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Récit : Au pays des gaijins - Printable Version

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Récit : Au pays des gaijins - Riobe - 20-08-2004

Iznogoud Wrote:Je veux être calife à la place du calife

8) à le grand vizir... il mériterait une place dans le dictionnaire des idées reçues...

Grand Vizir : conseillé fourbe et ambitieux qui veut toujours prendre la place de son maître lol

Sinon c'est vrais que le désert à l'air peuplé... D'ailleur ça me rapelle la fois où Iznogoud a voulu perdre le calife dns le désert

Iznogoud Wrote:Jamais vu un désert aussi fréquenté!



Récit : Au pays des gaijins - Darth Nico - 20-08-2004

Ya aussi Jaffar dans Aladin par exemple. Swann


Récit : Au pays des gaijins - Darth Nico - 20-08-2004

Tain, les cavaliers Moto du désert, spa des gayz. Clever

Rank 1: Horse and Rider as One
The Moto Raiders are the ones who taught Otaku how to ride and fight from horseback. The Moto Raiders keep an extra die for all riding related rolls, including combat ones.
Rank 2: As the Wind
The Moto Raider has learned how to move within the saddle, taking blows and striking at the most opportune times. The rider may switch the value of his TN to be hit and initiative for the combat round.
Rank 3: The Horse and his Rider
The Moto Raider has now learned how to use his skill at arms to parry the weapons coming at him and his horse. He may subtract his School Rank from total damage done to him each round.
Rank 4: Strike from Above
The Moto has learned how to attack at a over the head angle with his sword when mounted. He gets two attacks per round, and a third attack at end of round if he kills his opponent.
Rank 5: To be One with the Wind
The Raider has learned the final aspects of his school and may now re-roll any dice that are less than the appropriate trait of the skill he used. He may only do this once per round only.


Récit : Au pays des gaijins - Riobe - 20-08-2004

Stun peu un mélange de différentes autres techniques des licornes non? Clever


Récit : Au pays des gaijins - Darth Nico - 20-08-2004

IX : La légende des Sables Brûlants

Quote:Au nom de Dame Soleil, elle qui pardonne tout, sait tout et donne la vie, je raconte mon histoire. Et cette histoire est véridique. Aussi véridique que toutes les autres histoires qui ont jamais été racontées.


- Tu ne dois pas croire, Zenzabûro-sama, disait le Grand Khan au milieu du galop de son armée, fracassant comme le tonnerre, que le pays des Sâbles Brûlants, ne soit que mort et dunes de sables... En fait, ce pays te paraîtra le plus étrange qui soit, et bien des habitants de ces contrées me disent avoir voyagé à travers 1000 pays merveilleux au cours de leur vie !
- Par Shinjo, grand Khan, répondit Zenzabûro-sama, es-tu sûr de n'avoir pas parlé à ces adeptes du haschisch qui ont des visions si sublimes grâce à leurs plantes ?
- Que les djinns m'étouffent, c'est bien possible !... Mais regarde plutôt, nous arrivons en vue Kebr-Al-Kerh, un village ami.

Et le grand Khan relança le galop de sa monture, remonta en tête de son armée, aussitôt suivi par trois de ses fidèles hommes, dont le porteur de l'étendard.
Les trois fils Shinjo vinrent aux côtés de leur père.
- Mes fils, en parlant avec moi pour la première fois, le Grand Khan nous accepte maintenant complétement dans son armée. Il nous considère maintenant que comme frères d'armes !
- Une bonne chose, cria Kenzan, pour couvrir le tumulte assourdissant de l'armée, car jusqu'ici, il nous regardait de haut !
- Ainsi sont les traditions du Khan ! Nous devons les accepter !

Samurai

Le village de Kebr-Al-Kehr était juché au sommet d'une colline. Il s'agissait davantage d'une place forte, semblable à celles du clan du Crabe. De solides remparts de pierre le ceinturaient. Plusieurs tours de surveillance avaient été érigées. Le soir commençait à tomber, et déjà le bleu étoilé, étoffe de Seigneur Lune, commençait à recouvrir le chatoiement absolu de Dame Soleil.
Le Khan et sa suite avaient grimpé la colline rapidement, sur leurs puissantes montures, tandis que l'armée restait dans la plaine. On vit l'étendard agité au pied des murailles, des hommes apparaître en haut des remparts, puis la lourde porte de la place s'ouvrir. Alors le commandant de l'armée, le bras droit du Khan, ordonna l'avancée vers le village.
Les cavaliers s'écartèrent, soudain très disciplinés, pour laisser passer les chariots qui accompagnaient l'armée, avant de les accompagner au pas.
La montée de la colline fut lente pour le convoi, mais il fallait veiller à ce qu'il soit en sécurité dans le village.
La nuit tomba aussi vite qu'une pierre lancée en l'air, et quand les derniers chariots du convoi entraient enfin dans Kebr-Al-Kehr, le froid mordait déjà le sable, la pierre et les hommes. Pendant ce temps, un campement avait été établi au pied de la place forte. Y dormiraient la plupart des bushi, tandis que le Khan et ses lieutenants profiteraient de l'hospitalité du village.

