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^Tales of the Scud^ - Episode II : The Gate of Farfax
#1
Le consortium Garfield®[/orange]Garfield

en association avec

La Gronico:LeLudwig:Goldwyn Mayer Inc.©


présentent



* NICOLASARTS *

Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...




^TALES OF THE SCUD^<!--/sizec-->

EPISODE II : THE GATE OF FARFAX<!--/sizec-->



Un an après la libération du secteur de Farfax, la guerre des Clones n'est pas terminée : au contraire, les armées Séparatistes harcèlent plus que jamais toutes les positions de la République. Le Chancelier Palpatine a ordonné une intensification de la guerre et allongé la durée de son mandat au-delà de la limite prévue...
McRye a gagné ses galons de capitaine de flotte, tandis que Kyrian Tel a continué son entraînement de Jedi avec son maître Saesee Tiin. Alors que le chevalier revient de mission à Da Soocha, des évènements graves se déroulent au coeur même du palais du Sénat...<!--sizec-->
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Sabrelaser

Dans l'espace noir tacheté d'étoiles, le signal de la balise bippa et passa au vert quand le starfighter de Kyrian Tel coupa son laser de repérage. Le chevalier Jedi détacha son appareil de l'anneau d'hyperpropulsion et pénétra dans l'atmosphère nuageuse de la capitale galactique, Coruscant. La gigantesque cité aux mille milliards d'habitants était semblable à elle-même : si immense que l'Å“il humain ne pouvait l'embrasser, saturée du trafic aérien sur des centaines d'étages de défilés de speeders, inextricablement complexe, labyrinthe infini de villes-continents encastrés les unes dans les autres.
Kyrian n'était pas fâché de retrouver bientôt le confort du temple Jedi, lieu familier entre tous, propice au repos et à la contemplation, après plusieurs mois d'une rude campagne contre le clan bancaire. Le com' de bord sonna pour annoncer une communication urgente. Kyrian la prit : c'était maître Saesee Tiin, le pilote Jedi du conseil, qui appelait son élève.
- Kyrian, content de vous revoir, sourit l'Ikotchi. Hélas, vous allez devoir repousser le moment de profiter du temple. Approchez du palais de la Chancellerie et tâchez de repérer un véhicule au comportement suspect… Le palais est en émoi, il vient de s'y dérouler des évènements extrêmement graves. Recontactez-moi dès que vous avez du nouveau.

Kyrian soupira et poussa les moteurs à fond, avant de s'engager dans l'intense nuée de speeders qui gravitaient autour du palais de la Chancellerie…

Sabrelaser

McRye essuya son galon de capitaine de flotte, sur lequel il venait de faire tomber une miette de canapé au caviar. Il finit son verre de whisky corellien et s'en fit resservir un autre, puis continua le récit de ses derniers exploits aériens, pour deux pulpeuses jeunes femmes pendues à ses lèvres. Son uniforme impeccable d'officier Républicain décuplait son charisme et tout le monde se retournait pour admirer l'un des héros de la guerre.
Dans la vaste salle de réception du palais, l'insigne du clan Korbo s'affichait fièrement partout, resplendissant, conquérant, oiseau de proie d'une arrogance triomphante.
Non loin de McRye, son supérieur, le colonel Platokiff, la soixantaine grisonnante, discutait politique, le cigare à la main, avec le le Baron Fel de Korbo. Mais le héros du jour n'était pas l'un des officiers de la flotte ; c'était Cliss de Korbo, petit-neveu du vieux duc Lepto, qui venait de décéder et avait signifié dans son testament son vÅ“u formelle de voir Cliss prendre sa succession.
Du jour au lendemain, Cliss, d'abord seigneur des exploitations de Farfax, accédait à l'une des distinctions suprêmes de son clan, l'entrée dans le conseil des sept Princes, sous l'égide du Baron Fel. Le Duc Lepto, deuxième du nom, avait tout pour plaire à l'armée, aux industriels, aux femmes et l'opinion : beau, guerrier, courageux, il avait fait ses preuves un an auparavant lors de la bataille contre le clan bancaire, aux côtés du lieutenant McRye. Il avait défendu le système Farfax et aujourd'hui, il était certain d'en devenir le nouveau gouverneur : c'était une question de jours. Le petit seigneur de ce coin reculé était devenu un chef de guerre, attirant ainsi l'attention de son vieil oncle.

Désormais, Cliss faisait oublier son ancien nom et ne se faisait plus appeler que Duc Lepto, sauf par ses proches. Il tapa de l'ongle sur sa coupe en cristal pour demander le silence ; il attendit d'être bien en vue de tous, et au milieu du silence, pour prononcer un petit discours de bienvenue à ses invités, avant de prononcer un court éloge de l'ancien Duc, de jurer de continuer ce qu'il avait entrepris puis de terminer sur une courte description de la force conquérante que représentait le clan Korbo. Ses dames étaient ravis, de même que les partenaires commerciaux, qui hochaient la tête d'approbation en finissant leur verre.
Même le colonel Platokiff, qui en avait vu d'autres, devait avouer qu'il se laissait prendre au charme du discours du duc. Le discours de ce dernier fini, il alla serrer la main de plusieurs partenaires importants, pendant que McRye reprenait le fil de son récit, deux filles à ses bras, l'une pour lui porter à la bouche des toasts, l'autre pour remplir son verre.
Il avait connu des journées pires.
Les filles manquèrent de tomber en pâmoison quand le duc en personne vint le saluer et échanger quelques paroles martiales sur cette guerre, le général Grievous et l'urgence d'en terminer bientôt.

