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[Roman]Kogoro Columbo
#1
Bon, pour l'instant, je poste les premier chapitre de mon nouveau roman ici.
Chapitre 1 : Le criminel diagramme Potentiel-PH
[Image: chlore1.gif]

(Graphique disponible sur http://www.chimix.com/ifrance/methodixch...h_zinc.htm)
Que dire pour ceux qui ne me connaissent pas ?
Je m’appelle Derrick Palmer.
Qu’est-ce que je fais dans la vie ?
Mon travail est détective privé. Je travaille au cabinet Mallet Maigret. Mallet Maigret est un ami de mon père. Il est ancien commissaire à la police judiciaire, et il a travaillé pour Interpol.
Mon père est préfet de Paris. On ne peut pas dire que l’on soit en bon terme.
Ma mère est commissaire aux comptes.
Mes parents étaient souvent absents. J’ai grandi sans eux. Mes années lycées ont été fantastiques. Je les ai suivis au lycée Saint Dominique, à Neuilly sur Seine.
C’était la fête tous les jours avec les amis.
J’ai eu le bac après rattrapage. J’ai tenté de faire des études de droits, à l’université de Nanterre (ville très moche au passage du à sa gestion communiste).
Après quatre ans de licence, j’ai eu ma maîtrise de droit au bout de trois ans.
C’est vraiment parce que le paternel a insisté.
Puis, par piston, j’ai intégré l’agence Mallet Maigret.
Ce métier n’est pas si mal. Je sais filer, et pour prendre des photos, je suis le meilleur.
Autrement, mes passions ?
J’aime le poker, le sport, les sortis, et surtout les filles.
Mais aujourd’hui, j’ai enfin trouvé une fille formidable. Bon, le plus important, c’est que ce soit une vraie bête de sexe, mais elle n’est pas que ça. Elle est très intelligente, et a une vraie personnalité. Et puis, elle saura m’aider à surmonter les obstacles. Elle a les pieds sur terre. J’espère vite revivre avec elle. Elle est pour l’instant revenue dans l’un de ses pays d’origine. J’espère qu’elle se réconciliera avec sa mère. Son prénom : Shimazu. Son nom : Kogoro Columbo.
Notre relation n’a pas toujours été facile, mais je pense qu’elle s’est améliorée. Elle m’a permis de m’améliorer moi-même, et je pense que je l’ai enfin sauvée d’elle-même.
Mais commençons par le début.
Tout a commencé le Vendredi 1 avril 2011. J’étais rentré dans nos bureaux, à la défense. J’étais attendu dans le bureau du patron.
Il avait environ 70 ans, et avait ouvert son cabinet de détective privé pour ne surtout pas prendre sa retraite. Il avait un certain embonpoint mais tenait plutôt bien la forme. Il était habillé d’un costume sombre, et portait une cravate bleue. Comme ça, il était passe partout. Sa renommée faisait qu’il avait des clients importants, aussi bien dans l’industrie que dans le milieu judiciaire et politique.
Il est spécialisé dans la guerre économique qui représentait le plus gros pourcentage de son agence. Il s’était d’ailleurs adjoint les services d’une économiste, Rosa Peyresault, ce qui permettait de suivre les histoires de fusions, acquisition et OPA.
Mais nous avions également une clientèle importante et aisée chez les particuliers.
Cela nous permettait de nous occuper de personnes disparues, de filatures ou affaires d’escroqueries.

