12-05-2008, 11:06 AM
(This post was last modified: 15-05-2008, 10:36 AM by Darth Nico.)
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Le consortium Garfield®</span><!--/sizec--> 
en association avec
La Gronico:LeLudwig:Goldwyn Mayer Inc.©
présentent
* NICOLASARTS *<!--/sizec-->


en association avec
La Gronico:LeLudwig:Goldwyn Mayer Inc.©
présentent
* NICOLASARTS *<!--/sizec-->
Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
REPUBLIC STRIKES BACK<!--/sizec-->
<span style="color:#800080">[GUARDIAN OF ETERNITY]</span><!--/sizec-->
EPISODE I<!--/sizec-->
TRAVEL OF THE JEDI<!--/sizec-->
<span style="color:yellow">
Le système de Vinovo s'est étendu et a regroupé plusieurs secteurs voisins sous le nom de Fédération des Systèmes Extérieurs, située aux frontières de l'Espace Inconnu.
Alors que les attentats terroristes se multiplient contre la Nouvelle République, l'enquête des Jedi met au jour les vrais coupables : la Ligue d'Expansion Barabel. Mais le Sénat refuse d'aller à la guerre et confie à Borsk Fey'lya une mission d'enquête sur le général Konen.
Et dans le coeur du Noyau galactique, l'amiral Zsinj met en route sa flotte pour escorter vers Barab I le sinistre Inquisiteur Bartok...
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<span style="color:#800080">[GUARDIAN OF ETERNITY]</span><!--/sizec-->
EPISODE I<!--/sizec-->
TRAVEL OF THE JEDI<!--/sizec-->
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Le système de Vinovo s'est étendu et a regroupé plusieurs secteurs voisins sous le nom de Fédération des Systèmes Extérieurs, située aux frontières de l'Espace Inconnu.
Alors que les attentats terroristes se multiplient contre la Nouvelle République, l'enquête des Jedi met au jour les vrais coupables : la Ligue d'Expansion Barabel. Mais le Sénat refuse d'aller à la guerre et confie à Borsk Fey'lya une mission d'enquête sur le général Konen.
Et dans le coeur du Noyau galactique, l'amiral Zsinj met en route sa flotte pour escorter vers Barab I le sinistre Inquisiteur Bartok...
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...
![[Image: Onderon634.jpg]](http://images.wikia.com/starwars/images/b/b1/Onderon634.jpg)
Dans un décor cerné par les quatre lunes d'Onderon, la flotte de Zsinj déferlait sur les frégates de la République. Le vaisseau-amiral fonçait droit sur le barrage des stations Golan qui s'étaient disposées en demi-cercle et maintenaient un tir de barrages constant. Mais rien n'arrêtait la vague d'acier conduite par l'un des plus redoutables amiraux de la Galaxie.
A son poste de commande, Zsinj avait le visage éclairé par les tirs et les explosions galactiques qu'il regardait derrière sa verrière. Derrière lui, se tenait une silhouette fantomatique, à peine visible, sinon par un liseré bleu l'entourant et deux lueurs bleutées pour les yeux. Les yeux de l'Inquisiteur Bartok.
- N'ayez aucune crainte, sourit Zsinj en tortillant sa moustache, ils n'ont aucune chance.
Les escadrons de Tie déferlaient sur les chasseurs X-Wings et, bien supérieurs en nombre, les détruisaient les uns après les autres, comme un nuage de grosses mouches noirs dévastant un champ. Les canons interstellaires montés sur le destroyer de Zsinj expédiaient des météores qui fracassaient les stations, tandis que les appareils d'assauts allaient carrément éperonner les corvettes les plus légères. Les vaisseaux brisés, lourdement endommagés tombaient lentement vers le sol d'Onderon et certains morceaux s'écrasaient déjà sur l'antique cité d'Iziz.
De nouveaux escadrons de Tie-Interceptors décollaient à leur tour tandis que la flotte de la Nouvelle République peinait à se réorganiser. Une station Golan explosait, puis une deuxième.
Finalement, Zsinj ne regrettait pas d'être ressorti de son Noyau galactique. Après des mois d'inactivité, il retrouvait le goût de la guerre, la vraie, contre ces traîtres de Rebelles qui prétendaient remplacer l'Empire !
La majeure partie de sa flotte avait passé le barrage d'Onderon et s'éloignait vers la sortie du secteur, prêt à rejoindre le point de saut en hyperespace.