Les bâtiments étaient tous bâtis dans de la rude pierre, solidement agencée, des toits en bois. Peu de décoration, pas de raffinement, mais plus d'un assaillant avait dû se casser les dents à grimper sur la colline et à assiéger la place.
Le Khan passa la porte des remparts avec Zenzabûro et ses fils à ses côtés.
- Ce n'est pas souvent que nous avons des contacts avec nos frères rokugani, s'exclamait Kagatai Khan. Comment se porte le Maître des Quatre Vents, et comment se porte le Fils du Ciel ?
- L'Empereur Hanteï 38 se porte à merveille, ainsi que Yokatsu-sama, notre daymio bien-aimé.
- Tu m'en vois ravi.

Tandis qu'ils devisaient ainsi, ils avançaient parmi les bâtisses. Sur le seuil de leurs maisons, les familles du village les regardaient passer, avec une rudesse et une fierté sans fanfaronnade, comme un peuple endurci à la vie dans le désert, et qui sait reconnaître les hommes vaillants comme le Khan.
- Nous sommes parmi le peuple Moto, samuraï, dit Kagataï à l'intention des trois fils. Kebr-Al-Kehr est l'un des meilleurs villages de ces habitants du désert. Ce sont des hommes de ce peuple qui se joignirent à Dame Shinjo, et fondèrent la famille dont je fais partie. Comme vôtre père le sait déjà, je suis né dans un village tout semblable à celui-ci, à quelques jours à cheval, et j'ai choisi de rejoindre l'Empire d'Emeraude. J'y ai passé mon gempukku, puis j'ai eu l'honneur de combattre aux côtés de la famille Otaku. En quelques années, avec la bénédiction des Fortunes, j'ai eu droit de prendre la tête d'une petite armée, et je suis retourné dans les Sâbles Brûlants. Mon armée grandit chaque année depuis, et je suis fier de servir à ma manière le clan de la Ki-Rin.
- C'est un honneur pour nous de marcher à tes côtés, dit Iwazuni au nom de ses deux frères.