En arrivant dans les bureaux modernes, en phase avec le quartier d’affaire, je m’arrêtais à l’accueil. Je vis notre hôtesse, la charmante Sylvie. Elle n’a pas toujours eu une vie facile. Elle a quitté l’école vers 16 ans pour sortir sans diplôme. D’ailleurs, elle savait à peine lire et écrire à l’époque.
Heureusement, comme elle était assez belle, elle avait été vite mariée. Mais son mari, ancienne racaille, la battait. Le destin l’en avait débarrassé car il s’était fait tuer lors d’une fusillade. Elle fut donc obligée de trainer son garçon dans les rues. Lors d’une enquête, elle aida Maigret. Celui-ci l’inscrit à l’école de la deuxième chance de Clichy, et lui avait réservé une chambre dans son appartement à Neuilly. Il lui avait donné le poste d’agent d’accueil.
- Bonjour gente demoiselle.
- Ah, Monsieur Derrick, comment allez-vous ?
- Très bien cher enfant (elle avait à l’époque 25 ans). Je serais honoré que vous m’accompagniez en boite ce soir.
- Je ne peux pas, je dois m’occuper de mon garçon (il avait 7 ans, de mémoire).
- Pourquoi laisser des barrières à notre futur amour ?
- Parce qu’elle a raison s’écria une voix qui venait d’arriver.
C’était Rosa. Elle avait ses lunettes d’intello, et sa coupe brune coupée court. Elle avait un pantalon et une chemise blanche recouverte d’un gilet. Avec elle, c’était le boulot d’abord. Pas moyen d’être autre chose que sérieux.
Elle continua sur sa lancé :
- Derrick, c’est le consommateur de femme par excellence. Les filles faciles sont ses proies. Ce n’est qu’un dangereux personnage. Sylvie, tu as raison de résister aux avances de ce coureur de jupon. Quant qu’à toi, tu devrais avoir honte. Sylvie a déjà connu assez d’hommes mauvais. Tu ferais mieux de travailler plus sérieusement.
Sur ces belles paroles, la coincée s’en alla. Je m’avançais vers le bureau du patron.
« Tien, Derrick, comment ça va vieux ? »
C’était la voix de Patrick Gosling.
Il avait un jean et un tee-shirt blanc. Il était blond, et assez beau gosse. C’était notre informaticien. Il était spécialisé dans les réseaux et la sécurité informatique. Il nous avait ramené les données de Total, Bouygues ou France télécom.
C’était aussi mon compagnon de beuverie.
- Ah, Patrick comment vas-tu dis-je en lui serrant la main.
- Bien, et toi ?
- Très bien. Ce soir, je vais en boite avec des amis. On va à la pêche à la gonzesse. Ça te dit de venir ?
- Tu peux compter sur moi.
Je continuais vers le bureau de mon patron.
Il était en présence d’un riche industriel. Il nous avait appelé dans le cadre d’une affaire privée. Il s’inquiétait des activités de sa fille. Voyait-elle quelqu’un ? Et si oui, qui ? Quelle vie menait-elle ?
Il était assis devant Mallet, et moi, je venais sur le côté, après avoir serré la main de notre riche client, et du patron.
- Bon, Derrick, fit le patron, tu peux commencer.
- Bien, Monsieur Armand, votre fille a une vie dirons-nous dissolu. Je l’ai suivi durant le mois de mars, et c’est vraiment particulier. Comme vous le pensez, elle ne va pas souvent en faculté. Sa seconde maison, c’est les boites de nuits. Elle a des conduites à risques. Sur les photos, vous verrez qu’elle aime bien alcool et est consommatrice de cocaïne et de joins. Autre vice : le jeu. Elle a perdu environ je pense 1k€ au poker (pas perdu pour tout le monde d’ailleurs). Pour ses fréquentations, pas une fréquentation mais plusieurs. Elle a une vie sexuelle épanouie (inutile de dire à notre client que j’en ai bien profité). L’ensemble des photos est sur la table.
Et je posais une enveloppe format A4 sur le bureau. Il la prit.
- Je n’ai pas pu être un père présent. Que faire. Je vous remercie pour votre travail.
Une fois notre client sorti, Mallet me dit :
- Derrick, tu as fait un bon travail. Je voulais aussi te dire que demain, nous intégrerons un nouveau membre dans notre cabinet. C’est la fille d’un de mes amis, mort depuis, de la police de Los Angeles. Son nom est Kogoro Columbo. Elle s’appelle Shimazu. Je tiens à ce qu’elle soit très bien ici.
- C’est un prénom étrange.
- Elle a une double nationalité. Elle est américano-japonaise.
- Et quelle est sa spécialité ?
- Elle est chimiste de formation. Mais elle est très intelligente. Elle a un QI supérieure à 150, et fait partie de l’association Mensa.
- Je l’accueillerai avec grand plaisir répondis-je en espérant ne pas voir un clone de Rosa.
- N’oublie pas, elle sera là vers 9H. Je ne peux pas l’accueillir, car je suis en rendez-vous.
Le soir, je me retrouvais au Duplex. J’étais avec Patrick, mais aussi Arnaud Renz et Jack Lestrade, deux amis de faculté que j’avais choisie pour leur standing.
Arnaud est avocat. Il a commencé, pas vraiment par passion, à être commis d’office. Puis, comme il parlait bien, il a été remarqué par le célèbre avocat De Bleuville. Depuis, il a intégré son cabinet.
Le cabinet Bleuville est renommé. Il défend des affaires d’envergures dont certaines liés aux milieux mafieux.
Quand à Jack, il est inspecteur à la police judiciaire.
Tous deux sont habillés d’un costume.
Nous entrons.
Nous commandons à boire, puis abordons des filles.
Vers minuit, chacun a réussi à prendre son top model. Nous allons chez moi, à Neuilly où j’habite un appartement spacieux.
Et là, que du bonheur. Relation sexuelle, et ça soulage. Il est important de satisfaire un besoin primaire.
Le lendemain, je me réveille à côté d’une belle blonde.
- Bonjour heu….
- Anita.
- Ah oui, Anita.
Je regarde le réveil : Mon dieu, il est 9H. Je dois accueillir notre nouvelle collaboratrice.
Je me lève, je m’habille vite fait.
- Un problème.
- Rien poupée, je dois accueillir une nouvelle personne au bureau.
- Le Samedi ?
- Et oui, je travaille le Samedi.
- C’est l’excuse la plus stupide que je n’ai jamais entendu.
Au fond, pour une fois, je n’ai pas eu besoin de trouver l’excuse bien loin.
Après avoir jeté dehors tout le monde, je fonce accompagné de Patrick au métro. J’arrive au bureau vers 9H30. Je tourne les yeux vers les sièges d’attentes et là, j’aperçois une hallucination.
Etait assise sur les sièges d’attente une personne sortie de je ne sais quelle siècle. Elle était obligatoirement japonaise car elle portait un kimono rouge sorti d’un vieux film de samouraï. Elle marchait avec seulement des sandales qui laissaient le reste des pieds nus. Ses cheveux longs et bruns tenaient sur sa tête grâce à des épingles.
Heureusement, elle avait une tête très agréable à regarder quoiqu’un peu ahurie. On pouvait également voir la forme de ses seins. Sa poitrine était intéressante.
Je m’approchais vers elle. J’allais au-devant de cette antiquité, de cet un anachronisme, qui néanmoins avait une belle poitrine.
- Mademoiselle, en quoi puis-je vous aider ? Fis-je en lui serrant la main.
- Bonjour, je m’appelle Shimazu Kogoro Columbo, et je travaille ici maintenant.
Quel horreur, c’est Shimazu Kogoro Columbo. Elle est ridicule. Quelle idée de s’habiller avec un kimono rouge en plein Paris. Ça ne va pas passer inaperçu. Non, il va falloir reprendre les choses en main.
Elle resta sur place et me dit, comme si elle perçait ma pensée du moment la chose suivante :
« Je vois que vous êtes un grand consommateur de femme. Je pense que vous venez d’avoir une relation sexuelle très active. Vous devez sans doute consommer les femmes avec une attitude de male sans attendre rien en retour d’elles. Vous êtes un prédateur redoutable. »
Non, mais elle se prend pour qui cette ahurie.
« Ecoutez ma petite dame, je vais fermer les yeux sur vous et votre kimono ridicule, mais sachez que je suis Derrick Palmer, et que je suis votre patron».
Elle resta calme, sorti son kiseru, l’alluma et en tira une bouffée.
« C’est Monsieur Mallet à qui je réfère. »
Bon, calmons-nous, et puis mettons-la en confiance.
- Comment avez-vous devinez ma nuit ?
- En serrant la main.
- En serrant la main ?
- Et en observant.
- En observant ?
- Vous êtes arrivé en retard. Vous êtes habillé de façon désordonnée, ce qui ne correspond pas à votre galanterie habituelle. Je pense donc que vous vous êtes habillé à la va-vite. Vous êtes ni peigné, ni rasé alors qu’à mon avis, pour un séducteur, hors de question d’avoir un look non soigné. La barbe date d’hier matin, et elle est difficile à voir. Par ailleurs, la façon dont vous avez regardé ma poitrine, ou plus exactement la forme de ma poitrine, laisse penser à une personne qui est porté sur la chose. Vous devez être un prédateur redoutable, par la façon galante dont vous m’avez abordé. Votre façon de serrer la main était très agréable. Vos mains sont collantes. C’est lié au fait que vous n’avez pas eu le temps de les laver.
Vers 11H rentra au bureau une vielle dame. Elle devait avoir la soixantaine. Habillé de noir, coiffé court et des cheveux blancs. Elle tenait la forme.
Je commençais la conversation :
- Que puis-je pour vous ?
- Je souhaite voir Monsieur Maigret, je souhaiterais lui soumettre une enquête.
- Il n’est pas là. Mais je suis son collaborateur. Puis-je prendre votre requête ? Venez, nous allons nous installer à mon bureau.
Je la fis asseoir devant moi.
Elle commença à parler.
- Je suis Suzanne Agatha. Je suis comédienne et ancien mannequin. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire.
- Félicitation, joyeuse anniversaire.
- J’ai un petit fils, il est adorable et très courtois avec moi. Chaque année, il me souhaite un bon anniversaire. Seulement, voilà, ça fait une semaine que je n’ai plus de nouvelle.
- Vous êtes sûr qu’il a disparu ?
- J’avais rendez-vous avec lui à 10H, et il n’est pas venu. Par ailleurs, je n’ai pas réussi à le joindre au téléphone. Et il n’est pas venu au bureau de toute la semaine.
- Vous avez joins la police ?
- Oui, mais il s’agit d’un adulte. Il habite avenue des Champs Elysée. Voici son adresse et sa photo.
- Quand l’avez-vous vu la dernière fois.
- Je l’ai eu au téléphone Dimanche. Il a promis de venir me voir pour mon anniversaire.
- Bien, on va voir ce qu’on peut faire.
Je raccompagnais notre cliente et je vins vers le bureau voisin où j’avais installé Kogoro Columbo.
- Nous avons une affaire, une disparition. Tu m’accompagnes ?
- Sans problème.
Je lui expliquais en route l’affaire. Arrivé sur place, Kogoro Columbo alla vers les boites aux lettres et en toucha une.
- Ça t’amuse de regarder les boites aux lettres ?
- La sienne est pleine.
- Oui, il n’a pas pris le courrier, et alors ? C’est important ?
- Oui, tout est important.
Je frappais à la porte du gardien.
Celle-ci s’ouvrit. Un homme baraqué se tenait devant moi.
- Que puis-je pour vous ?
- Bonjour, je suis détective privé fis-je en montrant ma carte. Je cherche un dénommé Paul Agatha.
- Ah, monsieur Agatha, c’est incroyable. Je l’ai vu rentrer Dimanche et je ne l’ai jamais vu ressortir. Et comme on est souvent venu me poser la question, je suis monté à son appartement : personne. Remarquez, ça fait un moment que je n’ai pas vu sa petite amie. Il a dû filer pendant que j’avais le dos tourné.
- Il est possible de monter à son appartement.
- Oui, j’ai les clés.
Il nous introduit dans un appartement du 3ème étage. Il était vide. Chambre, salon, salle à manger, cuisine, rien.
Pendant que Kogoro Columbo le scrutait de fond en comble, je dis :
- Il semble qu’il ne soit pas là.
- C’est clair répondit le gardien.
D’un coup, Kogoro Columbo s’arrêta devant une porte. Elle commença son interrogatoire :
- Où mène cette porte ?
- C’est les toilettes.
- Et pourquoi est-elle fermée de l’intérieur ?
Nous nous regardâmes avec le gardien. Nous nous précipitâmes vers la porte et nous l’enfonçâmes.
Au sol gisait Paul Agatha. Il avait la bouche ouverte comme si il cherchait à respirer. Ses yeux semblaient avoir de la conjonctivite, et sa peau était irritée. Je me précipitais vers le téléphone et je composais le numéro de mon ami Jack.
Il arriva au bout d’une demi-heure avec la police scientifique.
- Alors, me dit-il.
- Il s’agit de Paul Agatha. On vient de le retrouver comme ça. Il a l’air d’avoir eu un accident. On l’a trouvé enfermé dans les toilettes.
Sous l’œil attentif de Kogoro Columbo, l’appartement fut fouillé de fond en comble par la police. Tout objet (factures, lettres, clé) furent posé sur la table.
La fouille faite, le corps fut emporté.
- C’est triste de finir comme ça, me dit Jack.
- C’est un meurtre, interrompit Kogoro Columbo.
- Et qui êtes-vous mademoiselle ? Demanda Jack.
- Je suis Kogoro Columbo, et je suis la collègue de monsieur Palmer.
- Donc, c’est selon vous un meurtre.
- Sans aucun doute. Il n’y a pas d’eau dans la cuvette des toilettes, et l’eau a été bloquée. La chasse d’eau ne marche pas.
- Et comment est-il mort, selon vous. Vous l’avez trouvé enfermé à clé dans les toilettes.
- Empoisonnement.
- Empoisonnement par quoi ?
- Par le dichlore.
- Et comment est-il venu au contact du dichlore.
- A cause du diagramme potentiel PH du chlore.
Je regardais Jack et on s’écria :
- Le quoi ?
- Le diagramme potentiel PH. Il s’agit d’un diagramme qui définit les espèces stables pour différents PH pour les couples d’oxydo-réduction. A PH basique, le chlore est stable sous forme d’ion hypochlorite. Mais dans un milieu très acide, l’ion hypochlorite ne peut plus exister. C’est le dichlore qui est stable. L’ion hypochlorite se trouve dans l’eau de javel. Pour pouvoir obtenir du dégagement de dichlore, il suffit de déplacer l’équilibre à faible PH. Il faut rajouter de l’acide. L’assassin a, selon toute probabilité, coupé l’arrivé d’eau, mis dans la cuvette de l’eau de javel, et mis dans le réservoir de l’acide.
Soudain rentra une belle femme blonde. Elle avait un bleu sur l’œil gauche. Elle portait une belle robe rouge et un collier en or.
- Mademoiselle ? demanda Jack.
- Je suis Marylin Paradis, et je suis la fiancée de Paul. Paul est-il là.
- Il est mort, répondit Jack.
Aussitôt, la jeune femme s’effondra en larme. Elle fut prise d’une crise de folie et répéta :
« Il est mort, il est mort… »
Elle fut amenée aux urgences. J’annonçais la triste nouvelle le soir à madame Agatha. Je lui promis de donner des nouvelles de l’enquête.
J’arrivais le lundi 4 avril au bureau vers 10H. Kogoro Columbo, habillé de son kimono, était dans son bureau entrain de feuilleté un dossier sur son ordinateur. Je m’approchais d’elle.
- Mais c’est le dossier de la police sur Agatha !
- Oui, je l’ai depuis 9H. J’ai été le chercher dans le système de la police judiciaire.
- Ils ont fait une autopsie ?
- Pas encore.
Puis elle s’arrêta sur un Antoine Paradis. Il devait avoir environ la trentaine. Il était chimiste au laboratoire de synthèse organique à l’école polytechnique. Il enseignait le module Stratégies en synthèse totale et asymétrique au M2 de chimie organique.
Kogoro Columbo se mis à pirater le site de l’université d’Orsay. Puis elle s’arrêta dès qu’elle sorti l’emploi du temps du M2 de chimie organique.
Un cours devait se dérouler vers 16H à l’université d’Orsay. Antoine Paradis devait y être.
Elle me demanda comment on pouvait s’y rendre. Je lui proposais de l’accompagner dans ma Ferrari 458 Italia rouge.
Au bout d’une demi-heure de route, nous fumes arrivés dans l’amphithéâtre de cours.
Un jeune homme banal parlait de schémas incompréhensibles dessinés au tableau, où des flèches s’entre lassaient partout. Au fond de l’amphithéâtre, Kogoro Columbo était captivé par l’exposé, et ne remarquait pas que l’on regardait son kimono ridicule.

