Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
Achtung, un article pour parler éducation
Tu fais quand même de sacrés raccourcis par moment :
"Mieux, aux USA, ils ont appliqué l’éducation nouvelle vers les années 1930, ils s’en mordent les doigts aujourd’hui. Effectivement, en pleine guerre froide, les russes ont lancé leur satellite avant les américains."
Posts: 3,441
Threads: 126
Joined: Jun 2003
Reputation:
1
(01-02-2012, 10:48 AM)Darth Nico Wrote: Achtung, un article pour parler éducation 
Tu fais quand même de sacrés raccourcis par moment :
"Mieux, aux USA, ils ont appliqué l’éducation nouvelle vers les années 1930, ils s’en mordent les doigts aujourd’hui. Effectivement, en pleine guerre froide, les russes ont lancé leur satellite avant les américains."
J'ai pris l'info sur Wikipédia.
Mais j'ai eu vent d'une étude de prospective économique allant dans le même sens.
Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
D'accord, mais on peut répondre aussitôt que les Américains sont allés les premiers sur la Lune  Alors entre Spoutnik en 1957 et Apollo 11 en 1969, il s'est passé quoi ? Le niveau d'éducation aux USA a remonté en flèche ?
Posts: 11,099
Threads: 141
Joined: Jul 2002
Reputation:
1
En plus si les russes ont lancé le premier satellite il est difficile de nier que les USA ont fait la course en tête dans le domaine scientifique pendant toute la guerre froide
Posts: 8,122
Threads: 166
Joined: Oct 2002
Reputation:
3
Argh ja aber les allemands de Herr Himmler ont toujours été les mehr importants!!!
Deutsche qualität!
Fred, qui craque après avoir perdu toutes ses zones de guerre ce soir....
Posts: 3,441
Threads: 126
Joined: Jun 2003
Reputation:
1
15-02-2012, 07:53 AM
(This post was last modified: 15-02-2012, 07:54 AM by Philou.)
Avant de l'annoncer sur le blog (j'essaie de finir les premiers chapitres), j'ai commencé un nouveau roman.
En voici le début du premier chapitre.
Ça fera peut-être revivre le mamarland qui est mort en ce moment.
Le criminel diagramme potentiel PH
Que dire pour ceux qui ne me connaissent pas ?
Je m’appelle Derrick Palmer.
Qu’est-ce que je fais dans la vie ?
Mon travail est détective privé. Je travaille au cabinet Mallet Maigret. Mallet Maigret est un ami de mon père. Il est ancien commissaire à la police judiciaire, et il a travaillé pour Interpol.
Mon père est préfet de Paris. Il habite Paris. On ne peut pas dire que l’on soit en bon terme.
Ma mère est commissaire aux comptes.
Du coup, j’ai pratiquement grandi sans mes parents. Mes années lycées ont été fantastiques. Je les ai suivis au lycée Saint Dominique, à Neuilly sur Seine.
C’était fête tous les jours avec les amis.
J’ai eu le bac après rattrapage. J’ai tenté de faire des études de droits, à l’université de Nanterre (ville très moche au passage, normal, elle est communiste).
Après quatre ans de licence, j’ai eu ma maîtrise de droit au bout de trois ans.
Bon, c’est parce que le paternel a insisté.
Puis, par piston, j’ai intégré l’agence Mallet Maigret.
Ce métier n’est pas si mal. Je sais filer, et pour prendre des photos, je suis le meilleur.
Autrement, mes passions ?
J’aime le poker, le sport, les sortis, et les filles.
Mais aujourd’hui, j’ai enfin trouvé une fille formidable. Bon, le plus important, c’est que ce soit une vraie bête de sexe, mais elle n’est pas que ça. Elle est très intelligente, et a une vraie personnalité. Et puis, elle saura m’aider à surmonter les obstacles. Elle a les pieds sur terre. J’espère vite revivre avec elle. Elle est pour l’instant revenue dans son pays d’origine (enfin, l’un de ses pays d’origine). J’espère qu’elle se réconciliera avec sa mère. Son prénom : Shimazu. Son nom : Kogoro Columbo.
Notre relation n’a pas toujours été facile, mais je pense qu’elle s’est améliorée. Elle m’a permis de m’améliorer moi-même, et je pense que je l’ai enfin sauvée d’elle-même.
