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Pendant ce temps là, à Vera Cruz
#1
Pendant ce temps là, à Vera Cruz<!--/sizec-->

AVRIL 3031<!--/sizec-->

Los Angeles
1st Core Music Festival
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Le Lundi 14 Avril, 19h30, une foule jeune, tatouée et piercée se pressera contre les grilles récemment installées et bloquant l’accès à une bonne partie de la plage de Santa Monica transformée, pour une soirée, en une gigantesque esplanade de concert.
C’est un programme exceptionnel qui attend les visiteurs de ce nouveau festival musical lancé par l'administration Lane.

Entre 21h00 et 06h00 le lendemain matin ce ne seront pas moins de dix groupes phares de la scène californienne qui se relayeront. Entre Rapcore, Industronic, Indian Fusion, Roots Metal, Accoustic Dub et Dark Melodic on peut dire que tous les courants musicaux sont représentés par des groupes aussi célèbres que les Underearth Songs (Participation Exceptionnelle de Anita Garcia du COPS!wink, Andrew Sledge, Mongoro ou encore les Twisted Slammers.


xXx<!--/sizec-->

Brèves<!--/sizec-->
Chasse aux faux flics
De nouveaux problèmes en perspective pour nos collègues du commissariat de Skid Row.
Des plaintes à répétition pour violence policière à l’encontre des homeless, émanent depuis quelques semaines d’organismes caritatifs encore présents dans
la zone. Ces exactions seraient le fait d’un groupe d’au moins six personnes qui - sans doute inspiré par les retransmission live d’opérations policières – mène, dans ce quartier déjà sinistré, une véritable campagne de terreur, sous couvert de descentes de police.
D’après l’un de nos « cousins » présent dans le coin lors de l’une de ces expéditions punitives, le modus operandi est le suivant : ils investissent brutalement
un abri, injurient les occupants et les passent à tabac à coups de tonfas, battes de base-ball, ou crosses de fusil à pompe.
Voici le récit de l’une de ces « interventions » par l’un de nos indic’, que nous appellerons Rodrigo.


« S‘sont radinés vers les trois heures du mat’, j’m’en souviens passkeu c’est l’heure ou j’rentre chez moi, d’habitude, sauf quand ma femme veut pus m’voir… sûr… et donc les vla qui s’ramènent autour d’la Casa Chica… c’est une sorte de hangar où les pobres du coin viennent oublier leur vie à
coup d’alcool à quatre vingt et de quetz périmé, voyez. Et vla donc ces putains d’cops – sauf vot’ respect m’sieur l’agent, sur le coup, j’ai pas vu
qu’c’étaient des faux – les vla qu’entourent la Casa.
Alors moi j’m’esquive par derrière, voyez, passkeu j’étais juste v’nu causer avec un pote, voyez. Et j’tombe nez à nez avec un des gusses. C’est là
qu’j’ai vu qu’y avait un truc qui clochait. Son uniforme, il était pas réglementaire. Je m’suis assez fait coffrer pour reconnaître un putain d’uniforme de cops – sauf vot’ respect – quand j’en vois un.
Le gars l’était trop occupé à discuter avec ses potes et y m’a pas vu. Alors moi forcément hein, j’me fuite, mais comme chuis toujours prêt à rendre service aux r’présentants d’la justice de not’ belle ville de LA, j’me planque derrière un container, et c’est comme ça que j’les ai vu ratonner ces pauv’ gars
qu’avaient fait d’mal à personne. J’ai même pas pu les défendre, rapport à ma patte folle, voyez… »


Ces justiciers de la nuit usurpent donc l’uniforme des cops, et vont jusqu’à reproduire nos masques de combat.
Ce qui est étrange, d’après des détails confidentiels du témoignage de Rodrigo, c’est la fidélité avec laquelle ils reproduiraient nos méthodes de déploiement
et d’assaut, fidélité qui jure avec l’aspect bricolé de leurs uniformes.
Alors flics maniaques en manque d’exutoire ? Faction extrémiste venue « casser du clochard » ? Ce qui est sûr c’est qu’il faut voir là une tentative manifeste de salir l’image du COPS et par ricochet, du LAPD.
Toute information susceptible de mettre la main sur ces salopards est évidemment précieuse.


