22-08-2006, 10:26 PM
En fait Ryu elle aime bien les bois, elle maitrise bien le sujet... presque autant que les cours :

20e Episode : Trois contes d'hiver
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22-08-2006, 10:26 PM
En fait Ryu elle aime bien les bois, elle maitrise bien le sujet... presque autant que les cours :
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23-08-2006, 02:11 PM
Etre secouru par un ninja quand on est perdu dans un bois, une nuit d'hiver en pleine payzanie, ça c'est de la grosse classe pas à dire.
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24-09-2006, 05:06 PM
(This post was last modified: 24-09-2006, 05:45 PM by Darth Nico.)
CHRONIQUES DE L'EMPIRE D'EMERAUDE
Résumé : Un ninja rôde dans la campagne environnant la Cité des Mensonges. Il a tué plusieurs paysans, dont le point commun est d'être touché par l'Ombre. Au Temple, Ayame endure les affres du manque de drogue. Et pendant qu'elle dort, un visiteur très discret vient inscrire sur les murs de sa chambre les noms d'anciens gouverneurs de la ville... ![]() Un matin d'hiver. Les cailloux crissaient sous les sandales d'Ayame, qu'Ikky suivait de près. Dans un chemin, Yogo Jinnai inspirait et expirait à fond dans l'air froid, face à l'Est. - Vous êtes dans la période la plus difficile pour l'opium... Avait-il connu la dépendance à cette drogue ? Depuis combien de temps était-il là, dans ce temple ? - Je me plais ici, dit-il avec un sourire ironique, comme s'il devinait la question de la shugenja. C'est un endroit calme, très reposant. Et nous savons qu'il n'y a pas que de grands héros dans Ryoko Owari. Mais dans ce sanctuaire, on ne trouve que la paix et la sérénité. Il ne croyait pas un mot de ce qu'il disait. Il en voulait durement à ceux qui le forçaient à rester cloîtré ici. - A ce propos, fit Ayame, savez-vous si par le passé il est arrivé que le Gouverneur soit très proche du Magistrat d'Emeraude ? - Comment ça, proche ? ricana t-il. - Je veux dire politiquement. Ya t-il déjà eu des associations entre les deux fonctions ? - Il y a quelques siècles de cela oui. - Combien ? - Disons deux siècles. Vous vous intéressez aux Magistrats de notre ville ? - Le dernier est mort assassiné, je vous le rappelle. - Oui, il est vrai que ce n'est pas l'opium, comme le pensent certains... - Connaissez-vous quelqu'un qui pourrait me renseigner avec certitude sur les Gouverneurs de la Cité ? - Voyez au palais Shosuro ! Et il ricanait de nouveau. Il s'éloigna, songeur et cynique. ![]() Hiruya finissait ses exercices. Il trouva le Moine et son élève, Rukya, devant sa porte. - Pouvons-nous vous parler, honorable Magistrat ? - Par Benten, vous êtes toujours les bienvenus ! Ils entrèrent poliment, pendant que Hiruya donnait quelques ordres à ses serviteurs. Le Magistrat les fit s'asseoir. - Nous nous excusons humblement d'être importuns mais nous avons à parler mais nous avons passé, Rukya et moi, du temps à étudier les astres, ces derniers jours. - Qu'avez-vous appris ? - Le cycle des Fortunes est harmonieux dans son ensemble, comme une roue parfaite qui jamais ne grince ni ne ralentit. Mais dans le détail, il arrive qu'il soit tortueux, surprenant, étrange... Et vous concernant, honorable Magistrat, ce cycle est tourmenté. Nul autre que le Moine n'aurait pu se permettre de telles paroles. Mais il avait la confiance de Hiruya. Et un fin politicien ne refuse pas l'aide de ceux qui connaissent les volontés des astres. - Je vous ai déjà parlé de ces réincarnations singulières. Notre monde actuel n'est que la répétition d'autres mondes qui se trouvent quelque part dans le cycle des fortunes, et à son tour ce monde impermanent disparaîtra, pour laisser place à d'autres, inconnus, surprenants, dans lesquels nous reviendrons sous une autre forme... Hiruya peinait à envisager une telle chose mais il se fiait au vieil homme. - Nous avons tracé votre thème astrologique complet, honorable Magistrat. Rukya fit glisser une feuille de parchemin sur laquelle était tracé un grand cercle, et des lignes complexes, ainsi que des signes indéchiffrables et des calculs fort compliqués. Hiruya écarquilla les yeux mais n'y comprit rien. Devançant sa gêne, le Moine poursuivit : - Nous en sommes à la cinquième réincarnation, Magistrat. Cela signifie que vous êtes la réincarnation - - D'un de mes ancêtres oui. - Oui bien sûr, nous le sommes tous. D'un Ancêtre ou de l'esprit d'un animal, d'une plante, d'une roche, d'une rivière... Mais vous, et plusieurs de vos assistants, êtes à coup sûr les réincarnations presque à l'identique d'autres