McRye remarqua à ce moment-là que le colonel Platokiff prenait une conversation au com' et paraissait soudain contrarié. Le duc Lepto s'éloigna pour saluer d'autres invités, par ordre décroissant de mérite, tandis que le colonel s'approchait de McRye pour lui annoncer que la fête était finie pour eux :
- Il vient de se passer des choses graves au palais de la Chancellerie, capitaine, lui souffla t-il à l'oreille. Nous sommes convoqués sur l'heure !
Tristement, McRye finit son verre et promit aux filles de revenir très bientôt. Elles pleuraient presque de le voir partir, mais dès qu'il eut le dos tourné, elles trouvèrent bien vite un autre bellâtre auquel s'accrocher pour le reste de la réception…

Sabrelaser

En apercevant un speeder civil à la conduite erratique, Kyrian se dit qu'il venait peut-être de trouver ce qu'il cherchait. Il était aux couleurs de la Chancellerie : sans doute un appareil d'entretien ou du personnel. Il descendait vers les autres couloirs aériens, plus bas, entre deux rangées de bâtiments hauts comme des falaises. Prudemment, le chevalier suivit depuis son chasseur, avant que le speeder ne commence à descendre de plus en plus vite et à accélérer à mesure qu'il descendait. Kyrian le suivit résolument et dut s'engager dans une descente d'abord risquée, puis presque folle, vertigineuse, plongeant vers les niveaux inférieurs de la cité, sur plus de quinze kilomètres de dénivelées, pendant que le speeder qu'il poursuivait dégringolait maintenant à la verticale.
De la fumée noire sortait du cockpit et du réacteur gauche. Kyrian tenta de le contacter, malgré la rapidité de la descente. Il poussa ses moteurs pour arriver à sa hauteur et n'aperçut pas le passager par la vitre fumée. Le passager avait complètement perdu le contrôle et le véhicule menaçait d'aller s'écraser. Le Jedi passa sous le speeder emballé, puis, grâce à une poussée de la Force, le fit ralentir. Dans sa chute, le véhicule allait rencontrer une portion de voie bétonnée à grande vitesse ; il y avait peu de trafic dessus. C'était le meilleur endroit : Kyrian envoya le speeder terminer sa course sur la voie.
L'appareil se redressa à l'horizontal puis termina sur le ventre, en freinant dans un jaillissement d'éclair et de fumée, le dessous broyé en même temps que la chaussée. Des speeders durent freiner au dernier moment, et il y eut un beau début de carambolage sur la route, tandis que Kyrian remontait en chandelle et se posait à son tour sur la route. Le speeder était maintenant à l'arrêt, et devant lui, un immense bouchon était en train de se créer. La voie était complètement congestionnée. Le Jedi courut au speeder et découpa au sabre une ouverture dans la coque et se précipita à l'interieur. L'âcre fumée noire rendait l'atmosphère irrespirable. Dans le cockpit, il s'aperçut que le pilote était un droïd ! Il avait eu le bas du corps arraché, vraisemblablement par l'explosion d'une bombe.
Peu après, le Jedi ressortait, le droïd dans les bras. Le sauvetage de ce genre d'accidenté était une première pour lui : d'habitude, il réservait au droïd un bon coup de sabre dans les jointures !

Sabrelaser

Le colonel Platokiff et le capitaine McRye arrivèrent au pas de charge dans les couloirs du palais de la Chancellerie. Tout le bâtiment était en émoi et la nouvelle circulait de couloirs en couloirs, par tous les soldats, les employés, les domestiques, les droïds !… On venait de tenter d'assassiner le chancelier Palpatine ! L'assassin était en fuite, la responsabilité de tout le monde était en cause et le chancelier convoquait dans son bureau tous les gradés présents dans un rayon de 1000 kilomètres, même les gens de la flotte comme Platokiff et McRye et même les deux seuls Jedi présents sur Coruscant pour l'heure, Maître Tiin et le chevalier Tel.
Les deux officiers arrivèrent dans le grand bureau du Chancelier, aux couleurs bordeaux, avec la baie vitrée qui permettait d'admirer la vue sur toute la cité des bâtiments politiques. Et le chef de la République était d'une humeur massacrante. Tous les officiers présents étaient au garde-à-vous, immobiles, pendant que Palpatine allait et venait devant eux en énonçant ses récriminations.
L'inqualifiable défaut du service de sécurité, la menace sur l'Etat… Que se passerait-il si même à Coruscant on ne pouvait plus garantir sa sécurité ? Grande victoire pour les Séparatistes, d'envoyer ainsi un assassin en plein cÅ“ur de la capitale, dans l'endroit le plus protégé de la Galaxie !
Palpatine prenait soin d'accuser soigneusement tout le monde mais d'adoucir la responsabilité de son propre service de gardes aux costumes rouges. Saesee Tiin et Kyrian Tel arrivèrent un peu après et eurent droit à leur part de savon !
Palpatine en voulait particulièrement aux Jedi de n'avoir pas su garantir sa protection. Désormais, il fallait tout mettre en Å“uvre pour retrouver le responsable.

Quand le Chancelier signifia à tous qu'ils pouvaient partir, ce fut un soulagement. Rarement on avait vu le premier personnage de la République aussi remonté. Mais il y avait de quoi, même à outrepasser ses fonctions en convoquant tous les corps de l'armée et du civil pour les accuser ensemble !
Kyrian Tel et McRye se retrouvèrent dans le grand hall et se mirent un peu au courant de cet attentat. Les débuts de l'enquête montraient que l'assassin s'était enfui en usant d'un leurre, le droïd piégé que Kyrian avait poursuivi.
Le Jedi discuta avec l'un des chefs de la sécurité personnelle du Chancelier, qui lui apprit qu'ils avaient failli attraper l'assassin : ils l'avaient blessé avant qu'il ne parvienne à s'enfuir au dernier moment. Et le coupable avait lâché son arme, que le garde tendit à Kyrian : c'était un sabre-laser !
Un manche gravé d'inscriptions et de dessins tortueux. Quand Tel l'alluma, il en sortit une lame couleur d'argent. Couleur très inhabituelle pour quelqu'un qui était certainement un élève de Dooku…

Saesee Tiin repartit avec Kyrian seul et lui dit qu'il resterait au palais pour élucider certaines choses, pendant que le chevalier se lancerait à la poursuite du Sith.
- Utilisez la Force. Un serviteur du côté obscur ne pourra vous échapper longtemps. Pour ma part, je vais rester ici pour interroger les différents officiers de la sécurité. Entre nous, cela me semble bien étrange qu'un tueur ait pu s'infiltrer ici et qu'il ait réussi à repartir dès lors que les gardes du palais l'avaient à portée de main. Ou alors c'est quelqu'un de très dangereux mais pourquoi dans ce cas a t-il manqué son coup ?
Kyrian comprenait les inquiétudes de son maître. Il ressortit sur la terrasse pour y prendre son chasseur et s'envola au-dessus des bâtiments de la grande cité blanche.

