09-06-2009, 01:49 PM
Woohoooo, j'ai pas lu mais le retour des résumés SW ça se fête

RSB - [Guardian of Eternity] - Episode I : Travel of the Jedi
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09-06-2009, 01:49 PM
Woohoooo, j'ai pas lu mais le retour des résumés SW ça se fête
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09-06-2009, 01:51 PM
Va vraiment falloir que vous m'aidiez, parce que je ne me souviens presque de rien après
![]()
09-06-2009, 02:34 PM
Oula, on va essayer mais moi non plus je ne me rappelle vraiment pas de tout.
01-02-2011, 11:26 AM
(This post was last modified: 01-02-2011, 02:55 PM by Darth Nico.)
[GUARDIAN OF ETERNITY]
Résumé : Merwyn est sur la planète Khomm, dans le Noyau Intérieur, pour mettre fin au projet Sabre-Noir qu'a lancé la Ligue d'Expansion Barabel. En pénétrant dans le temple des Jedi Noirs Khommites, Merwyn affronte une créature nommée Cronal, un humanoïde dont le corps est comme un passage vers une autre galaxie. Cronal disparaît et en ressortant, Merwyn se retrouve dans un autre monde... Le Jedi avança dans la plaine où se soulevaient de gigantesques nappes de poussière. Il avançait à reculons, dos au vent ; il ne voyait aucun abri, rien que les vagues étouffantes de sables gris. Il tomba à la renverse, s'enroula comme il put dans son manteau, se sentit ballotté par le vent, poussé à même le sol par les courants en tous sens. Il toussait, ses yeux piquaient. Il trouva un rocher, prit le risque de s'y adosser. Il attendit un moment : le tourbillon passa et partit souffler plus loin. Merwyn découvrit un pays en désolation. Des ruines émoussées, victimes des caresses mortelles du vent, et presque rien d'autre sur ce plateau lugubre. D'autres tourbillons plus loin, qui avaient bien l'air d'être les seuls habitants de l'endroit. Merwyn vit au loin une silhouette humanoïde qui luttait contre le vent. Il courut vers elle. Le sable mou le ralentissait considérablement. Il sentait à peine la Force. Il courait comme dans ces cauchemars où on ne va jamais atteindre le but. Il se rapprochait quand même, criait, mais quelle que soit la direction, on criait toujours plus ou moins contre le vent. Il vit un tourbillon arriver sur lui, comme une bête féroce. Il courut pour l'éviter, mais sentit le sable se soulever, se soulever et s'ouvrir comme une gueule. Il réussit à passer au travers sans s'y laisser prendre. Il se rapprochait de la silhouette. Il évita une autre vague et attrapa l'homme qui marchait droit devant lui sans l'entendre. Merwyn sursauta en reconnaissant Aramon ! Darth Aramon ! L'ancien navigateur du duc Lepto ! Merwyn l'avait toujours méprisé. A l'époque parce qu'il venait de passer du côté de la Force où on est facilement en proie à la haine et au mépris ; aujourd'hui, parce qu'Aramon lui apparut comme un spectre, un souvenir de cette époque sinistre. - Merwyn... Merwyn... Il était hébété. - Tu es mort ! Tu es mort ! Il fallait hurler pour couvrir le bruit de l'air. - Que fais-tu là ? - Ce sont les montagnes hallucinées, dit Aramon, va-t-en ! - Je ne sais même pas comment je suis arrivé là, cria Merwyn. - L'enfer, l'enfer de Cronal !... - Quoi ? - Cronal nous a emprisonnés ! - Tu es mort, Aramon ! Nello t'a tué ! - Alors toi aussi tu es mort ! - Non ! Merwyn le repoussa et s'en alla, fou de haine et de peur. Aramon le ramenait du côté obscur, parce qu'il suscitait en lui les pires sentiments. Merwyn le rejeta comme on bannit un spectre, partit dans la direction opposée. Il dut faire front à un autre tourbillon, s'y engagea fermement, tout plutôt que de revoir Aramon. Notre héros se retourna, bien qu'il se mît ainsi face au vent, et