Zsinj sentit Bartok tourner les talons et ressortir de la pièce. L'Inquisiteur rejoignait ses quartiers. Une autre station spatiale explosait, puis encore une. Il y en avait déjà quatre de tombées. Un Croiseur de poche Mon Calamari se fissurait : des Tie équipés de lance-missiles venaient achever le vieil engin croulant.
Le vaisseau de Zsinj passa prêt de la lune de Dxun, si près qu'on croyait deviner, rampantes, courantes et hurlantes, les monstres primitifs qui hantaient cette planète. A son tour, le QG de la flotte impériale passait à travers les défenses en lambeaux d'Onderon et continuait sa course à travers l'espace.
Zsinj se tourna vers un de ses subordonnées :
- Avertissez le général Konen que nous serons chez lui d'ici quatre jours.
Puis l'amiral sortit rejoindre ses appartements.
8)
Le transport YT-2400 enclencha son approche, sur l'orbite des méga-usines d'assemblage de Vinovo. C’est dans cette usine spatiale géante que le Duc Lepto avait naguère mis en marche la production d’une armée pour les Séparatistes.
Le transport lourdement armé se posa sur la plateforme principale du Complexe. De la fumée sortait d'un des puits d'aération géant et on entendait la sirène de l'alerte rouge.
Le Prince Déménor courut jusqu’à la descente du vaisseau, escorté de ses Sardaukars. De la fumée jaillit des systèmes hydrauliques et Gaeriel Captinson apparut, vêtue de son uniforme de Gouverneur du système, rehaussé du blason de la Fédération dont elle était maintenant présidente.
Elle descendit en vitesse et marcha tout droit. Déménor et ses soldats lui emboîtèrent le pas. Elle attendait un rapport circonstancié, et bref, des évènements.
- Une explosion a secoué il y a deux heures le réacteur principal de l’usine. Il est hors d’usage et par sécurité, nous avons coupé l’ensemble des machines, hormis les systèmes d’alimentation de secours.
- Combien de temps est-ce que cet accident va nous faire perdre sur notre programme ?
- Plusieurs semaines…
- Mettons deux semaines.
Déménor soupira. Il essaierait de faire au mieux !
- Savez-vous ce qui s’est passé ?
- C’est incompréhensible, madame le Gouverneur !... Mes Sardaukars, vous pensez bien, surveillent jours et nuits les lieux. Personne n’a pu rentrer dans l’usine, a fortiori dans le réacteur, sans qu’ils ne le voient !
- Alors, comment expliquez-vous cette explosion ?
- Elle ne pouvait pas venir du réacteur lui-même. La sécurité en est vérifiée en permanence par des ordinateurs et par nos meilleurs techniciens.
Gaeriel entra dans la salle de surveillance de l’usine. Plusieurs écrans n’affichaient plus rien :
- Les systèmes d’holosurveillance de ces zones ont été soufflés par l’explosion, dit un technicien. Nous avons pu récupérer les enregistrements : nous n'avons pas détecté d’intrus dans la zone.
- En ce moment même, expliqua Déménor, des Sardaukars patrouillent par quatre dans les différents secteurs des souterrains…
Gaeriel s’assit et observa les écrans. On voyait les soldats pourpres parcourir méticuleusement les installations géantes, des chaînes de montage aux hangars de livraison en passant par les circuits de refroidissement.
Découragée, le Gouverneur dut constater qu’on ne trouvait rien. Il allait bien falloir admettre que c’était un accident mécanique. Déménor se rongeait les sangs.
En tant que ministre de l’Industrie, il ne pouvait pas concevoir comment un accident pareil avait pu se produire, soit par défaillance du matériel, soit par intrusion d’un agent ennemi – intrusion alors hautement inexplicable !
8)
Une semaine environ avant cet incident, trois X-Wings aux couleurs de la Fédération des Systèmes Extérieurs sortirent d’hyperespace, précédant de peu un transport léger YV-330, à bord duquel se trouvait le Ministre des Affaires Etrangères, Merwyn Peake.
Le système impérial d’Illum n’avait pas trop changé depuis la dernière visite.
Le transport escorté obtint l’autorisation d’atterrir et se posa sur le pont principal de la station spatiale de traitement du minerai.
Des officiers impériaux attendaient l’ambassadeur de la FSE à sa descente d’appareil. La délégation monta dans un speeder qui partit sur le circuit extérieur de la base et rentra ensuite dans les entrailles de la station. Il traversa de vastes couloirs, résonnant du bruit des minerais acheminés depuis l’espace par ces cargos, semblables à celui que pilotait naguère Wallace Corben.
Merwyn descendit de véhicule et fut admis dans le bureau du commandant Okonor. L’accueil fut cordial.