Magistrats. Et c'est un évènement dont je n'ai jamais entendu parler. C'est comme si une partie du cycle céleste se répétait pour la sixième fois, comme s'il cherchait à atteindre un but. - Mais quel serait ce but ? - Je l'ignore encore mais il est bien certain que vous faites partie de ce plan d'ensemble, honorable Magistrat, que votre karma ne se purifiera que si vous découvrez ce but... - Et dans le cas contraire ? Je demeurerai prisonnier du cycle des réincarnations, c'est bien cela. - Oui, mais cela pourrait être pire. Les conséquences seraient sans doute graves... - Je ne comprends pas bien. - Nous non plus, Hiruya-sama, mais nous pensons que nous devons trouver sept samuraï appartenant à la cinquième réincarnation, les réunir, puis trouver quel est le but commun qui les unit, par delà les illusions de ce monde. - Je vous y aiderai comme je pourrai. - Mon élève, fit le Moine à voix plus basse, Rukya, a longuement voyagé dans sa prime jeunesse. En particulier, elle a connu les terres au-delà de notre Empire. Notamment un peuple appelé les Ashalans... - Les Hashalah ? - Ashalans, puissant Hiruya-sama. Un peuple composé d'un petit nombre de créatures pour ainsi dire immortelles, qui vivent dans le désert. On dit que leur peau est de marbre, leurs yeux comme des diamants, qu'ils peuvent vous éblouir comme un éclair... - Et que vous ont appris ces créatures ? Hiruya était de plus en plus intrigué. - Serait-il possible d'en parler devant Ayame-sama ? - Si vous le désirez ! Allons la voir au Temple, ce sera une bonne occasion. ![]() La shugenja tournait en rond dans les jardins, ennuyée, paresseuse. Sa poitrine la faisait souffrir et le vent aigre d'hiver aiguisait ses souffrances. Mais elle ne supportait plus de rester confinée dans sa chambre, à mariner dans sa sueur et ses tracas. Passant près d'un arbre, elle entendit du bruit dans les branches au-dessus. Il lui sembla distinguer une silhouette blanche dans les hauteurs, sous le ciel blanc d'hiver, lumineux comme de la glace. Elle tenait à la main un panier d'herbes qu'elle venait de cueillir, à porter aux moines pour qu'on lui prépare une infusion. Une pierre tomba et fit choir le panier. Elle se ramassa, pendant qu'Ikky guettait : elle fit signe que tout allait bien. La yojimbo n'avait pas vu tomber la pierre. Ayame se sentait épiée depuis le haut de l'arbre. Elle ramassa les plantes et les porta aux moines en vitesse. Alors qu'un jeune moine écrasait dans un pilon les plantes et que l'eau chauffait, on vint lui annoncer que le Magistrat Kakita Hiruya désirait s'entretenir avec elle. Impressionné, le moine hâta la préparation. Ayame but en vitesse et alla dans le bâtiment de réception du temple. Le Grue était bien là, avec le Moine Tadakune et Rukya. Tadakune reprit ses explications mais plus rapidement, car de ces sujets, Ayame était plus familière. On en arriva aux Ashalans. - De ces étranges voyageurs errants dans les dunes, j'ai appris, expliquait Rukya, qu'ils avaient forgé (eux ou bien un de leurs dieux), une épée dont la lame est de cristal pur. Et le cristal est une matière faite des larmes de dame Amaterasu, qui repousse les démons et les détruit là où les armes ordinaires échouent. - Nous sommes persuadés que cette épée est à portée de main, dit le Moine. Certains signes dans vos thèmes astraux laissent penser que vous pouvez la trouver. - Alors nous allons nous renseigner au sujet de cette épée merveilleuse, déclara Hiruya, convaincu par ces histoires merveilleuses. Le soir, restée seule au temple, Ayame repensait à ces contes, au désert, à cette épée, à ces créatures inconnues... Elle ferma les yeux, dut dormir un peu, veillée par Ikky. Elle s'éveilla à la nuit tombée. Un frisson parcourut son échine : elle se dressa sur son séant. On avait continué à écrire sur le mur ! Ikky était assoupie. Quelqu'un avait-il pu entrer en son absence ?... Ayame s'approcha du mur et lut attentivement : de nouveaux noms de Gouverneurs étaient apparus. La liste remontait maintenant jusqu'au fameux Bayushi Tangen, deuxième du nom ! Bayushi Tangen qui avait été ensuite appelé à la cour d'Otosan Uchi, comme conseiller de Bayushi Atsuki, l'un des trois dirigeants du Gozoku. Ayame cligna des yeux : oui, elle n'avait pas rêvé ! Le nom du successeur de Miya Katsu commençait à se dessiner ! Le nom était encore illisible : Ayame essaya de gratter l'encre mais ça ne partait pas. Et puis, il était peut-être plus prudent de ne pas mettre les doigts dessus... A suivre... ![]()
29-09-2006, 03:58 PM
(This post was last modified: 29-09-2006, 03:59 PM by Darth Nico.)