vit que le navigateur n'était plus qu'une ombre dans le brouillard poussiéreux. Notre héros profita d'une accalmie pour s'asseoir. Il vit les montagnes lointaines, frappées d'éclairs en permanence. Il n'avait aucune intention d'aller là-bas ! Il voulait trouver un chasseur, quitter ce soi-disant "enfer" ! Il craignait surtout d'être victime d'une hallucination de Cronal qui, pendant ce temps, pouvait bien l'emmener la Force savait où ! ![]() Gaeriel et Sadim étaient en route pour la Vallée des Jedi. Ils furent contactés en chemin par le Moustache Noire. Notre héroïne rééexpliqua à Ludwig ce qu'ils avaient vu : - Nous avons été pris dans un tourbillon, et nous sommes ressortis dans un espace-parallèle, tout blanc... Nous avons alors aperçu la station D-Tronic, vous vous souvenez ? Cette planète artificielle ?... Bien, mais nous l'avons traversée, comme si elle se trouvait dans une autre dimension. - Dans notre univers à nous, alors, puisque vous étiez dans un autre ? - Probable, mais je ne peux rien affirmer. - Bon, dit Ludwig en se tordant la moustache, inquiet. Nous avons examiné les écritures sur les plaques spatiales que vous avez survolées. Elles viennent de la civilisation Rakata, qui a bâti jadis l'Empire Infini. - Oui, dit Gaeriel, ce sont aussi eux qui ont fabriqué la Forge Stellaire, dont s'est servi Darth Revan, il y a quatre millénaires. - Je me demande ce que ça peut signifier... - Pour le moment, je m'intéresse à ce vortex. Manifestement, c'est un accès à une dimension parallèle. Or, à mon avis, nous tenons là l'explication des attaques terroristes de ces derniers mois. - Que voulez-vous dire ? - Ceux qui utilisent cette dimension -à savoir la LEB - ont trouvé un moyen de téléportation instantané n'importe où ! - Comment ça ! - Et quand je dis n'importe où, ça peut même vouloir dire dans une centrale de mon secteur. On en a fait l'expérience il y a peu... - La LEB envoie des agents grâce à cette technologie ? - C'est ça, ils les envoient n'importe où. Quelques hommes pour le moment, mais pourquoi pas une armée ou une flotte entière bientôt ?... - Bon, je vais informer l'amiral McRye de vos découvertes. - Quoi de nouveau, sinon ? demanda Sadim. - Nous savons que l'amiral Zsinj a quitté le Noyau Intérieur, et qu'il doit se rendre sur Barab I. Une mission fortement escortée. - Rien de bon de côté non plus, donc, dit Gaeriel. C'est l'Impératrice Ysanne Isard qui va être vexée que Zsinj lui préfère Konen ! - Vous avez que Zsinj a toujours eu un tempérament très indépendant. Bon, dit Ludwig, nous surveillons les agissements de Konen. Occupez-vous de cette technologie, il faut mettre fin à ces attentats. Gaeriel fit une escale sur Coruscant, puis mit le cap sur Ruusan. - Pas fâchée de revenir là-bas, dit Sadim. - Moi il faut que je retourne un peu dans mon secteur. Le temps de prendre quelques nouvelles et je repars. La plupart des Jedi étaient là. Katarn était de retour de Khomm : - J'ai lâché Merwyn près du Temple. Ensuite, je suis reparti. Je l'ai attendu longtemps, mais la flotte de Zsinj n'était pas loin. Seulement, Merwyn n'a plus donné de nouvelles... Je ne pouvais pas rester. - Où est-il encore allé ? murmura Gaeriel. - Quant à Nello, dit Jaggath, nous n'avons pas de nouvelles. Dernière information qui nous soit parvenue : il allait Libria chercher des informations. Il n'est pas revenu depuis. - Ce n'est pourtant pas le Soleil Noir qui serait de taille face à lui, dit Sadim. - Non, sûrement pas. - Résumons-nous, proposa Cyrillis. - Le projet Sabre-Noir, ce sont ces Khommites éveillés "artificiellement" au côté obscur, dit Sadim. Mais nous avons trouvé autre chose, c'est