Le cours fini, les étudiants sortirent. Kogoro Columbo marcha vers le jeune professeur.
- Monsieur Paradis ?
- A qui ai-je l’honneur ?
- Je suis mademoiselle Kogoro Columbo.
- Enchanté. Vous sembliez captivé par le cours.
- Que de souvenir. Mais lors de la synthèse exposée, j’aurai préféré passer par les aldéhydes plutôt que les esters. Une réaction de réduction me semble moins chère industriellement.
- Oui, c’est également une possibilité intéressante. Mais vous n’êtes pas venu me parler de ça, dit-il en rangeant son trousseau de clé posé sur la table.
- Non, fit Kogoro Columbo. Je suis enquêtrice privé et j’enquête sur la mort accidentelle de Paul Agatha dit-elle en montrant sa carte.
- Il est mort ? demanda-t-il avec détachement. Et comment est-il mort?
- Un bête accident domestique. Alors qu’il nettoyait ses toilettes à l’eau de javel, il a ajouté de l’acide. Du coup, il a respiré du dichlore.
- Accident très bête. Et vous venez faire des kilomètres pour me dire ça.
- Oui, répondit Kogoro Columbo avec sa tête d’ahurie. Il était proche de votre sœur.
- C’est exact, et j’en suis attristé pour elle. Elle était cette semaine chez l’une de ses amies. Connait-elle la nouvelle ?
- Oui, je le lui ai appris ce matin, et elle en a fait une crise de nerf. Elle est en hôpital psychiatrique.
- Triste pour elle, ma sœur est fragile.
- Je ne vais pas vous déranger plus longtemps.
- Je vous remercie de m’avoir informé de la nouvelle.
Nous sortîmes et allèrent vers la voiture.
- On n’a pas appris grand-chose !
- Au contraire répondit Kogoro Columbo, j’ai appris plein de choses.
Le mardi, Kogoro Columbo passa sa journée au téléphone et sur internet.
Mercredi, Jack me téléphona :
- Comment vas-tu vieux ?
- Très bien, que me vaut l’honneur de ton coup de téléphone ?
- Je viens de recevoir l’autopsie d’Agatha. Il est mort en ayant respiré du dichlore. Tu peux passer au bureau avec ta collègue.
Nous arrivâmes, Kogoro Columbo et moi-même à la PJ.
Jack me salua moi et ma collègue.
Il se tourna vers Kogoro Columbo et lui demanda :
- Comment avez-vous fait pour deviner l’empoisonnement au dichlore ?
- Bouche ouverte comme si il suffoquait m’a fait émettre l’hypothèse qu’il avait respiré un gaz toxique. La conjonctivite et l’irritation m’ont rappelé les effets du dichlore. Par ailleurs, ce gaz est très facile à fabriquer. La disposition des toilettes correspondait à mes hypothèses de départs. La probabilité du dichlore devenait élevée. Mais je connais également le coupable.
- Déjà ?
- Oui, c’est Antoine Paradis.
- Le frère de la fiancée de la victime.
- Oui.
- Bon, je vais aller l’interroger.
Nous partîmes vers l’école polytechnique. Nous entrâmes au laboratoire de synthèse organique. Nous fume reçu par Antoine Paradis qui nous amena dans un coin reculé de la cantine de l’école polytechnique.
Il nous serra la main.
- Plaisir de revoir ma chimiste en herbe. Des nouvelles de l’enquête ?
- Oui, fit Kogoro Columbo, et je tiens malheureusement à dire qu’il s’agit d’un meurtre.
- Un meurtre, mais c’est horrible !
- Mais je sais qui est le meurtrier.
- Quel bonheur.
- Mais autant il était possible de prouver sa culpabilité lundi. Autant j’ai peur de ne pas pouvoir le faire aujourd’hui.
- C’est regrettable. Et qui est cet odieux personnage !
- Vous fit-elle en montrant son interlocuteur du doigt.
- Moi, si je vous suis, je serais coupable lundi et innocent mercredi. C’est formidable. Et pourquoi aurais-je tué Paul ?
- J’émets l’hypothèse que c’était parce que il battait votre sœur et qu’il la manipulait tellement qu’elle n’était pas consciente de sa fin, et qu’elle ne pouvait pas par elle-même le quitter.
- Bien, et quel est votre démonstration ?
- Vous avez un trousseau de clé.
- Oui, dit-il curieux de voir ce que cette ahurie allait bien pouvoir inventer.

