kazellis, dont elle trouva bien la carcasse fumante. Elle l’inspecta et comprit quel sorte d’explosif on avait utilisé, à quel endroit on l’avait placé. Ce qui ne l’avançait pas.
Elle avait fini par s’attacher à cet engin. La firme Kazellis avait mis la clef sous la porte depuis plusieurs années. Il serait donc difficile de retrouver un autre de ces modèles en bon état, pas encore modifié.

Au palais, le Consul s’excusait auprès de Merwyn et Nello pour cet attentat. Les deux Jedi étaient bien embêtés : comment allaient-ils repartir de Khomm ?
- Dorsk 81 passera l’épreuve, déclarait le Consul. D’ici là, il ne doit voir personne.
- Mais en quoi consiste cette épreuve ?
- Seuls ceux qui la passent le savent. Mais généralement, quand les condamnés partent au Temple de l’Epreuve, ils savent qu’ils ne reviendront probablement pas !
Les deux Jedi se regardèrent puis Nello demanda :
- Est-ce qu’on peut l’accompagner ?
- Rien ne vous en empêche. Dorsk 81 partira à pied vers ce Temple. Mais vous n’aurez pas le droit d’entrer.
- Qui y a t-il dans ce Temple ?
- Je l’ignore. Par contre, les étrangers le savent peut-être.
- Qui ça, les étrangers ? Sirius ?
- Oui.
Les deux Jedi commençaient à flairer un sale coup. Et ce Consul, habitué à sa cité idéale, qui était d’une naïveté confondante !
- C’est ce Sirius qui nous a parlé de l’existence de l’Epreuve. Avant, nous n’allions pas beaucoup dans la région où se trouve le Temple.
- C’est ce Sirius qui a dû batir le temple…
- Pas sûr, non.

Nello cacha un soupir d’impatience. Il se demandait chez quelle bande de cinglés ils étaient tombés. Au moins, les truands, Sith, tueurs, bandits… agissaient selon une certaine rationalité. Mais ces Khommites…
- Le chemin jusqu’au Temple est long, dit le Consul. Il y en a pour deux jours à pied. Mais si le cœur vous en dit…

Merwyn se gratta la nuque : deux jours !
Pendant que l’Alliance attendait les plans de Zsinj pour attaquer et que Gaeriel croupissait dans l’un des pires pénitenciers de Coruscant ! Et tout ça parce qu’il n’y avait pas de transports dignes de ce nom sur cette planète !

Merwyn

Le Consul avait prévenu : en tant que clone d’une espèce parfaite, « Dorsk 81 ne connaît pas la fatigue. Il marchera les deux jours et deux nuits sans arrêt. »
Et voilà nos héros partis à la suite du condamné qui, machinalement, partait vers le Temple parce qu’on le lui avait ordonné. Aucun soldat après lui, personne pour le surveiller. Il allait lui-même vers cette Epreuve dont presque personne ne revenait. Et ceux qui étaient revenus n’étaient pas entrés dans le Temple…
- Ca ne peut pas être ce Dorsk qui a fait sauter le Kazellis, dit Soul. Ils n’ont pas la technologie nécessaire sur cette planète. Les explosifs utilisés sont de meilleure qualité. Comme possesseur de ce genre d’engins, on penserait plutôt aux Impériaux…

Dorsk 81 continuait son bonhomme de chemin, imperturbable. Il ne devait même pas écouter ce qui se disait.
Ils avançaient dans une grande prairie d’herbe grasse. Et il se mit à pleuvoir.
- Génial…
- Une charmante promenade en perspective, fit Nello.

La journée passa, monotone. A la tombée du jour, Dorsk ne montrait pas de signe de fatigue. Et il n’écoutait pas !
Les Jedi pouvaient encore marcher mais Soul en avait plein les bottes !
- Hé stop, pause ! Moi, je n’ai ni la Force ni les gênes, alors on s’arrête un peu.
- Allez, Dorsk, stop, lança Nello.
Le Khommite continua, comme un automate.
- Stop ! cria encore Soul.
Pas de réaction.
- Bon, je crois qu’il va falloir employer les grands moyens…
Soul sortit de son sac son pistolet, le régla sur paralysant et assomma le Khommite. Ses gênes ne l’immunisaient quand même pas au blaster ! Puis elle le ficela à la synthé-corde.
Dorsk se réveilla, saucissonné. Il n’émit pas de protestation. Il eut juste l’air surpris.
- Et maintenant, bonne nuit !
Soul s’enroula dans son sac de couchage et rumina la perte de son appareil, pendant que Nello prenait la première garde.