• Josh Romita

xXx
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Trafic de nez de babouins
Les douanes ont récemment saisi deux grosses valises remplies de plus de trois milles nez de babouins.
Alertés par l’odeur immonde se dégageant des bagages, les officiers du C.C.S ont fait cette découverte pour le moins particulière. Les babouins étant
une espèce protégée, le propriétaire des valises, mis en garde à vue, a fini par avouer que les nez entraient dans la composition d’un breuvage ancestral
africain supposé permettre la possession du buveur. Il est à craindre la recrudescence de ce genre de trafics en raison du revival de toutes les croyances
mystiques que voit la Californie aujourd’hui.
Aussi, soyez vigilants et ne manquez pas de renifler les bagages suspects. En prenant toutefois garde de ne pas saisir un voyageur de retour de France avec
quelques fromages !

xXx<!--sizec--><!--/sizec-->
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#2
Ah ah ah très bonnes ces brèvessmile



Moi j'y serai au concert mais en VIP, en backstage pas parmis les djeunsredaface2
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#3
Edito de Andrew Noone - Créateur du COPS.
Edito du 2 avril 2031 - L.A
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Jamais auparavant le LAPD n’avait été dans une telle tourmente.
Alors que la presse ne juge pas digne de s’y intéresser, différentes unités du LAPD sont en train de souffrir d’une nouvelle volonté gouvernementale. Réduction budgétaire pour des unités telles que JSD, JUV, DARE et SCIU et augmentation des crédits du SWAT ou du RISQ dans toutes les grandes villes de Californie. C’est poussés par la faction républicaine que ces nouveaux budgets viennent d’être finalement acceptés.

Aurait-on oublié que l’on n’a que la société que l’on mérite. Il suffit de jeter un simple regard sur nos cousins de l’Union pour comprendre les effets de la répression plutôt que de la prévention : un taux de criminalité certainement moins élevé mais à quel prix !
Le futur de notre police n’est pas à brader, nous sommes des flics pas des gardiens de prison. Notre volonté première est de protéger, pas de surveiller, de servir pas de sévir.
Vos responsables syndicaux et la plupart de vos lieutenants disposent désormais des textes officiels qui
leur ont été envoyés par le ministère.
Vous avez le droit de demander leur affichage. Vous avez le devoir de vous y intéresser.
L'article suivant est un hommage vibrant aux femmes flics par deux de nos collaborateurs.
L’intervention de Douglas Collins est d’ailleurs remarquable à plus d’un titre, pamphlet contre l’imbécillité, il est un appel à une qualité que nous devrions
tous chérir : la tolérance.

• Andrew Noone


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#4
Il est pas à la retraite lui ? Il écrit dans les journaux ?
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#5
' Wrote:Moi j'y serai au concert mais en VIP, en backstage pas parmis les djeunsredaface2

Tu seras dans la loge de la chanteuse du COPS, wéredaface2
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#6
Une place chair payée<!--sizec--><!--/sizec-->

Note a d'autre...

Elle traverse les couloirs du LAPD discrètement. En fait, elle semble presque plus les hanter que les arpenter.
Sobrement vêtue, silencieuse et la mine sombre, elle passe comme une brise délicate, ne laissant
derrière elle qu’un doux parfum sucré. Elle avance de l’air décidé de ceux qui savent où ils vont, elle progresse tendue et nerveuse. Ses doigts effleurent doucement, presque tendrement, les mains courantes, les poignées de portes. Son regard est fixe, il semble plonger dans un monde que nul autre ne peut voir. Elle prend l’ascenseur comme d’autres vont au devant d’un peloton d’exécution, le regard vide, les lèvres pincées, le visage fermé, la tête légèrement penchée comme si elle prêtait une oreille attentive à un invisible et mystérieux interlocuteur.