Il lui prêta son trousseau de clé. Kogoro Columbo l’observa attentivement et soudain, elle commença sa démonstration :
« Je vais finalement pouvoir prouver votre culpabilité, car l’erreur que vous avez faite n’a pas été corrigée depuis lundi. Voyez, votre porte clé possède deux anneaux. Le premier contient plusieurs clés. Sur le premier, il y a quatre clés. Sur le second, une seule clé. Le premier possède une clé de voiture, qui doit correspondre à la vôtre, et trois autres clés banales. En regardant la serrure de votre bureau, je pencherais pour deux clés pour la maison, et une clé pour le bureau. Ce qui veut dire qu’habituellement, vous avez l’ensemble de vos clés sur votre anneau unique. Ce qui m’a amené à la question suivante : pourquoi un second anneau. A mon avis, il est récent, et vous deviez vous en débarrasser rapidement (après le meurtre par exemple). Or votre erreur a été de garder cette clé. Je pense que vous l’avez prise à votre sœur qui a dû venir vous voir après avoir été battue. Vous lui avez substitué la clé, vous êtes allé à l’appartement, et après avoir attendu sans doute que Paul Agatha soit sorti, vous êtes monté chez lui, et vous avez préparé votre meurtre. Mais garder cette clé, que vous aviez l’intention de rendre à votre sœur, a été votre erreur fondamentale. Je pense que vous aviez l’intention de la lui rendre après le meurtre, mais elle était plus là. C’est dommageable, car cette clé va vous confondre. C’est une clé vachette HDI, et elle est brevetée. Cela veut dire qu’elle a un numéro de série et qu’il n’est pas possible d’en faire un double qui puisse fonctionner chez un simple serrurier. L’assassin avait une clé car la serrure n’avait pas été forcée. Le problème, c’est que faire refaire une clé brevetée est très difficile. Il faut le numéro de série, une photocopie de la carte d’identité et un justificatif de domicile. J’ai relevé lors de la fouille de l’appartement le numéro de série de la clé que l’on a retrouvé. J’ai aussi relevé le vôtre. Il est identique. J’ai passé ma journée d’hier au téléphone et sur internet. Ca été dur, mais j’ai réussi à avoir le certificat comme quoi cette clé n’était présente qu’en trois exemplaire. Un exemplaire est à Paul Agatha, et il a été retrouvé. Un second exemplaire est au gardien. Le troisième est à votre sœur, et il est entre vos mains. Il y a quelque chose qui ne va pas. Vous auriez dû le jeter. »

Impressionné, et sans doute regrettant d’avoir joué le malin avec ce qui semblait être une ahurie en kimono, monsieur Paradis dit :
- C’est remarquable, je ne pensais pas que je me ferrai avoir aussi vite. Depuis quand m’avez-vous soupçonner ?
- Quand j’ai vu votre sœur, j’ai tout de suite pensé que je tenais un mobile. Quand j’ai appris qu’elle avait un frère chimiste, j’ai pensé que le meurtre pouvait être prémédité par un chimiste. Quand je vous ai vu rangé votre trousseau de clé, j’ai tout de suite su que vous étiez le meurtrier. Je me suis donc intéressé à la clé.
- Je ne regrette rien, il fallait que je me débarrasse d’un individu dangereux pour ma sœur.
Jack Lestrade sorti ses menottes et l’arrêta.
Reply
#2
Chapitre 2 : la leçon de poker par Shimazu Kogoro Columbo
S’il y a un ami que j’ai arrêté de voir, et tout ça grâce à Kogoro Columbo, c’est John Maverick.
John était avocat. Il était jeune et dynamique. Il avait l’habitude de porter des costumes chers.
Il était avocat spécialisé dans la diffamation. Il était prestataire des mairies de Puteaux et d’Asnières sur Seine.
Mais la perte de la mairie d’Asnières en 2008 avait réduit sa clientèle.
Il lui restait donc la mairie de Puteaux où il espérait un jour faire fermer le clapet au petit journaleux, comme il l’appelait si bien lui-même. D’ailleurs, le petit journaleux avait osé empêcher notre ami Jean d’accéder à la tête de l’EPAD.
En plus, je dois avouer qu’aujourd’hui, je crains voir des pauvres venir s’installer dans ma ville. J’aimerais bien que Jean chasse l’horrible Fromantin qui ose construire des HLM.
Mais bon, continuons mon histoire. Je vais donc vous raconter pourquoi j’ai arrêté de voir mon ex-ami John Maverick qui mène un combat que j’espère voir un jour aboutir.