Samurai

Ils arrivèrent sur la grand'place du village, où les attendaient le chef et ses meilleurs guerriers. Ils étaient vêtus de tissus épais et de peaux de bêtes tannées, décorées de bijoux en os. Tous avaient le visage rugueux, des yeux bridés, un regard fin et coupant. Ils n'étaient pas plus grands que des Rokugani, mais plus solidement bâtis. Solidement plantés sur leurs deux jambes, ils donnaient l'impression que rien ne pourrait les déplacer s'ils ne le voulaient pas.
- Salut à toi, Moto Kagataï. Mon nom est Moto Xengsuan, je suis le maître de Kebr-Al-Kehr.
Les deux hommes s'embrassèrent longuement, tandis que les lieutenants du Khan embrassaient ceux du chef Xengsuan.
- Entrons donc, dit ce dernier, car Seigneur Lune refroidit déjà toutes nos contrées.
Pour des Rokugani, Xengsuan parlait avec un fort accent gaijin. Toutefois, il était encore compréhensible pour un Licorne. En revanche, un courtisan de la Grue ou du Phénix se serait bouché les oreilles, et le nez, face à ces Moto...
L'intérieur de la demeure du chef était spacieux. Les femmes s'affairaient autour du feu central et de la cuisine pour le soir. Elles accueillirent les invités du chef Xengsuan en leur donnant des peaux de bêtes très chaudes. Alors qu'on cuisait il y a quelques heures sous les rayons d'Amaterasu, déjà on était en train de se réchauffer près des flammes.
Les hommes s'assirent autour du foyer, pendant que les femmes servaient une épaisse soupe de légumes et du vin amer. On mangeait la soupe à l'aide de grosses cuillères en bois.
- Chef Xengsuan, dit Kagatai, je te présenter le seigneur Zenzabûro et ses trois fils. Ils sont venus de l'Empire d'Emeraude dans nos contrées pour commercer.
Zenzabûro toussota. Même dans les Sables Brûlants, il ne pouvait laisser dire cela.
- A vrai dire, chef Xengsuan, notre rang nous interdit de commercer au sens où on l'entend généralement. Nous transportons un fort chargement de kokus, notre monnaie, et nous allons acquérir des bien pour notre Empire.
- Et si ce n'est pas du commerce, qu'est-ce que c'est ? sourit Moto Xengsuan.
Zenzabûro cachait mal son embarras.
- La différence, chef, est que nous ne marchandons pas le prix.
- Tu ne marchandes pas ?
Xengsuan souriait, comme ses autres guerriers. C'était sans malveillance, mais sous le coup d'une sincère surprise.
- Non, cela m'est interdit par ma place dans l'Ordre Céleste.
Le chef Moto se gratta le menton.
- Très bien. Que chaque peuple suive ses coutumes, et Dame Soleil sera contente... Toutefois, pardonne-moi de te dire cela, mais, pour parler comme un vulgaire marchand, tu vas te faire plumer, Zenzabûro !
Les autres Moto, Kagataï, compris, ne purent se retenir de rire.
- C'est ainsi, frères Moto, dit le père Shinjo en secouant la tête, je ne peux marchander.
- Puis-je te demander, Shinjo, où tu comptes acheter ces biens pour ton clan ?
- Bien sûr. Nous nous rendons à Medinat Al'Salaam.
Les Moto repartirent de rire. Et cette fois, c'était le fou rire. Voyant la gêne croissante de ses invités, Xengsuan s'arrêta et ordonna à ses guerriers de se contenir un peu.
- Mais par toutes les Fortunes, Zenzabûro, la ville où tu te rends est l'endroit où tu rencontreras les marchands les plus avides, les moins scrupuleux qui soient ! S'ils voient que tu ne marchandes pas, ils te prendront pour un "pigeon" comme ils disent. Ils ne te donneront que des babioles misérables en échange de tes précieux kokus. Les samuraï n'ont jamais pensé à cela ? Ou alors, est-il dans leur code de l'honneur de se faire avoir par les marchands ?
- Par Shinjo, non, réagit Zenzabûro. Seulement, sur les terres de l'Empire, les samuraï donnent ce qu'ils veulent, et les marchands ne voudraient jamais nous escroquer, de peur de représailles violentes contre eux.
- Oui, sourit aimablement Xengsuan, mais à Medinat Al'Salaam, ce n'est pas l'Empereur qui fait la loi, mais le Sultan.
Le samuraï soupira.
- Je sais bien que tu as raison, Xengsuan-san, mais qu'y puis-je ?
- Serait-ce dégradant pour toi de commercer, hors des frontières de ton pays ?
- Je n'en sais rien. Mais quand bien même... Je n'ai jamais été entraîné au marchandage. On apprend pas ça dans nos dojos !
Et les Moto de rire de plus belle.
- Pardonne-nous, Zenzabûro, mais nous commençons à comprendre ton problème. Sache que le marchandage ne s'apprend pas ! Il faut parler aux marchands, voilà tout.
- Eh bien, nous autres samuraï de Rokugan, nous ne savons pas parler aux marchands, voilà.
Zenzabûro baissa la tête, et continua à manger son bol de soupe.
- Ta cuisine est excellente, ajouta t-il sur le ton du constat.

