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Le retour des résumés
#1
Episode 7 Derrière les masques

Tarsus, astroport principal de Scintilla. Les riches banquiers de la famille Krin prospéraient ici génération après génération à l'abri du besoin.

L'inquisiteur Sérapham Sagem présidait le tribunal inquisitorial extraordinaire.
- Accusé, levez-vous.

Castus Krin, éminent représentant de sa famille, se leva. L'inquisiteur Sagem reprit la parole.
- Inquisiteur El-Baïs, veuillez énoncer vos griefs à l'encontre du Baron Krin.
- Cher confrère, moi, l'inquisiteur El-Baïs, j'accuse le Baron Castus Krin d'avoir eu recours à des actes criminels dans le but de provoquer un crash boursier. Et plus grave encore, je l'accuse d'avoir eu recours à des méthodes ésotériques et de la vile magie pour arriver à ses fins. Le rapport détaillé des acolytes Diehl et Titus ici présents détaille l'ampleur de la machination de cet imposteur.
- Bien, dit l'inquisiteur Sagem, ce sera suffisant. Veuillez congédier la défense.
- Mais enfin, que signifie cette farce? Rétorqua le baron Krin, voyant l'armada d'avocats qu'il s'était payé à prix d'or gentiment raccompagnés vers la sortie.
- Silence, accusé, votre arrogance ne fait qu'aggraver votre cas.

Les autres inquisiteurs qui étaient présents se levèrent et déclarèrent les uns après les autres:
- Hereticus extremis
- Hereticus extremis
- Hereticus extremis
- Solutio mortis, déclara l'inquisiteur Sagem tout en frappant de son sceau inquisitorial l'ordonnance d'exécution. Emmenez-le!
- Soyez maudits, rétorqua Castus Krin. Tous autant que vous êtes! Vous n'êtes que des imposteurs. Tout ceci n'est qu'une mascarade! Bientôt tombera le masque de votre incompétence, et vous serez tous châtiés!
- Faites le taire!
- Bientôt ils... euwa! euwa! euwa!Aie
Le baron s'effondra suite au violent choc neural que les arbitès venaient de lui infliger avec leurs matraques énergétiques. Les arbitès emmenèrent le baron Krin dans un brouhaha général. Ezaria et Titus, les deux acolytes ayant confondu Krin sortirent de la salle. Ezaria ne put s'empêcher une remarque.
- Tu te rends compte, dit Ezaria à Titus, je veux bien qu'il soit coupable, mais pour une fois que nous avions un dossier solide ils auraient pu faire un procès équitable et laisser la défense s'exprimer.
- La prochaine fois on passera moins de temps à écrire nos rapports, ironisa Titus.

L'inquisiteur El-Bais arriva dans le dos de ses deux acolytes.
- hé vous deux, gardez vos commentaires pour plus tard, on est dans un tribunal ici.
- ha parce que vous appelez ça un tribunal?
- l'inquisiteur Sagem a ses méthodes... mais c'est le résultat qui compte. Et je ne peux qu'approuver.
- attention quand même, c'est ce genre de politique du résultat qui est en train de conduire le baron Krin au bûcher.
- Il faut de la mesure en tout jeune acolyte. Mais nous deviserons plus tard. Retournons dans nos quartiers. Il nous faut rester ici le temps que la sentence soit appliquée.

C'était bien la première fois que l'inquisiteur El-Baïs avait l'air satisfait du travail de ses deux acolytes.:baton:


En chemin, Ezaria acheta la dernière édition du Vox Imperialis, le journal officiel impérial.
- Je ne te vois jamais lire, dit-elle à Titus tout en commençant à parcourir les gros titres.
- C'est que je ne suis pas payé pour, répondit Titus. Et puis la propagande qui y est véhiculée ne m'intéresse pas, pensa-t-il.
- Ha, très drôle. Cela dit, tu devrait le lire de temps en temps, tu aurais l'air d'un type normal.
Titus ne répondit pas.
- Ca alors, reprit Ezaria. Tu te souviens de Isha Cestelle, celle qui était promise au Baron Krin et que nous avions pour mission de protéger.
- Celle qui a échappé à notre surveillance et s'est finalement enfuie avec le commandant Atellus Syllus?
- Celle-là même. Et bien figure-toi qu'elle va se marier avec lui!
- Joli coup, répondit Titus. J'aimerais bien être à sa place.
- L'ennui, l'article dit également que le commandant Atellus Syllus va être envoyé aux abords de la porte cadienne pour combattre les armées du Fléau.
- Très bien, il ne va pas en revenir vivant, ça me laisse une chance.
- Parfois, je me demande si tu plaisantes vraiment.