A suivre...Sabrelaser
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#2
Quote:Elles pleuraient presque de le voir partir, mais dès qu'il eut le dos tourné, elles trouvèrent bien vite un autre bellâtre auquel s'accrocher pour le reste de la réception…

Ah la tragique inconstance féminine pleure

Quote:Quand les deux officiers arrivèrent dans le grand bureau du Chancelier, aux couleurs bordeaux, avec la baie vitrée qui permettait d'admirer la vue sur toute la cité des bâtiments politiques.

Voilà ce qui arrive quand on se perd dans ses propositions, on oublie la principale Whistle


Aaaah en tout cas ça fait plaisir de relire du Gronico's Original &copy; biggrin
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#3
sdm,11/09/2005 à 02:57 Wrote:Voilà ce qui arrive quand on se perd dans ses propositions, on oublie la principale Whistle
Hehe Je_sors
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#4
^Tales of the Scud^

Les deux officiers de la flotte républicaine ne tenaient pas à s'attarder dans le palais. Ils en avaient assez entendu comme ça et ils n'étaient absolument pour rien dans les défauts de la sécurité des lieux !
Bien sûr, ils souhaitaient l'arrestation rapide du meurtrier en puissance –d'autant qu'ils avaient une grande admiration pour Palpatine le politicien efficace et homme d'action – mais là, le Chancelier y était allé un peu fort !
Le colonel Platokiff préféra changer de sujet :
- Dommage que nous ayons eu à quitter si précipitamment la réception du clan Korbo. Ce sont des gens qui savent recevoir. Et le Duc Lepto est quelqu'un qui a toutes nos sympathies. Il a raison de se voir déjà gouverneur de Farfax : l'actuel gouverneur n'a pas la carrure d'affronter une situation de guerre. Et Lepto ne cache que pour son investiture, il va tenter un coup de force. Nous le soutiendrons car le moment venu, il saura renvoyer l'ascenseur et son aide sera la bienvenue. Cette guerre ne pourra pas s'éterniser. Les moyens de nuisance des Séparatistes sont grands, mais à moyen terme, leurs chances de succès sont vraiment dérisoires. Il faut déjà penser à l'après-guerre. De plus en plus, le clan Korbo sera proche de la République. L'un des sept Princes pourrait devenir sénateur, qui sait ? Lepto se verrait bien représentant de Farfax. Toutes les ambitions sont permises.
"Déjà, aujourd'hui, la nomination du Duc sur Coruscant constitue une victoire pour son clan. Il se murmure que jadis, quand Cliss n'avait encore que quatre ans, il fut présenté au temple Jedi car on pensait qu'il avait des dispositions pour y devenir Jedi plus tard. Mais maître Yoda refusa de prendre le jeune Korbo parmi ses apprentis. Ce fut un camouflet et la brouille entre les Korbo et les Jedi fut durable. Les choses s'arrangent aujourd'hui : en situation de guerre, les rivalités changent…
"Tout cela pour vous dire, capitaine, que très bientôt, le Duc va partir en campagne. Et comme vous êtes déjà allé à Farfax, vous êtes tout désigné pour mener la flotte là-bas. Dès lors, rendez-vous dans vos quartiers et préparez vos hommes ! Prenez contact avec Lepto de Korbo et convenez de votre départ !
- A vos ordres, colonel ! je vais aller passer mes hommes en revue !

Le capitaine claqua des talons, la main sur la casquette et, pris du frisson des batailles à venir, se fit conduire à la caserne. Ca allait barder là-dedans !

Sabrelaser

Kyrian avait gardé avec lui le sabrelaser perdu par le fuyard. Il tâcha de se concentrer dessus, car le sabre est profondément marqué, en règle générale, par la présence de son utilisateur. Le Jedi ferma les yeux et ressentit la peur, la haine, la souffrance du Sith ; il put également déterminer vers où il avait fui. Il descendit le long des grands blocs de ville, pour se retrouver six kilomètres plus bas, au niveau des quartiers industriels, presque entièrement occupés par les droïds et remplis de grosses machines automatisées qui fournissaient énergie, eau, air conditionné aux hauteurs privilégiées de Coruscant.
La présence se faisait plus palpable à mesure que Kyrian survolait ces zones industrielles très denses et complexes. C'était comme suivre une trace lumineuse résiduelle. Mais c'était comme une lumière noire jetée par le passage de l'assassin.
Tel se posa à proximité d'une petite usine de retraitement des eaux usées. Il sentait que le coupable se cachait là. Mais pour quelle raison, mystère… Il ne pouvait trouver dans ce lieu un quelconque moyen de quitter la planète. Il ne pouvait plus être bien loin.