la source des attentats... Gaeriel redit ce qu'elle avait dit à Ludwig. - Merwyn et Nello ont disparu, dit Jaggath. Les retrouver doit être notre priorité. - A propos, dit Sadim, pas de nouvelles de maître Skywalker ? - Il est parti sur la planète Néréidès, dit Cyrillis. Ne me demandez pas pourquoi. Les Jedi sourirent. Il ne fallait jamais trop chercher à savoir ce que Skywalker avait en tête. ![]() Merwyn se retrouva, sans trop savoir comment, sur le quai d'une gare. C'était de la technologie ancienne, un chemin de fer. Le ciel était marron, gris, le vent soufflait, apportant de temps en temps quelques gouttes. C'était un terminal très grand, il y avait au moins douze voies, mais c'était presque désert. Merwyn voyait de temps en temps quelqu'un sur un autre quai, mais ensuite, il disparaissait, ou bien il le revoyait ailleurs. Le Jedi s'assit sur un banc. Les choses n'avaient pas les couleurs de la vie. C'était terne, triste, battu par le vent, la pluie, avec au loin les hurlements constants des tourbillons, et très loin les montagnes frappées de cent éclairs. Et notre héros se retrouvait à faire les cent pas, comme s'il était évident qu'il devait attendre un train ! Il se rassit, essaya de faire le point. Comment ce Cronal, censé être la tête des services de Renseignements Impériaux, s'était-il transformé en cette créature incompréhensible ?... Comment avait-il été transporté dans ce monde perdu ? Etait-il victime d'hallucination ? Il sentait à peine la Force. Il vit quelqu'un s'approcher de lui, qu'il n'avait pas vu arriver, comme s'il était apparu juste là. Barkan ! Le capitaine Barkan ! L'ancien aide de camp de Thembee. Il s'assit à côté de Merwyn. Notre héros frissonna. Un autre mort... Il se leva, recula, comme si un contact avec Barkan allait le tuer. - N'ayez pas peur, dit l'officier. Merwyn le regarda : il avait perdu sa vigueur habituelle. Il avait l'air de porter une charge terrible sur les épaules. Un train arrivait, annoncé par un sifflement que la brume humide étouffait. Les deux hommes montèrent dans le wagon. Ils étaient seuls. - Pouvez-vous m'expliquer ?... - Vous êtes dans l'enfer de Cronal, dit Barkan, en regardant par la fenêtre, mélancolique. Barkan mélancolique ! C'était en soi ridicule, impensable ! Merwyn avait envie de le secouer ! - Qui est Cronal ? - Je ne sais pas... La créature qui a créé cet endroit. - Où allons-nous ? - Dans la Cité-Frontière. Nous allons retrouver Thembee. Merwyn se leva de son siège. - Capitaine, je veux savoir ce qui se passe. Tout ça ressemble à une hallucination ! Je suis victime de ce Cronal... - Oui, victime, c'est le mot. - Un instant, je n'accepte pas de... Je ne sais pas ce qui vous arrive mais je ne reconnais pas l'officier intrépide que j'ai connu ! Nous avions des désaccords mais je vous respectais ! - Pardonnez-moi, ce doit être la fatigue. - Le Barkan que j'ai connu n'aurait jamais demandé des excuses, n'aurait jamais invoqué la fatigue... - Vous demanderez ce que vous voulez à Thembee. Merwyn se rassit. Le train avançait en cahotant sur une plaine rocailleuse. On devinait une grande capitale au fond, avec de très hauts immeubles. Ils arrivèrent dans les faubourgs, qui étaient presque abandonnés. Et la capitale, qui aurait pu compter des millions de créatures, était elle aussi à l'abandon. Gigantesques immeubles en ruines, tout noirs à l'intérieur. Des créatures misérables, perchées un peu partout, qui regardaient le train. Des gens hagards sortant de bicoques sales. Le ciel, l'air, étaient gris-noir. - C'est ça votre Cité-Frontière. - La frontière des campagnes hallucinées. Le train s'arrêta. Quelques passagers