Quelques temps plus tard, les deux acolytes étaient enfin de retour au Cestellus Plaza, où ils résidaient.
- Bonjour, dit le réceptionniste, j'ai un paquet pour vous.

Les deux acolytes ouvrirent le paquet avec prudence. A l'intérieur se trouvait un masque tel qu'en portaient certains comédiens de l'école d'art impérial.
- Tiens, dit Titus, il y a une inscription à l'intérieur: "à la santé de l'empereur".
- Je connais un bar en ville qui porte ce nom, répondit Ezaria.
- Ah mais c'est vrai que tu es d'ici. Très bien, conduis-nous là bas.


Les deux acolytes se rendirent immédiatement au lieu supposé, le bar "La santé de l'Empereur" qui se trouvait dans un quartier commerçant de Tarsus. Il y avait un attroupement. Les Arbitrators qui étaient déjà sur place établissaient un cordon de sécurité. Les deux acolytes montrèrent leur plaque d'agents spéciaux et pénétrèrent sur une scène de crime des plus rédhibitoires, avec plusieurs corps démembrés et une mise en scène macabre.
- c'est une vraie boucherie, dit Titus.
Ezaria, visiblement choquée, ne dit mot.
- Qui a bien pu faire une chose pareille? En tout cas, leur mise en scène n'est pas très soignée. Je m'attendais à mieux de la part de quelqu'un qui envoie un masque.
Ezaria eut un haut le coeur et préféra sortir pour éviter de polluer la scène de crime. Un arbitrator prévenant lui tendit un gobelet d'eau recyclée et tenta une approche.
- Alors comme ça, vous êtes agent spécial.
- Oui, enfin pas aujourd'hui apparemment, répondit Ezaria après avoir bu une rasade d'eau recyclée.
- Ne vous en faites pas, ça peut tous nous arriver vous savez. Mais à force d'en voir on finit par s'habituer.
- Je ne crois pas que j'y arriverais un jour...
- En tout cas votre collègue n'a pas froid aux yeux.
- Il avait fait de la mort son métier, avant d'être sur le terrain, alors vous savez.
- Je vois, il devait être légiste.
- On va dire ça.
- Dites...
L'arbitrator fut interrompu par un officiel du bureau de la propagande qui était arrivé sur les lieux.
- Bonjour, je suis Marius Morgan du Vox Imperialis, peut-on savoir ce qu'il s'est passé ici?
- Pas de commentaires pour le moment. Il nous faut encore interroger quelques témoins. On vous fera parvenir un communiqué spécial en temps et en heure.
- Ca marche! J'aime votre professionnalisme. A la revoyure!

Titus ressortit du bar.
- Ces types ne sont pas artistes, mais ils n'en sont pas moins des professionnels. Je n'ai rien trouvé, pas le moindre indice.
- J'en ai profité pour mener une enquête de voisinage qui n'a rien donné. Le rapport sera vite tapé.


Le lendemain, un nouveau colis attendait les acolytes. Encore un masque avec l'inscription "métro".
- Il y a bien un métro aérien à Tarsus, dit Ezaria en ouvrant une carte, mais le réseau est très vaste. Par où commencer?
- Qu'est ce qu'il y a ici, dit Titus en pointant un noeud du réseau.
- La station de Sainte Stella, c'est ici que se trouve le poste de contrôle du réseau.
- Bien, c'est donc par là que nous commencerons.

L'inquisiteur séjournait dans une suite voisine.
- Entrez... qu'y a-t-il?
- Maître El-Baïs, dit Titus, nous pensons avoir reçu sous forme d'énigme une menace indiquant une attaque terroriste dans le métro aérien.
- Effectivement, vous avez bien fait de venir m'en informer. Je vais demander que soit décrété l'état d'urgence.

L'inquisiteur passa quelques appels au bureau des arbitès ainsi qu'à la société de transport.
- C'est réglé, vous êtes attendus au poste de contrôle qui se trouve à la Station de Sainte Stella.