Mais commençons par le début.
Tout a commencé le Vendredi 3 Juin 2011. J’étais rentré dans nos bureaux, à la défense. J’étais attendu dans le bureau de mon patron.
Il avait environ 70 ans, et avait ouvert son cabinet de détective privé pour ne surtout pas prendre sa retraite. Il avait un certain embonpoint mais tenait plutôt bien la forme. Il était habillé d’un costume sombre, et portait une cravate bleue. Comme ça, il était passe partout. Sa renommée faisait qu’il avait des clients importants, aussi bien dans l’industrie que dans le milieu judiciaire et politique.
Il est spécialisé dans la guerre économique, c’est son plus gros pourcentage. Il s’était d’ailleurs adjoint les services d’une économiste, Rosa Peyresault, ce qui permettait de suivre les histoires de fusions/acquisition/OPA.
Mais nous avions de la clientèle également chez les particuliers. Plutôt chez les riches particuliers, les bourgeois, la classe BCBG…
En arrivant dans les bureaux modernes, en phase avec le quartier d’affaire, je m’arrêtais à l’accueil. Je vis notre hôtesse, la charmante Sylvie. Elle n’a pas toujours eu une vie facile. Elle a quitté l’école vers 16 ans pour sortir sans diplôme. D’ailleurs, elle savait à peine lire, alors pour écrire... Tout ça peut-être parce qu’elle est blonde, qui sait.
Heureusement, comme elle était assez belle, elle avait été vite mariée. Mais son mari, racaille oublié, la battait. Le destin l’en avait débarrassé car il s’était fait tuer lors d’une fusillade. Elle fut donc obligée de trainer son garçon dans les rues. Lors d’une enquête, elle aida Maigret. Celui-ci l’inscrit à l’école de la deuxième chance de Clichy, et lui avait réservé une chambre dans son appartement à Neuilly. Il lui avait donné le poste de standardiste. Elle se réintégrait par le travail.
- Bonjour gente demoiselle.
- Ah, Monsieur Derrick, comment allez-vous ?
- Très bien cher enfant (elle avait à l’époque 25 ans). Je serais honoré que vous m’accompagniez en boite ce soir.
- Je ne peux pas, je dois m’occuper de mon garçon (il avait 7 ans, de mémoire).
- Pourquoi laisser des barrières à notre futur amour ?
- Parce qu’elle a raison s’écria une voix qui venait d’arriver.
C’était Rosa. Elle avait ses lunettes d’intello, et sa coupe brune coupée court. Elle avait un pantalon et une chemise blanche recouverte d’un gilet. Avec elle, c’est le boulot d’abord. Pas moyen d’être autre chose que sérieux.
D’ailleurs, elle continua sur sa lancé :
- Derrick, c’est le consommateur de femme par excellence. Les filles faciles sont ses proies. Ce n’est qu’un dangereux personnage. Sylvie, tu as raison de résister aux avances de ce dilettante. Tant qu’à toi, tu devrais avoir honte. Tu veux encore apporter le chagrin à Sylvie. Tu ferais mieux de travailler plus sérieusement.
Et sur ce, la coincée s’en alla. Je m’avançais vers le bureau du patron.
« Tien, Derrick, comment ça va vieux ? »
C’était la voix de Patrick Gosling. Il était habillé assez classe (enfin, pour un pauvre).
Il avait un jean et un tee-shirt blanc. Il était blond, et assez beau gosse (enfin, pas mieux que moi). C’était notre informaticien. Il était spécialisé dans les réseaux et la sécurité informatique. D’ailleurs, c’est incroyable ce qu’il a pu pirater comme données.
C’était aussi mon compagnon de beuverie.
- Ah, Patrick comment vas-tu dis-je en lui serrant la main.
- Bien, et toi ?
- Très bien. Ce soir, je vais en boite avec des amis. On va à la pêche à la gonzesse. Ça te dit de venir ?
- Tu peux compter sur moi.
Je continuais vers le bureau de mon patron.
Il était en présence d’un riche industriel. Il nous avait appelé dans le cadre d’une affaire privée. Il s’inquiétait des activités de sa fille. Voyait-elle quelqu’un ? Et si oui, qui ? Quelle vie menait-elle ?
Il était assis devant Mallet, et moi, je venais sur le côté, après avoir serré la main de notre riche client, et du patron.