Merwyn

- Encore une belle journée de perdue pour la galaxie, grâce à M. Dorsk 81 !
Merwyn ne supportait plus cette planète. Nello avait préparé le lait bleu et le café. Il détacha le Khommite, qui ne prit pas le temps de manger : il repartit aussi sec !
Nos héros prirent le temps d’avaler quelque chose de chaud et ils se remirent en chasse du clone. Ce dernier était aussi bien un métronome qu’une boussole : il allait tout droit, à une cadence régulière.
Ce n’est qu’à la fin de cette journée, pénible, ennuyeuse, que nos héros arrivèrent en vue du Temple !
Cette bâtisse en forme de pyramide tronquée, avait près de 50 mètres de hauteur, en pierre gris bleu habitué aux pleurs incessants de la pluie qui souvent tombait sur cette plaine interminable.
Une porte en acier, de dix mètres de hauteur, grinça et s’ouvrit lentement pour laisser entrer le nouveau venu. Nos héros suivirent le Khomm à l’intérieur.

A suivre...Merwyn
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#10
New Age

A l’intérieur, après avoir passé une salle vide, ils trouvèrent trois couloirs. Il était l’heure de former des groupes. Soul et Merwyn partirent vers la gauche, Nello et Dorsk 81 au centre. Nello revaudrait ça à Merwyn, de l’avoir laissé avec ce clone idiot !

Le groupe Merwyn trouva une salle avec des scènes peintes aux murs, narrant des combats épiques de Khommites, dans les anciens temps, entre tribus maintenant disparues, fondues dans la cité clonée généralisée.

Soul et Merwyn continuèrent dans cette bâtisse. La Shaull sentit un grattement derrière elle et n’eut pas le temps de se retourner : une ignoble araignée géante, soufflante, grondante, avec d’horribles mandibules, venait de la heurter. Soul heurta le mur et pour un peu, serait tombée, assomée. Merwyn l’évita de justesse, mais reçut une cisaille de mandibule. Notre Jedi n’avait pu sortir son sabre qu’au dernier moment. Il se mit face au monstre, qui venait chercher un repas. Soul, la tête lui tournant encore, s’adossa au mur et sortit son blaster : l’araignée se concentrait sur Merwyn. Elle reçut un tir dans la mâchoire et hurla. Puis un second dans sa carapace chitineuse, un autre dans les pattes et un dernier dans le crâne. La lourde masse, puante, s’affala à terre.
Merwyn saignait du bras : les mandibules étaient affûtées comme des lames !
Soul prit un medpack et l’administra au Jedi. Le bacta se diffusa sur la plaie et la referma.
- Allez, continuons !

Ils arrivèrent dans une salle où se dressaient des dizaines de piliers. De l’étage d’en dessous montaient des bruits étranges : des bruits de machines. Le sol ne devait pas être épais. Merwyn découpa un trou au sabre pendant que Soul promenait sa tige lumineuse sur les piliers, pour éviter d’être surprise par une autre arachnoïde géante.
- Rien à l’étage d’en-dessous, souffla le Jedi.
Il fit descendre sa synthé-corde, après l’avoir agrippé à un pilier. Les deux agents spéciaux passèrent à l’étage inférieur. Ils étaient dans une salle sombre, mais où parvenait les derniers dégradés d’une lumière. Des bruits de conversation. Ils avancèrent discrêtement.
- Merwyn…
C’était Nello, en télépathie.
- Dorsk 81 est comme paralysé. Je ne sais pas où vous êtes, mais nous, de l’escalier où on est, on aperçoit des Khommites conservés dans des cuves. Il se passe des trucs malsains ici. Sur les cuves, il y a les signes de la LEB !
Merwyn et Soul s’approchèrent. Ils entendirent nettement de grosses voix de Barabel :
- Bizarre qu’ils ne soient pas encore arrivés. Sirius ne va pas être content. Ces imbéciles sont quand même bien capables de trouver leur chemin !
Ils virent alors au sol, à l’autre bout de la pièce, une grille. Elle laissait passer une lumière bleuée, qui venait de s’allumer. Nos héros purent voir les cuves dont Nello venait de parler.
- Nous n’arrivons pas à retirer le maximum de ces machines, seigneur !
- Ce n’est pas normal ! Le général Konen m’a assuré qu’elles étaient parfaitement opérationnelles !
- Les sujets produisent une certaine résistance. La machine peine à les « remodeler » aussi vite que prévu.
- Alors trouvez un moyen pour que les Khommites envoient plus des leurs ! Envoyez des équipes commettre d’autres exactions chez ces imbéciles !
- Il se trouve aussi que la procédure de fonctionnement de ces machines est un peu… « floue »…
- Elle a été rédigée par un grand maître Sith !
- Oui, seigneur Sirius !