C’était le vendredi 29 mai 2011.
On allait organiser une partie de poker pour la fête du travail. Et j’avais eu l’idée d’inviter Kogoro Columbo. Effectivement, le choix de Kogoro Columbo me paraissait évident. Déjà, il fallait emmener un pigeon, et quoi de mieux comme pigeon qu’une ahurie qui passe ses journées habillé d’un kimono en plein Paris. En plus, Shimazu, malgré sa tête d’ahurie, a une jolie frimousse, et une poitrine intéressante. Si j’amenai ce phénomène, mes amis seraient tellement déconcentrés par cette folle qu’ils en oublieraient le jeu. A moi les gains.
Affaire qui roule, je décidais que la journée du vendredi aurait une seule tâche : convaincre Shimazu Kogoro Columbo de venir jouer au poker.
Je vins vers son bureau. Elle feuilletait, comme à son habitude, des pages et des pages de dossiers.
- Bonjour.
- Bonjour Derrick.
- Voilà, dimanche, mes amis et moi, on joue une partie de poker. Ça te dit de venir ?
- Hélas, Derrick, je suis dans la tristesse de devoir décliner.
- Un petit effort, que vas-tu faire ce dimanche.
- Je vais sans doute m’occuper de mon chat.
- Ton chat, toute la journée. Non, viens, on va s’éclater au poker !
- C’est-à-dire que, comment dire, je ne sais pas jouer au poker.
Encore mieux, je vais facilement la plumer.
- Et en plus, il paraît que c’est un jeu d’argent.
- Pas grave, je vais t’en prêter.
- Mais je ne sais pas jouer.
- Pas grave, on va t’apprendre.
- Bien, mais il faut être très compréhensif avec moi.
- Pas de problème.
Et puis si je la ruine, je pourrais toujours lui demander de payer les intérêts en nature.
- N’oublie pas, disons dimanche devant l’UGC de la défense à 15H.
- Bien, à dimanche 15H.
J’arrivais dimanche au lieu de rendez-vous, et j’y trouvais Kogoro Columbo qui était au-dessus de mes espérances. Elle avait encore son infernal kimono mais celui-ci était rose. Cette couleur la rendait encore plus ridicule qu’à son habitude.

Bon, faisons vite, tout le monde va nous regarder.
- Bonjour Shimazu
- Bonjour Derrick
- Je suis prête, allons-y. C’est à Neuilly.
- Quoi, ce n’est pas ici, dit Kogoro Columbo avec une voix déçue.
- Mais non, voyons, il n’y a pas de logement dans le centre d’affaire de la défense.
- Ah oui, je suis bête fit-elle de sa voix naïve.
Nous arrivâmes chez moi une demi-heure plus tard. Arriva Jack, Arnaud et John.
Nous nous installâmes autour de la table.
Je commençais à expliquer les règles.
« L’objectif est d’avoir des combinaisons. C’est celui qui a la meilleure combinaison qui gagne. »
Je lui décrivais l’ensemble des combinaisons, la paire, le brelan…
- Mon dieu, c’est compliqué fit-elle de sa toute petite voix. Je n’arriverai jamais à retenir toutes ces combinaisons.
- Mais non dis-je, c’est très simple.
- Je peux les noter sur un bout de papier.
- Mais si tu veux.
On apporta à Kogoro Columbo une feuille de papier.
- Alors deux cartes identiques, c’est la paire.
- Paire, P.A.I.R.E nota Kogoro Columbo à voix haute.
- Deux fois deux cartes identiques, mais pas quatre fois les mêmes, c’est la double paire.
- Double paire. D.O.U.B.L.E et P.A.I.R.E.
- Trois cartes identiques, c’est le brelan.
- Brolant, B.R.O.L.A.N.T.
- Non, brelan, avec un e, et sans t.
- Ah, d’accord, brelan, c’est B.R.E.L.A.N
- Voilà.
Etc.…
Ensuite, en laissant les jeux en vue, j’expliquais le déroulement d’un tour de jeu. Shimazu notait tous les détails sur sa feuille, répétant comme un perroquet ce que j’expliquais, sous les yeux ahuris de mes partenaires qui se demandaient où j’avais réussi à attraper ce phénomène.