Le Jedi avança jusqu'à l'entrée ; ce ne fut qu'à l'intérieur qu'il vit qu'il n'y avait que peu de droïds intelligents dans le secteur. La plupart était juste des machines automatisées, sans aucune autonomie de choix. Un détail attira, au détour d'un couloir, l'attention de notre héros : il y avait un droïd coupé en deux, coincé entre deux containers. Kyrian l'examina et soupçonna vite qu'il avait reçu un coup de blaster, ou même de sabre-laser…
Peu après, au milieu du ronronnement des machines et du silence artificiel des lieux, le Jedi croisa un droïd plutôt procédurier qui commença à lui demander ce qu'il faisait là, et comment il avait été admis dans l'usine. Face à des explications trop peu convaincantes, le droïd alerta un de ses collègues de la surveillance qui vint poliment proposer à Kyrian de le raccompagner à la porte… Le Jedi obtempéra docilement. Il espérait lui fausser compagnie rapidement. Malheureusement, le droïd ne relâchait pas sa surveillance et le Jedi dut en venir aux moyens radicaux : la lame bleue laser de son sabre jaillit un instant, le temps de lui découper proprement le cou –il serait même facile de le réparer, ce pauvre robot de surveillance, tellement la découpe était nette.
Puis, sans perdre de temps, Kyrian se hâta de retourner dans l'usine. La sécurité n'était vraiment pas optimale. Il est vrai que cette petite usine n'avait rien pour attirer l'attention.
Peu après, Tel arrivait au centre du bâtiment ; une passerelle métallique lui permettait de passer au-dessus de grosses cuves où bouillaient toutes sortes de liquides pâteux rentrant et sortant par de gros conduits ronflants.
Une passerelle étroite, bien en hauteur, fragile. L'endroit idéal pour une embuscade : Kyrian se mit aux aguets et il fit bien. La Force lui permit d'anticiper de très peu l'assassin qui tomba des tuyauteries du plafond : il plongea sur le Jedi, sabre allumé, mais Kyrian fit volte-face et la lame d'argent du Sith frappa contre son sabre bleu !

Kyrian recula pour se remettre en garde et toiser l'ennemi : il était petit et souple ; humanoïde à peau jaune épaisse, grandes oreilles, presque chauve, grimaçant : il correspondait à la description sommaire que lui en avait donné les gardes de Palpatine.
Le Sith se lança sur lui en rugissant mais le Jedi para son coup, avant de lancer une série de contre-attaques rapides. Lui qui avait l'habitude de disposer de tout le terrain pour se déplacer pendant un combat, il était gêné sur cette plate-forme étroite. Il pouvait difficilement tourner autour de son adversaire pour varier les angles d'attaques –et le surprendre. Les coups de sabre tranchèrent plusieurs morceaux de métal, dans un jaillissement d'étincelles.
Mis en difficulté, le Sith réunit toutes ses forces pour frapper mais il n'entama pas l'avantage que Tel avait pris sur lui. Et rapidement, les coups précis de Kyrian eurent raison du Sith : son sabre passa en travers du corps de son ennemi, qui tomba de la passerelle et alla fondre dans une cuve à très haute température. Quelques remontées de bulles qui vinrent crever à la surface indiquèrent que la cuve venait d'avaler pour de bon le Sith dans son ventre en fusion.
Kyrian éteignit son sabre et essuya la sueur à son front. Il allait ramasser le sabre de son ennemi quand il vit l'arme emportée par une main invisible, en télékinésie. Aussitôt, Kyrian tendit le bras pour contrecarrer l'ennemi invisible. Le sabre se figea en l'air, tiré par deux forces égales en sens inverse ; le Jedi renforça sa prise à distance et l'arme finit par lui revenir dans les mains : son opposant avait cédé.

Kyrian aperçut une silhouette à l'autre bout de l'usine, dans les hauteurs d'une coursive qui surplombait les cuves : l'adversaire se mit à courir et à dévaler les escaliers en accomplissant de grands bonds propulsés par la Force. Kyrian courut le long de la passerelle et continua la poursuite dans les couloirs de l'usine, alors que les droïds, enfin alertés, accouraient et commençaient à ouvrir le feu indifféremment sur les deux hommes.
Mais les deux coureurs avaient pris de l'avance ; enfin, au détour d'un couloir, Kyrian parvint à coincer le fuyard, qui venait de prendre un cul-de-sac.
Essoufflé, il recula de peur quand Kyrian avança vers lui, sabre allumé pointé vers l'avant. L'autre tomba enfin à genoux, autant de fatigue que par signe de soumission. C'était lui aussi un Sith, habillé de manière semblable à celui qui venait de terminer dans la cuve : des habits noirs fins et discrets. Les cheveux coupés ras, une peau brune, une expression de détermination ferme peinte sur le visage. Malgré cela, il était sûrement désarmé : entre le sabre trouvé au palais et celui que Tel avait récupéré, il ne devait plus en avoir en réserve.
Le Jedi ordonna à l'autre de le suivre rapidement hors de l'usine.
- Je suppose que je n'ai pas le choix, dit le prisonnier, mains sur la tête en avançant vers le Jedi.
Les deux hommes ressortirent de l'usine, échappant à la vigilance des droïds de sécurité. Au sortir d'une ruelle, ils trouvèrent le chasseur de Kyrian. Il appela maître Tiin pour le prévenir qu'il tenait un des coupables. Peu après, le Jedi Ikotchi atterrissait et emmenait avec lui le Sith capturé, suivi de Tel dans son chasseur, et tous se rendirent au temple Jedi.

Sabrelaser

On entendait une mouche voler dans la caserne et plus personne, même parmi le personnel civil, n'osait plus bouger, pendant que le capitaine McRye passait ses troupes en revue ; il engueulait au passage quelques soldats au hasard, histoire de rappeler à tous qui portait les galons parmi eux, pour des motifs qu'il inventait sur le coup.
- Alors, lieutenant ! notre armée est-elle prête à partir ?
Il criait fermement, devant tous les clones en armures blanches pimpantes. Seuls quelques officiers étaient des humains d'origine. Ca changeait un peu McRye de ne pas s'adresser sans cesse au même troufion dupliqué à des millions d'exemplaires dans la galaxie !
- Sommes-nous prêts à faire trembler les Séparatistes, lieutenant ?
- Mon capitaine, l'armée est prête à 89% ! Nous avons encore quelques tâches de maintenances de vaisseaux à effectuer et plusieurs artilleries à vérifier ! Nous serons prêts sans faute dès demain !
- Que tout soit prêt dès ce soir, lieutenant ! décida McRye en bombant le torse.
- A vos ordres, mon capitaine !… Sergent, vous avez entendu ?
- A vos ordres, mon lieutenant ! Caporal !

McRye était content : ça allait filer doux dans cette caserne !
Il n'y avait plus qu'à attendre le feu vert du duc Lepto et les Séparatistes n'auraient plus qu'à prendre une bonne assurance sur leurs droïds !