La dernière fois déjà, les choses s’étaient passées pour le mieux.
- Soyez le bienvenu, monsieur le Ministre.
- Je vous remercie, commandant.
- Depuis le temps que j’entends parler de Vinovo… et maintenant de cette… euh…
- Fédération des Systèmes Extérieurs. Un regroupement de petits systèmes qui voient leur avenir en commun. Et dans un esprit d’indépendance.
- Très bien, très bien…
Le colonel sortait les cigares et l’alcool.
- Et quel serait le but de votre visite, monsieur le ministre ?
L’officier jouait la comédie et Merwyn ne masquait pas que cela le faisait sourire.
- Ma foi, je viens vous faire une offre.
- Une offre, vraiment ?
- Oui. La Fédération des Systèmes Extérieurs s’est intéressée au cas de votre système…
- Ma foi, rit l’officier, j’en suis bien aise !
Illum était en effet un système relativement isolé, sans aucun enjeu stratégique majeur. Un beau placard pour un officier.
Dans le bureau, l’ambiance était feutrée, la lumière tamisée. On se serait cru à des milliers d’années-lumière d’une usine spatiale de minerai.
- Nous savons que vous êtes quelque peu en-dehors des structures hiérarchiques les plus solides de l’Empire…
- Oui, tout à fait, dit Okonor, je bénéficie d’une certaine indépendance, pourquoi le cacher ?... Car je présume que ce n’est pas vous, monsieur Peake, qui iriez le rapporter à l’Empire ?
- Au contraire… Mais vous devez savoir que, par inadvertance, la Nouvelle République pourrait s’intéresser à vous… Par accident, presque… Au cours d’une campagne, par exemple… Et troubler cette tranquillité qui vous est si précieuse…
- Je vois mal pourquoi on viendrait s’intéresser à moi. Le minerai que nous produisons est du type le plus commun. Il se vend cent crédits la tonne sur la plupart des marchés galactiques. Et quand je dis galactique, cela ne dépasse pas quelques secteurs de la bordure extérieure…
- Vous savez aussi que la Nouvelle République va mener des explorations… et des reconquêtes… dans cette région. Moi, je viens vous offrir la tranquillité, commandante. Notre Fédération, bien qu’indépendante, a tout de même l’oreille de personnages haut placés sur Coruscant. Un seul mot, et je puis vous assurer que les armées de la République passeront au large d’Illum.
- Intéressant, monsieur Peake. Vous avez bien ciblé votre offre par rapport à nos demandes. Mais si vous êtes si bon commerçant, je suppose qu’il y a une contrepartie à cette offre ?
- Il y a toujours une contrepartie. Oh, très légère…
- Qui serait ?...
- Je suis sûr que vous devinez.
- Sans doute.
- Je sais que vous exploitez du minerai depuis Miaral et qu’il est acheminé jusqu’ici pour être traité.
- Exact.
- Or, parmi ce minerai, il y en a une certaine quantité qui m’intéresse… Une quantité sans doute infime. Quantité que vous m’aviez cédée lors de ma dernière visite.
- C’est vrai.
- En échange de votre tranquillité ici, je désirerais l’exclusivité de ce minerai.
- Cette fraction de minerai, monsieur Peake, est vraiment infime. Elle est même traitée comme négligeable dans nos comptes, au titre des ressources défectueuses. Cependant, puisqu’elle a de la valeur pour vous, je vois mal pourquoi je refuserais de vous la céder…
- Vous m’en voyez ravi.
Les deux hommes se serrèrent la main et Merwyn présenta les contrats qu’il avait amenés sur databloc.
- Laissons les détails du contrat à nos négociateurs, proposa le commandant. Et je vais vous faire accompagner sur Miaral.
- Merci.
- Notre station d’extraction fonctionne toujours. Je pense qu’il vous sera moins difficile d’y entrer cette fois-ci…
- Je l’espère.
Alors que Merwyn et Okonor sortaient, le droïd de protocole et de négociation avisée de Vinovo, C4L-M4R, entra et rencontra son homologue impérial, un droïd IG-88 modifié par un programme de relations cordiales et franches…
8)
Depuis la salle de contrôle, Gaeriel suivait l'évolution des patrouilles de Sardaukars. Toutes les cinq minutes, ils envoyaient un rapport, mais jusqu'ici, rien à signaler. Il y eut du brouillage sur un des écrans, et on entendit des tirs crépiter.
- Groupe 5, groupe 5, cria le commandant des Sardaukars, vous me recevez ?