- Bon, Derrick, fit le patron, tu peux commencer.
- Bien, Monsieur Armand, votre fille a une vie dirons-nous dissolu. Je l’ai suivi durant le mois de mai, et c’est vraiment particulier. Comme vous le pensez, elle ne va pas souvent en faculté. Sa seconde maison, c’est les boites de nuits. Elle a des conduites à risques. Sur les photos, vous verrez qu’elle aime bien alcool et est consommatrice de cocaïne et de joins. Autre vice : le jeu. Elle a perdu environ je pense 1k€ au poker (pas perdu pour tout le monde d’ailleurs). Pour ses fréquentations, pas une fréquentation mais plusieurs. Elle a une vie sexuelle épanouie (dont j’ai, comme d’autres, eu la chance de profiter). L’ensemble des photos est sur la table.
Et je posais une enveloppe format A4 sur le bureau. Il la prit.
- Je n’ai pas pu être un père présent. Que faire. Je vous remercie pour votre travail.
Une fois notre client sorti, Mallet me dit :
- Derrick, tu as fait un bon travail. Je voulais aussi te dire que demain, nous intégrerons un nouveau membre dans notre cabinet. C’est la fille d’un de mes amis, mort depuis, de la police de Los Angeles. Son nom est Kogoro Columbo. Elle s’appelle Shimazu. Je tiens à ce qu’elle soit très bien ici.
- C’est un prénom étrange.
- Elle a une double nationalité. Elle est américano-japonaise.
- Et quelle est sa spécialité ?
- Elle est chimiste de formation. Mais elle est très intelligente. Elle a un QI supérieure à 150, et fait partie de l’association Mensa.
- Je l’accueillerai avec grand plaisir (pourvu que l’on n’ait pas une Rosa bis…).
- N’oublie pas, elle sera là vers 9H. Je ne peux pas l’accueillir, car je suis en rendez-vous.
Le soir, je me retrouvais au Duplex. J’étais avec Patrick, mais aussi Arnaud Renz et Jack Lestrade. Il s’agit de deux amis de faculté.
Arnaud est avocat. Il a commencé, pas vraiment par passion, à être commis d’office. Puis, comme il parlait bien (mes amis ont tous la classe), il a été remarqué par le célèbre avocat De Bleuville. Depuis, il a intégré son cabinet.
Le cabinet Bleuville est renommé. Il défend des affaires d’envergures, et a la réputation de défendre des gens du milieu.
Quand à Jack, il est inspecteur à la police judiciaire.
Tous deux sont habillés d’un costume.
Nous entrons.
Nous commandons à boire, puis abordons des filles.
Vers minuit, chacun a réussi à prendre son top model. Nous allons chez moi, à Neuilly. J’habite un immeuble de 80m2.
Et là, que du bonheur. Relation sexuelle, et ça soulage. Que du bonheur de satisfaire un besoin primaire.
Le lendemain, je me réveille à côté d’une belle blonde.
- Bonjour heu….
- Annita.
- Ah oui, Annita (d’ailleurs, je ne l’ai jamais revu depuis).
Je regarde le réveil : Mon dieu, il est 9H. Je dois accueillir notre nouvelle collaboratrice.
Je me lève, je m’habille vite fait.
- Un problème.
- Rien poupée, je dois accueillir une nouvelle personne au bureau.
- Le Samedi ?
- Et oui, je travaille le Samedi.
- C’est l’excuse la plus stupide que je n’ai jamais entendu.
Au fond, pour une fois, je n’ai pas eu besoin de trouver l’excuse bien loin.
Après avoir jeté dehors tout le monde, je fonce au métro (accompagné de Patrick) et vers 9H30, j’arrive enfin au bureau. Et là, je crois que ce fut un choc.
Etait assise sur les sièges d’attente une personne sortie de je ne sais quelle siècle. Elle était obligatoirement japonaise car elle portait un kimono rouge. Mais quand je dis kimono, je veux parler d’un kimono comme en sont vêtues les femmes japonaises. Elle serait son kimono rouge avec une ceinture noire qui finissait derrière par un nœud. Elle marchait avec seulement des sandales qui laissaient le reste des pieds nus. Ses cheveux longs et bruns tenaient sur sa tête grâce à des épingles.
Bon poing, on pouvait voir la forme de ses seins et une chose est sure, elle a une poitrine intéressante.