Sabrelaser

Dans une pièce discrête du temple Jedi, Kyrian Tel était resté seul avec le prisonnier. Saesee Tiin avait prétexté une communication urgente pour laisser son élève prendre un premier contact avec le Sith.
- Ecoute, lui dit-il, je n'aime pas beaucoup poser des questions. J'aime qu'on me raconte des histoires et tu te doutes bien de ce que je veux savoir : tout !
Résigné, plus maugréant que haineux, le prisonnier baissa la tête un instant, inspira puis regarda Tel dans les yeux et dit :
- C'est très simple. Nous avons été envoyés sur Coruscant, Reed et moi, pour faire ce que vous savez ; nous avons échoué. Quand j'ai vu qu'il avait échoué face à vous, que vous l'aviez battu en peu de temps, j'ai compris que je n'avais aucune chance en me mesurant à vous. J'ai tenté le tout pour le tout.
- Quel est ton nom à toi ?
- Farrell.
- Qui vous envoie, le comte Dooku ?
- Pas directement. Mais notre maître travaille pour lui.
- Qui est ce maître ?
- Il se nomme Hawat. C'est lui qui nous a formés.
- C'est un seigneur du Sith ?!
- En quelque sorte. Il est le maître de l'ordre de la Salamandre. C'est notre groupe de guerriers. Nous sommes formés au combat, comme les Sith.
- Combien êtes-vous ?
- Environ une dizaine…
- Une dizaine ?… Et c'est Hawat votre maître à tous… Cela fait un seigneur Sith de plus à combattre… Et Hawat est aux ordres de Dooku ?
- Oui. C'est le comte qui a demandé au seigneur Hawat de préparer cette opération. Reed et moi avons été choisis. Mais Reed a échoué.
- Je n'ai pas eu trop de mal à le battre. Je suppose que c'était pourtant le membre le plus dangereux de cette Salamandre… Après tout, c'est bien la première fois que vous montez une opération pareille, n'est-ce pas ?
- Reed était fort mais il n'était pas le meilleur élève de Hawat. D'autres sont plus forts que lui. Et moi j'ai été choisi, alors qu'il y a peu encore, j'étais considéré comme un novice…

C'est à ce moment que Kyrian commença à sentir un coup fourré derrière cette histoire. Manifestement, ce Farrell était sincère ; en conséquence, ce Hawat avait envoyé deux assassins à Coruscant, pour tuer le Chancelier et il n'avait même pas choisi ses meilleurs hommes !
Farrell lui-même ne respirait pas la terreur. Il avait de la fierté mais il n'aurait sans doute pas eu la carrure de se mesurer à un chevalier Jedi débutant. Toutefois, Kyrian, dans son bref duel contre Reed, avait remarqué que ce dernier utilisait une forme de combat proche de la numéro VII, la plus difficile et la plus puissante, celle dont Mace Windu, chez les Jedi, était le maître incontesté. Ce Hawat devait être bien plus dangereux que Reed pour avoir su lui enseigner l'art dit du Vaapad…

Kyrian laissa là son prisonnier pour le moment, sous la garde de deux chevaliers. Désarmé, perdu au milieu de Coruscant, il y avait peu de chances qu'il tente de s'enfuir. Tel mit au courant son maître de ce premier interrogatoire. Tiin en approuva le déroulement, et les résultats. Apprendre l'existence de ce Hawat n'était pas une petite chose.
Farrell avait exprimé son inquiétude quant à son sort. Tiin, avant de partir pour laisser Kyrian seul, ne lui avait pas caché que la justice voulue par Palpatine n'était pas tendre et qu'il avait toutes les chances d'y laisser la tête –lui, un assassin en pleine guerre !
Mais maintenant, en marchant dans les couloirs du temple Jedi, Saesee Tiin dit à voix basse à Kyrian qu'il comptait bien garder ce Farrell sous la manche pour le moment. Il était un lien essentiel pour retrouver Hawat. S'il était livré à la justice, il subirait de douloureuses journées en compagnie de la garde rouge de Palpatine et il s'écoulerait des mois avant qu'on puisse monter une opération pour retrouver la Salamandre.
Ce genre d'affaire devait plutôt être reglé par des Jedi. En l'absence de maître Yoda, Tiin prenait sur lui la responsabilité de mentir ainsi au Chancelier. Kyrian dirait avoir tué l'assassin en combat singulier et nul ne douterait de sa sincérité. Il passerait juste sous silence la présence du novice. D'ailleurs, il avait ajouté à la fin de l'interrogatoire que s'ils se cachaient dans cette usine, c'était parce que normalement, personne n'y viendrait et qu'ils avaient dissimulé un petit transport.
Tel, comprenant vite l'esprit de la décision de son maître, accepta aussitôt.

Un jeune Jedi courut vers eux, pour leur annoncer qu'un message venait d'arriver à leur intention, dans la salle du conseil. Les deux Jedi s'y rendirent aussitôt et visionnèrent l'hologramme enregistré.
Il s'agissait du chevalier Sadubal, l'élève de Mace Windu toujours en charge, depuis un an, du petit secteur de Panga, dans la banlieue stellaire de Farfax. Il réclamait de l'aide pour défendre son secteur, car les communications avec le reste de la galaxie venaient d'être coupées et il craignait une invasion du techno-Syndicat à Farfax. Un an auparavant, le clan bancaire y avait subi une belle défaite, mais c'était maintenant l'armée du gros Wat Tambor qui s'y risquait !
Sadubal disait que le Syndicat avait placé une grosse armée à l'entrée de Farfax, sur la planète Riemann, pour couper la route commerciale perlemienne, une des principales artères de la Galaxie, allant directement de Coruscant à Panga, et plus loin encore, jusqu'au secteur de Phoebe.
Riemann subissait le blocus du Syndicat, qui rançonnait tous les marchands obligés de passer par la Perlemienne. Et le secteur de Farfax ayant signé son ralliement à la République un an plus tôt, il avait droit de voir la flotte se déplacer pour lui.