L'image se rétablit.
- Un blessé, commandant. Attaque à l'arme blanche !
Sur un autre écran, des Sardaukars se mettaient en joue et soudain on entendait le vrombissement d'un sabre-laser ! Un éclair orangé passa sur l'écran, et on entendit un petit ricanement... Un des Sardaukars était à terre et les autres tiraient en rafale.
Les autres groupes se tenaient sur leurs gardes.
- Deux hommes de perdus, fit le commandant, rageur.
- Je vais y aller, dit Gaeriel. Il y a un intrus vraiment trop malsain dans ce réacteur.
- Ils sont forcément deux, dit le commandant. Les deux groupes attaqués ne sont pas dans le même secteur.
Gaeriel revêtait une combinaison ignifugée et anti-radioactive, pour le cas où un nouvel incident surviendrait lors de sa descente. Elle prit son traditionnel vibrolame "de cérémonie", comme elle disait et alla aux ascenseurs.
- Nous vous suivrons et nous vous informerons, dit en vitesse Déménor.
- Je vais attraper le salopard qui ose ralentir la production de mon usine ! dit Gaeriel, alors que la porte de l'ascenseur se refermait.
8)
L'ascenseur amorça sa descente dans la grande cage et s'arrêta à l'un des derniers niveaux, au cœur des souterrains du réacteur de l'usine. D'étroits couloirs aux murs couleur cuivre, parcourus de tuyaux de refroidissements et de multiples systèmes de contrôle. Il faisait très chaud, près de 50°. On ne pouvait venir là sans une combinaison protectrice.
Les Sardaukars au service de la Fédération, et en particulier ceux qui surveillaient le Complexe spécial de Vinovo, étaient équipés des dernières combinaisons intégrales Metroïd.
Gaeriel voulait le meilleur pour protéger l'usine d'où allaient sortir ses droïds spéciaux, produits à partir des plans trouvés sur Kashyyyk. Elle avait engagé des fortunes pour ce projet. Ses Ministres lui avaient signalé que ces soldats spéciaux coûteraient les yeux de la tête, mais tant pis, elle avait signé !
![[Image: metroid2.jpg]](http://www.kanpai.fr/images/jeux/autres/metroid2.jpg)
<span style="color:red">La combinaison Metroid</span><!--/sizec-->
Gaeriel parcourut les couloirs des systèmes d'acheminement du matériel fissible, qui passait, phosphorescent, dans d'épais tuyaux. Elle avait un passe pour ouvrir les lourdes portes séparant les secteurs de l'usine. On entendit résonner dans les couloirs glauques le soupir des leviers hydrauliques, de la porte qui s'ouvrait puis se refermait automatiquement derrière notre héroïne. Elle passa dans les couloirs de surveillance du grand tore électromagnétique. Elle jeta un œil sur cet accélérateur de particules, dans lequel on voyait des crépitements s'agiter sur les parois.
Elle venait sciemment dans les secteurs les plus sensibles. Il lui restait à voir l'enceinte du réacteur lui-même, le secteur à l'accès le plus restreint du Complexe. Malgré les systèmes de régulation d'activité, il était évident que si un intrus était parvenu à entrer, voire même deux intrus !, il serait facile de provoquer une fusion du réacteur.
Gaeriel croisa un groupe de Sardaukars, celui qui avait été attaqué en premier. Le chef du groupe fit son rapport : personne n'avait été aperçu depuis la dernière attaque.
- Suivez-moi ! Nous allons le trouver ! Déjà que je ne sais pas comment il est rentré... mais je suis sûre qu'il n'a pas pu ressortir !
8)
Le groupe Captinson prit contact avec la salle de contrôle.
- Rien à signaler de la part du groupe n°5, dit le commandant. Leur agresseur a disparu.
Gaeriel mena les soldats dans les chemins de ronde du puits du réacteur. Ils remontèrent les dix étages d'où l'on pouvait d'habitude observer la fusion infernale qui alimentait le Complexe. Après l'attaque, Déménor ayant désactivé le réacteur, le puits ne ressemblait au fond dantesque d'un volcan ou d'une planète à l'état naissant : il y faisait noir et presque froid.
Gaeriel entendit du bruit dans un système d'aération.
Et elle avait assez d'expérience de l'infiltration pour connaître l'intérêt des couloirs d'aération !