CHRONIQUES DE L'EMPIRE D'EMERAUDE
![]() Le lendemain soir... La nuit était tombée. Ayame ne parvenait pas à trouver le sommeil. Elle repensait à la personne qui l'avait épiée dans le jardin pendant la journée et aux inscriptions sur le mur. Ikky lisait silencieusement des extraits d'ouvrages pieux et finit par s'endormir. Ayame attendait unb signal. Il finit par venir. Elle entendit frapper à la vitre et vit une silhouette furtive tenir un message devant la fenêtre : "Et si vous alliez prendre un bain ?" Le personnage devait être accroupi de manière à tenir le morceau de parchemin. Ayame se leva sans faire de bruit. - Où allez-vous ? maugréa Ikky, dans un demi-sommeil. - Je vais prendre un bain... Les moines me l'ont conseillé avant de dormir. Ikky baîlla et se rendormit aussitôt. Ayame avança prudemment dans les jardins, éclairée par une lanterne et approcha des bassins. Elle hésitait à se deshabiller ainsi, en pleine nuit. Il n'y avait âme qui vive. Elle ne pensa pas trop qu'elle était insensée de répondre à une telle invitation. Pourtant elle sentait qu'il ne s'agissait pas d'une invitation galante. Mais tout de même, si on la découvrait en pleine nuit avec un homme ?... Elle se coula dans l'eau jusqu'aux épaules, attentive. Elle affecta l'assurance, en s'appuaynt au rebord du bassin, mais elle jetait des coups d'yeux furtifs. Et ses parchemins de sorts n'étaient pas loin d'elle. - Je suis envoyé par l'une de vos connaissances... La voix venait de derrière elle, des buissons ou de l'un des arbres. Une de ses connaissances... A considérer le niveau d'honneur de beaucoup de ses fréquentations, ce n'était pas spécialement rassurant... - Vous avez devién qui je suis ? - Ce Ninja qui sévit dans la région et qui assassine des paysans ? - Des paysans particuliers, Ayame-san... Des paysans touchés par la corruption d'une entité noire qui n'a ni visage ni nom... Ayame frissonna. - Qui vous envoie ? - Le Magistrat Kitsuki Hanbei... Ce qui ne rassura qu'à moitié notre shugenja. Cet intrigant, ce curieux insatiable, ce louche enquêteur Dragon pouvait bien s'être acoquiné avec n'importe qui, dans sa quête tenace, obstinée, d'indices sur les ninjas et la mystérieuse entité qui hantait aussi Ayame. - Nous luttons contre le même ennemi, Ayame-san... Cela suffisait-il à faire d'eux des alliés ? Mais "quand les ténèbres descendent..." - Vous connaissez bien ce Magistrat, Ayame-san... - Je l'ai rencontré dans les montagnes du Dragon la première fois, puis au pays des Licornes, lors d'un retentissant procès... - Et vous connaissez aussi Shosuro Kitabakate... La voix se voulait amicale, mais c'était la voix de quelqu'un habitué à parler dans l'ombre, à semer la peur et à proférer des menaces. - C'est elle qui m'a dévoilé la première le secret de l'Ombre... Elle me fait, ou disons : elle me faisait confiance... - Je soupçonne Kitabakate-senseï d'avoir fait assassiner Kitsuki Hanbei. - Quoi ! Ayame se retourna brusquement, pour être sure que c'était bien un être en chair et en os qui avait parlé. Hanbeï assassiné ! Et alors quoi ? "A qui le tour ?" ! - Assassiné !... - Cela vous surprend... - Non pas tant que cela, admit Ayame. De fait, après avoir joué double ou triple jeu durant le procès Kumanosuke, Hanbeï avait dû s'attirer la haien mortelle des Scorpions. Venu témoigner en faveur de Bayushi Goshiu, il avait établi des tractations avec Ayame, promettant sa rétractation contre des informations. Et après l'arrivée inattendue d'Akodo Kage, le procès avait pris un nouveau tournant. Renvoi de Kakita Hiruya et ses assistants, arrivée d'un autre Magistrat d'Emeraude... A ce moment, qu'avait