Merwyn entendit encore Nello lui parler :
- Il y a des Barabels partout. L’opposition est bien trop forte.
- Je viens d’entendre un officier parler, avec un certain Sirius, dit le Jedi. Nous ne pouvons pas partir : ces machines agissent sur l’âme des victimes !
- L’heure n’est pas à l’assaut frontal ! Ecoute-moi, j’ai cru entendre le nom d’Orcus !
- Orcus ?... Il était passé maître dans l’art des technologies pour le moins nauséabondes…
- Oui, dit Nello, quant à Konen, il connaît l’art antique du mechu-deru, la manipulation des machines par la Force.
- Arrêtons ce mécanisme diabolique avant de partir.
- Ils sont en position de force ici. Je n’arrive plus à les compter.

Soul écoutait la suite de la conversation des Barabels. Sirius avait dû quitter la pièce :
- Le seigneur s’impatiente de la venue du nouveau Khommite, ce Dorsk 81.

- Merwyn, ils montent ! Dorsk 81 ne veut pas bouger ! Je l’emmène malgré lui ! Et il ne manquerait plus que Zsinj soit lié à ce projet.
- Soul et moi sommes encore au-dessus des cuves.
- Nous allons être encerclés, nous remontons. On ne sait pas encore où on va !
- Planque Dorsk 81, dit Merwyn. Comme ça, ce Sirius ira chez le Consul et on le cueillera là-bas.
- Ces salopards sont en train de fabriquer quelque chose comme une armée de Sith en remodelant les Khommites !

- Ils montent, dit Soul en roulant brusquement sur le côté.
Elle était presque sûre qu’un Barabel l’avait vue par la grille.
- Allez, on décroche, dit Merwyn.

Les deux groupes se retrouvèrent dehors et partirent en courant du temple. Ils trouvèrent à se cacher derrière des buttes d’herbes hautes et grasses. Des Barabel firent le tour du bâtiment et rentrèrent.

Il restait à nos héros à refaire le chemin en sens inverse jusqu'à la capitale... Le soir tombait. Dorsk 81 s'était mis en route, comme un automate dont on a remonté la clef à fond. Il était toutefois plus nerveux, secoué par ce qu'il venait de découvrir.

Merwyn

Après une marche forcée, les jambes en compote, nos héros approchèrent de la cité parfaite.
A l'astroport étaient posés un vaisseau de la LEB, lourd transport de guerre aux couleurs agressives. Les couleurs des tribus de Barab I, et leurs insignes guerriers rudimentaires mais sans ambiguité. Un des guerriers de Konen manoeuvrait même dans un "dreadnought" équipé de turbolasers et d'une tronçonneuse à découper du Rancor à la chaîne ! A côté des transports, trois chasseurs, au blindage et armement renforcés.
- Il faut nous assurer la suprématie aérienne, dit Merwyn.
- Attends, ces vaisseaux n'ont pas d'hyperdrive. Il doit y avoir une base pas loin et ils doivent nous attendre car il y a quand même quinze de ces rustres pour protéger un transport !

Nos héros allèrent au palais. Dorsk 81 suivait docilement. Soul pensait qu'il avait grillé un neurone, qu'il ne savait plus très bien ce qui lui arrivait.
Le Consul fit attendre ses visiteurs dans une antichambre. Les Jedi tendirent l'oreille pour écouter le Consul, en conversation avec un invité.
- Avez-vous reçu de nouvelles visites ? demandait le visiteur.
- Oui...
- Sachez que d'autres étrangers ne sont pas aussi bienveillants que nous. Il faut savoir trier les bons et les mauvais génomes, Consul... Vous devriez scanner votre population entière en lui faisant passer les épreuves.
- Je ne sais pas si cela est nécessaire. Aucun génome n'est signalé anormal.
- Réfléchissez-y, je vous laisse une heure.