Je m’approche vers elle. Bon, c’est sûr, j’ai devant moi une antiquité, un anachronisme, mais au moins, elle a vraiment une poitrine intéressante.
- Mademoiselle, en quoi puis-je vous aider ? Fis-je en lui serrant la main.
- Bonjour, je m’appelle Shimazu Kogoro Columbo, et je travaille ici maintenant.
Pouah ! C’est Shimazu Kogoro Columbo, mais elle est ridicule. Quelle idée de s’habiller avec un kimono rouge en plein Paris. Et sur que ça ne va pas passer inaperçu. Non, il va falloir reprendre les choses en main.
Elle resta sur place et me dit, comme si elle perçait ma pensée du moment la chose suivante :
« Je vois que vous êtes un grand consommateur de femme. Je pense que vous venez d’avoir une relation sexuelle très active. Vous devez sans doute consommer les femmes avec une attitude de male sans attendre rien en retour d’elles. Vous êtes un prédateur redoutable. »
Non, mais elle se prend pour qui cette ahurie.
« Ecoutez ma petite dame, je vais fermer les yeux sur vous et votre kimono ridicule, mais sachez que je suis Derrick Palmer, et que je suis votre patron, enfin le patron ici ».
Elle resta calme, sorti son kiseru, l’alluma et en tira une bouffée.
« C’est Monsieur Mallet à qui je réfère. »
Bon, calmons-nous, et puis mettons-la en confiance.
- Comment avez-vous devinez ma nuit ?
- En serrant la main.
- En serrant la main ?
- Et en observant.
- En observant ?
- Vous êtes arrivé en retard. Vous êtes habillé de façon désordonnée, ce qui ne correspond pas à votre galanterie habituelle. Je pense donc que vous vous êtes habillé à la va-vite. Vous êtes ni peigné, ni rasé alors qu’à mon avis, pour un séducteur, hors de question d’avoir un look non soigné. La barbe date d’hier matin, et elle est difficile à voir. Par ailleurs, la façon dont vous avez regardé ma poitrine, ou plus exactement la forme de ma poitrine, laisse penser à une personne qui est porté sur la chose. Vous devez être un prédateur redoutable, par la façon galante dont vous m’avez abordé. Votre façon de serrer la main était très agréable. Vos mains sont collantes. C’est lié au fait que vous n’avez pas eu le temps de les laver.
Vers 11H rentra au bureau une vielle dame. Elle devait avoir la soixantaine. Habillé de noir, coiffé court et des cheveux blancs. Elle tenait la forme.
Je commençais la conversation :
- Que puis-je pour vous ?
- Je souhaite voir Monsieur Maigret, je souhaiterais lui soumettre une enquête.
- Il n’est pas là. Mais je suis son collaborateur. Puis-je prendre votre requête ? Venez, nous allons nous installer à mon bureau.
Je la fis asseoir devant moi.
Elle commença à parler.
- Je suis Suzanne Agatha. Je suis comédienne et ancien mannequin. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire.
- Félicitation, joyeuse anniversaire.
- J’ai un petit fils, il est adorable et très courtois avec moi. Chaque année, il me souhaite un bon anniversaire. Seulement, voilà, ça fait une semaine que je n’ai plus de nouvelle.
- Vous êtes sûr qu’il a disparu ?
- J’avais rendez-vous avec lui à 10H, et il n’est pas venu. Par ailleurs, je n’ai pas réussi à le joindre au téléphone. Et il n’est pas venu au bureau de toute la semaine.
- Vous avez joins la police ?
- Oui, mais il s’agit d’un adulte. Il habite avenue des Champs Elysée. Voici son adresse et sa photo.
- Quand l’avez-vous vu la dernière fois.
- Je l’ai eu au téléphone Dimanche. Il a promis de venir me voir pour mon anniversaire.
- Bien, on va voir ce qu’on peut faire.
Je raccompagnais notre cliente et je vins vers le bureau voisin où j’avais installé Kogoro Columbo.
- Nous avons une affaire, une disparition. Tu m’accompagnes ?
- Sans problème.
Je lui expliquais en route l’affaire. Arrivé sur place, Kogoro Columbo alla vers les boites aux lettres et en toucha une.
- Ça t’amuse de regarder les boites aux lettres ?