Elle passe devant les bureaux et les postes de contrôle sans parler, comme murée dans un monde n’appartenant qu’à elle.
Elle brandit sa carte de flic comme un sésame magique lui ouvrant toutes les portes, comme un bouclier la protégeant de tous les regards.
Les regards… Elle en sème à profusion derrière elle.
Des regards avides, jaloux, envieux, haineux, des regards lubriques, voraces, passionnés, concupiscents, des regards défiants, méfiants, méprisants, nsultants ; des regards qui brûlent, qui font mal, qui jugent, qui condamnent, qui transpercent, qui déshabillent…
Elle est une tempête silencieuse et dévastatrice qui s’insinue dans les âmes, dans les esprits, dans les coeurs et dans les corps. Autour d’elle le silence provoqué par son passage est rapidement comblé par un petit bruit pitoyable et pathétique.

Il faut croire que, la nature ayant horreur du vide, elle est prête tout pour le remplacer.
Là où quelques instants plus tôt se tenait une jeune femme belle, comme seule les âmes blessées peuvent l’être, et fière, comme seuls les anges déchus
qui ont retrouvé la lumière dans les ténèbres le sont, les quolibets et les médisances succèdent au silence imposé par sa seule présence.
À la beauté d’un instant, à la vision d’une volonté farouche, libre et indépendante, suit un néant intellectuel.

Les gardiens du temple, ces hommes et ces femmes qui ont prêté le plus sacré des serments, celui de protéger et de servir, redeviennent petits et mesquins
et se contentent de persifler et de salir. La jeune femme est un personnage de tragédie, condamnée à errer sur Terre trop belle et trop indépendante,
trop intelligente et trop forte. Elle est de ces êtres si parfaits qu’ils attirent plus encore le mépris que l’admiration. Elle est de ceux qui nous font prendre conscience de nos défauts, de nos petites bassesses. Elle est de ces femmes si belles que l’on ne peut que rêver de les briser, des les souiller. Elle est de ces femmes si fortes que l’on ne veut que les humilier tant on enrage de savoir que jamais nous ne parviendrons à approcher d’une telle perfection.
Plutôt que de tenter de s’élever, l’homme retrouve ses plus bas instincts. Sa simple présence nous fait nous sentir laids et faibles, comment ne pas haïr un
tel rappel de ce que nous ne serons jamais.

Elle entre finalement dans la grande salle, insensible aux regards, détachée du monde qui l’entoure, ignorante de ces murs gris et vert écaillés, oublieuse des odeurs de sueur, de peur, de café, de clope froide, de déodorant bon marché et de vomi. Elle s’installe tranquillement
à son nouveau bureau. Elle inspire, profondément, intensément comme si elle sortait d’une apnée prolongée, comme si elle quittait un océan de
tranquillité et reprenait pied dans un univers triste, sale et mesquin.

Elle chiffonne ensuite négligemment quelques feuilles traînant sur son bureau avant de les jeter dans une corbeille déjà pleine de gobelets à café vide, de mégots et de cendre. Son regard se fait un instant plus triste à la pensée des insultes et des menaces anonymes qui couvraient ces quelques feuilles, au plus profond de son esprit une nouvelle étincelle d’humanité s’éteint souillée par le mépris et la haine. L’espace d’un instant, elle semble
fragile et déséquilibrée. Elle n’est plus qu’une funambule ballottée par le vent entre larmes de tristesse et cri de révolte. Mais, loin de tomber, elle se
relève, un nouveau feu brûlant dans son regard. Elle scrute les bureaux qui l’entourent, défiant quiconque de l’affronter.
Une fois encore le silence se fait, les mesquins se terrent derrière leurs dossiers, les lâches quittent la pièce en catimini, et les simples mortels enragent à nouveau à la vue d’une telle volonté.