Le message, de mauvaise qualité, s'éteignit, définitivement brouillé. Le techno-Syndicat l'avait probablement intercepté, mais la République se devait d'être prévenue !
Tiin ordonna à son élève de se rendre au GQG de la flotte de Coruscant et de trouver quel officier était en charge de la flotte pour ce secteur puis de se faire accepter.
- Farrell nous a fourni quelques indications sur la localisation du temple de la Salamandre, dit l'Ikotchi. Il semble d'accord pour nous y conduire. Si vous vous rendez à Farfax, vous pourrez vous rendre chez ce Hawat ensuite, ce ne sera plus tellement loin à ce moment. Le chevalier Sadubal vous épaulera certainement.

Kyrian approuva et se rendit à son chasseur, non sans avoir dit au revoir à maître Tiin. L'Ikotchi repartait en campagne très bientôt ; les deux Jedi espéraient se retrouver bientôt, car ils en arrivaient à un moment où ils devenaient moins maître et élève et davantage amis. C'était la guerre qui poussait à ce changement dans leurs relations, à eux comme à d'autres Jedi, car le danger affronté en commun remet souvent les combattants au même niveau, exposés aux mêmes risques et amenés à se sauver mutuellement la vie.

A suivre... Sabrelaser
Reply
#5
Faites-moi signe, que je vous mette la suite. smile
Reply
#6
Nan on fait la grêve de lecture Benon !



...
Spas crédible hein Sweatdrop
Reply
#7
(Pety canaillou ! lol )

^Tales of the Scud^

Au tableau, baguette en main, debout devant un parterre d'officiers sagement assis à écouter la leçon, McRye tapait régulièrement sur l'écran holographique pour exposer ses tactiques et stratégies sur les déplacements de flottes et les positionnements d'escadrons en temps réel. Il leur montrait, à tous, à ces idiots de clones numérotés 2485 à 2502 (c'était une belle série, parmi les premiers numéros, et avec le temps, elle ne pourrait que prendre de la valeur aux yeux des collectionneurs !wink, comment on coordonnait des appareils dans l'espace, quand un ennemi cinq fois supérieur en nombre vous canarde ! Est-ce qu'ils croyaient que lui, McRye, avait gagné ses galons derrière un bureau ?! à gratter du papier et à monter à force d'intrigues de couloirs et de dénonciations des petits camarades qui utilisaient trop le réseau holographique ou qui restaient trop longtemps à la machine à kawa sullustain !
- Et les positions 542, 567 et suivantes, sans oublier les coordonnées sérielles 1000-1100, pondérées d'un facteur µ standard, sont évidemment essentielles pour faire péter un croiseur ! N'oubliez jamais ça ! c'est la formation standard pour nos appareils ! on apprend ça à 4 ans, en même temps qu'on monte sur un tricycle !

Kyrian Tel était entré au fond de la salle, discrètement. Il écouta jusqu'au bout le briefing de McRye puis, quand vint le moment, monta sur l'estrade pour le saluer devant tous les pilotes impressionnés.
- Si cela ne vous gêne pas, capitaine, je désirerais faire partie de votre prochaine expédition !
- Voyons, chevalier, lança McRye, évidemment que cela ne me dérange pas ! La flotte de la République est toujours heureuse d'accueillir à son bord les Jedi ! Nous allons au devant d'une grande victoire ! Les Séparatistes vont en prendre pour leur grade !

McRye se dit que la prochaine fois, il faudrait prévoir une fanfare pour jouer l'hymne de Coruscant pendant ce genre d'envolées lyriques.
Le lendemain, le Duc Lepto annonça que sa flotte était prête : lui aussi avait reçu des nouvelles inquiétantes de son futur système. Le techno-Syndicat bloquait en effet la planète Riemann, près de l'épaisse formation nébuleuse appelée la porte de Farfax.
Les deux armées décollèrent glorieusement de Coruscant, s'élevant dans un bel ensemble dans le ciel, tous les bâtiments arborant fièrement leurs couleurs, McRye au poste de commandement avec le Duc, Tel dans son chasseur Jedi pour la cérémonie de départ, et Farrell, à fond de cale, tenu au secret dans la plus profonde et oubliée pièce du Croiseur des Korbo.

Sabrelaser

Pendant six jours, les bâtiments de guerre voyagèrent en hyperespace. Kyrian rendit deux fois visite à Farrell, qui passait son temps soit prostré, soit assis, immobile ; le Jedi sentait que le côté obscur n'était pas si puissant autour de Farrell ; qui sait s'il n'y avait pas un espoir de l'amener du bon côté, bien que jusqu'à présent, il ait toujours vécu pour la guerre et la haine ?
Maître Tiin avait eu sans doute une bonne intuition en ne livrant pas Farrell aux soldats du Chancelier : c'était pour le moins irrégulier ; toutefois, il y avait l'espoir de retrouver Hawat et de priver ainsi Dooku d'un précieux allié…

A la salle de commandement, McRye et le Duc passaient du temps à se renseigner sur la flotte du techno-Syndicat et sur la configuration de la porte de Farfax. Le lieu choisi pour tenir un blocus était excellent pour les Séparatistes : Riemann était un passage obligatoire sur la Perlemienne ; de plus, l'une de ses voies principales de ravitaillement, hors de la route commerciale, était tenue aussi par les forces de Wat Tambor.
Il fut décidé que la flotte républicaine stopperait avant l'arrivée à Riemann ; des volontaires partiraient en éclaireur pour reconnaître l'état du blocus. Mais ces volontaires risqueraient leur vie en approchant de si près les défenses adverses. McRye dit au Duc qu'il allait s'occuper de trouver des hommes d'élite pour cette mission.
Et en effet, quatre clones firent un pas en avant quand McRye lança qu'il cherchait des hommes prêts à mourir pour la République. Le capitaine décida de partir avec eux. A cinq, ils pouvaient occuper deux ARC-170. McRye désigna son meilleur lieutenant pour le remplacer le temps qu'il serait parti… et si jamais il ne revenait pas du tout. Tout le monde fut ému de voir le capitaine se désigner bravement pour cette mission. N'était-il pas l'incarnation de l'honneur de la flotte !… McRye se souvenait que le colonel Platokiff avait suggéré qu'il y aurait de l'avancement au bout de la campagne de Farfax… et par les étoiles, il allait la mériter !