Puis, une fois l’explication terminé, on allait enfin pouvoir commencer à jouer sérieusement, et au passage plumer Kogoro Columbo.
C’est John qui commença à donner. Il posa son briquet doré et distribua les cartes.
Shimazu posa son jeu sur la table. Il y avait un deux de trèfle et un trois de carreau.
- Mais Shimazu, que fais-tu ?
- Mais je pose mon jeu fit-elle d’une voix d’ahurie.
- Mais il ne faut pas poser son jeu.
- Mais on l’a posé à l’instant.
- Mais c’était pour la démonstration.
- Ah, je suis désolée. Désolée.
John redistribua le jeu. J’avais deux rois. Seul John se coucha. Shimazu et Jack suivirent. Moi de même.
Il arriva un as de cœur, trois de pique, deux de cœur.
Shimazu Kogoro, jamais à cours de questions idiotes, pointa l’as, et demanda :
- C’est quoi cette carte ?
- Ça, c’est l’as de cœur.
- Ok, je le note.
Et elle prit son stylo et marqua sur la carte « As de Cœur ».
Puis elle continua l’interrogatoire et désigna le trois.
- Et celle-là ?
- Shimazu, fis-je sous le rire mal dissimulé de mes camarades, il ne faut pas écrire sur les cartes.
- Mais c’était pour m’en rappeler, fit-elle d’une voix désespérée.
- Mais tu sais, on va t’aider.
Arriva un cinq de trèfle et un neuf de pique. Jack se coucha. Je mis mes deux rois. Shimazu déposa le sept de cœur et le valet de pique.
- Et j’ai, s’écria-t-elle, j’ai, faisait-elle en parcourant sa feuille, et j’ai… Ben je n’ai rien.
Je ramassais les gains.
C’était à Shimazu de donner. Elle donna trois cartes par personne.
- Mais Shimazu, c’est deux cartes.
- Ah, c’est vrai. Je vais redistribuer.
Bien, j’avais deux rois. Sorti sur la table deux as et un roi. Arnaud et Shimazu poursuivent. John et Jack se couchèrent. Une dame et un valet sorti.
Shimazu, de sa voix naïve fit avec sa tête d’ahurie :
- Et si j’ai deux as, je fais une combinaison avec sur ce qui est sur la table de quatre as, soit un, heu, un heu…
Elle fouillait sur sa feuille. Arnaud se coucha. Moi de même.
- Mince, je ne trouve pas fit Shimazu, il y a tellement de choses sur ma feuille.
- C’est un carré.
Tout le monde regardait Shimazu.
- Tu as gagné, tout le monde s’est couché, tu peux prendre tes gains.
- C’est vrai fit Shimazu en ramassant ses gains. Youpi, j’ai gagné, tralala, j’ai gagné chanta-t-elle.
Discrètement, je m’emparais du jeu de Shimazu, il n’y avait qu’un deux et un trois.
Et je pense que c’est là que je compris. Ce fut un choc.
Voyant que j’avais regardé son jeu, son visage d’ahurie chantonnant se crispa et devint sérieux. Il changea en l’espace d’une seconde. Elle sorti son kiseru, ajouta du tabac et l’alluma.
Puis, elle dit une voix sérieuse.
- En réalité, je sais parfaitement jouer au poker.
- Parfaitement jouer ? fis-je.
- Parfaitement. J’ai même été championne de poker à un tournoi de Las Vegas. L’importance étant que tu croies que je n’y connaisse rien.
- Mais pourquoi ?
- Tu crois que je ne t’ai pas vu venir. Du coup, je suis rentré dans ton jeu. Comme tu vois, je connais les règles, mais aussi les principes de bases, comme le bluff. On continu ?
- Sans problème, dis Jack, la partie peut commencer. Voyons comment se débrouille une championne.
Et là, mon cauchemar commença. Shimazu gagna rapidement de quoi rembourser ce que je lui avais avancé, puis, aidé de John, elle me lessiva, suivi d’Arnaud et de Jack.
La partie continua entre Shimazu et John. Elle dura. Au bout du vingtième tour, la partie n’était pas tranchée, malgré un avantage de John.
C’était à lui de distribuer.
Puis sur la table vint la dame de cœur, valet de cœur et dix de cœur. Les deux adversaires augmentèrent les mises. Vint la dame de trèfle. Les enchères augmentaient encore. L’as de carreau arriva sur la table.
- Tapis.
Et Kogoro Columbo mit l’ensemble de ses gains sur la table.
- Tapis fit John.
J’ai un full, deux as, trois dames, fit-elle en abattant son jeu possédant l’as de pique et la dame de pique.
- Mais moi, j’ai une quinte flush.
Et il posa l’as de cœur et un roi de cœur.
- Mais ce n’ai pas possible, fit Kogoro Columbo, vous ne pouvez pas avoir l’as de cœur.
- Mais si, dit John, il est sur la table, voyez par vous-même. Allez, soyez bonne joueuse.
Kogoro Columbo sorti de sa manche de kimono une carte. C’était l’as de cœur, annoté de « As de Cœur ».
- Ce n’est pas possible, fit Shimazu, car je possède l’as de cœur depuis une dizaine de tour. Je l’ai moi-même caché dans ma manche. Il s’agit de l’as de cœur original du jeu. Voyez, il possède l’écriture de tout à l’heure.
- Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
- Ça veut dire que je sais que vous trichez depuis le premier tour. Votre briquet est posé et prêt à refléter les cartes lorsque vous distribuez. J’ai donc pris exprès l’initiative de marquer l’as de cœur, car il s’agit d’une carte vitale. Et j’ai attendu, attendu que vous oubliez que j’avais annoté cette carte, pour la reprendre. Dès que je l’ai eu en main, je l’ai substituée.
Elle mit les deux as de cœur de côté. Pris le reste du jeu et compta les cartes. Il y avait cinquante cartes.
- Vous voyez, avec l’as que j’ai substitué, le compte y ait.
- Tricheuse ! cria John.
- Mais si j’ai bien suivit, il y a quatre cartes minimum dans votre manche gauche, plus pratique quand on est gaucher. Trois as étranger, et la carte échangée. Soyez bon joueur.
- Espèce de salope !
Il sauta sur elle. Nous l’agrippèrent. Nous primes sont bras gauche. Il y avait trois as et un trois de trèfle.
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#3
Quand j'ai lu le début de la résolution du premier meurtre j'ai vraiment eu peur, le truc des anneaux c'est typiquement le genre de déduction qui m'horripile, bon après ça s'est arrangé, le fait de repérer que le mec à la clé avec le même numéro de série que la clé de l'appartement, ça va encore dans le style que tu aimes tant du détail qui tue, c'est un motif suffisant pour que la police lui pose des questions. Peut-être pas pour qu'ils l'arrêtent non plus mais bon smile

Pour le chapitre 2, sur la première partie tu en fais trop sur le thème Kogoro joue la naïve, qui peut croire qu'elle ne sache pas reconnaitre une carte smile Sinon la scène de triche est correcte, la méthode utilisée du briquet réfléchissant est crédible et celle pour le confondre en marquant la carte l'est aussi.

Sinon globalement, fais des efforts sur le style, travaille les liaisons entre tes phrases, et entre tes scènes, soigne les transition c'est important pour établir une atmosphère et essaie aussi d'apporter un peu de nuances dans les personnages, le narrateur est peut-être un con mais il faut quand même qu'il ait quelques qualités sinon ça va être une corvée de le lire.
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#4
Avec un kimono rose, on croit à toutSmile
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#5
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Prions pour les profs de français qui ont disparu de ce topic.
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#6
J'attends un peu de voir la suite La Ludwig
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#7
(20-02-2012, 04:39 PM)Darth Nico Wrote: J'attends un peu de voir la suite La Ludwig

J'écris lentement, donc la suite viendra lentement. Mais il n'est pas interdit de commenter les deux premiers chapitres.
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#8
Le prochain chapitre sera encore une enquête. Au chapitre 4, on commencera les choses sérieuses avec du cul (il faut attirer le lecteur). Au chapitre 5, on introduira le méchant...
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#9
Chapitre 3 : L’art de débusquer des cadavres par Kogoro Columbo

S’il y a une personne qui a un talent inouï pour débusquer les cadavres là où l’on s’y attend le moins, c’est bien Shimazu Kogoro Columbo.
Ce talent a permis de résoudre l’affaire Stéphanie de Montpensier et de faire la renommée du cabinet Mallet Maigret.
Mais pour commencer, rappelons qui est Stéphanie de Montpensier.

Stéphanie de Montpensier était issue d’une vielle famille de la noblesse française. Elle avait, lors de sa mort, l’âge de 25 ans. Elle était blonde, et portaient toujours des habits luxueux.
Comme c’est souvent le cas dans la noblesse française, elle avait épousé Julien de Rastignac. Il s’agissait d’un riche industriel. Mais il s’était vite appauvri suite à des choix désastreux à la tête de Rastignac Entreprise. Il avait été mis en minorité au sein du conseil d’administration.

Ce n’était pas le cas de sa femme. Celle-ci avait commencé à écrire un roman : « Recherche amoureux désespérément ». Les aventures de son héroïne littéraire, Jeanne Nuncigen, avait passionné des lectrices en France, puis dans le monde entier.
Toutes les femmes et les jeunes filles rêvaient d’être Jeanne Nuncigen, recherchant et trouvant l’âme sœur, recherchant et trouvant le prince charmant.

Son héroïne devenant un idéal féminin, Stéphanie de Montpensier décida de s’engager dans la littérature. Ainsi, chaque année, elle racontait les histoires de jeunes filles recherchant le grand amour et le trouvant au bras de l’homme parfait et idéal.
Chaque livre de Stéphanie de Montpensier touchait le cœur de lectrices recherchant l’homme avec qui il fallait vivre sa vie. Chaque lectrices de Stéphanie de Montpensier s’évadait en s’identifiant à ses héroïnes vivant le parfait amour avec l’homme de leur rêve.
Je dois reconnaître que ses romans ont souvent été pour moi grande source d’inspiration.