descendirent. Barkan avançait les mains dans les poches. La gare avait l'air désaffectée. Quelques humanoïdes avaient fait leur abri dans des bureaux ou des salles d'attentes. Merwyn devait se frotter les yeux pour y croire. Il suivit Barkan le long d'une avenue boueuse. Ils trouvèrent Thembee sur une terrasse, entre deux immeubles tristes. Il était assis sur un banc, lançait des miettes aux oiseaux. De la végétation grimpante, à moitié pourrie, s'accrochait mollement aux rambardes et aux dalles. Merwyn regarda Thembee, indigné. Il se comportait comme un petit vieux, alors qu'il avait toujours sa carrure impressionnante. - Vous aussi ! - Ah, Merwyn... Il lui fit un sourire chaleureux. Notre héros priait pour que tout ça s'efface bien vite de sa mémoire à son réveil ! ![]() - Savez-vous où nous sommes ? - Le capitaine Barkan me l'a dit, l'enfer de Cronal. Ce qui ne m'apprend rien. Qui est Cronal ? - Il est le maître ici... - Je l'ai affronté en duel. Mais j'étais sur Khomm. - Vous n'y êtes plus, sourit Thembee. - Venez avec moi et à deux, nous en viendrons facilement à bout ! - Non, je ne peux pas... Cronal nous a privés de nos pouvoirs... Vous, par contre... Cela redonna une bouffée d'espoir à Merwyn. Lui n'appartenait pas à ce monde, il n'était pas un spectre ! Il avait la Force avec lui ! - Dites-moi où le trouver ! Dans ces moments critiques, il était bon de penser en mode "Gaeriel" : un objectif, une méthode, une décision ! Aller à l'essentiel ! - Il est tout en bas, dit Thembee, à ma connaissance... Le capitaine Barkan pourra vous guider. ![]() Gaeriel retourna à Vinovo. Demenor lui dit qu'ils avaient rétabli le fonctionnement de la centrale, que les exploitations reprenaient. - Merwyn a disparu sur Khomm... - Vous y allez ? - Je ne sais pas... Je ne perçois pas sa présence dans la Force. Mais je sais qu'il est en vie. S'il lui était arrivé malheur, je l'aurais senti. Le côté obscur doit masquer sa présence... Gaeriel ne savait que faire. Elle reçut des informations de Ludwig : la flotte de Zsinj était arrivée sur Barab I. Selon certaines informations, des navires de la flotte de l'Inquisition impériale y étaient arrivés aussi. - La LEB est en train de conclure des accords, dit Gaeriel. Konen prépare son expansion. Il ne se contentera pas de sa planète de barbares... Ysanne Isard ne peut pas tenir son Empire. Konen veut sa place... - Vous croyez que la flotte de Zsinj lui suffirait ? - C'est déjà un bon début. Zsinj est quelqu'un de retors, de très intelligent. Et Konen a aussi des accords avec ses voisins Hutts, ainsi qu'avec le Soleil Noir. Cela commence à faire une belle alliance ! Gaeriel attendit deux jours, vaqua à ses occupations. Elle insistait auprès de la Nouvelle République pour mener une attaque contre Barab I. On lui répondit que le sénateur Borsk Fey'la s'occupait des relations avec Konen. - Ce Fey'la n'est qu'un politicien carriériste, dit Déménor. Et on l'envoie pour tempérer... - Cet attentisme va leur coûter cher, dit Gaeriel. Va "nous" coûter cher, d'ailleurs. Konen ne perd pas de temps, lui... Il est en train de rouler Coruscant dans la farine. Quand le Sénat va se décider à agir, il sera trop tard... Gaeriel soupira : - Ça va être à nous de réparer les pots cassés, vous allez voir... Si cela continue, j'agirai sans leur accord. Nous sommes alliés, mais nous sommes quand même indépendants. - Lancer une attaque sur Barab paraît tout de même difficile, dit Déménor. Ils sont à l'autre bout de la galaxie. Ils auront le temps de nous voir arriver. - Tant mieux, ils opposeront un peu de résistance comme ça... Gaeriel contacta Ruusan : pas de nouvelles des disparus, ni