Samurai

Les Moto se regardèrent sans mot dire, inquiets maintenant pour leurs invités. Ils continuèrent à manger, et échangèrent quelques mots à voix basse. Les trois fils de Zenzabûro baissaient la tête également. Ils ne savaient pas quoi faire pour tirer leur père d'embarras.
Après un petit moment, les Moto en finirent avec leurs messes basses.
- Bien, Zenzabûro-san, veux-tu répondre à une ou deux questions ?
- Tout ce qu'il te plaira, dit le père, avec cette raideur du soldat qui doit obéir à son supérieur.
- Tu es déjà venu dans les Sâbles Brûlants, je crois ?
- C'est exact, chef Xengsuan.
- Tu y es déjà venu pour commercer ?
- Non, jamais c'est la première fois.
- Tu es déjà allé à Medinat Al'Salaam ?
- Oui, il y a plusieurs années de cela.
- Tu es conscient que c'est une ville pleine de voleurs, de gredins, de crapules ?
- Tout à fait. Mais j'ai de quoi défendre les kokus de mon clan contre pareille engeance.
- Cependant, si tu peux accueillir les voleurs avec ton sabre, tu ne rediras rien aux marchands qui te délesteront de tes kokus avec des sourires enjôleurs, en te disant que tu fais une affaire ?
Zenzabûro eut un soupir agacé.
- Non, chef Xengsuan.
- Bien. J'avais donc bien compris. Veux-tu que je t'aide ?
- J'ignore si j'ai le droit de t'indisposer ainsi.
- Veux-tu accepter mon aide ?
- Je ne peux pas me permettre d'abuser de mon hôte.
- Veux-tu m'offenser en refusant l'aide que je t'apporte ?
- Certainement non. J'accepte alors ton aide, chef Xengsuan.
- Bien, alors écoute-moi. Tu ne vas pas négocier avec les marchands.
- Non.
- Ni toi, ni aucun soldat de ton escorte.
- Non plus, effectivement.
- Ce sera un homme à moi qui s'en chargera. Il t'escortera à la capitale du sultan.
- Ce sera un honneur.
- Tu lui diras quels bien tu veux acquérir.
- Très bien.
- Il les négociera pour toi. Au meilleur prix.
- J'en suis certain.
- Ainsi, avec les remises de prix qu'il obtiendra, tu pourras acquérir plus que ce que ton daymio t'a demandé. Tu pourras ainsi lui ramener des cadeaux. Je pense qu'il en sera content.
- Sans aucun doute.
- Veux-tu que je te présente l'homme qui négociera pour toi ?
- S'il n'est pas trop tard pour cela.
- Il n'est pas trop tard.
- Alors j'accepte.
- Qu'on l'améne.
- Tu me dis que cet homme saura négocier avec tous les marchands du sultanat ?
- Il les dépouillera littéralement de tous leurs biens, et encore, il les persuadera qu'ils ont fait une bonne affaire. :yo:
- Un homme prodigieux.
- Il l'est effectivement. Il négocie pour nos caravanes depuis de nombreuses années. Il empoche la différence. :yo:
- Un gaillard rusé.
- Il s'y entend mieux que personne pour transformer les meilleurs négociateurs en pigeons. Il n'a aucun scrupule, il est bavard comme pas cinq, patient comme six. En matière de marchandage, il ne connaît pas la modération.
- Une vraie canaille.
- Le terme le flatterait. Il est la terreur des marchands de Medinat Al'Salaam. :yo:
- C'est bien l'homme qu'il me faut.
- On replie son échoppe quand il arrive, de peur d'avoir à engager des affaires avec lui. :yo:
- Une perle rare. Quel est son nom ?
- C'est un fidèle sujet du Sultan. ll connaît l'art et la manière de négocier avec chaque peuple des Sables Brûlants. Le voici.
La porte venait de s'ouvrir pour laisser entrer un gaijin à la peau cuivrée. Il sourit de toutes ses dents (plusieurs brillaient comme de l'or). Les traits minces, une démarche souple, un air assuré, des habits avec de nombreuses poches cousues ici et là, qui laissaient deviner des plis et replis de doublures.
- T'y as dimandé à mi voir, chef ? dit-il en s'inclinant légérement.
- Tout à fait, sourit Xengsuan. Assieds-toi donc, parmi nous, autour du feu. Zenzabûro-san, samuraï, permets-moi de vous présenter un des amis de notre village : Ali Ben Qrotal ! :yo:
- C'y trop d'honneur qu't'y m'fais, chef ! Chuis bien content d'vous rencontrer samuraï.
- Ali, tu conduiras nos cousins rokugani où ils le veulent, et là, tu négocieras pour eux les meilleurs produits, au meilleur prix.
- T'inquiète pas, y reviendront avec l'dôble di choses qui vôlaient ach'ter. Parole d'Crotale !
- Il a l'air parfait, dit Zenzabûro, en se grattant le menton. Une idée venait de lui traverser l'esprit. Bien, dis-moi, Ali. Le chef Xengsuan m'a vanté jusqu'à plus soif tes mérites. Tu penses que tu es à la hauteur de ces compliments ?
- J'pense bien, chef. Yen a pas deux comme moi dans c'pays !
- Très bien, sourit le père Licorne. Chef Xengsuan, j'aimerais commencer maintenant mes achats pour mon clan.
Surpris, le chef s'arrêta de manger, tout comme ses guerriers, et comme les fils de Zenzabûro.
- Que veux-tu dire ?
- Je veux dire, puissant Moto, que j'ai aperçu en venant ici, au pied de la colline, un grand enclos. Et si Dame Soleil ne m'a pas ébloui, j'y ai aperçu de magnifiques montures.
- C'est exact.
- Je crois que mon clan ne dispose que de peu de chevaux de cette race-là. Des chevaux du désert, une excellente monture de reconnaissance.
- Effectivement.
- Je veux t'en acheter.
Il y eut un silence, puis Xengsuan remit le nez dans son bol, finit son verre, et dit:
- Je regrette, Zenzabûro-san, ces chevaux ne sont pas à vendre.