Le poste de contrôle était en effervescence suite à l'annonce qui venait d'être faite. Les logiciens faisaient leur possible pour déceler la moindre trace d'activité suspecte. Les minutes semblant s'égrener comme des heures. On approchait de l'heure de pointe. La tension était à son comble.
- par saint Castor, s'exclama un adepte!
Ezaria et Titus se retournèrent. L'écran de surveillance était noir.
- J'ai vu brièvement une explosion à la station Imperius! Attendez, je vous la repasse au ralenti.

Les deux acolytes quittèrent la salle aussitôt après avoir visionné la bande video. Les secours étaient rapidement arrivés, mais la bombe avait explosé faisant de nombreuses victimes. Ezaria ne put s'empêcher de frapper un distributeur d'eau recyclée dans un excès de colère, lequel lui offrit un gobelet bien plein.
- Tu peux remercier l'esprit de la machine, rétorqua Titus.
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#2
Yeah du résumé, c'est bon çabiggrin

"Adeptus Programmatus" voilà une branche de l'imperium qui gagne à être connueNerd
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#3
J'espérais en terminer avant le japon mais c'est mal barré pour.
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#4
Tu pars quand ?Samurai
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#5
Je pars le Samedi 1er Mai le matin, et je rentre le Mardi 18 Mai le soir.
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#6
Update du premier post. Lentement mais sûrement.
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#7
Ninpo. Résumé no jutsu. Ca me fait -presque- mal de partir au Japon tellement je suis chaud sur les résumés.smile


La journée se termina pour les deux acolytes sur cet échec. Titus se rendit au bar de l'hotel Cestellus et commanda un amasec sans glace. Regardant le fond de son verre, il se demandait qui serait la prochaine cible des masques. L'inquisiteur El-Bais qui passait par là, en profita pour s'entretenir avec lui.
- Alors Titus, ça n'a pas l'air d'aller.
- J'étais en train d'analyser les évènements de la journée, rien de plus, rétorqua Titus.
- Je n'en doute pas, répondit El-Bais. Tu ne perd jamais le nord.
- Je me disais qu'il allait devenir délicat de lutter contre des types qui ne restpectent aucune règle avec vos méthodes actuelles, dit Titus.
- Je vois où tu veux en venir, répondit El-Bais. Mais je préfère de loin privilégier la confiance et la transparence, des valeurs essentielles qui sont trop souvent bafouées, ce qui nuit cruellement à la réputation de notre organisation. Nous autres inquisiteurs sommes là pour réparer les dysfonctionnements dans les institutions que l'Empereur nous a léguées, pas pour les remplacer. Un trop grand nombre de mes confrères a tendance à l'oublier.
L'inquisiteur El-Baïs sortit une lettre noire de sa poche.
- Au fait, reprit l'inquisiteur, Serapham Sagem nous convie pour un dîner spectacle demain soir au cabaret "la Gloire de l'Empereur". Voici deux invitations. Tu donneras l'autre à Ezaria. Et n'oublie pas ton rapport.
- Dans une heure sans faute.

En remontant, Titus trouva Ezaria étendue sur son lit. Rien de grave. Comme à son habitude, la Scintillienne s'était encore bourrée de ces horribles pillules de Prozium pour fuir la réalité. Titus se félicitait d'être dénué d'émotions, c'était indéniablement un avantage.


La journée se passa sans embûches. Le lendemain soir, le cabaret "la Gloire de l'Empereur" faisait salle comble. Ezaria et Titus ne se sentaient pas à leur place dans cet univers de riches. Il y avait ça et là d'éminents représentants de l'aristocratie de Tarsus, plusieurs lieutenants de l'adeptus arbites, des courtiers de la main d'or, il y avait même le maître de l'eau. Tous les convives prirent place dans la salle. L'inquisiteur El-Baïs et ses deux acolytes étaient à la table de l'inquisiteur Sagem. La soirée battait son plein. L'inquisiteur Sagem, bruyant et bon vivant, se donnait en spectacle.

La célèbre actrice Ayamé Ayumi entra enfin sur scène. Son spectacle mêlant danse, chant et acrobatie dépeigait le destin tragique d'une jeune élève officier de la garde impériale tiraillée entre son amour pour un noble coureur de jupons et son devoir envers l'empereur. Bien que d'un scénario très convenu du fait de la censure en vigueur, il faut admettre que le spectacle était fort bien réalisé.