Merwyn, ni Nello, ni Skywalker. - Je vous avertis dès maintenant que j'ai l'intention d'attaquer Barab prochainement. Tant pis si la Nouvelle République veut rester les bras ballants, il faudra bien que je les défende contre eux-mêmes. - Un peu de patience, dit Katarn. Nous attendons des informations de Ludwig. Il se renseigne sur les prochaines attentats. - Qu'il se dépêche de les localiser et nous irons les attendre à leur point d'attaque. Gaeriel coupa la communication. Elle ne supportait pas cette mollesse généralisée ! Il y a longtemps que la LEB aurait dû être démantelée ! Konen devait bien rire des tergiversations du Sénat ! ![]() Thembee pensait qu'il existait une sortie à cet "enfer" dans les souterrains de la Cité. Merwyn dit qu'il préférait y aller seul. Vu l'état dans lequel était Barkan, il ne lui serait d'aucune aide. Il trouva l'entrée des égouts, erra un temps indéfini dans de grands couloirs à l'odeur infecte. Il suivit un conduit d'eau verdâtre, descendit à une échelle, vit le courant continuer plus loin, chuter dans un puits sans fond. Il bifurqua, arriva entre des murs rouillés, traversa des édifices en ruine, construits en équilibre précaire au-dessus d'une abysse. Il dut monter et descendre des marches. Il voyait aux fenêtres des rideaux cramoisis s'agiter ; il discernait des monstres difformes dans ces rideaux. Il se sentait surveillé par des créatures tapies sous les marches. Des colonnes de feux s'élevaient et s'abaissaient au loin. Des cris retentissaient, poussés par des créatures invisibles. Il se retrouvait tout en haut d'une tour branlante, redescendait, arrivait dans une base militaire abandonnée. Par la fenêtre, il voyait un paysage rouge, battu par les vents, avec des montagnes qui s'étiraient à l'infini. Il entrait dans un couloir aux lumières bleues qui clignotaient lentement. Il entendait des bruits animaux, alors que tout était vide. De vieux ordinateurs grésillaient. Il vit une porte : Les cachots. Il entra. Il n'y avait que six cellules. Des murs couleur rouille, avec des reflets phosphorescents d'algues vertes. Le sol était gras, comme s'il y avait de l'huile. De l'eau gouttait du plafond. Il n'y avait qu'un cachot d'occupé : par la porte grillagé, Merwyn vit un petit vieillard, en haillons. Il était recroquevillé, maigre au possible. Notre héros ouvrit la porte. Cronal l'observait du bout du couloir, mais il n'apparut qu'un instant et Merwyn ne le vit pas. - Venez... Merwyn rompit ses chaines, qui étaient tellement usées qu'elles se déchirèrent comme de la cordelette. Il aida le petit vieux à marcher. Il y avait une autre porte. Le petit vieux gémissait. - Comment vous appelez-vous ? Moi, c'est Merwyn... - Katau... murmura l'autre d'une voix presque éteinte. C'était un humanoïde à peau verte, avec un crâne conique et deux yeux qui sortaient sur les côtés de son visage. Merwyn ouvrit la porte et passa avec le vieillard. Il avança, et réalisa que le vieillard avait disparu. Ce qui arriva ensuite fut encore plus flou. Merwyn trouvait un vieux chasseur. Il montait dedans, le faisait décoller. Il survolait la plaine aux tourbillons, les montagnes d'éclairs. Il revenait au-dessus de la Cité-Frontière, dans le ciel de laquelle était apparu un grand tourbillon. Merwyn s'y précipitait. Son appareil se disloquait. Il marchait dans une nécropole, ou ce qui pouvait y ressembler. Il trouvait un escalier qui remontait vers un hangar abandonné. Quand il vit une bande d'Ugnaughts passer en grognant, il sut qu'il était revenu dans son monde ! Il traversa un entrepôt et vit un autre hangar avec des transports. Il vit un panneau cloué dans le mur : niveau -232. Il