- La sienne est pleine.
- Oui, il n’a pas pris le courrier, et alors ? C’est important ?
- Oui, tout est important.
Je frappais à la porte du gardien.
Celle-ci s’ouvrit. Un homme baraqué se tenait devant moi.
- Que puis-je pour vous ?
- Bonjour, je suis détective privé fis-je en montrant ma carte. Je cherche un dénommé Paul Agatha.
- Ah, monsieur Agatha, c’est incroyable. Je l’ai vu rentrer Dimanche et je ne l’ai jamais vu ressortir. Et comme on est souvent venu me poser la question, je suis monté à son appartement : personne. Remarquez, ça fait un moment que je n’ai pas vu sa petite amie. Il a dû filer pendant que j’avais le dos tourné.
- Il est possible de monter à son appartement.
- Oui, j’ai les clés.
Il nous introduit dans un appartement du 3ème étage. Il était vide. Chambre, salon, salle à manger, cuisine, rien.
Pendant que Kogoro Columbo le scrutait de fond en comble, je dis :
- Il semble qu’il ne soit pas là.
- C’est clair répondit le gardien.
D’un coup, Kogoro Columbo s’arrêta devant une porte. Elle commença son interrogatoire :
- Où mène cette porte ?
- C’est les toilettes.
- Et pourquoi est-elle fermée de l’intérieur ?
Nous nous regardâmes avec le gardien. Nous nous précipitâmes vers la porte et nous l’enfonçâmes.
Au sol gisait Paul Agatha. Il avait la bouche ouverte comme si il cherchait à respirer. Ses yeux semblaient avoir de la conjonctivite, et sa peau était irrité. Kogoro Columbo sortit de son kimono des gants de chimiste et commença à fouiller, toucher les toilettes et le corps.
Je me précipitais vers le téléphone et je composais le numéro de mon ami Jack.
Il arriva au bout d’une demi-heure.
- Alors, me dit-il.
- Il s’agit de Paul Agatha. On vient de le retrouver comme ça. Ma nouvelle collègue a commencé à inspecter les lieux. Il a l’air d’avoir eu un accident. On l’a trouvé enfermé dans les toilettes.
- C’est un meurtre, interrompit Kogoro Columbo.
- Et qui êtes-vous mademoiselle ? Demanda Jack.
- Je suis Kogoro Columbo, et je suis la collègue de monsieur Palmer.
- Donc, c’est selon vous un meurtre.
- Sans aucun doute. Il n’y a pas d’eau dans la cuvette des toilettes, et l’eau a été bloquée. La chasse d’eau ne marche pas.
- Et comment est-il mort, selon vous. Vous l’avez trouvé enfermé à clé dans les toilettes.
- Empoisonnement.
- Empoisonnement à quoi ?
- Au dichlore.
- Et comment est-il venu au contact du dichlore.
- A cause du diagramme potentiel PH du chlore.
Je regardais Jack et on s’écria :
- Le quoi ?
- Le diagramme potentiel PH. Il s’agit d’un diagramme qui définit les espèces stables aux différents PH, pour les couples d’oxydo-réduction. A PH basique, le chlore est stable sous forme d’ion hypochlorite. Mais dans un milieu très acide, l’ion hypochlorite ne peut plus exister. C’est le dichlore qui est stable. L’ion hypochlorite se trouve dans l’eau de javel. Pour pouvoir obtenir du dégagement de dichlore, il suffit de déplacer l’équilibre à faible PH. Il faut rajouter de l’acide. L’assassin a, selon toute probabilité, coupé l’arrivé d’eau, mis dans la cuvette de l’eau de javel, et mis dans le réservoir de l’acide.
Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
15-02-2012, 11:32 PM
(This post was last modified: 15-02-2012, 11:32 PM by Darth Nico.)
Les Experts : Derrick
Posts: 3,441
Threads: 126
Joined: Jun 2003
Reputation:
1
(15-02-2012, 11:32 PM)Darth Nico Wrote: Les Experts : Derrick
![[Image: Derrick_Bond_480.jpg]](http://download.gameblog.fr/images/news/Derrick_Bond_480.jpg)
Constructif les avis littéraires des profs de Français.
Enfin, de toute façon, ce sont des profs....