encore tenté Hanbeï ?... Bref il était mort d'avoir osé trahir les Scorpions pour en apprendre trop ! Lui qui semblait pourtant maître de ses pensées, capable de garder la tête froide, son désir insatiable lui avait fait commettre des erreurs de débutant : intriguer contre les Scorpions ! - Je cherche une famille vouée à l'Ombre, continua le Ninja. - Je ne sais pas si j'en sais aussi long que vous... Mais le souvenir maudit de la nuit où Ayame avait ouvert le parchemin fatal... Goju et les Agonies Célestes... Et ce parchemin semblait apparaître dans le lac, entre deux vaguelettes, remontant à la surface depuis le fond noir de l'eau. - Vous devez connaître un samuraï qui, comme nous, poursuit une lutte mortelle contre l'Ombre, ninja... - Qui ? - Shosuro Emmon. - Oui je le connais, Ayame-san... Et dans sa voix perçait une sourde haine. - Je le soupçonne d'avoir eu, par le passé, le même maître que moi... - Kitabakate ?... - Non. - Qui alors ? Pas de réponse. Ayame eut l'audace de se lever du bassin, pour scruter le bois. Il n'y avait plus personne. La dernière réponse du Ninja avait été sèche : on aurait dit qu'il reprochait à Ayame d'avoir mal misé. Aurait-elle dû savoir cela ?... Qui était le maître d'Emmon ? Son vrai maître ?... Quelqu'un d'autre que la redoutable Kitabakate ?... ![]() Ce même soir, les dures charges de la Magistrature d'Emeraude appelait d'urgence Kakita Hiruya-sama... sur l'île de la Larme. Confortablement installé dans la Maison des Histoires Etrangères, buvant du sochu Licorne au sein de la musique envoûtante de belles danseuses au charme exotique, notre Grue venait rencontrer la maîtresse des lieux : Magda. - Ce être comme toujours grande plaisir recevoir puissantissime dignitaire de la nôtre Cité ! - Dis-moi Magda, j'aimerais que tu me parles encore de ton pays d'origine, les Sables Brûlants. Déjà elle prenait un biwa exotique pour conter des légendes, qui pouvait durer des nuits entières grâce à sa prodigieuse mémoire, qui pouvait faire revivre des univers aussi réels que fantastiques, propres à plonger dans un rêve merveilleux son public. Mais Hiruya venait pour entendre des choses précises. Il l'écouta donc et quand elle interrompit son récit pour laisser ses musiciennes jouer un interlude, Hiruya dit : - As-tu déjà entendu parler d'une épee en cristal ? - Oui, quelle grande perspicacité est la tienne, noble Grue, pour connaître la légende de l'épée du cristal ! - Cela fait partie de mes attributs, de connaître beaucoup de choses... - Le légende dit que l'Epée fut forgée par Dame Soleil elle-même, ou bien par un divin forgeron, qui recueillit une de ses plus grosses larmes, un jour que Seigneur Lune avait disparu du ciel toute une nuit. Et l'épée, même dans les ténèbres, avait le pouvoir de briller de milles feux, qui rappelaient l'éclat de la belle et divine Dame qui éclaire le monde !... Elle fut perdue longtemps puis parvint dans le magnifique Empire d'Emeraude et là, fut gagnée par un incomparable duelliste de ton clan. Du temps de la 1ère Impératrice. Hiruya réfléchissait. La 1ère Impératrice : donc vers le 7e siècle. Si cette Epée se trouvait dans le clan de la Grue, elle n'était pas passée par les Licornes pour arriver dans Rokugan, car ils ne s'y trouvaient pas alors. Hiruya finit sa nuit sur l'île et rentra à l'aube. Ryu et Shigeru arrivèrent peu après dans la matinée. Sur la route, ils avaient croisé une troupe de pillards, qu'ils avaient mis en fuite rapidement. La routine. ![]() Notre Magistrat s'accorda un court sommeil, puis après le repas de la mi-journée, se rendit chez les dignitaires Grues de la ville. Doji Sukemara et Ashidaka