remonta par un monte-charge. Il s'arrêta au -27, un véritable souk ! Un marché dans une halle qui s'étendait à perte de vue. Merwyn, même s'il n'y était jamais allé avant, reconnut la station de Centerpoint ! Il n'y avait que là qu'on trouvait, au centre de la galaxie, une si grande variété de population. Toutes les races de l'univers s'étaient donné rendez-vous dans cette capitale du commerce. Merwyn vit par une baie la planète bleue, Corellia. C'était bon de retrouver ses repères. Alors qu'il se promenait entre les échoppes, alpagué par mille marchands qui avaient des merveilles à lui vendre, il sentit le côté obscur. Il sourit. On en revenait à des choses concrètes. Il pressa le pas, suivit la trace. Il s'arrêta au milieu d'une allée. Il sentait Gaeriel approcher ! Tout allait bien, donc ! Il toucha son sabre-laser et partit en courant vers un ascenseur. C'était bien Gaeriel qui arrivait, prévenue par Ludwig que la prochaine attaque de la LEB aurait lieu sur Corellia. Dès qu'elle fut posée sur la station artificielle, elle sentit Merwyn. Pragmatique, elle se dit que la Force avait bien fait les choses. A deux contre une bande de terroristes, ils allaient les prendre en tenaille ! ![]() Merwyn redescendit au -232, d'où il venait. Il se dit qu'il n'allait pas tarder à être repéré par les sbires de Konen. Ce qui n'avait pas d'importance, car lui ne les perdrait pas. Il attendit dans un hangar, caché derrière un appareil. Il vit Gaeriel arriver en courant. Elle vint se cacher avec lui. - Tu veux me dire où tu étais passé ? Tout de suite la scène de ménage ! - Ecoute, c'est un peu long... - Heureusement que j'arrive à temps ! - J'étais là avant toi. - Tu étais en avance. Moi j'arrive juste au bon moment. Aucun doute, il n'était plus dans l'enfer de Cronal, il avait retrouvé Gaeriel ! - On a en face de nous les responsables des attaques sur la République. - Je m'en serais douté, dit Merwyn. - Tu as trouvé quelque chose pendant tes voyages ? - Je t'expliquerai... - Tout cela sera déduit de ton traitement d'ambassadeur ! Merwyn avait passé l'âge de se laisser prendre par ce genre de taquineries. Ils sortirent de leur cachette, coururent. Ils virent un groupe de Khommites menés par un humanoïde à la peau rouge, de pure race Sith ! - Méfiance, dit Gaeriel. Ce type s'appelle Sirius. C'est un nouvel allié de Konen. On ignore d'où il sort mais Sadim l'a affronté, et il sait se défendre. - J'en fais mon affaire, dit Merwyn. Le groupe de Jedi Noirs prit l'ascenseur. Ils descendaient tout en bas, au dernier niveau. Nos deux héros prirent une autre cabine. Ils firent craquer leur nuque et leurs doigts. Quand les portes s'ouvrit, ils jaillirent comme pour un anniversaire-surprise : - Messieurs, bonsoir ! Sirius et les Khommites les attendaient. Le Sith alluma un sabre à lame dédoublé. - Inutile de faire les présentations, je crois, dit Merwyn en allumant son arme. Vous, Sirius, il faudra m'expliquer qui est ce Cronal. - L'avenir de cette Galaxie, répondit Sirius. - L'avenir, on a l'habitude de le changer, dit Gaeriel. Les cinq Khommites avancèrent en brandissant leurs armes. Ils étaient teigneux au combat, et méthodiques en même temps. Ils attaquaient en ordre, et connaissaient déjà quelques trucs. Seulement, des clones récemment éveillés au Côté Obscur ne pouvaient pas faire le poids face à la science de Merwyn, accumulée au cours de ces longues années, sur tous les terrains, face à tant d'ennemis dans des circonstances si périlleuses. Merwyn leur laissa croire un moment qu'ils pourraient avoir l'avantage. Gaeriel se contentait de le soutenir. Merwyn s'amusa un peu, puis mit fin à la plaisanterie, et