Mais revenons à notre affaire. Elle commença le Lundi 6 juin 2011.
Ce jour-là arriva une vielle dame. Elle devait avoir environ 80 ans, mais elle marchait néanmoins d’un pas ferme. Elle avait un tailleur noir et un chapeau. Elle portait des perles d’une grande valeur autour du cou.
Elle arriva devant l’accueil.
Sylvie la reçue.
- Que puis-je pour vous, madame ?
- Je souhaiterais parler à monsieur Maigret Mallet.
- Je vais voir s’il peut vous recevoir.
Sylvie téléphona. Puis elle répondit :
- Il peut vous recevoir. Veuillez patientez un instant.
On mit à disposition un fauteuil dans la salle d’attente. Heureusement que Kogoro Columbo était enfermé dans son bureau. Notre crédibilité en aurait pris un coup si notre riche cliente tombait nez à nez avec l’ahurie en kimono.

Une fois que le patron en eut fini avec ses affaires, on introduisit dans son bureau notre cliente. Elle lui sera la main et elle s’assied devant lui.
Elle commença son exposé.
- Bonjour, je m’appelle Anne de Montpensier. Je suis la grand-mère maternelle de Stéphanie de Montpensier.
- Bonjour, Monsieur Maigret, pour vous servir. Que puis-je pour vous ?
- Voilà, mon fils a arrangé le mariage de ma petite fille. Elle lui a soufflé le mari qu’elle devait épouser. Je n’étais pas favorable, mais c’est comme ça. Mon fils a fait épouser à Stéphanie Julien de Rastignac. A l’époque, il avait une affaire fleurissante. Mais des choix stratégiques désastreux ont fait qu’il s’est beaucoup endetté. Il a perdu la présidence de son conseil d’administration. Ce n’est pas le cas ma fille. Comme vous le savez, elle écrit des romans qui ont un véritable succès. Elle est devenue très riche, et commence à rencontrer des hommes respectables. Je souhaiterais provoquer le divorce. Je souhaiterais que vous fassiez suivre son mari, Julien de Rastignac jusqu’au 4 juillet.
- Je m’en charge.
- Bien, affaire entendue.
Et c’est ainsi que le soir, je fus chargé de suivre Julien de Rastignac.

Je commençais l’enquête à Saint Maur des Faussés.
Stéphanie de Montpensier y habitait une somptueuse maison. Elle y collectionnait les statues de plâtres qu’elle exposait dans son jardin. Il y avait entre autre Athéna, déesse de la sagesse et de la guerre, ou Diane, déesse de la chasse. Personnellement, j’admirais la statue d’Aphrodite, déesse de l’amour.
Une pièce était allumée. C’était la salle à manger. On y voyait Julien de Rastignac et Stéphanie de Montpensier assis aux extrémités d’une grande table.
Ils mangeaient.
Planqué, je commençais mon travail d’investigation en prenant des photos.
Puis, chaque jour, je filais Julien de Rastignac.
J’avais vite obtenu de quoi faire sauter son mariage.
Il allait souvent au casino de Paris où il avait perdu une somme importante.
Côté gente féminine, il n’y allait pas de main morte. Il avait eu des aventures avec des prostituées du bois de Vincennes et il était allé dans des clubs libertins comme le Club 17 à Paris.
Il avait également emmené une riche bourgeoise à Saint-Tropez sur son yacht et je vous garantis qu’il l’avait bien sauté après une bonne fellation.

Le 13, jour où le couple installait dans son jardin une statue du dieu Ares, j’avais déjà un dossier solide prêt à faire voler en éclat le mariage.
C’était avant le weekend du 18-19 juin où il s’était tapé sa bourgeoise à Saint-Tropez.

Le schéma était d’ailleurs souvent le même. La journée, il allait chez l’une de ses maîtresses et se la tapait. Le soir, il dinait avec sa femme, et ensuite, il partait dans les clubs libertins ou au bois de Vincennes où il continuait à satisfaire ses besoins sexuels.

Le mercredi 22 juin, Mallet Maigret organisa une réunion pour faire le point sur les différentes affaires. On commença par celle de Kogoro Columbo, toujours habillée de son kimono. Elle enquêtait avec Rosa sur un vol de plans dans la société Bolloré. Ses brevets étaient liés à auto lib.
Rosa commença :
- L’enquête sur les vols de plans n’a pas été facile, mais je propose de laisser la parole à Shimazu qui a eu l’intuition qui nous a permis d’aller chercher dans le bon sens.
- Merci. Bien, les plans ont disparus, c’est un fait. Mais ils ne sont pas apparus ailleurs. A l’aide de Patrick, nous avons fait des recherches dans toutes les bases de données des entreprises qui auraient pu être intéressées par ces brevets et ces plans : rien. Nous avons été à l’étranger et rien. Et ce détail m’a chagriné. Pourquoi voler des plans pour ne pas les utiliser, ne pas les vendre ? Et si le but était de faire croire que on les avait volé, ou de les voler pour ne pas les vendre, pourquoi ? J’ai donc fait pirater par Patrick l’ensemble des boites mails des employés qui avaient accès à ces plans. Le directeur technique a reçu un dépôt, signalé dans un de ses mails, mis sur un compte au Luxembourg. Nous avons vérifié cette information. En réalité, il n’a pas vendu les plans. Il avait pour objectif de les faire disparaître. Selon l’ensemble de ses mails, que nous avons décortiqué, il fera fuiter l’information à la presse. Comme l’enjeu est vital pour l’industrie automobile, l’action chutera. Nous avons fait des recherches qui nous ont permis d’identifier des groupes prêts à lancer une OPA.
- Bien, j’ai lu le dossier répondit Mallet Maigret. Tu as fait un très bon travail. De plus, le dossier est très complet.
Normal pour un dossier qui fait prêt de cinq cents pages. Shimazu Kogoro Columbo a vraiment fait travailler Patrick.
- Bon, fit Mallet Maigret, à toi Derrick.
- Bien, fis-je en faisant passer les photos. On peut dire que le mariage va être annulé. Julien de Rastignac, en plus de perdre des sommes importantes au casino, a de nombreuses maîtresses. Il passe sa journée à les voir, rentre le soir diner avec sa femme, et après file dans les clubs échangistes ou au bois de Vincennes où il se tape des putes.
Les photos arrivèrent dans les mains de Shimazu Kogoro Columbo. Elle les regardait avec une tête tellement sérieuse que je me mis à l’interpeler.
- Quelque chose ne va pas, Shimazu ?
- Quand cette photo a été prise ?
Elle me montrait une photo où l’on voyait Stéphanie de Montpensier manger avec son mari.
- Elle a été prise le 6 Juin.
- Et celles-là ? Demanda-t-elle en en étalant une série.
- Après le 13.
Elle alluma son ordinateur portable, et rechercha sur internet des photos de Stéphanie de Montpensier. Elle regarda en détail une photo de Stéphanie de Montpensier signant des dédicaces à un salon du livre.
Puis elle avança les photos prises après le 13.
- Derrick, pour quel motif vas-tu faire annuler le mariage ? Me demanda-t-elle ?
- Mais c’est évident, pour adultère. J’ai un dossier solide.
- Je suis dubitative, car la personne sur ces photos n’est pas Stéphanie de Montpensier, c’est évident.
- Hein, quoi, tu délires, c’est la même personne, ça se voit.
- Pourtant je maintiens que la personne sur ces photos n’est pas Stéphanie de Montpensier.
- Bien, fit Mallet Maigret, vous pouvez vous retirez. Shimazu, tu restes ici, je souhaiterais te parler.
Nous nous retirâmes.
J’étais content de voir Shimazu Kogoro Columbo retenu par le patron.
Au bout d’une demi-heure, je fus appelé dans le bureau de Mallet Maigret.
J’étais assis devant lui, à côté de Kogoro Columbo et son infernal kimono.
- Bien, Derrick, tes photos sont de très bonnes qualités. Shimazu les a regardé attentivement et a remarqué un détail qui cloche. Elle pense, à juste titre pour ma part, que la personne sur les dernières photos n’est pas Stéphanie de Montpensier. Tu téléphoneras à ton ami Jack Lestrade pour qu’il puisse t’accompagner samedi 25. Tu te fieras à Shimazu, elle t’expliquera le reste.
Je téléphonais donc à Jack pour lui raconter la dernière trouvaille de l’ahurie en kimono. Il acceptait de m’accompagner, curieux de savoir ce que Shimazu allait encore trouver.