Le dernier volontaire à se présenter fut Kyrian Tel. Lui et McRye se serrèrent la main chaleureusement, contents de participer ensemble à cette mission. Les deux humains montèrent chacun dans un appareil, épaulés chacun par deux clones. McRye était au pilotage de son ARC et Kyrian au second canon du sien.
Les deux appareils partirent dans le rugissement de leur moteur, en s'élançant à pleine vitesse hors du Croiseur de Cliss Lepto, duc de Korbo.

Sabrelaser

Les deux appareils plongèrent en hyperespace, pour ressortir dans la périphérie lointaine de Riemann. L'importante planète, aux couleurs vert clair, entouré d'une grosse ceinture d'astéroïdes, était cernée par les appareils du techno-Syndicat. Trois stations de défense étaient en orbite géostationnaire autour de la planète. Des batteries de turbo-laser étaient installés sur quelques-uns des plus gros corps en orbite autour de la planète. De gros croiseurs patrouillaient entre la planète et ses deux lunes, tandis que des frégates contrôlaient de près le trafic commercial qui allait et venait de la planète. A chaque minute, le techno-Syndicat devait engranger des milliers de crédits de taxes et bakchich, prélevés sur toutes les cargaisons de passage sur la Perlemienne. Autant d'argent qui partait nourrir la suite de la guerre pour les Séparatistes…
Les deux ARC patrouillèrent prudemment, hors de portée des senseurs de la flotte ennemie. Ils enregistrèrent soigneusement les positions de toutes les défenses, l'estimation des forces ; il fallut rester de nombreuses heures à observer les mouvements des escadrons de surveillance, afin de déceler les points morts de leur rideau défensif.
Les données étaient envoyées au fur et à mesure au Duc Lepto, qui se hâtait de les analyser avec tout son QG d'officiers et de droïds tacticiens.

Pour analyser l'état de l'armée du Syndicat, les deux appareils de nos héros avaient dû s'approcher dangereusement de Riemann. Ils retournèrent, une fois les données envoyées, très loin de la planète, derrière un amas d'astéroïdes, le temps que la flotte alliée se mette en mouvement. Quand le Duc envoya le signal qu'il était prêt à lancer l'attaque, McRye et Tel ressortirent de derrière leur cachette puis se séparèrent. Chacun s'élança vers l'un des côtés de la planète, afin de créer deux diversions simultanées.

Le triplace de McRye fonça vers un des Croiseurs, isolé à la verticale d'un des pôles, tandis que celui de Kyrian partait vers l'une des stations de défense, que le Jedi avait bien l'intention d'investir seul, sabre à la main, pour en prendre le contrôle !
Hélas, tout n'alla pas sans accroc : le pilote du chasseur du Jedi fit se refermer devant lui un mur défensif ; plusieurs escadrons venaient de les repérer et de s'élancer vers eux ! Impossible d'approcher plus de la station pour le moment : il fallait repartir pour ne pas se laisser enfermer entre les appareils ennemies ; du côté de McRye, l'attaque prit davantage l'ennemi à revers ; deux escadrons d'appareils légers, pilotés par des droïds, foncèrent vers McRye ; mais leurs tirs se perdirent dans l'espace et ils durent engager un violent 180° pour prendre les Républicains en chasse. Pendant ce temps, notre capitaine approchait à toute vitesse du croiseur, ses deux clones ouvraient le feu sur les poursuivants et notre héros commençait avec délectation à enclencher le système de visée du tube à torpilles. Les voyants s'agitaient sur l'écran devant lui, avant de se stabiliser sur le Croiseur. La torpille partir dans l'espace et vint s'écraser sur la coque du bâtiment. A part quelques petites explosions localisées en surface, il n'y eut aucun dégât important. Mais la partie ne faisait que commencer : McRye décrocha violemment tandis que les tirs partaient autour de lui et que ses coéquipiers descendaient en cadence les poursuivants.

McRye amorçait son deuxième passage quand la flotte de la République et des Korbo surgit en plusieurs points du système et engagea le combat. Des dizaines de bâtiments de guerre ouvrirent le feu simultanément sur les escadrons ennemis : des centaines d'explosions se propagèrent rapidement, réduisant en poussière une bonne partie de la chasse ennemie. Mais d'autres vagues d'assaillants sortaient déjà du ventre des Croiseurs ennemis. Les bâtiments du techno-Syndicat étaient de véritables bunkers de l'espace : mastocs, lourds, épais, ils avaient en puissance brute tout ce qu'il n'avaient pas en vitesse ni en maniabilité. Ces forteresses volantes résistèrent aux tirs combinés des Croiseurs républicains. Pire encore, deux petites flottes Séparatistes sortirent en renfort de l'espace, prenant cette fois à revers les Loyalistes !

La situation devint soudain très pénible pour le Duc Lepto. La victoire ne s'annonçait pas à portée de main !
Coincés entre les escadrons de défense de la station et les renforts, le chasseur de Kyrian eut bien du mal à se frayer un chemin hors de la zone saturée par les tirs. Un escadron d'ARC-170 arriva en renfort autour de Kyrian et ses clones et tous repartirent à l'attaque vaillamment, contre des droïds quatre fois supérieurs en nombre.
Pendant ce temps, McRye effectuait passage après passage, bombardant le bâtiment ennemi de ses torpilles. Il en avait déjà expédié quatre et il n'avait subi aucun dégât important. Une rafale de tirs vint mettre hors service les canons de bord et endommager le moteur.
McRye, la vitesse de l'appareil réduite de moitié, décrocha brusquement en chandelle, suivi de droïd. Heureusement, les renforts vinrent à sa rescousse, maintenant qu'il s'était dégagé du périmètre ennemi. Les ARC croisèrent les chasseurs du Syndicat en les pulvérisant tous, puis escortèrent McRye jusqu'au premier croiseur ami.
Mais à peine arrivé dans le hangar, le capitaine exigea immédiatement deux copilotes frais et un nouvel appareil : il y retournait ! le bâtiment ennemi, qu'il voyait par la baie, fumait en plusieurs endroits et McRye avait bien l'intention de lui envoyer le coup de grâce !
L'officier remit son casque, s'assura que le tube de son nouvel appareil était plein à craquer et il remit les gaz. On avait pas encore emmené l'autre appareil que déjà il décollait à bord du nouveau !