Vers la fin du repas, tandis que l'on propose à tous les convives un thé de feu Tarsien ou un amasec d'Orbell, l'inquisiteur Sagem recoit un colis de petite taille. Ezaria et Titus en reconnaissent immédiatement la forme.
- Prenez garde inquisiteur, c'est un colis des masques, interrompt Titus.
- Bien, répondit Sagem. Mannfredi, veuillez l'ouvrir.
- Bien maître.

Mannfredi, le bouffon et goûteur attitré de l'inquisiteur Sagem ouvrit le colis. A l'intérieur, un masque.
- Mirez, maître, un masque!
Mannfredi fit une large grimace comme pour imiter le masque. Il le mit et commença à se déhancher comme seuls les bouffons de son espèce savent le faire. Il commença à taper dans les mains pour que les convives l'accompagnent, et puis il fit mine de mourir empoisonné.
- Mannfredi, dit l'inquisiteur comme pour entrer dans le jeu de son bouffon, vous allez bien?
- Mannfredi, il faut donc que je vienne vous botter le train, vil chenapan?
Mannfredi restait à terre. L'inquisiteur transpirait, et il avait froid en même temps, il essaya de parler mais aucun son de sortit de sa bouche. L'inquisiteur Sagem s'effondra à terre.

Ezaria et Titus accoururent et le rattrappèrent au dernier moment. Ils n'étaient pas trop de deux pour retenir la chute de l'inquisiteur qui était enchassé dans sa lourde armure énergétique.

Titus examina l'inquisiteur.
- Aucun doute possible, maître El-Baïs, il est mort d'un empoisonnement. Par chance, il semble que nous n'ayons pas été visés.
- Sécurité, faites boucler la salle. Personne ne doit sortir, rugit El-Baïs
- Vous avez entendu l'inquisiteur, enchaîna Ezaria. Mettez-vous tous par là. Nous vous ferons sortir dès que possible après que vous ayez tous été interrogés. Hé, vous là bas, vous entendez ce qu'on vous dit?
Le serveur qui avait amené les plats retournait en cuisine comme si de rien n'était. Les deux agents d'élite le poursuivirent à travers les cuisines du restaurant de luxe.

Puis le serveur traversa une fenêtre qu'il avait vraisemblablement repéré à l'avance. Il fit une roulade au sol lors de laquelle il perdit sa perruque.
- Je n'en reviens pas, s'exclama Titus, il était sous notre nez!
- Attention!

Ezaria attrappa Titus et le plaqua contre un mur juste à temps pour lui permettre d'éviter une rafale de fusil d'assaut.
- Ouch! Titus eu le souffle coupé. Ta force est vraiment terrifiante par moments.

Après une âpre fusillade, il ne restait plus qu'un malfrat en vie qui rampait au sol, se tordant de douleur. Titus s'avança vers lui.
- raahhh, fit l'homme agonisant.
- T'es foutu mon gars, ton foie est touché, lui dit Titus. Tu en as pour une bonne heure à agoniser. Dis-moi qui t'a engagé, et tu auras une mort rapide.
- Avec plaisir, fit l'homme se tordant de douleur. Mon commanditaire s'appelle Omega... parce qu'il est le meilleur... et il vous aura.
- Nous verrons ça.

Ezaria détourna les yeux.
*BLAM* Titus acheva le dernier renégat d'une balle dans la tête.
- Bien, dit-il comme si de rien n'était, retournous interroger les autres.

Les interrogatoires se succédèrent juste tard dans la nuit. Les acolytes n'apprirent rien de nouveau.
- Tout de même Ezaria, accusa Titus, de quel manque de tact tu as fait preuve. Tu aurais pu éviter ta remarque déplacée devant Ayamé Ayumi.
- hé bien quoi. J'ai le droit de trouver son héroine un peu idiote. Elle n'avait qu'à pas demander.
- Si tu m'avais dit ça, je serais venu te tuer dans ton sommeil. Mais heureusement pour nous Ayamé Ayumi n'a rien d'un assassin chevronné.
- Oui, heureusement. Ah ah. Allez avoue, tu la défend parce qu'elle t'a tapé dans l'oeuil.
- Pas le moins du monde, rétorqua Titus.
- A d'autres, insista Ezaria, j'ai tout de suite remarqué.
- Ah ça ne va pas recommencer, je vais finir par croire que tu es jalouse. Mais ça peut s'arranger.
- N'y pense même pas, tu n'es qu'un macho de l'espace.
- Un macho de l'espace? J'aime bien.La_classe
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