Michitaka le reçurent avec les honneurs et les politesses dues à son rang. Et quand il parla de l'épée de cristal, ils dirent tous les deux, presque par réflexe : - Kakita Kagetoki. Ce nom était si étroitement associé dans leur esprit à cette épée ! - Qui est-ce ? demanda Hiruya au comble de la curiosité. Ou plutôt si : le nom lui revenait maintenant. L'un des meilleurs duellistes de l'Empire, qui avait été formé au même dojo que Kakita Toshimoko en personne. Mais plus personne n'avait de nouvelles de lui depuis bientôt cinq ans. - Où est-il ? - Il n'est plus ici, dit Sukemara, qui voyait l'impatience d'Hiruya. - Mais où alors ? - C'est une histoire un peu longue. - J'ai tout mon temps. - Ma foi, je vais tâcher d'être bref pour vous contenter, honorable Magistrat. Kakita Kagoetoki est passé par notre Cité voici cinq ans. Il venait des terres de sa famille. Cette famille gardait depuis des lustres une épée merveilleuse qu'on prétendait magique, brillante comme la chevelure de Dame Soleil... - C'est bien cela, murmurait Hiruya, qui ne tenait plus d'impatience (c'est dans ces moments là qu'il sentait que les Fortunes avaient tout combién pour lui, qu'il était sur la bonne voie, qu'il n'avait qu'à avancer pour être vainqueur ! ![]() - Or, cette épée fut dérobée à Kakita Kagetoki par une mystérieuse créature. Humiliée, le senseï déclara qu'il partirait à la recherche de l'épée et ne reviendrait pas sans, dût-il ne jamais revoir la terre de ses ancêtres. Il a suivi le voleur jusqu'ici, puis a continué sa route après avoir retrouvé sa trace. - Où est-il parti ? - Vers la forêt Shinomen. - Il est entré dedans ? - Oui. Or personne n'entre dans la forêt Shinomen, domaine des esprits de la terre, des Nagas et autres créatures surnaturelles, au point que la forêt est plus infranchissable que la plus haute montagne ou le plus profond gouffre. - Son voleur habitait donc Shinomen Mori ? - Nous ne savons pas bien, Hiruya-sama. Nous savons que Kagetoki-senseï est allé se renseigner auprès de Asako Kinto-sama, le vieux sage qui habite... - Oui je vois où est sa demeure. Il saluait déjà ses hôtes. On lui fit mille politesses. - Mais si je puis me permettre une inconcevable audace, seigneur Hiruya, je dois vous dire que... - Hé bien quoi ? - Que Kagetoki-sama nous a fait part de son intention d'aller jusqu'au bout du monde s'il le fallait pour trouver l'épée. - Fallait-il en attendre moins d'un homme tel que lui ? - Non mais il se pourrait, conclut Doji Sukemara, que l'Epée de Cristal ne soit plus dans notre Empire, ni même au-delà, mais que le voleur l'ait emportée... dans un autre monde ! - Par Benten, renchérit Hiruya, j'irai donc là-bas moi aussi ! Et pour commencer, il se rendit à la maison du vieil Asako Kinto. ![]() ![]() ![]()
29-09-2006, 04:10 PM
vais péter les dents à cette cité pour repartir avec 3 rangs de gloire en plus!!!
29-09-2006, 04:48 PM
Et moi 3 points d'Ombre
![]() Chacun ses priorités, épanouissement personnel toussa ![]()
29-09-2006, 04:56 PM
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http.../New/Toussa.jpg[url=http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.togoport.tg/New/Toussa.jpg&imgrefurl=http://www.togoport.tg/english-version/organ/servstateco_eng.htm&h=540&w=637&sz=194&hl=fr&start=2&tbnid=D1Ij3rXbIcO6lM:&tbnh=116&tbnw=137&prev=/images%3Fq%3Dtoussa%2B%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26lr%3D][/url]
30-09-2006, 01:13 PM
' Wrote:Et moi 3 points d'Ombre Parcours d'orientation professionnelle personnalisé... Stages de formations individualisés, avec M. Toussa ![]() |
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