Puis elle se lève, le regard un peu plus triste chaque jour, et se dirige d’un pas décidé vers le bureau des lieutenants. Elle entre et ferme délicatement la porte derrière elle, nous laissant seuls avec notre inhumanité, seuls avec notre jalousie, seuls avec nos envies et nos désirs inassouvis et inavouables. Et aussitôt, les médisances reprennent. Les mots deviennent l’arme des médiocres.
Pensez donc une gosse du ghetto, une petite métisse, une gosse qui vécut dans la rue à partir de l’âge de douze ans d’expédients dont tout le monde semble tout savoir. Comment, aurait-elle pu devenir autre chose qu’une star du porno. Comment aurait-elle pu être autre chose qu’un « déversoir à foutre », une icône moderne de la perversion et du désir, un de ces méprisables succubes au corps de déesse dépourvu d’esprit. Mais les esprits moqueurs, les impénitents du ragot trébuchent sur la fin de l’histoire.

Su’un individu plus sain d’esprit et plus honnête fasse remarquer le courage qu’il lui fallut pour étudier et parvenir à quitter la fange, la volonté dont elle fit
preuve pour sortir de l’académie de police parmi les quatre meilleurs de sa promotion après onze mois de mépris et de brimades injustes, et les petits lui tombent dessus comme la foudre divine sur le pécheur.
Voilà le défenseur qualifié d’obsédé ne rêvant que de la baiser, voilà le juste déconsidéré et rabaissé. Comme il est insoutenable de voir quelqu’un tenter
de s’élever au-dessus de soi.

Tashandra « Eve » Sanko vient donc d’intégrer les rangs du COPS, comme vous devez désormais le savoir si vous n’avez pas passé les dernier mois sur Mars. En raison de son passé de pornostar, elle doit subir quotidiennement les insultes et le mépris de la presse télé et écrite, ce qui se comprend lorsque l’on connaît le niveau intellectuel de la plupart de ces soi-disant journalistes, mais aussi de nombre de ses collègues, ce que je ne peux comprendre, ce qui ne peut s’accepter. Je n’écris ordinairement pas publiquement, je n’ouvre que rarement ma gueule pour défendre une rookie, après tout il faut savoir faire ses preuves pour être admis au sein de la famille.
Mais je ne laisserai pas se pratiquer un lynchage en règle devant mes yeux sans réagir. Seul l’avenir nous dira si Tashandra Sanko a véritablement
l’étoffe d’un flic. D’ici là, le prochain que je choppe à écrire des saloperies sur les murs des chiottes ou à l’insulter à haute voix, je m’occuperai personnellement de lui lors de sa prochaine séance d’entraînement au combat au corps à corps.
À bon entendeur.

• Douglas Collins COPS.
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#7
' Wrote:Il est pas à la retraite lui ? Il écrit dans les journaux ?

Si, il est à la retraite. Il a filé sa place à Skripnick.
Mais reste une légende et écrit dans les journaux de syndicat de flic.smile
Ruleeezzz
:jmekiffe:

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#8
Record battu !
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L’inspecteur Antonio « Jesus » Salvador, du COPS, a établi un nouveau record californien de l’interrogatoire le plus long. Le vendredi 4 Avril 2031, il a interrogé le suspect Suekichi Sonoyama des yakusa pendant 7h, 21 mn et 32 s, et sans avocat en plus ! Épuisé par le ton monocorde et somnifère de l’inspecteur Salvador, l’honorable yakusa a déclaré forfait et avoué ses crimes, dérisoires au regard de l’ampleur de l’interrogatoire.
Ce dernier aura tout de même fait quelques victimes, parmi lesquelles on trouve, un peu dans le désordre :
- 32 expressos.
- 4 bandes de deux heures pour la caméra de la salle d’interrogatoire.
- 1 clavier d’ordinateur, usé jusqu’à la corde par la sténo.
- 27 bières.
- 2 hamacs installés à la hâte par les coéquipiers de Jésus durant la nuit de l’interrogatoire.
La bonne nouvelle, c’est que la machine du 35e, elle aussi épuisé par le record, a définitivement rendu l’âme et que sa remplaçante flambant neuve arrive la semaine prochaine.

Merci Jesus !

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#9
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#10
Joli texte de Collinsbiggrin
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