Posts: 18,187
Threads: 413
Joined: Aug 2002
Reputation:
0
16-02-2012, 05:02 PM
(This post was last modified: 16-02-2012, 05:46 PM by Darth Nico.)
Haha, tu me demandes de sortir le stylo rouge ! 
Bon, quelques pistes pour améliorer :
Le criminel diagramme potentiel PH ?? Ça figurerait en tête de chapitre ? Pourquoi "criminel" ?
Que dire pour ceux qui ne me connaissent pas ?
Je m’appelle Derrick Palmer. Franchement, faut un autre nom. Derrick, c'est trop gros.
Qu’est-ce que je fais dans la vie ?
Mon travail est détective privé. Je travaille au cabinet Mallet Maigret Pareil : Hector Malet + commissaire Maigret, c'est trop. Pourquoi pas Sherlock Rouletabille ?.... Mallet Maigret est un ami de mon père. Il est ancien commissaire à la police judiciaire, et il a travaillé pour Interpol.
Mon père est préfet de Paris. Il habite Paris inutile ?. On ne peut pas dire que l’on soit en bon terme.
Ma mère est commissaire aux comptes.
Du coup Pourquoi "du coup" ? Aucune commissaire aux comptes ne s'occupe de ses enfants ?, j’ai pratiquement grandi sans mes parents. Mes années lycées ont été fantastiques. Je les ai suivis au lycée Saint Dominique, à Neuilly sur Seine.
C’était fête tous les jours avec les amis.
J’ai eu le bac après rattrapage. J’ai tenté de faire des études de droits, à l’université de Nanterre (ville très moche au passage, normal, elle est communiste Faudrait le tourner autrement, au minimum... "Encore une de ces villes moches après des décennies aux mains des communistes...." ).
Notre relation n’a pas toujours été facile, mais je pense qu’elle s’est améliorée. Elle m’a permis de m’améliorer moi-même, et je pense que je l’ai enfin sauvée d’elle-même On voudra savoir comment..
Mais commençons par le début.
Mais nous avions de la clientèle également chez les particuliers. Plutôt chez les riches particuliers, les bourgeois, la classe BCBG "Plutôt dans une clientèle aisée, voire très aisée" l'euphémisme convient mieux ici.
Tout ça peut-être parce qu’elle est blonde, qui sait. Franchement, non, quoi. Ou alors au second degré.
Heureusement, comme elle était assez belle, elle avait été vite mariée. Mais son mari, racaille oublié Oubliée ? "Ancienne racaille" ?, la battait. Le destin l’en avait débarrassé car il s’était fait tuer lors d’une fusillade. Elle fut donc obligée de trainer son garçon dans les rues. Lors d’une enquête, elle aida Maigret. Celui-ci l’inscrit à l’école de la deuxième chance de Clichy, et lui avait réservé une chambre dans son appartement à Neuilly. Il lui avait donné le poste de standardiste. Elle se réintégrait par le travail Inutile de préciser.
C’était Rosa. Elle avait ses lunettes d’intello, et sa coupe brune coupée court. Elle avait un pantalon et une chemise blanche recouverte d’un gilet. Avec elle, c’est le boulot d’abord. Pas moyen d’être autre chose que sérieux.
D’ailleurs, elle continua sur sa lancé :
- Derrick, c’est le consommateur de femme par excellence. Les filles faciles sont ses proies. Ce n’est qu’un dangereux personnage. Sylvie, tu as raison de résister aux avances de ce dilettante Pas dilettante : coureur de jupons, séducteur, Strauss-Kahn... . Tant qu’à toi Quant à toi, tu devrais avoir honte. Tu veux encore apporter le chagrin à Sylvie mal dit. Tu ferais mieux de travailler plus sérieusement. Style oral à reprendre, ça ne fait pas crédible.
Et sur ce, la coincée s’en alla. Je m’avançais vers le bureau du patron.
« Tien, Derrick, comment ça va vieux ? »
C’était la voix de Patrick Gosling. Il était habillé assez classe (enfin, pour un pauvre Pareil à mettre au second degré ou à tourner autrement : "vu ses origines" etc.).
Il avait un jean et un tee-shirt blanc. Il était blond, et assez beau gosse (enfin, pas mieux que moi). C’était notre informaticien. Il était spécialisé dans les réseaux et la sécurité informatique. D’ailleurs, c’est incroyable ce qu’il a pu pirater comme données Inutile, ou bien donner un exemple épique : "Le piratage du site de la CIA pour les Anonymous, c'est lui !".