Sabrelaser

Du côté de Kyrian, les efforts pour percer la défense ennemie commençaient à porter leurs fruits. Par une manœuvre audacieuse, le pilote parvint à engager l'ARC dans un couloir spatial relativement dégagé, entre deux flancs de navires de guerre aux canons trop lent pour intercepter leur chasseur, puis se précipita vers l'ouverture d'un des hangars. Il fit un passage latéral pour permettre au canonnier de détruire l'écran puis exécuta un 270° pour se présenter face à l'ouverture et il se jeta dedans !
Cette intrusion à plus de mille kilomètres heures faucha au passage une bonne vingtaine de droïds, tous modèles confondus. Pendant que l'appareil finissait de se stopper de toute la force de ses freins, la verrière s'ouvrit et Kyrian en bondit en saut télékinétique, sabre à la main. Il ratterrit trois mètres devant un groupe de droïds de combats. Ils ouvrirent le feu sur lui et virent tous leurs tirs rebondirent sur le sabre du Jedi, puis se disperser en tous sens. Kyrian fonça sur eux et les trancha comme des boîtes de conserve récalcitrantes.
Il pratiqua une ouverture au laser dans la porte du sas et sauta dans le couloir derrière pendant que la porte s'effondrait ; le comité d'accueil était au rendz-vous : cinq droidekass, tous boucleirs déployés, ouvrirent le feu de leurs fusils automatiques, dans une belle cadence. Kyrian dévia tous leurs tirs, puis agrippa en télékinésie un des droids pour taper l'autre ! Les deux soldats en métal se fracassèrent l'un contre l'autre. Leurs trois camarades eurent encore le temps d'envoyer quelques rafales de tirs avant de subir le même sort, projetés par la puissance irrésistible de la télékinésie.
Kyrian courut vers eux, sauta par-dessus en salto, puis continua sa course pour atteindre le centre de commandement de la base.

Pendant ce temps, McRye était reparti sous le feu ennemi. Il envoya une torpille, deux torpilles, trois torpilles, emmenant derrière lui un nombre incalculable d'ennemis qui finissaient soit écrasés contre le bâtiment de guerre, soit détruits par les canons du bord, mais rien n'y faisait, le bâtiment résistait toujours ! Plusieurs de ses batteries de canons étaient désactivées, son hyperpropulseur devait être hors-service mais il tenait toujours bon.
Or, la flotte ennemie ne faiblissait pas. Les forces alliées étaient en difficulté. Lepto ordonna l'ordre à un bâtiment de frayer un passage pour se dégager de cette planète ! Le blocus du Syndicat n'était pas prêt de céder.

Kyrian avait parcouru plusieurs couloirs et laissé derrière lui plusieurs morceaux de droïds tout fumants. Il arriva devant la grande porte du centre de commandement. Vaillamment, il l'ouvrit et se précipita à l'intérieur.
Là, il dut brusquement freiner. Deux solides extraterrestres, presque aussi larges que hauts !, avançaient vers lui, avec deux electro-staff allumés à la main. Ces armes se composent une solide barre d'acier avec une sphère à chaque extrémité qui se sature d'électricité et peut ainsi parer même les sabre-laser. Les deux gros guerriers firent tourner leurs armes de manière menaçante mais Kyrian était déjà prêt, en défense, le sabre tenu à deux mains.
Il attaqua le premier en changeant brusquement de position et trancha le bras d'un des deux ennemis. Puis il dut parer la lourde boule électrique qui s'abattit sur son sabre, suivie de sa sœur jumelle à l'autre bout de l'arme. Furieux, l'alien tapait comme un sourd mais Kyrian se dégagea sur le côté et transperça la gorge de l'affreux, qui tomba à terre de toute sa masse !
Le Jedi aurait pu jurer que la station en avait tremblé !

Il ordonna au personnel de commandement, prudemment caché dans une soute à proximité, de sortir de là et de venir changer l'orientation des batteries de tirs. Il leur mit le sabre sous la gorge pour que les "syndicalistes" s'exécutent en envoient une bordée de tirs contre leurs propres Croiseurs. Non sans satisfaction, Kyrian vit les lourds bâtiments, bourrés à craquer de droïds, se casser en morceaux et exploser dans des gerbes de flammes !

Ce retournement permit au duc Lepto de manœuvrer la retraite de sa flotte vers le couloir hyperspatial. Il était temps, car il avait déjà perdu un quart des effectifs !
McRye dut aussi décrocher, sans être parvenu à bout de ce damné bâtiment !

Le blocus du techno-Syndicat avait tenu bon et maintenant, la flotte des Loyalistes était passé de l'autre côté de la route Perlemienne. Après cette défaite, il ne leur restait plus qu'à se réunir sur Farfax pour décider de la suite des opérations.

A suivre... Sabrelaser

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#8
Ayé lu le texte d'avant smile
Et puisqu'après tout, il faudra bien publier ça un jour voilà mon avis du jour redaface2

Quote:Essoufflé, il s'était mis à genoux, et recula de peur quand Kyrian avança vers lui, sabre allumé pointé vers l'avant.

Il vaut mieux qu'il recule avant de se mettre à genoux car soit il se relève et c'est laid soit il recule à genoux et c'est très laid Yodaloy

Sinon c'est pas mal.

Ca vaut 3





...
Sur 4 wink
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#9
Tu as raison et je vois que tu as bien saisi la situation. lol

Il peut aussi se mettre en reptation comme Ray ! :jmekiffe:
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#10
L'histoire y perdrait en crédibilité redaface2
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