Le Samedi, accompagné de Jack et de Kogoro Columbo, nous fumes introduit dans le salon de Stéphanie de Montpensier. Il y avait Julien de Rastignac.
On nous offrit à boire.
Jack commença.
- Bien, cette jeune personne, fit-il en désignant Kogoro Columbo, pense que vous n’êtes pas Stéphanie de Montpensier.
- C’est ridicule, fit la femme.
- Que peut-on attendre d’un phénomène en kimono dis-je sur un ton moqueur.
Shimazu Kogoro Columbo sorti son kiseru, le bourra de tabac, l’alluma et en tira une bouffée.
- Pourtant, dit-elle, je suis persuadée que vous n’êtes pas Stéphanie de Montpensier.
- C’est ridicule, voyons, je suis Stéphanie de Montpensier.
- Ce n’est pas vrai. Je pense que vous êtes une actrice payée pour jouer son rôle. La vraie a disparue. Mais dans un premier temps, il va m’être facile de démontrer que vous n’êtes pas Stéphanie de Montpensier.
- Alors, dites-nous votre démonstration.
Kogoro Columbo prit un stylo et le lança en direction de Stéphanie de Montpensier en criant « Attrapez ».
Elle leva son bras gauche et attrapa au vol le stylo.
- Alors cette démonstration, fit Stéphanie de Montpensier.
- C’est fait, répondit Kogoro Columbo, vous venez de vous trahir.
Kogoro Columbo sorti le dossier contenant mes photos. Elle commença par une photo où l’on voyait le couple manger, photo prise le 6.
- Voyez cette photo, il s’agit de la vraie Stéphanie de Montpensier. Elle est en train de tenir sa fourchette de la main droite. J’ai donc fait des recherches antérieures.
Kogoro Columbo sorti une autre photo.
- Il s’agit d’une photo de dédicace que j’ai recherchée moi-même. Voyez, il s’agit sans aucun doute de la vraie Stéphanie de Montpensier. Elle signe de la main droite.
Puis Kogoro Columbo sorti une photo du 14.
- Sur cette photo, c’est vous. Vous tenez votre fourchette de la main gauche. Hors, là où la vraie Stéphanie de Montpensier est droitière, vous vous êtes gauchère. Et vous venez de le prouvez en attrapant le stylo de la main gauche. Vous n’êtes donc pas Stéphanie de Montpensier.

Julien de Rastignac applaudit.
- Très bien, détective, brillant. Mais vous savez, ma femme veut être tranquille. Donc Sarah, qui est actrice, la remplace.
- Je ne crois pas, répondit Kogoro Columbo. Vous allez peut-être ensuite me sortir une excuse du genre ma femme a disparue et j’engage une comédienne pour la remplacer, ou je ne sais quoi. Mais ce n’est pas la réalité. En réalité, je pense que vous avez assassiné ou fait assassiner votre femme.
Julien de Rastignac rigola.
- Très bien, détective, mais sans cadavre, pas de preuves.
- Vous savez, j’adore lire les polars, les regardez en film, suivre les séries. C’est ce qui a construit ma vocation. Je suis une admiratrice de Sherlock Holmes, et mon auteur préféré est Edogawa Rampo. Chaque jour, je le bénis d’avoir importé la littérature policière dans mon pays. Pour le cadavre, je ne peux travailler que par hypothèse. Où se trouve le cadavre de votre femme ? Je n’ai pas de certitudes. Peut-être ne le trouverais-je pas aujourd’hui, mais j’ai ma petite idée sur la question. Sortons dehors.
Nous sortîmes dehors. Kogoro Columbo sorti du coffre de ma voiture un carnet, une calculatrice, un mètre, un oscilloscope et un système émetteur/récepteur d’onde ultra sonore.
- Depuis quand as-tu ce matériel m’écriais-je ?
- Depuis que je l’ai demandé à monsieur Maigret.
Puis Kogoro Columbo alla vers la statue d’Aphrodite.
- J’ai un film policier que j’ai beaucoup aimé dans les polars français, c’est « Poulet au vinaigre ». Le film est formidable.
Puis elle mesura le socle de la statue en plâtre.
- Nous avons deux mètres. Soit d = 2m.
Puis elle installa son matériel.
- Bien, le retard est de 830 µs. Donc t = 830 µs. Soit une vitesse du son de 2400 m/s. Cette mesure sert d’étalon.
Puis elle alla vers la statue d’Ares.
- Le socle de cette statue, qui selon les photos est récente, est de 3m. Donc, comme cette statue est en plâtre, la durée attendue est de 1250 µs.
Elle effectua les mesures.
- Et nous trouvons 2320 µs. Soit environs 1 ms de trop. Ce qui veut dire qu’il y a un moment ou le son traverse un autre milieu que le plâtre. Comme un cadavre peut-être ?
Sur ces mots, Julien de Rastignac et Sarah qui avaient suivi la démonstration de Kogoro Columbo s’enfuirent. Nous les pourchassâmes avec Jack et nous les rattrapâmes. Les renforts de polices arrivèrent rapidement. Ils cassèrent la statue d’Ares, trouvant le corps sans vie de Stéphanie de Montpensier.
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#10
Intéressant le coup des statues smile

Mais le coup du stylo et de la fourchette, ce n'est qu'à moitié convaincant. Il me semble que tout le monde, gaucher ou droitier, tient sa fourchette de la main gauche, non ? C'est comme ça qu'on apprend. Je suis gaucher, je tiens quand même ma fourchette à gauche, je n'inverse pas.
Disons que l'actrice se trahit un peu vite. Le coupable aurait pu voir venir ce gros détail quand même.

Elle pourrait se trahir si SKC lui demande, sous un faux prétexte, d'écrire un mot et en prenant spontanément le stylo de la main gauche, alors que la vraie est droitière (ou l'inverse). Mais là aussi, ce serait assez "facile".

Ou en développant davantage : SKC a un doute, se renseigne sur la vraie Stéphanie, puis pose des questions pièges à la fausse. Celle-ci tient bon, et au dernier moment, "une dernière question" Columbo : et là, la sosie se trahit sur un détail crucial. "Comment avez-vous pu fêter votre anniversaire à Paris le 11 janvier 2010, alors que vous étiez censés être à une salle de ventes à New-York, où une grève des avions a paralysé tous les trajets transatlantiques jusqu'au 14 janvier ?"
Par exemple, mais il y aurait mieux à trouver (plus convaincant, un souvenir d'enfance, je ne sais pas) Spamafote
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