Nello murmura :
- Ces salopards vont rafler la population.
- Il aurait fallu détruire les Machines !
- Arrêtons cet émissaire Barabel, dit Soul Il nous en dira plus sur ce projet. Et au passage, il saura peut-être nous renseigner sur Zsinj.
- Je propose que Soul et moi allions à l'astroport, dit Nello.
- Entendu, je m'occupe de l'émissaire, dit Merwyn.
Les deux groupes ressortirent du palais en vitesse.
Notre Jedi devenait fou à compter les jours passés sur cette planète !

Merwyn

Soul approcha de l'astroport et alla se caler derrière des caisses blindées, au pied d'un bâtiment d'ouvriers. Il y avait une étroite piste à traverser pour atteindre le transport de la LEB. Il était gardé par 5 gros Barabels rouges.
Soul mit en joue le plus proche du transport : elle tira au paralysant et l'atteignit à la tête. Il devait avoir le crâne épais, car il chancela au lieu de tomber assommé !
Nello avait fait le tour pour s'attaquer au dreadnought. Soul vit arriver sur elle le Barabel, qui avait dégainé une grosse vibro-hache crépitante d'énergie. Soul avait sa vibrolame à portée de main. Mais elle visa à nouveau ; affolée, elle manqua son tir et eut juste le temps de sortir sa lame et d'arrêter le coup !
Elle roula sur le côté, arrêta un autre coup, frappa le Barabel au ventre, puis à l'épaule, tourna autour de lui et le décapita !
- Yipee ki yay, connard...La_classe

D'autres Barabels arrivaient, pendant que Nello mettait le bronx dans l'astroport ! La Shaull assomma au paralysant un autre guerrier de Konen et battit en retraite. Merwyn et Dorsk 81 arrivaient à leur tour : le Jedi engageait le combat pour accéder au transport, où l'émissaire s'était réfugié ; Nello combattait les Barabels à la sortie est, tandis que Dorsk 81 rejoignait Soul à l'ouest.
La Shaull s'était abritée derrière des caisses et tenait en respect les membres de la LEB. Les tirs détruisaient caisses, droids, plots, panneaux... C'était la guerre !
Ahurie, la Shaull vit alors que, pour contrer la charge de deux Barabels, Dorsk venait de se lever et de se mettre en position d'art martiaux, poings nus. Le Khommite mit un coup de poing, qui fit grogner de rire son adversaire. Heureusement, Soul avait rechargé son arme et elle touchait l'un des deux ; l'autre eut droit à une visite surprise de Nello, qui avait terminé de son côté. En attendant, le Khommite avait été éraflé vilainement par une hache. Soul le guérit en vitesse au medpack, derrière ce qui restait dun bâtiment de stockage de droids terrassiers.

Merwyn approchait de l'émissaire dans le transport. Il en avait fini avec quelques Barabels assez imprudents pour se mettre en travers de son chemin. Le Jedi pointait son sabre vers lui :
- Vous allez venir avec nous.
Merwyn prit le communicateur et lança un appel à Soul :
- On décolle !
Nello s'installa à bord du lourd chasseur, pendant que la Shaull et le Khommite rejoignaient Merwyn. Nos héros laissaient quatorze guerriers de la LEB à terre, tués ou blessés !
- C'est sûr qu'on laisse cette planète moins propre qu'on ne l'a trouvée, dit Soul, mais une cité parfaite, faut avouer que c'est quand même à mourir d'ennui !

Merwyn

- Tu vas nous dire ce que tu sais sur un dénommé Zsinj !
Merwyn n'était pas d'humeur à plaisanter.
- Nous savons que la LEB trafique avec les Impériaux. Et le Noyau n'est pas bien grand.
- Mon maître, dit l'émissaire Barabel, m'a parlé des Jedi. Il m'a dit que vous ne pouviez rien me faire. Vous saurez bien assez tôt où est la bae, et alors vous ferez moins les malins !
- Merwyn, cria Soul du poste de pilotage, ils ont envoyé la chasse ! Et je ne peux pas activer les armes lourdes : elles sont protégées par un accès crypté.
Dans son chasseur, Nello rencontrait le même problème. Le temps qu'il parvienne à pousser les moteurs à fond, et les chasseurs de la LEB ouvraient le feu : Nello fut touché sur l'aile, et le transport de Soul touché plusieurs fois. Merwyn s'était mis à un canon léger mais il avait du mal à viser. Nello fut encore touché. Soul manoeuvra pour que Merwyn ait les "LEB" en plein midi, et notre Jedi en envoya un vriller dans l'espace et s'écraser sur Khomm. Nello put en neutraliser un, et les deux appareils se coordonnèrent pour faire face aux deux autres : victimes de plusieurs tirs, ils durent renoncer au combat.