Samurai

Le Shinjo fit un large sourire, et regarda Ali Ben-Qrotal droit dans les yeux.
- Tu trouveras d'aussi beaux chevaux à Medinat, Zenzabûro, dit Xengsuan. Je regrette de ne pouvoir t'aider sur ce point.
- J't'y propose quatre kokus l'cheval !
Xengsuan manqua de s'étrangler en avalant.
- Quoi ?!
- D'accord, chef... Disons... cinq kokus. Par la barbe di Sultan, c't'une affaire en or que j'te propose !
- Non, mais qu'est-ce que ça veut dire, Ben-Qrotal, tu es devenu fou !
- Ah je vois... je vois... T'y veux pas laisser tes ch'vaux pour si peu... T'y es un malin, toi, j'le savais d'puis le début... Allez, j'te les achète 7 kokus. Dernier prix.
- Mais, c'est impossible ! Ces chevaux ne sont pas à vendre.
- D'accord, chef, t'y en veux combien de chevaux ?
- J'en veux six, dit Zenzabûro. Trois couples. Et pas stériles.
- Allez, 7 kokus le cheval, six chevaux, ça fait 42 kokus en tout... On arrondit à 45 et on est amis, chef.
- Mais tu es fou, Ali Ben-Qrotal.
- D'accord d'accord, d'accord... Très bien...
- Je préfère ça...
- Disons 48. Allez : 50. 50 ! 50 dernier prix.
- Tu crois que je vais te laisserais 6 de mes chevaux pour 50 kokus !
- Pourquoi pas ? Et la prochaine fois que j'vais aux achats pour toi, j'baisse ma commission d'autant ! T'y es gagnant, j'ai entendu que le prix des outres d'eau allait augmenter bientôt ! T'y gagnes sur tous les plans, chef ! Allez, 50 kokus.
- Et tu baisses ta commission pour nos prochains achats ?
- Juré, craché, tout c'que tu veux.
- Va pour 50 kokus.
- Allez, t'es un prince, chef Xengsuan. J'savais bien qu'tu me plumerais une fois de plus !
- Ali Ben-Qrotal, tu es une crapule de la pire espèce. Que les scorpions du désert te dévorent les yeux et te dépècent lentement.
- Merci, chef, dit fiérement le gaijin.
Moto Kagatai éclata alors d'un rire tonitruant, suivi par les autres Moto, puis par les Shinjo eux-mêmes. Et Ben-Qrotal tombait dans les bras de Zenzabûro et ses fils, et tous riaient de bon coeur. Seul le chef Xengsuan riait jaune.
- Allons, nous sommes tous fatigués, dit-il. Allons rejoindre nos couchettes.
Ali Ben-Qrotal se leva, salua, et se dirigea vers la sortie.
- Bônne nouit à tous, nardin' !
- Ali, lança Xengsuan, tu n'oublies pas quelque chose ?
Le gaijin soupira.
- Allez, chuis désolé. J'le referai plus.
Il revint vers les Shinjo, et leur rendit leurs bourses respectives, et, les laissant effarés, sortit en se pliant en deux humblement.
Moto Kagatai éclata encore de rire, avant que Zenzaûro-san ne lui dise :
- Tenez, puissant Khan. Ali a bien voulu me redonner aussi votre wakisashi.
Et le Khan de tomber dans une rage épouvantable, pendant que tous éclataient à nouveau de rire.

A suivre... wink


Récit : Au pays des gaijins - Riobe - 20-08-2004

Rofl ptdr mdr je l'ai senti arrivé le crotale... :yo: , bon sang il est génial...


Récit : Au pays des gaijins - Gaeriel - 20-08-2004

c du vrai...


Récit : Au pays des gaijins - Darth Nico - 20-08-2004

Il est omni-JDR compliant.
Faudrait déposer un brevet. On paye la location du PNJ + supplément pour adaptation à un JDR autre que SW ou L5R. lol
:yo:


Récit : Au pays des gaijins - Riobe - 20-08-2004

Clever tu serait pas en train de nous pondre une affaire crotalesque là d'ailleurs?


Récit : Au pays des gaijins - Darth Nico - 20-08-2004

Riobe,20/08/2004 à 16:49 Wrote:Clever tu serait pas en train de nous pondre une affaire crotalesque là d'ailleurs?
Allez, comme t'es un ami :
Le forfait Crotale pour Polaris, 5€ la partie, 18€ les 4, + 7€ l'adaptation à l'univers.
C'est cadeau.