expédia en quelques passes les Khommites au paradis des clones. Sirius Ranfeust s'était mis en garde. - D'où venez-vous ? demanda Merwyn. Nous ne vous avons jamais vu auparavant. - Le général Konen est content de m'avoir comme allié. - Comme allié, tiens donc... Vous vous mettez au même niveau que lui ?... - Disons que je suis sur un plan différent. Il attaqua Merwyn, qui fut surpris de la finesse de l'attaque. Le sabre de ce Sith était grandement amélioré par rapport à un modèle ordinaire. Deux lames côte à côte, un petit bouclier crépitant autour du manche, un système de stabilisation... Les deux lames se fondirent. Merwyn luttait pour se dégager. Il devait se tordre les bras, car sa lame était restée vers le bas. - Votre technologie ne m'impressionne pas, fit Merwyn. - La technologie n'est rien sans l'adresse. Sirius se dégagea d'un coup et contre-attaqua. Il accabla Merwyn de coup, car celui-ci avait à peine eu le temps de se mettre en garde. Notre héros avait rarement eu face à lui un adversaire si rapide et si virtuose. Les lames vrombissaient et à chaque coup, de grosses étincelles jaillissaient. Sirius avait la main haute sur le combat. Il "promenait" Merwyn, qui n'avait plus été mis en difficulté depuis un moment. Gaeriel hésitait, puis se lança dans le combat. - Non, arrête ! lança Merwyn. Elle ne l'écouta évidemment pas, et attaqua. Sirius recula un peu, se remit en garde. - Tu es folle ! - Folle de vous ! ricana le Sith. De la virtuosité et le sens de la plaisanterie, Merwyn ne tolérait pas ça chez ses ennemis. Il renifla et se repartit à l'attaque. Tout habile qu'il était, Ranfeust recula devant la volée de coups. Merwyn commençait à se chauffeur, doucement. Il avait quatre ou cinq tours dans son sac, assez de techniques pour se sortir de tous les types d'adversaires ! Les deux lames se fondirent encore. - Vous ne m'avez encore presque rien montré, dit le Sith. - Je suis un timide que voulez-vous ! Merwyn le repoussa d'un coup de pied, et se jeta sur lui... Sirius para le coup, mais se retrouva plié en arrière contre un rebord. - Dix ans d'expérience feront toujours la différence ! Vous irez demander chez Cronal, à tous vos prédécesseurs que j'ai expédié là-bas ! Gaeriel restait en retrait. Sirius se propulsa dans les airs, et atterrit derrière Merwyn. Ce n'est pas aux vieux routards que l'on apprenait ce coup-là. Les coups fusèrent à une cadence de plus en plus forte. Aucun des deux adversaires ne lâchait du terrain. Sirius n'était pas le plus puissant adversaire que notre héros ait affronté, mais il avait du métier. - D'où sortez-vous ! Que je vous y renvoie ! - De très loin ! - De chez Cronal ?... Sirius rendit coup pour coup. Il puisait de plus en plus profond dans le côté obscur. Sa peau devenait cramoisie, elle chauffait. Merwyn bondit à son tour par-dessus son ennemi, atterrit plus loin, pour se laisser un instant de répit. Sirius se remit face à lui : - Je ne vais pouvoir prolonger cet affrontement, ma foi fort intéressant... - Dites-nous plutôt ce que vous venez chercher ici ! - Des informations sur la civilisation Rakata, lança Gaeriel. Les parois de ce sous-sol sont recouverts de leurs textes, gravés dans la pierre. Merwyn courut sur Ranfeust et fit appel à toute la Force qu'il pouvait. Le Sith se sentit en danger. Merwyn allait lui infliger un coup fatal. Il se changea d'un coup en boule d'énergie, qui passa à travers la paroi. - Ça c'est un peu fort ! dit Merwyn, étourdi. - Un téléporteur, viens ! Ils partirent en courant. - Dis que tu veux le même, dit Merwyn, qui ne trouvait plus d'air. Gaeriel le devançait : - Dépêche-toi ! - Je viens de me battre, au