Soul entreprit alors d'arrimer le chasseur sous la coque du transport pour que Nello les rejoigne. Il fallut s'y reprendre à trois fois. Enfin, Nello put ouvrir sa verrière sur le conduit d'arrimage, et se glisser dans le vaisseau.
Merwyn vint dans le cockpit, se concentra sur la Force et entra, d'instinct, un code d'astronavigation pour quitter le système de Khomm.
Dans son coin, éberlué, Dorsk 81 ne comprenait pas bien ce qui lui arrivait !
- Cette fois, ça suffit, dit Merwyn, une fois l'hyperespace activé, tu vas parler !
L'émissaire, face à deux Jedi, ne fit plus le fier.
- Où est allé Zsinj !
- Je ne connais que Byss, Khomm... et Vulpter ! Les autres systèmes du Noyau, je ne les connais pas !
- Vulpter, tu dis ? Nous ne connaissions pas encore ce nom.
- Allons voir, proposa Nello.

Soul fit une recherche sur le navordinateur et trouva le système désigné. Elle modifia la trajectoire.
Merwyn entendit alors Gaeriel lui parler :
- Impériaux... nous ont piégés...
- Gaeriel... Cette taupe qui a fait échouer la mission, est-ce bien Celchu ? Tycho Celchu ?...
- N'ai rien soupçonné en lui de mauvais...
- Horn a pu se tromper.
- ... ici... prison étrange. La gravité change en permanence... Nous ont interrogés...
- Rien ne nous arrêtera ! On vous sortira tous d'ici !

Merwyn ressentit douloureusement ce nouveau coup.
Déjà, le transport était en approche de Vulpter. Nos héros n'avaient que peu de temps pour un briefing :
- J'ai l'impression, dit Nello, qu'on est partis pour un plan B dès l'entrée.
- Un plan Z, corrigea Soul. Il y a une flotte autour de la planète, les senseurs l'ont détectée.
- La journée n'est pas finie, soupira Nello.

Merwyn

Soul avait pu décrypter le système de protection du vaisseau. Elle possédait maintenant la pleine maîtrise de l'appareil, boucliers à fond et toutes les armes sorties !
Elle sortit de l'hyperespace en mettant l'énergie au maximum sur la protection. Et nos héros étaient attendus ! Vulpter, planète d'apparence violacée, entourée de ceintures d'astéroïdes noirs, avait été colonisée par le Techno-Syndicat avant la guerre des Clones, qui avait surexploité le milieu. Après sa destruction du syndicat de Wat Tambor, Vulpter était un monde industriel dévasté, son air et son atmosphère pollués pour longtemps.
A l'heure actuelle, Vulpter était entouré d'une petite flotte aux couleurs de l'Empire. Soul avait lancé le transport de la LEB à pleins moteurs, et les tirs vinrent s'écraser sur l'énorme blindage et les écrans sur-puissants.
C'est dans l'atmosphère, après que le transport ait foncé comme une comète sur Vulpter, percutant un ou deux Tie, que les ennuis commencèrent. Les écrans commençaient à fatiguer car les batteries, à ce niveau d'utilisation, se vidaient rapidement.
Soul descendit aussi bas que possible.
Les deux Jedi ouvrirent la porte hermétique, et s'accrochèrent pour ne pas être emportés par l'air qui entra en hurlant dans le sas. Nello et Merwyn se regardèrent et sautèrent en même temps, juste au-dessus de la base. Dorsk 81, effrayé, avait regardé les deux hommes sauter.
Soul referma la porte et vira de bord, pour attirer vers elle la chasse impériale.