Les Sardaukars pointèrent leurs fusils vers le plafond. On entendait des pas au-dessus. Gaeriel fit signe d'attendre. La tension montait. Les pas se déplaçaient et les Sardaukars suivaient le mouvement. Il y eut une accélération, la créature s'enfuyant certainement. Les Sardaukars avancèrent encore. Gaeriel fit encore signe de ne pas tirer. Les pas s'arrêtèrent. Derrière le groupe, de longues griffes luisantes percèrent le plafond et une créature simiesque bondit à terre. Les Sardaukars se retournèrent et l'un d'eux prit un coup de griffe qui lui ouvrit la gorge. Les autres ouvrirent le feu mais la créature, équipée d'une combinaison noire qui la rendait presque invincible partit en arrière par saltos successifs, et disparut au coin d'un couloir.
- Vous deux, ordonna Gaeriel, remontez votre camarade et prévenez les secours ! Faites venir deux autres groupes par ici ! Vous deux, suivez-moi !
- A vos ordres !
Gaeriel courut derrière la créature. Elle l'aperçut, qui bondissait en tous sens. Elle ouvrit le feu avec son vibroblaster. La créature évita les tirs. et monta dans une colonne d'aération. Les Sardaukars tirèrent. En vain, la créature avait été plus rapide. Gaeriel sauta à l'échelle et monta à sa suite. Les deux soldats suivirent.
Le groupe arriva dans un tuyau en pente douce où l'on ne pouvait marcher qu'accroupi. Au bout, une autre colonne d'aération. Gaeriel remonta vers la sortie : elle vit la créature, agenouillée au bord du vide. Gaeriel prit son arme, fit crépiter la lame et lança un tir sur l'intrus. Celui-ci avait bondit, évita le tir en s'accrochant au plafond et bondit sur Gaeriel, toutes griffes dehors.
Notre héroïne se jeta en arrière : elle évita le tranchant meurtrier des griffes et vit la créature passer par dessus elle.
Allongé, le Sardaukar qui suivait ouvrit le feu. Il toucha la créature qui hurla. Elle repartit en arrière et repassa d'un bond au-dessus de Gaeriel, trop à l'étroit pour bouger rapidement. Cette fois, la créature bondit dans le puits. Courbée en deux, Gaeriel courut comme elle put vers l'ouverture. Elle s'arrêta au bord : la créature avait sauté et atterri dans un autre tuyau, cinq mètres plus bas.
Notre héroïne se lança à son tour, et se rattrapa à bout de bras. Le fond de la colonne se trouvait trois mètres plus bas. Gaeriel remonta le tuyau ; un Sardaukar se lança du haut, mais se rata et atterrit au fond. Souple, il ne se cassa rien. Il épaula son fusil, juste au moment où la créature, en combinaison noire avec un masque de mort en argent, bondissait sur notre héroïne. Gaeriel se jeta sur le côté, et le Sardaukar ouvrit le feu. La créature partit en arrière. Gaeriel lui courut après ; elle n'était plus ventre à terre, le tuyau étant plus haut ; cela dit, elle était encore trop grande pour cet espace.
Elle tira plusieurs coups en direction de l'intrus. Le Sardaukar arrivait derrière elle. La créature se retourna, pointa ses griffes vers elle, émit un sifflement strident et sauta sur elle. Cette fois, Gaeriel la reçut vibroblaster en main et lui en asséna une furieuse décharge en pleine poitrine, puis un deuxième coup, qui mit la créature à terre.
La poitrine fumante, crépitante, elle gémissait, ses griffes brisées. Gaeriel la regarda, et appuya son talon sur sa main et d'un coup de blasters, cassa les dernières lames. Le Sardaukar arriva et ligota la victime.
- Nous remontons, dit Gaeriel dans son com'. Nous avons un des deux intrus. Des nouvelles de l'autre ?
- Affirmatif, dit le commandant de la base. Agresseur repéré du côté des stockages souterrains de mélanium. Mais nos senseurs ne détectent aucune forme de vie dans ce secteur.
- Continuez à chercher, j'arrive, dit Gaeriel.
Quelques minutes après, suivie du Sardaukar portant la créature sur son dos, Gaeriel revenait au poste de contrôle.
- Enfermez-le solidement, dit notre héroïne.
- On va s'en occuper, dit Déménor.
Gaeriel enleva la lourde combinaison.
- Gouverneur, dit le commandant, on nous signale le retour du Ministre des Affaires Etrangères.
- Ah, il était temps qu'il revienne lui, dit Gaeriel. Dites-lui de se dépêcher de rappliquer ! On va avoir besoin de lui !
Merwyn reçut la communication dans son transport. Lui qui espérait aller méditer avec ce qu'il rapportait d'Illum !
A suivre...8)