cas où... Gaeriel ne l'écouta pas et continua. Elle le vit, qui courait vers le premier vaisseau venu. Il avait refermé une lourde porte de hangar derrière lui. Gaeriel se concentra pour la soulever. Elle la fit décoller de quelques centimètres. Dans sa course, Merwyn se jeta au sol, glissa sur le dos et se releva de l'autre côté. Gaeriel prit la suite. Ils coururent, et virent une sphère métallique rouler vers eux. Merwyn ouvrit grand les yeux et se jeta sur Gaeriel, qu'il plaqua dans un couloir avec une poussée de télékinésie. Le détonateur thermal explosa. Toute la structure de l'étage fut ébranlée. Merwyn sortit le premier, dans la chaleur et la lumière. Il vit Sirius s'envoler à bord d'un petit chasseur. Gaeriel arrivait : - Du gâteau ! Ce genre de cigares volant ne l’emmènera pas loin ! Ils trouvèrent un chasseur d'un calibre supérieur et montèrent dedans. Ils décollèrent avant que le mécanicien Ugnaught, furieux, n'arrive à eux. Il gesticulait tant qu'il pouvait. - Tu n'as pas réfléchi qu'il pourrait y avoir une avarie sur cet engin ? dit Merwyn. - Tu n'as pas non plus réfléchi avant de me suivre ! Gaeriel prit de l'altitude. Elle gagnait sur Sirius. - Tu vois, tout va bien... Les commandes répondent au poil. Sirius devait avoir échappé à l'attraction de Center Point. - Il ne va pas tarder à partir... Gaeriel mit les moteurs à fond. Merwyn avait repéré les commandes du tube lance-torpilles. - Paré... Feu ! Il actionna le tir. Rien ne partit. - Bande de boulets ! cria Gaeriel contre les mécanos. Remplissez les tubes, quoi ! - On va se le faire au canon, dit Merwyn. - Je le "lock". Dans 3...2... Gaeriel se positionna derrière Sirius, et vit les deux petits carrés rouges se superposer. - Boum ! Merwyn envoya pleins feux. Seuls quelques lasers timides partirent. - Oh c'est pas vrai ! Les boucliers de Sirius encaissèrent ce tir. Merwyn recadrait son tir. Trop tard, le Sith partait en hyperespace. Gaeriel tapa sur son tableau de bord. - Saloperie de saloperie ! Ils revinrent se poser à Center Point. Le mécano Ugnaught les accueillit : - Je vous disais juste qu'aucun armement... Merwyn l'écarta poliment et suivit Gaeriel, qui était furieuse. Nos héros contactèrent Ludwig, pour lui annoncer qu'ils avaient arrêté à temps un attentat prévu sur Center Point. - Vous croyez que maintenant, le Sénat va faire quelque chose ? - Je ne fais pas de politique, dit Von Ludwe. - Ce satané sac à puces de Fey'La, je vais aller le secouer moi, dit Gaeriel. - Cela entacherait les relations de Vinovo avec nous... - Ne me faites pas rire... Gaeriel et Merwyn retrouvèrent le Hope Star. - On rentre à Vinovo. Au moins là-bas, l'ordre règne ! Sur Barab I, le général Konen, en grande tenue, recevait l'amiral Zsinj, qui escortait le Grand Inquisiteur Bartok. Lui et le Barabel se serrait la main, Zsinj faisant les présentations. Plusieurs Hutts étaient dans la salle, ainsi que des dirigeants du Soleil Noir. - Ensemble, dit l'Inquisiteur, nous enrayerons la décadence qui gangrène cette Galaxie. Les dirigeants de cette nouvelle alliance sortirent au balcon, applaudis par les Barabels et des dizaines d'autres races prêtes à entrer en insurrection contre la République. <span style="color:#0000FF"> ![]()
01-02-2011, 10:38 PM
May they come...
![]()
02-02-2011, 11:36 AM
Bon sang ça fait plaisir de retrouver nos héros, merci m'sieur Gronico
![]()
02-02-2011, 03:14 PM
' Wrote:May they come... Here they come ![]()
02-02-2011, 09:55 PM
Clair que ca envoie quand même du lourd de chez lourd
![]() Attention, si tu fais trop de résumés de SW, on va être obligé de rejouer. |
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