Les deux Jedi déployèrent leurs parachutes pour se ralentir, puis les tranchèrent au sabre-laser et atterrirent en roulé-boulé sur le toit de la base. A eux deux, ils eurent vite fait de se frayer un chemin à l'intérieur, les troopers se sentant peu combattifs ce jour-là, face à ces deux Jedi qui avançaient sans peur.
Les troopers refluèrent donc en désordre, mais nos deux Jedi tombèrent sur un os : des droïds d'un modèle inédit.

Nello recula devant la bordée de tirs qui partit. Les droids étaient équipés de BML qui tiraient des lasers en continu !
Merwyn se jeta de côté, mais fut touché par un tir. Légèrement seulement. Nello se plaqua contre le mur, son sabre en main. Il inspira profondément puis bondit en télékinésie juste devant eux. Il allait envoyer un violent coup de sabre sur le premier, mais celui-ci sortit un bouclier sur son bras : la lame de Nello frappa dessus et crépita, prête à s'éteindre. La protection était enduite de cortosis !
Merwyn sortit à son tour : il reconnu alors ces droïds ; ils étaient construits sur le modèle de ceux faits à Vinovo ! D'après les plans trouvés sur Kashyyyk, dont le général Cypher avait voulu s'emparer !

Nello, seul face aux deux machines, se protégea de son sabre et dut frapper plusieurs coups à chaque fois pour arriver à défaire les membres équipés d'armes, puis casser pour de bon le mécanisme !
- Saletés d'engins ! dit Nello en se retournant sur les deux carcasses.

Les Jedi entrèrent dans le poste de commandement et saluèrent les officiers présents.
- Nous venons récupérer des données, messieurs, déclara Nello.
- Où est Zsinj ?
- Sur Byss !
- Il négocie avec les Barabels ?
- Nous ne nous occupons pas des Barabels !
- Il faut aller fouiller chez Zsinj, dit Merwyn.

Nello finit de charger les données de l'ordinateur et les Jedi sortirent : Soul passa au-dessus de la base et les deux hommes sautèrent à bord. Puis la Shaull décolla en faisant le tour de la planète. Elle espérait gruger les patrouilles aériennes. Mais quand elle ressortit dans l'espace, une mauvaise surprise, une de plus, attendait. Il y avait une trentaine de croiseurs en manoeuvre !! Et derrière, en orbite lointaine, un super-destroyer stellaire !
- Près de huit kilomètres d'emmerdes, soupira Nello.
- Il n'y a pas quarante personnes qui possèdent un engin pareil, dit Soul. Vader en avait un, détruit à Endor.
- Donc c'est Zsinj qui est là, conclut Merwyn.
- On aura pas le temps de passer le voir aujourd'hui !

Soul engagea une manoeuvre desespérée pour éviter les tirs par centaines qui partirent contre leur transport. Elle n'avait qu'un seul choix : une large esquive pour donner le change et tenter de faire croire qu'elle irait au plus court pour l'hyperespace !
Elle fut suivie d'une grande partie de la flotte. Les dents serrés, priant tous ses gri-gri, elle vira alors brusquement et fonça droit sur le super-destroyer ! Elle rasa le sommet de l'immense bâtiment de guerre, soudain à l'abri des batteries de turbolasers. Elle réussit à esquiver les tourelles de défense, bien moins précises, et ressortit à l'arrière, en ayant dérouté la plupart des poursuivants. Les croiseurs, trop lents, ne pouvaient manoeuvrer au rythme d'un transport. En partant, Soul essuya une volée de tirs, qui saturèrent les écrans et les mirent à plat. Les batteries étaient déchargées, et les tourelles de tirs ionisées !
Elle termina de pousser l'électronique du transport à fond, pour enclencher l'hyperespace ! Les étoiles se changèrent en traînées et tout le système tomba à plat. Le circuit auxiliaire se mit en route, mais nos héros étaient tirés d'affaire !

Sortis du Noyau, nos héros rejoignirent le Moustache Noire, qui croisait dans les parages de Coruscant. Ils donnèrent les plans des boucliers récupérés sur Vulpter. Kyle Katarn était là, aux côtés de Ludwig et Darkrun Meer, pour analyser ces précieuses informations.
Le Moustache Noire reprit sa route vers Bakura, où l'Alliance se réunissait pour préparer l'attaque. En chemin, Jaggath communiqua le résultat de son enquête auprès des Hutts : ceux-ci étaient bien associés avec la LEB, et d'autres peut-être, pour un projet au nom inquiétant de Sabre Noir...





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MerwynSee you, Space Jedi !ayame
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