Il était en présence d’un riche industriel. Il nous avait appelé dans le cadre d’une affaire privée. Il s’inquiétait des activités de sa fille. Voyait-elle quelqu’un ? Et si oui, qui ? Quelle vie menait-elle ?
Elle a une vie sexuelle épanouie (dont j’ai, comme d’autres, eu la chance de profiter). L’ensemble des photos est sur la table. (Pareil : franchement non. Le privé qui annonce cash au client qu'il a couché avec sa fille et qui lui sort les photos, v'là l'éthique du travail, c'est pas possible.
Puis, comme il parlait bien (mes amis ont tous la classe A changer : "mes amis doivent tous avoir du standing / Je ne choisis mes amis que dans les gens d'un certain standing, vous l'aurez compris...), il a été remarqué par le célèbre avocat De Bleuville. Depuis, il a intégré son cabinet.
Vers minuit, chacun a réussi à prendre son top model. Nous allons chez moi, à Neuilly. J’habite un immeuble de 80m2 Un duplex, un loft, un grand appartement, un appartement spacieux.
- Annita. Anita
Etait assise sur les sièges d’attente une personne sortie de je ne sais quelle siècle. Elle était obligatoirement japonaise car elle portait un kimono rouge. Mais quand je dis kimono, je veux parler d’un kimono comme en sont vêtues les femmes japonaises. Elle serait son kimono rouge avec une ceinture noire qui finissait derrière par un nœud. Elle marchait avec seulement des sandales qui laissaient le reste des pieds nus. Ses cheveux longs et bruns tenaient sur sa tête grâce à des épingles. Bon, sans commentaire, hein...
- Bonjour, je m’appelle Shimazu Kogoro Columbo, et je travaille ici maintenant.
Pouah ! Ca fait trop journal de Mickey : Quelle horreur ! / L'horreur ! ... C'est qui celle-là ? Cette ahurie etc. C’est Shimazu Kogoro Columbo, mais elle est ridicule. Quelle idée de s’habiller avec un kimono rouge en plein Paris. Et sur que ça ne va pas passer inaperçu. Non, il va falloir reprendre les choses en main.
Non, mais elle se prend pour qui cette ahurie.
« Ecoutez ma petite dame, je vais fermer les yeux sur vous et votre kimono ridicule, mais sachez que je suis Derrick Palmer, et que je suis votre patron, enfin le patron ici ».
Elle resta calme, sorti son kiseru, l’alluma et en tira une bouffée.
« C’est Monsieur Mallet à qui je réfère. »
:
- Où mène cette porte ?
- C’est les toilettes.
- Et pourquoi est-elle fermée de l’intérieur ?
Nous nous regardâmes avec le gardien. Nous nous précipitâmes vers la porte et nous l’enfonçâmes.
Au sol gisait Paul Agatha. Il avait la bouche ouverte comme si il cherchait à respirer. Ses yeux semblaient avoir de la conjonctivite, et sa peau était irrité. Kogoro Columbo sortit de son kimono des gants de chimiste et commença à fouiller, toucher les toilettes et le corps. L'accumulation de fautes professionnelles : mettre des empreintes, toucher une scène de crime, ne pas prévenir la police etc.
Posts: 11,099
Threads: 141
Joined: Jul 2002
Reputation:
1
16-02-2012, 09:26 PM
(This post was last modified: 16-02-2012, 09:38 PM by sdm.)
![[Image: othmaneg.gif]](http://forum-images.hardware.fr/images/perso/othmaneg.gif)
Mode prof de français activé
Bon j'ai lu aussi
Alors j'aime bien l'idée du meurtre, le coup de la réaction chimique dans les chiottes est bien vu, je suppose qu'elle est rigoureusement exacte ce qui est mieux mais pas essentiel non plus. C'est assez originale, je ne sais pas si c'est inédit mais je ne me rappelle pas l'avoir déjà vu ou lu.
Ensuite il y a les choix de narration. Les références ultra évidentes aux classiques avec les noms des personnages, l'obsession pour le sens de la déduction Dupinesque... Bon j'adhère pas trop mais c'est ton choix.
Enfin pour le style c'est vrai que les remarques de Nico sont frappées au coin du bon sens.
|